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108 - juillet-septembre 2010 - Le traitement de l'histoire dans les documentaires filmiques (Bulletin de Témoigner. Entre histoire et mémoire) / Sonia Combe
[n° ou bulletin] 108 - juillet-septembre 2010 - Le traitement de l'histoire dans les documentaires filmiques [texte imprimé] / Sonia Combe (1949-....), Directeur de publication ; Hélène Zylberait, Directeur de publication . - 2010.
Langues : Français (fre)
Catégories : 341.485 Génocide . Massacre . Epuration ethnique
37:17 Travail de Mémoire
791.4 Cinéma Film
929:791.4 Témoignage AudiovisuelRésumé : Ce dossier se propose d'analyser les contraintes qui pèsent sur l'écriture télévisuelle de l'histoire. Il privilégie l'étude des documentaires historiques produits pour/par la télévision, désormais canal de transmission dominant de l'histoire. Aux côtés d'historiens (Annette Becker, Laurent Veray, Isabelle Veyrat-Masson) dont les travaux traitent du rapport à l'image animée et de sa valeur cognitive, d'autres chercheurs et enseignants (Charles Heimberg, Fanny Lautissier, Matthias Steinle) ont été sollicités. Mais la parole a aussi été donnée à tous les acteurs de la production, des réalisateurs (Patricia Bodet, Serge Viallet), des producteurs (Jacques Kirsner) ou encore des documentalistes spécialisées dans la recherche d'archives filmiques (Anne Connan, Christine Loiseau). En raison des enjeux de mémoire et de la question du statut de vérité qu'elle soulève, La chaconne d'Auschwitz, documentaire réalisé par Michel Daëron, a été analysée du point de vue de l'historien-conseiller historique (Sonia Combe) commenté par le réalisateur et la monteuse, Eva Feigeles. Note de contenu : Sonia Combe : Le traitement de l'histoire dans les documentaires filmiques
Isabelle Veyrat-Masson : L'historien face au docufiction
* « C'est une attente du lecteur du texte historique que l'auteur lui propose un "récit vrai" et non une fiction. La question est ainsi posée de savoir si, comment, et jusqu'à quel point, ce pacte tacite de lecture peut être honoré par l'écriture de l'histoire » écrivait Paul Ricœur. On pourrait déplacer le débat sur les relations entre l’historien et ce nouveau genre télévisuel, le docufiction : « attente », « récit vrai », « fiction », « pacte tacite de lecture », « histoire »… Il faut évidemment compléter : attente… « du téléspectateur », fiction-« reconstitution » et ajouter les mots : télévision, images, impression de réalité, documents, mais aussi évoquer les genres : documentaires, fiction, archives, hybrides. Et enfin poser les questions qui tournent autour de l’invention d’un genre qui se propose de dire le vrai avec le langage du faux : quelle est la spécificité de l’histoire par rapport à la notion de vérité ? Comment définir le faux ? Comment l’historien réagit-il ? Quelle est la relation entre l’image et le réel ? Quels sont les risques de confusion ?
Sonia Combe : La Résistance ou le balancier de l'histoire
* « La Résistance », docu-fiction diffusé en prime time à l’automne 2008, semble avoir définitivement légitimé le genre. En atteste sa réception auprès de la presse, dont les critiques n’ont pratiquement pas porté sur la forme, et auprès du public puisque ce docu-fiction aurait, selon les estimations de l’audimat, devancé Jurassic Park de Spielberg programmé. Réalisé avec le concours de 10 historiens et sous le patronage de Simone Veil, ce travail était doublement accrédité, à la fois par un témoin doté d’un fort capital symbolique et par les savants. « La Résistance » avait un vrai sujet : sortir de l’oubli des gens qui n’ont pas été des héros, ni même des résistants, mais qui ont résisté, à leur manière, avec leurs moyens et à leur échelle. Mais à vouloir s’opposer à la « vulgate des années 1970 » issue du documentaire d’Ophüls Le chagrin et la pitié, ainsi que des travaux de l’historien américain Robert Paxton, une légende est née, celle d’une France qui aurait sauvé 250 000 Juifs. Pour bousculer de soi-disant idées reçues, exigence d’une télévision qui privilégierait le spectacle à la vérité historique ?
Fanny Lautissier : Sous les bombes, (re)construction du temps présent
* L’écriture télévisuelle de l’histoire se fait selon des procédés qui rendent perméables les frontières considérées comme ontologiques entre films dits « documentaires » et « de fiction » et entre productions réalisées pour la télévision et pour le cinéma. Cette porosité devient d'autant plus complexe lorsqu'on s'intéresse à la figuration de l'histoire du temps présent. Le film Sous les bombes (95’, 2007), deuxième long-métrage du réalisateur franco-libanais Philippe Aractingi, est un objet filmique qui brouille les pistes. Le contexte du film est celui de la guerre des 33 jours au Liban et la trame narrative suit les parcours d’une mère à la recherche de son fils disparu et d’un chauffeur de taxi originaire du Sud-Liban. En n’envisageant pas l’histoire uniquement à travers une approche référentielle et en interrogeant le rapport entre histoire individuelle et collective, le film de Philippe Aractingi procède à une tentative de reconstruction du temps présent.
Sonia Combe : Témoins et historiens à l'épreuve de l'écriture filmique. À propos de La Chaconne d'Auschwitz
* Ce documentaire retrace l’histoire de l’orchestre des femmes d’Auschwitz à travers le témoignage des douze survivantes retrouvées par le réalisateur. Des mémoires discordantes sur le fait d’avoir ou non joué pendant les sélections conduisent à reposer la question de la fonction de la musique dans les camps de concentration, mais aussi celle du conseiller historique : que doit-il faire en cas de confrontation avec des oppositions de mémoire ? Indépendamment du fait que chacune de ces femmes a pu vivre des expériences singulières, comment ne pas voir dans leurs souvenirs l’œuvre du temps, ce « bricolage » de la mémoire pour la rendre moins insupportable, moins douloureuse ? Et de quel droit prôner une vérité contre une autre ? Chaque femme avait la sienne qui reflétait sa mémoire subjective d’événements traumatiques, sa stratégie pour continuer à vivre « avec ». Le traitement filmique a tenté de respecter ce point de vue. Écrit par la conseillère historique, cet article est accompagné des commentaires souvent divergents du réalisateur, Michel Daëron, et de la monteuse de La Chaconne d’Auschwitz, Eva Feigeles.
Gianni Haver et Charles Heimberg : Quelques remarques critiques à propos du documentaire Apocalypse
Entretien avec Jacques Kirsner, réalisateur et producteur (JEM productions)
Entretien avec Michel Daëron, réalisateur
Entretien avec Serge Viallet, réalisateur
Eva Feigeles (sur le film « la chaconne d’Auschwitz »)
Mathias Steinle : Le passé du Troisième Reich dans le « Dokudrama » du présent allemand
* Suite à la chute du Mur l’histoire d’Allemagne a changé et avec elle le rapport à l’histoire, une histoire nationale marquée par la Seconde Guerre mondiale et Auschwitz. Dans le cadre d’une nouvelle culture de mémoire s’est imposé le « Dokudrama », une forme audiovisuelle de docufiction qui, dans le contexte d’événements, attire le grand public. Il s’agit de films produits aussi bien pour la télévision publique et privée que de films qui passent d’abord sur grand écran comme La chute (2004). Bien que le poids de l’histoire ne soit pas nié ni falsifié, ces films transmettent, par le biais d’une resémantisation de signes « clés » de la Shoah, l’image d’Allemands victimes des nazis. Cette tendance ne caractérise pas seulement les films sur la guerre et la destruction des Juifs, mais aussi sur l’après-guerre : l’Allemagne de l’Ouest se réconcilierait avec les fantômes du passé tandis que l’Allemagne communiste, la RDA, serait une forme de continuité avec le totalitarisme national-socialiste.
Entretien avec Annette Becker et Laurent Veray par Philippe Mesnard : Sans bruit ni fureur
Varias
Jacques Aron : Interroger nos concepts. Holocauste, Shoah, génocide
* L’évènement doit être désigné pour être reconnu. L’évènement « Auschwitz », destruction d’un peuple par un autre, et pour la rédemption de cet autre, voire de l’humanité, est aujourd’hui perçu, dans sa monstruosité, comme une rupture majeure dans une perspective idéale de progrès vers une civilisation supérieure. Cela nous oblige – devrait nous obliger – à une interrogation aussi profonde sur tous ses ressorts historiques. Dans cette mesure, et pour autant que l’on accepte l’hypothèse qu’aucun évènement humain n’est inconcevable, même si son éventualité exclut la prémonition de ses formes futures, le nom accolé à l’évènement (Holocauste, Shoah, génocide, judéocide, etc.) n’est pas indifférent. Il oriente l’imagination et fait office d’écran sensible devant la recherche intellectuelle des concepts les plus appropriés à la connaissance. Et si la connaissance des mécanismes (factuels, rationnels et irrationnels) fait défaut, toute emprise collective sur l’histoire des hommes reste illusoire.
Béatrice Fleury : Témoigner d'une expérience traumatique socialement illégitime. Le cas d'un STO, ancien de la Neue Bremm
* À partir du mois de juin 1942 et jusqu’à la fin du conflit, plusieurs milliers de travailleurs français rejoignirent l’Allemagne, prolongeant un transfert qui avait commencé en 1940, celui des prisonniers de guerre. Leur mémoire n’est pas sans poser problème, étant confrontée à une histoire complexe. C’est de celle-ci dont il sera question ici, plus particulièrement celle de l’un d’entre eux – Henry Roland – qui, parce qu’il avait été rétif aux ordres reçus dans l’entreprise qui l’employait, a été transféré pour une durée d’un mois à la Neue Bremm, un camp de la Gestapo situé à la frontière franco-allemande, à proximité de Sarrebruck en Sarre. Il fait partie de ceux qui se sont mobilisés pour que soit reconnu aux ressortissants de cette catégorie le statut de déporté, dans un contexte où celui-ci leur était contesté, notamment par les associations œuvrant dans le champ de la résistance et de la déportation.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : 108 - juillet-septembre 2010 - Le traitement de l'histoire dans les documentaires filmiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Sonia Combe (1949-....), Directeur de publication ; Hélène Zylberait, Directeur de publication Année de publication : 2010 Langues : Français (fre) Catégories : 341.485 Génocide . Massacre . Epuration ethnique
37:17 Travail de Mémoire
791.4 Cinéma Film
929:791.4 Témoignage AudiovisuelRésumé : Ce dossier se propose d'analyser les contraintes qui pèsent sur l'écriture télévisuelle de l'histoire. Il privilégie l'étude des documentaires historiques produits pour/par la télévision, désormais canal de transmission dominant de l'histoire. Aux côtés d'historiens (Annette Becker, Laurent Veray, Isabelle Veyrat-Masson) dont les travaux traitent du rapport à l'image animée et de sa valeur cognitive, d'autres chercheurs et enseignants (Charles Heimberg, Fanny Lautissier, Matthias Steinle) ont été sollicités. Mais la parole a aussi été donnée à tous les acteurs de la production, des réalisateurs (Patricia Bodet, Serge Viallet), des producteurs (Jacques Kirsner) ou encore des documentalistes spécialisées dans la recherche d'archives filmiques (Anne Connan, Christine Loiseau). En raison des enjeux de mémoire et de la question du statut de vérité qu'elle soulève, La chaconne d'Auschwitz, documentaire réalisé par Michel Daëron, a été analysée du point de vue de l'historien-conseiller historique (Sonia Combe) commenté par le réalisateur et la monteuse, Eva Feigeles. Note de contenu : Sonia Combe : Le traitement de l'histoire dans les documentaires filmiques
Isabelle Veyrat-Masson : L'historien face au docufiction
* « C'est une attente du lecteur du texte historique que l'auteur lui propose un "récit vrai" et non une fiction. La question est ainsi posée de savoir si, comment, et jusqu'à quel point, ce pacte tacite de lecture peut être honoré par l'écriture de l'histoire » écrivait Paul Ricœur. On pourrait déplacer le débat sur les relations entre l’historien et ce nouveau genre télévisuel, le docufiction : « attente », « récit vrai », « fiction », « pacte tacite de lecture », « histoire »… Il faut évidemment compléter : attente… « du téléspectateur », fiction-« reconstitution » et ajouter les mots : télévision, images, impression de réalité, documents, mais aussi évoquer les genres : documentaires, fiction, archives, hybrides. Et enfin poser les questions qui tournent autour de l’invention d’un genre qui se propose de dire le vrai avec le langage du faux : quelle est la spécificité de l’histoire par rapport à la notion de vérité ? Comment définir le faux ? Comment l’historien réagit-il ? Quelle est la relation entre l’image et le réel ? Quels sont les risques de confusion ?
Sonia Combe : La Résistance ou le balancier de l'histoire
* « La Résistance », docu-fiction diffusé en prime time à l’automne 2008, semble avoir définitivement légitimé le genre. En atteste sa réception auprès de la presse, dont les critiques n’ont pratiquement pas porté sur la forme, et auprès du public puisque ce docu-fiction aurait, selon les estimations de l’audimat, devancé Jurassic Park de Spielberg programmé. Réalisé avec le concours de 10 historiens et sous le patronage de Simone Veil, ce travail était doublement accrédité, à la fois par un témoin doté d’un fort capital symbolique et par les savants. « La Résistance » avait un vrai sujet : sortir de l’oubli des gens qui n’ont pas été des héros, ni même des résistants, mais qui ont résisté, à leur manière, avec leurs moyens et à leur échelle. Mais à vouloir s’opposer à la « vulgate des années 1970 » issue du documentaire d’Ophüls Le chagrin et la pitié, ainsi que des travaux de l’historien américain Robert Paxton, une légende est née, celle d’une France qui aurait sauvé 250 000 Juifs. Pour bousculer de soi-disant idées reçues, exigence d’une télévision qui privilégierait le spectacle à la vérité historique ?
Fanny Lautissier : Sous les bombes, (re)construction du temps présent
* L’écriture télévisuelle de l’histoire se fait selon des procédés qui rendent perméables les frontières considérées comme ontologiques entre films dits « documentaires » et « de fiction » et entre productions réalisées pour la télévision et pour le cinéma. Cette porosité devient d'autant plus complexe lorsqu'on s'intéresse à la figuration de l'histoire du temps présent. Le film Sous les bombes (95’, 2007), deuxième long-métrage du réalisateur franco-libanais Philippe Aractingi, est un objet filmique qui brouille les pistes. Le contexte du film est celui de la guerre des 33 jours au Liban et la trame narrative suit les parcours d’une mère à la recherche de son fils disparu et d’un chauffeur de taxi originaire du Sud-Liban. En n’envisageant pas l’histoire uniquement à travers une approche référentielle et en interrogeant le rapport entre histoire individuelle et collective, le film de Philippe Aractingi procède à une tentative de reconstruction du temps présent.
Sonia Combe : Témoins et historiens à l'épreuve de l'écriture filmique. À propos de La Chaconne d'Auschwitz
* Ce documentaire retrace l’histoire de l’orchestre des femmes d’Auschwitz à travers le témoignage des douze survivantes retrouvées par le réalisateur. Des mémoires discordantes sur le fait d’avoir ou non joué pendant les sélections conduisent à reposer la question de la fonction de la musique dans les camps de concentration, mais aussi celle du conseiller historique : que doit-il faire en cas de confrontation avec des oppositions de mémoire ? Indépendamment du fait que chacune de ces femmes a pu vivre des expériences singulières, comment ne pas voir dans leurs souvenirs l’œuvre du temps, ce « bricolage » de la mémoire pour la rendre moins insupportable, moins douloureuse ? Et de quel droit prôner une vérité contre une autre ? Chaque femme avait la sienne qui reflétait sa mémoire subjective d’événements traumatiques, sa stratégie pour continuer à vivre « avec ». Le traitement filmique a tenté de respecter ce point de vue. Écrit par la conseillère historique, cet article est accompagné des commentaires souvent divergents du réalisateur, Michel Daëron, et de la monteuse de La Chaconne d’Auschwitz, Eva Feigeles.
Gianni Haver et Charles Heimberg : Quelques remarques critiques à propos du documentaire Apocalypse
Entretien avec Jacques Kirsner, réalisateur et producteur (JEM productions)
Entretien avec Michel Daëron, réalisateur
Entretien avec Serge Viallet, réalisateur
Eva Feigeles (sur le film « la chaconne d’Auschwitz »)
Mathias Steinle : Le passé du Troisième Reich dans le « Dokudrama » du présent allemand
* Suite à la chute du Mur l’histoire d’Allemagne a changé et avec elle le rapport à l’histoire, une histoire nationale marquée par la Seconde Guerre mondiale et Auschwitz. Dans le cadre d’une nouvelle culture de mémoire s’est imposé le « Dokudrama », une forme audiovisuelle de docufiction qui, dans le contexte d’événements, attire le grand public. Il s’agit de films produits aussi bien pour la télévision publique et privée que de films qui passent d’abord sur grand écran comme La chute (2004). Bien que le poids de l’histoire ne soit pas nié ni falsifié, ces films transmettent, par le biais d’une resémantisation de signes « clés » de la Shoah, l’image d’Allemands victimes des nazis. Cette tendance ne caractérise pas seulement les films sur la guerre et la destruction des Juifs, mais aussi sur l’après-guerre : l’Allemagne de l’Ouest se réconcilierait avec les fantômes du passé tandis que l’Allemagne communiste, la RDA, serait une forme de continuité avec le totalitarisme national-socialiste.
Entretien avec Annette Becker et Laurent Veray par Philippe Mesnard : Sans bruit ni fureur
Varias
Jacques Aron : Interroger nos concepts. Holocauste, Shoah, génocide
* L’évènement doit être désigné pour être reconnu. L’évènement « Auschwitz », destruction d’un peuple par un autre, et pour la rédemption de cet autre, voire de l’humanité, est aujourd’hui perçu, dans sa monstruosité, comme une rupture majeure dans une perspective idéale de progrès vers une civilisation supérieure. Cela nous oblige – devrait nous obliger – à une interrogation aussi profonde sur tous ses ressorts historiques. Dans cette mesure, et pour autant que l’on accepte l’hypothèse qu’aucun évènement humain n’est inconcevable, même si son éventualité exclut la prémonition de ses formes futures, le nom accolé à l’évènement (Holocauste, Shoah, génocide, judéocide, etc.) n’est pas indifférent. Il oriente l’imagination et fait office d’écran sensible devant la recherche intellectuelle des concepts les plus appropriés à la connaissance. Et si la connaissance des mécanismes (factuels, rationnels et irrationnels) fait défaut, toute emprise collective sur l’histoire des hommes reste illusoire.
Béatrice Fleury : Témoigner d'une expérience traumatique socialement illégitime. Le cas d'un STO, ancien de la Neue Bremm
* À partir du mois de juin 1942 et jusqu’à la fin du conflit, plusieurs milliers de travailleurs français rejoignirent l’Allemagne, prolongeant un transfert qui avait commencé en 1940, celui des prisonniers de guerre. Leur mémoire n’est pas sans poser problème, étant confrontée à une histoire complexe. C’est de celle-ci dont il sera question ici, plus particulièrement celle de l’un d’entre eux – Henry Roland – qui, parce qu’il avait été rétif aux ordres reçus dans l’entreprise qui l’employait, a été transféré pour une durée d’un mois à la Neue Bremm, un camp de la Gestapo situé à la frontière franco-allemande, à proximité de Sarrebruck en Sarre. Il fait partie de ceux qui se sont mobilisés pour que soit reconnu aux ressortissants de cette catégorie le statut de déporté, dans un contexte où celui-ci leur était contesté, notamment par les associations œuvrant dans le champ de la résistance et de la déportation.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 46148 TEM Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Transitions in Libertés !, 434 (mai 2007)
[article] Transitions : vengenace, justice ou amnésie ? [texte imprimé] . - 2007.
Langues : Français (fre)
in Libertés ! > 434 (mai 2007)
Catégories : 32(438) Politique de la Pologne
32(64) Politique du Maroc
32(65) Politique de l'Algérie
32(675.98) Politique du Rwanda
32(680) Politique de l'Afrique du Sud
323.2 Relation peuple/Etat
37:17 Travail de Mémoire
94(438) Histoire de la Pologne
94(64) Histoire du Maroc
94(65) Histoire de l'AlgérieRésumé : Afrique du Sud, Argentine, Chili, Corée du Sud, Fidji, Ghana, Guatemala, Libéria, Maroc, Panamá, Pérou, Salvador, Sierra Leone, Timor oriental. Aussi divers soient-ils, ces pays ont en commun d’avoir tenté, à partir des années 90, de concilier un processus de transition politique avec la nécessité de se confronter au legs sanglant de la violence et de la répression.
Pour soutenir ce processus fondé sur la justice, la paix et la réconciliation, les pays en question ont privilégié des procédures non seulement judiciaires mais aussi non-judiciaires : les justices transitionnelles. Ces dernières consistent à juger individuellement les responsables, accorder des réparations aux victimes, encourager les investigations sur les abus du passé, réformer la police et la justice, et enfin écarter les responsables de violations des droits humains des postes de responsabilité. Bien que parfois inégales et frustrantes pour les victimes, les justices transitionnelles ont néanmoins été une réussite politique et éthique dans un pays comme l’Afrique du Sud. Mais de nombreux autres pays ont emprunté des voies beaucoup plus radicales et extrêmes que la justice transitionnelle, les uns privilégiant l’amnésie forcée, comme l’Algérie, et les autres la vengeance pure et simple, comme l’Irak post-baasiste ou, sous des modalités certes infiniment moins violentes, la Pologne du parti Prawo i Sprawiedliwosc («Loi et Justice») des désormais célèbres jumeaux Kaczynski.
Table :
- Un processus pionnier mais inachevé : Afrique du Sud / P.F.
- Pologne : la justice ou la maccarthysme / Véronique Durant
- Algérie : l'amnésie, religion d'Etat / P.F.
- L'exception rwandaise
- Maroc : équité et réconciliation, une initiative limitée / P.F.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Transitions : vengenace, justice ou amnésie ? Type de document : texte imprimé Année de publication : 2007 Langues : Français (fre) Catégories : 32(438) Politique de la Pologne
32(64) Politique du Maroc
32(65) Politique de l'Algérie
32(675.98) Politique du Rwanda
32(680) Politique de l'Afrique du Sud
323.2 Relation peuple/Etat
37:17 Travail de Mémoire
94(438) Histoire de la Pologne
94(64) Histoire du Maroc
94(65) Histoire de l'AlgérieRésumé : Afrique du Sud, Argentine, Chili, Corée du Sud, Fidji, Ghana, Guatemala, Libéria, Maroc, Panamá, Pérou, Salvador, Sierra Leone, Timor oriental. Aussi divers soient-ils, ces pays ont en commun d’avoir tenté, à partir des années 90, de concilier un processus de transition politique avec la nécessité de se confronter au legs sanglant de la violence et de la répression.
Pour soutenir ce processus fondé sur la justice, la paix et la réconciliation, les pays en question ont privilégié des procédures non seulement judiciaires mais aussi non-judiciaires : les justices transitionnelles. Ces dernières consistent à juger individuellement les responsables, accorder des réparations aux victimes, encourager les investigations sur les abus du passé, réformer la police et la justice, et enfin écarter les responsables de violations des droits humains des postes de responsabilité. Bien que parfois inégales et frustrantes pour les victimes, les justices transitionnelles ont néanmoins été une réussite politique et éthique dans un pays comme l’Afrique du Sud. Mais de nombreux autres pays ont emprunté des voies beaucoup plus radicales et extrêmes que la justice transitionnelle, les uns privilégiant l’amnésie forcée, comme l’Algérie, et les autres la vengeance pure et simple, comme l’Irak post-baasiste ou, sous des modalités certes infiniment moins violentes, la Pologne du parti Prawo i Sprawiedliwosc («Loi et Justice») des désormais célèbres jumeaux Kaczynski.
Table :
- Un processus pionnier mais inachevé : Afrique du Sud / P.F.
- Pologne : la justice ou la maccarthysme / Véronique Durant
- Algérie : l'amnésie, religion d'Etat / P.F.
- L'exception rwandaise
- Maroc : équité et réconciliation, une initiative limitée / P.F.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Libertés ! > 434 (mai 2007)Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 42775 lib Périodique Réserve Périodiques Disponible
[n° ou bulletin] 11 - juin 2018 - Transmettre la criminalité de masse du nazisme : Des mémoires à inscrire dans l'histoire [texte imprimé] . - 2018 . - 1 vol. (133 p.) ; 23 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : 159.9 Psychologie
371.214 Programmes d'enseignement
37:17 Travail de Mémoire
61 Médecine Sciences médicales
94(100)"1933/45" Univers concentrationnaire nazi. Camps de concentration et d'extermination. Déportation
Citron, Suzanne (1922-2018)Résumé : Site FMD
La transmission, dans le cadre scolaire comme dans l’espace public, de l’histoire des crimes de masse et des crimes contre l’humanité des régimes et mouvements fascistes des années 1930-1940, en particulier la destruction des juifs d’Europe, mais pas seulement, est un objectif dont la réalisation ne va pas de soi. Ces difficultés sont encore amplifiées par une distance temporelle croissante d’avec ces événements et la disparition progressive des derniers témoins directs de cette époque.
La transmission de ce passé douloureux et problématique passe par un véritable travail d’histoire et non pas par des injonctions mémorielles, quelles qu’elles soient, et aussi légitimes qu’elles puissent paraître de prime abord. Elle implique de faire accéder à la complexité des faits ainsi qu’à la pluralité des protagonistes et des catégories de victimes de cette criminalité.
Mais comment ce travail d’histoire, et de mémoire, peut-il s’effectuer ? Quels sont les différents écueils qu’il engendre potentiellement ? Qu’est-ce qui est au contraire susceptible de le faciliter ?
Ce dossier de la revue En Jeu est consacré à ces questions. Loin de céder à un sentiment d’impuissance, il vise à promouvoir un travail d’histoire et de mémoire de la criminalité de masse du nazisme qui soit aussi délesté de toute naïveté.Note de contenu : SOMMAIRE
Transmettre la criminalité de masse du nazisme. Des mémoires à inscrire dans l’histoire / Dossier coordonné par Laurence De Cock, Charles Heimberg et Cécile Vast
Introduction
« On n’enseigne plus la Shoah », retour sur les usages politiques d’une doxa / Laurence DE COCK
Retrouver la Résistance et son identité ? À propos des représailles collectives / Cécile VAST
Le romantisme de la crasse et les indulgences littéraires. Une question éthique pour l’enseignement de la littérature / Bruno VÉDRINES
Le regard critique sur l’histoire des professions. Lier les expériences professionnelles à la conscience historique / Kerstin STUBENVOLL
Une didactique de l’histoire depuis la Suisse sur la criminalité nazie et les déportations / Charles HEIMBERG
Chronique des enjeux d'histoire scolaire
En hommage à Suzanne Citron (1922-2018) / Laurence DE COCK et Charles HEIMBERG
(accessible en ligne)
Suite et séquelles de la déportation, un dossier de la commission médico-sociale de la Fondation
Introduction / Yves LESCURE
Le rapatriement : de la théorie à la pratique / Vanina BRIÈRE
Une première approche du volet médical des fiches de rapatriement / Dr Jean-Michel ANDRE
Le retour des déportées : singularités et nouvelles perspectives / Pierre-Emmanuel DUFAYEL
La délicate prise en compte des données psychopathologiques / Dr Michel PIERRE
En ligne : https://fondationmemoiredeportation.com/2018/10/22/revue-en-jeu-n-11/ Format de la ressource électronique : Présentation du numéro Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : 11 - juin 2018 - Transmettre la criminalité de masse du nazisme : Des mémoires à inscrire dans l'histoire Type de document : texte imprimé Année de publication : 2018 Importance : 1 vol. (133 p.) Format : 23 cm Langues : Français (fre) Catégories : 159.9 Psychologie
371.214 Programmes d'enseignement
37:17 Travail de Mémoire
61 Médecine Sciences médicales
94(100)"1933/45" Univers concentrationnaire nazi. Camps de concentration et d'extermination. Déportation
Citron, Suzanne (1922-2018)Résumé : Site FMD
La transmission, dans le cadre scolaire comme dans l’espace public, de l’histoire des crimes de masse et des crimes contre l’humanité des régimes et mouvements fascistes des années 1930-1940, en particulier la destruction des juifs d’Europe, mais pas seulement, est un objectif dont la réalisation ne va pas de soi. Ces difficultés sont encore amplifiées par une distance temporelle croissante d’avec ces événements et la disparition progressive des derniers témoins directs de cette époque.
La transmission de ce passé douloureux et problématique passe par un véritable travail d’histoire et non pas par des injonctions mémorielles, quelles qu’elles soient, et aussi légitimes qu’elles puissent paraître de prime abord. Elle implique de faire accéder à la complexité des faits ainsi qu’à la pluralité des protagonistes et des catégories de victimes de cette criminalité.
Mais comment ce travail d’histoire, et de mémoire, peut-il s’effectuer ? Quels sont les différents écueils qu’il engendre potentiellement ? Qu’est-ce qui est au contraire susceptible de le faciliter ?
Ce dossier de la revue En Jeu est consacré à ces questions. Loin de céder à un sentiment d’impuissance, il vise à promouvoir un travail d’histoire et de mémoire de la criminalité de masse du nazisme qui soit aussi délesté de toute naïveté.Note de contenu : SOMMAIRE
Transmettre la criminalité de masse du nazisme. Des mémoires à inscrire dans l’histoire / Dossier coordonné par Laurence De Cock, Charles Heimberg et Cécile Vast
Introduction
« On n’enseigne plus la Shoah », retour sur les usages politiques d’une doxa / Laurence DE COCK
Retrouver la Résistance et son identité ? À propos des représailles collectives / Cécile VAST
Le romantisme de la crasse et les indulgences littéraires. Une question éthique pour l’enseignement de la littérature / Bruno VÉDRINES
Le regard critique sur l’histoire des professions. Lier les expériences professionnelles à la conscience historique / Kerstin STUBENVOLL
Une didactique de l’histoire depuis la Suisse sur la criminalité nazie et les déportations / Charles HEIMBERG
Chronique des enjeux d'histoire scolaire
En hommage à Suzanne Citron (1922-2018) / Laurence DE COCK et Charles HEIMBERG
(accessible en ligne)
Suite et séquelles de la déportation, un dossier de la commission médico-sociale de la Fondation
Introduction / Yves LESCURE
Le rapatriement : de la théorie à la pratique / Vanina BRIÈRE
Une première approche du volet médical des fiches de rapatriement / Dr Jean-Michel ANDRE
Le retour des déportées : singularités et nouvelles perspectives / Pierre-Emmanuel DUFAYEL
La délicate prise en compte des données psychopathologiques / Dr Michel PIERRE
En ligne : https://fondationmemoiredeportation.com/2018/10/22/revue-en-jeu-n-11/ Format de la ressource électronique : Présentation du numéro Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ Réservation
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Chronique didactique en hommage à Suzanne CitronURL 70 - mars-avril-mai 2023 - Transmettre et hériter (Bulletin de Les Grands Dossiers des Sciences Humaines)
[n° ou bulletin] 70 - mars-avril-mai 2023 - Transmettre et hériter [texte imprimé] . - 2023 . - 74 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs
173 Morale familiale Vie de famille
325.3 Colonisation/ décolonisation
347.63 Parents & enfants Filiation Famille
37:17 Travail de Mémoire
57 Sciences biologiquesRésumé : Site web de l'éditeur :
Nous sommes tous des homo sapiens. Mais notre ADN n’a pas manqué d’être métissé, notamment par les gènes des Néandertaliens et autres dénisoviens… Aujourd’hui, les avancées de l’épigénétique confirment à quel point les données géographiques, historiques et sociales agissent sur l’expression de nos gènes. Nous composons notre identité à partir de cet héritage à la fois génétique et culturel.
Qu’il soit matériel ou immatériel, l’héritage familial fait toujours l’objet de transformations. Les prénoms traditionnels laissent la place à ceux dans l’air du temps; quant aux choix politiques, les expériences personnelles remanient souvent les influences parentales. En matière de patrimoine, rien n’est simple !
Faut-il déboulonner les statues de ceux que l’on accuse de faits colonialistes ou racistes ? Peut-on s’approprier la culture de l’autre à travers des motifs vestimentaires, musicaux ou artistiques ? Les questions mémorielles ont investi le débat public et sont souvent sources de conflits. On s’aperçoit que la mémoire collective n’est jamais une donnée fixe, mais qu’elle se reconstruit en permanence.Note de contenu : Sommaire
De l'hérédité à l'héritage - Fabien Trécourt
L'HUMANITÉ EN HÉRITAGE
Sommes-nous ce que nos gènes font de nous ? - Agnès Vernet
Les théories de la transmission - Nicolas Journet
Comment se transmettent les langues? - Louis-Jean Calvet
Des langues à reconquérir - Entretien avec James Costa
Croit-on en Dieu par tradition ? Danièle Hervieu-Léger
LA FAMILLE EN HÉRITAGE
Patrimoine familial : des biens et des liens - Blandine Mortain
Que transmet-on quand on choisit un prénom ? - Baptiste Coulmont
« Une recette de cuisine vaut parfois autant qu'un bijou » - Entretien avec Margaret Josion-Portail
Grandir orphelin, une épreuve et une force - Salomé Tissolong
Les idées politiques, une affaire de famille ? - Anne Muxel
Que transmettre quand on a tout quitté ? - Zaihia Zeroulou
Le métissage en héritage - Entretien avec Solène Brun
Fratrie : quand la succession fait mal - Anne Gotman
LA SOCIÉTÉ EN HÉRITAGE
Comment faire face au retour de l'héritage ? - entretien avec Mélanie Plouviez
Comment transmettre la mémoire ouvrière ? - Florence Regourd
Compétences ou connaissances, que transmettre à l’école ? - Marie Duru-Bellat
Quand la mémoire collective suscite le débat - Hélène Frouard
Comment restituer son patrimoine à l'Afrique ? - Entretien avec Claire Bosc-Tiessé
Qui va payer la dette écologique ? - Adèle Cailleteau
ACTUALITÉS DE LA RECHERCHE
REPORTAGE : Comment la seconde-main est devenue chic
EN IMAGE : Pelé, ambassadeur du Brésil
ÉCONOMIE : Les classes moyennes fragilisées
ÉTHIQUE : Un consensus contre l'exploitation animale
GENRE : L'empathie, un avantage féminin ?
PSYCHOLOGIE : Les premiers mensonges des enfants
PORTRAIT : Kévin Bideaux Le rose dans la peau
PSYCHOLOGIE : Vous reprendrez bien un bol d'air ?
SCIENCES : L'empreinte carbone de la recherche
SOCIOLOGIE : Amitiés de classe
MONDE : Peut-on comparer les systèmes scolaires ?
ENSEIGNEMENT : Horaires de profs
INSERTION : Une embellie pour la jeunesse
SERVICE NATIONAL UNIVERSEL : Qu'est-ce qui motive les jeunes volontaires ?
QUESTIONS À… JEANNE GANAULT : Le temps au travail, avez-vous le choix ?
ARCHÉOLOGIE : La main qui parlait basque
HISTOIRE : Quand les lunettes tapaient dans l'Å“il
PRÉHISTOIRE : Comment dater l'art rupestre ?
LIEU DE SAVOIR : Un musée pour les oreilles
NUMÉRIQUE : Les pépites du Web
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : 70 - mars-avril-mai 2023 - Transmettre et hériter Type de document : texte imprimé Année de publication : 2023 Importance : 74 p. Langues : Français (fre) Catégories : 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs
173 Morale familiale Vie de famille
325.3 Colonisation/ décolonisation
347.63 Parents & enfants Filiation Famille
37:17 Travail de Mémoire
57 Sciences biologiquesRésumé : Site web de l'éditeur :
Nous sommes tous des homo sapiens. Mais notre ADN n’a pas manqué d’être métissé, notamment par les gènes des Néandertaliens et autres dénisoviens… Aujourd’hui, les avancées de l’épigénétique confirment à quel point les données géographiques, historiques et sociales agissent sur l’expression de nos gènes. Nous composons notre identité à partir de cet héritage à la fois génétique et culturel.
Qu’il soit matériel ou immatériel, l’héritage familial fait toujours l’objet de transformations. Les prénoms traditionnels laissent la place à ceux dans l’air du temps; quant aux choix politiques, les expériences personnelles remanient souvent les influences parentales. En matière de patrimoine, rien n’est simple !
Faut-il déboulonner les statues de ceux que l’on accuse de faits colonialistes ou racistes ? Peut-on s’approprier la culture de l’autre à travers des motifs vestimentaires, musicaux ou artistiques ? Les questions mémorielles ont investi le débat public et sont souvent sources de conflits. On s’aperçoit que la mémoire collective n’est jamais une donnée fixe, mais qu’elle se reconstruit en permanence.Note de contenu : Sommaire
De l'hérédité à l'héritage - Fabien Trécourt
L'HUMANITÉ EN HÉRITAGE
Sommes-nous ce que nos gènes font de nous ? - Agnès Vernet
Les théories de la transmission - Nicolas Journet
Comment se transmettent les langues? - Louis-Jean Calvet
Des langues à reconquérir - Entretien avec James Costa
Croit-on en Dieu par tradition ? Danièle Hervieu-Léger
LA FAMILLE EN HÉRITAGE
Patrimoine familial : des biens et des liens - Blandine Mortain
Que transmet-on quand on choisit un prénom ? - Baptiste Coulmont
« Une recette de cuisine vaut parfois autant qu'un bijou » - Entretien avec Margaret Josion-Portail
Grandir orphelin, une épreuve et une force - Salomé Tissolong
Les idées politiques, une affaire de famille ? - Anne Muxel
Que transmettre quand on a tout quitté ? - Zaihia Zeroulou
Le métissage en héritage - Entretien avec Solène Brun
Fratrie : quand la succession fait mal - Anne Gotman
LA SOCIÉTÉ EN HÉRITAGE
Comment faire face au retour de l'héritage ? - entretien avec Mélanie Plouviez
Comment transmettre la mémoire ouvrière ? - Florence Regourd
Compétences ou connaissances, que transmettre à l’école ? - Marie Duru-Bellat
Quand la mémoire collective suscite le débat - Hélène Frouard
Comment restituer son patrimoine à l'Afrique ? - Entretien avec Claire Bosc-Tiessé
Qui va payer la dette écologique ? - Adèle Cailleteau
ACTUALITÉS DE LA RECHERCHE
REPORTAGE : Comment la seconde-main est devenue chic
EN IMAGE : Pelé, ambassadeur du Brésil
ÉCONOMIE : Les classes moyennes fragilisées
ÉTHIQUE : Un consensus contre l'exploitation animale
GENRE : L'empathie, un avantage féminin ?
PSYCHOLOGIE : Les premiers mensonges des enfants
PORTRAIT : Kévin Bideaux Le rose dans la peau
PSYCHOLOGIE : Vous reprendrez bien un bol d'air ?
SCIENCES : L'empreinte carbone de la recherche
SOCIOLOGIE : Amitiés de classe
MONDE : Peut-on comparer les systèmes scolaires ?
ENSEIGNEMENT : Horaires de profs
INSERTION : Une embellie pour la jeunesse
SERVICE NATIONAL UNIVERSEL : Qu'est-ce qui motive les jeunes volontaires ?
QUESTIONS À… JEANNE GANAULT : Le temps au travail, avez-vous le choix ?
ARCHÉOLOGIE : La main qui parlait basque
HISTOIRE : Quand les lunettes tapaient dans l'Å“il
PRÉHISTOIRE : Comment dater l'art rupestre ?
LIEU DE SAVOIR : Un musée pour les oreilles
NUMÉRIQUE : Les pépites du Web
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 53712 GRA Périodique Libre-accès Périodiques Disponible
Transmettre la mémoire... mais comment ? : actes du colloque du 24 octobre 2007 [texte imprimé] . - Liège : Les Territoires de la Mémoire, 2008 . - 1 vol. (32 p.) : couv. ill. en cou. ; 21 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : 37:17 Travail de Mémoire Index. décimale : 37:17 Travail de Mémoire Note de contenu : Table :
- Introduction / Pierre Pétry
- L'historien entre histoire et mémoire : dans un étau pui sur un fil ? / Philippe Raxhon
- La mémoire collective et le politique / Jérôme Jamin
- Un moment particulier de la mémoire / Sophie ErnstPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Transmettre la mémoire... mais comment ? : actes du colloque du 24 octobre 2007 Type de document : texte imprimé Editeur : Liège : Les Territoires de la Mémoire Année de publication : 2008 Importance : 1 vol. (32 p.) Présentation : couv. ill. en cou. Format : 21 cm Langues : Français (fre) Catégories : 37:17 Travail de Mémoire Index. décimale : 37:17 Travail de Mémoire Note de contenu : Table :
- Introduction / Pierre Pétry
- L'historien entre histoire et mémoire : dans un étau pui sur un fil ? / Philippe Raxhon
- La mémoire collective et le politique / Jérôme Jamin
- Un moment particulier de la mémoire / Sophie ErnstPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 44118 37:17/tra Documents divers Libre-accès Adultes Disponible 44986 37:17/tra Documents divers Libre-accès Adultes Disponible Documents numériques
Document en pdfURL «Transmettre la mémoire, mais comment ?» … et après ? / Philippe Marchal in Aide-Mémoire, 43 (janvier-mars 2008)
Permalink29 - automne-hiver 2012 - La transmission (Bulletin de Reliures)
PermalinkLa transmission de l'histoire de la résistance aux nouvelles générations / ASSOCIATION POUR DES ETUDES SUR LA RESISTANCE INTERIEURE (AERI) in Lettre de la Fondation de la Résistance, 42 (septembre 2005)
PermalinkLa Transmission de la mémoire du génocide juif aux jeunes générations, ses limites et ses dangers / Claude Lacour in Cahier International sur le témoignage audiovisuel, 11 (juin 2005)
PermalinkLa transmission des traces mémorielles pour participer à la reconnaissance d'une réalité historique
PermalinkTransnistrie / Florence Heymann in Revue d'histoire de la Shoah, 181 (juillet-décembre 2004)
PermalinkTravail de mémoire ou retour du refoulé ? / Julien Paulus in Aide-Mémoire, 73 (juillet-septembre 2015)
PermalinkTravail de mémoire et d'oubli dans les sociétés postcommunistes / Bogumil Jewsiewicki
PermalinkLe travail de mémoire / Marc Abramowicz in Entre-vues, 69 (juin 2006)
PermalinkTriangle rose / Régis Schlagdenhauffen
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