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28-29 - Services secrets : de l'agent 007 Ã l'espion 2.0 (Bulletin de Le Vif / L'Express, 28-29 [15/07/2021])
[n° ou bulletin] 28-29 - Services secrets : de l'agent 007 à l'espion 2.0 [texte imprimé] . - 2021 . - 98 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : 32(430) Politique de l'Allemagne
32(493) Politique de la Belgique
355.40 Service secret. Espionnage
791.4 Cinéma Film
796 Sports Jeux sportifs Athlétisme
Jeux OlympiquesNote de contenu : Sommaire :
L'édito d'Anne-Sop^hie Bailly : Obliger pour libérer
Vadot : Emmanuel "Vaccinator" Macron
À LA UNE
- Services secrets : De l'agent 007 Ã l'espion 2.0
- Le logiciel de la course au renseignement
- La communauté belge du renseignement 2021
- Espionnite aiguë
- Portrait-robot du parfait espion
- L'espion qui me divertissait
- Les cybervigilants du CCB
LV CONFIDNETIAL - L'actu sur le vif
BELGIQUE
- Alexander De Croo : "Someone cares"
- Patrimoine : "Que le Cinquantenaire devienne le Bicentenaire !"
- In het nieuws : La Flandre sous toutes ses coutures
- Le début du reste de leur vie (2/6) : Richard Miller : "On a le goût des autres, on aime les gens"
ÉCONOMIE - Amazon, long fleuve tranquille ?
SOCIÉTÉ - L'Église belge entre résistance et hémorragie
MONDE
- Haïti : AU paroxysme de la violence politique
- Cuba : Le défi au régime
- L'Allemagne après Merkel (2/6) : Le long chemin du "Nucléaire, non merci"
HAUT LES COEURS (2/6) - Leurs plus beaux panoramas : Vinciane Debaille : Le chef-d'œuvre du Belvédère
DÉBATS
- "Si on veut plus d'athlètes de haut niveau, il faut inévitablement plus de moyens"
- "Il manque une couche managériale dans beaucoup de fédérations"
- On en parle ? : Le forum des lecteurs
- Par le livre : Réquisitoire contre l'olympisation de la ville
CULTURE
- L'empire des réseaux (2/6) : Youtube moi non plus
- Musique : Le son de l'émancipation
- L'agenda des expos
- Armes égales (2/6) : Toutes les limites du féminisme
- Bulles à facettes (2/6) : Crier au loup
La semaine de VadotPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : 28-29 - Services secrets : de l'agent 007 à l'espion 2.0 Type de document : texte imprimé Année de publication : 2021 Importance : 98 p. Langues : Français (fre) Catégories : 32(430) Politique de l'Allemagne
32(493) Politique de la Belgique
355.40 Service secret. Espionnage
791.4 Cinéma Film
796 Sports Jeux sportifs Athlétisme
Jeux OlympiquesNote de contenu : Sommaire :
L'édito d'Anne-Sop^hie Bailly : Obliger pour libérer
Vadot : Emmanuel "Vaccinator" Macron
À LA UNE
- Services secrets : De l'agent 007 Ã l'espion 2.0
- Le logiciel de la course au renseignement
- La communauté belge du renseignement 2021
- Espionnite aiguë
- Portrait-robot du parfait espion
- L'espion qui me divertissait
- Les cybervigilants du CCB
LV CONFIDNETIAL - L'actu sur le vif
BELGIQUE
- Alexander De Croo : "Someone cares"
- Patrimoine : "Que le Cinquantenaire devienne le Bicentenaire !"
- In het nieuws : La Flandre sous toutes ses coutures
- Le début du reste de leur vie (2/6) : Richard Miller : "On a le goût des autres, on aime les gens"
ÉCONOMIE - Amazon, long fleuve tranquille ?
SOCIÉTÉ - L'Église belge entre résistance et hémorragie
MONDE
- Haïti : AU paroxysme de la violence politique
- Cuba : Le défi au régime
- L'Allemagne après Merkel (2/6) : Le long chemin du "Nucléaire, non merci"
HAUT LES COEURS (2/6) - Leurs plus beaux panoramas : Vinciane Debaille : Le chef-d'œuvre du Belvédère
DÉBATS
- "Si on veut plus d'athlètes de haut niveau, il faut inévitablement plus de moyens"
- "Il manque une couche managériale dans beaucoup de fédérations"
- On en parle ? : Le forum des lecteurs
- Par le livre : Réquisitoire contre l'olympisation de la ville
CULTURE
- L'empire des réseaux (2/6) : Youtube moi non plus
- Musique : Le son de l'émancipation
- L'agenda des expos
- Armes égales (2/6) : Toutes les limites du féminisme
- Bulles à facettes (2/6) : Crier au loup
La semaine de VadotPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Shoah / Claude Lanzmann
Shoah [texte imprimé] / Claude Lanzmann (1925-....), Auteur ; Simone de Beauvoir (1908-1986), Préfacier, etc. . - Paris : Fayard, 1985 . - 1 vol. (220 p.) : couv.ill. ; 24 cm.
ISBN : 978-2-213-01612-2
Langues : Français (fre)
Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
321.6"1933/1945" Nazisme
791.4 Cinéma Film
929 Biographies et témoignages
94(100)"1933/45" Auschwitz (Pologne)
94(100)"1933/45" Belzec
94(100)"1933/45" Chelmno
94(100)"1933/45" Sobibor
94(100)"1933/45" Treblinka
94(100)"1933/45" Univers concentrationnaire nazi. Camps de concentration et d'extermination. Déportation
Judéocide / ShoahIndex. décimale : 940.531 Camps de concentration et d'extermination / Judéocide Résumé :
texte intégral du film
Site éditeur :
Il n'est pas facile de parler de Shoah. Il y a de la magie dans ce film, et la magie ne peut pas s'expliquer. Nous avons lu, après la guere, des quantités de témoignages sur les ghettos, sur les camps d'extermination; nous étions bouleversés. Mais, en voyant aujourd'hui l'extraordinaire film de Claude Lanzmann, nous nous apercevons que nous n'avons rien su. Malgré toutes nos connaissances, l'affreuse expérience restait à distance de nous. Pour la première fois, nous la vivons dans notre tête, notre coeur, notre chair. Elle devient la nôtre. Ni fiction, ni documentaire Shoah réussit cette re-création du passé avec une étonnante économie de moyens: des lieux, des voix, des visages. Le grand art de Claude Lanzmann est de faire parler les lieux, de les ressusciter à travers les voix, et, par-delà les mots, d'exprimer l'indicible par des visages.
C'est une composition musicale qu'évoque la subtile construction de Shoah avec ses moments où culmine l'horreur, ses paisibles paysages, ses lamentos, ses plages neutres. Et l'ensemble est rythmé par le fracas presque insoutenable des trains qui roulent vers les camps.
La construction de Claude Lanzmann n'obéit pas à un ordre chronologique, je dirais _ si on peut employer ce mot à propos d'un tel sujet _ que c'est une construction poétique.
Jamais je n'aurais imaginé une pareille alliance de l'horreur et de la beauté. Certes, l'une ne sert pas à masquer l'autre, il ne s'agit pas d'esthétisme: au contraire, elle la met en lumière avec tant d'invention et de rigueur que nous avons conscience de contempler une grande oeuvre. Un pur chef-d'oeuvre.
SIMONNE DE BEAUVOIRPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Shoah Type de document : texte imprimé Auteurs : Claude Lanzmann (1925-....), Auteur ; Simone de Beauvoir (1908-1986), Préfacier, etc. Editeur : Paris : Fayard Année de publication : 1985 Importance : 1 vol. (220 p.) Présentation : couv.ill. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-213-01612-2 Langues : Français (fre) Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
321.6"1933/1945" Nazisme
791.4 Cinéma Film
929 Biographies et témoignages
94(100)"1933/45" Auschwitz (Pologne)
94(100)"1933/45" Belzec
94(100)"1933/45" Chelmno
94(100)"1933/45" Sobibor
94(100)"1933/45" Treblinka
94(100)"1933/45" Univers concentrationnaire nazi. Camps de concentration et d'extermination. Déportation
Judéocide / ShoahIndex. décimale : 940.531 Camps de concentration et d'extermination / Judéocide Résumé :
texte intégral du film
Site éditeur :
Il n'est pas facile de parler de Shoah. Il y a de la magie dans ce film, et la magie ne peut pas s'expliquer. Nous avons lu, après la guere, des quantités de témoignages sur les ghettos, sur les camps d'extermination; nous étions bouleversés. Mais, en voyant aujourd'hui l'extraordinaire film de Claude Lanzmann, nous nous apercevons que nous n'avons rien su. Malgré toutes nos connaissances, l'affreuse expérience restait à distance de nous. Pour la première fois, nous la vivons dans notre tête, notre coeur, notre chair. Elle devient la nôtre. Ni fiction, ni documentaire Shoah réussit cette re-création du passé avec une étonnante économie de moyens: des lieux, des voix, des visages. Le grand art de Claude Lanzmann est de faire parler les lieux, de les ressusciter à travers les voix, et, par-delà les mots, d'exprimer l'indicible par des visages.
C'est une composition musicale qu'évoque la subtile construction de Shoah avec ses moments où culmine l'horreur, ses paisibles paysages, ses lamentos, ses plages neutres. Et l'ensemble est rythmé par le fracas presque insoutenable des trains qui roulent vers les camps.
La construction de Claude Lanzmann n'obéit pas à un ordre chronologique, je dirais _ si on peut employer ce mot à propos d'un tel sujet _ que c'est une construction poétique.
Jamais je n'aurais imaginé une pareille alliance de l'horreur et de la beauté. Certes, l'une ne sert pas à masquer l'autre, il ne s'agit pas d'esthétisme: au contraire, elle la met en lumière avec tant d'invention et de rigueur que nous avons conscience de contempler une grande oeuvre. Un pur chef-d'oeuvre.
SIMONNE DE BEAUVOIRPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 49267 940.531/LAN Livre Libre-accès Adultes Sorti jusqu'au 26/03/2022
[article] La Shoah, le cinéma et l’histoire : Mémoire brute [texte imprimé] / Michel Recloux (1969-....), Auteur . - 2008 . - p. 5.
Langues : Français (fre)
in Aide-Mémoire > 44 (avril-juin 2008) . - p. 5[article]
Titre : La Shoah, le cinéma et l’histoire : Mémoire brute Type de document : texte imprimé Auteurs : Michel Recloux (1969-....), Auteur Année de publication : 2008 Article en page(s) : p. 5 Langues : Français (fre) Catégories : 791.4 Cinéma Film
Judéocide / ShoahEn ligne : http://www.territoires-memoire.be/am/affArt.php?artid=465 Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Aide-Mémoire > 44 (avril-juin 2008) . - p. 5Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 43976 aid Périodique Réserve Périodiques Exclu du prêt 43977 aid Périodique Réserve Périodiques Exclu du prêt Shoah de Claude Lanzmann / Jean-François Forges
Shoah de Claude Lanzmann : le cinéma, la mémoire, l'histoire [texte imprimé] / Jean-François Forges, Auteur . - Centre national de documentation pédagogique (CNDP), 2001 . - 1 vol. (127 p.) ; 18 cm. - (L'Eden cinéma) .
ISBN : 978-2-240-00741-4
Voir le DVD de Claude Lanzmann qui l'accompagne
Langues : Français (fre)
Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
37:17 Travail de Mémoire
791.4 Cinéma Film
Judéocide / ShoahIndex. décimale : 37:17 Travail de Mémoire Résumé : Source : Institut National de Recherche Pédagogique
Jean-François Forges, l'auteur du livret pédagogique qui accompagne le DVD du film de Lanzmann, est professeur d'Histoire-géographie dans l'académie de Lyon. Il est l'auteur notamment d'un ouvrage intitulé Eduquer contre Auschwitz, (publié Aux éditions ESF et réédité en 2004 chez Pocket-Agora), ainsi que de nombreux articles sur l'enseignement de la Shoah. Il travaille régulièrement avec le Musée-Mémorial des enfants d'Izieu dans le cadre de leurs activités pédagogiques.
Le livret se compose de deux parties :
la première est une réflexion générale sur le fil de Lanzmann. La deuxième comporte une description de chaque extrait, acompagnée d'une réflexion sur le travail du réalisateur. (voir contenu et structure du livret)
Dans la première partie, introductive, du livret, JF Forges adopte le point de vue de l'auteur lui-même sur son film. Selon Lanzmann, en effet, l'idée de vouloir comprendre la Shoah, de l'expliquer comme d'autres événements en le ramenant à ses causes, non seulement ne peut que se révéler stérile, mais frôle véritablement l'indécence s'agissant d'un événement aussi singulier et dramatique que le génocide des juifs pendant la deuxième guerre mondiale. Dès lors, tous les efforts de la commémoration, de l'histoire et de l'éducation risquent bien de travailler dans le sens de l'oubli s'ils prétendent se mettre au service d'une forme quelconque de compréhension.
Cette prise de position qui prend à revers tous les appels au devoir de mémoire dans leur registre commémoratif, et …pédagogique, n'entrevoit qu'une seule démarche qui puisse tenter de s'affronter à l'événement : celle de l'art, de l'œuvre. " Shoah ", le film, est cette œuvre, et c'est en tant que telle que ce livret veut nous la présenter : un chef d'œuvre artistique. Mieux que cela : " Shoah " est une œuvre qui a bouleversé l'événement qu'était la Shoah dans la mémoire et l'histoire des hommes. Cet événement n'est plus le même pour les hommes depuis que le film existe, de même que son nom, désormais, lui vient précisément du film.
Le film est donc entré dans l'histoire de l'événement pour en orienter le cours. Ce qui signifie aussi que désormais il épouse une telle histoire et y voit son destin définitivement lié. Ainsi seulement il en maintient la mémoire de la seule façon qui puisse être pertinente : de manière vivante et non à la manière de ces monuments aux morts et de ces plaques commémoratives devant lesquelles passent des vivants, indifférents à ces reliques sans signification. C'est parce que " Shoah " comme chef-d'œuvre vit en nous et par nous à la manière d'une réalité en devenir qu'il maintient vivante la mémoire et l'histoire de la Shoah.
Mais la dimension fondamentalement artistique du film n'exclut pas l'effort dans la recherche de la vérité, et même un souci tout à fait unique de la précision dans la représentation des faits, des lieux, qui, quels que soient le montage et la mise en scène auxquels se livre le cinéaste et qu'il laisse d'ailleurs deviner, restent, selon JF Forges, ce qui distingue définitivement le film de Lanzmann des autres films consacrés au génocide des juifs. L'idée qui parcourt le livret de JF Forges est que le film Shoah comme chef d'œuvre est le seul chemin qui nous met en mesure de nous montrer la chose même, de nous re-présenter l'in-présentable.
S'il y parvient, c'est en ce sens que le souci exemplaire de la précision, dans les faits et dans les lieux, coïncide avec une recherche tout aussi affinée des signes qui, dans le film, vont figurer l'irruption du réel dans la construction esthétique : les paysages d'eau ou de forêts qui viennent suggérer l'oubli et convoquent pourtant les morts, toutes ces voix et ces bruits qui résonnent dans le lointain, ou ces aboiements de chiens indistincts pendant la description par Muller des chambres à gaz, ces décors paisibles de jardins et de maisons ou ces enfants qui jouent autour des lieux même du désastre… Ce pouvoir d'effraction du réel, distillé par Lanzmann dans le décor de l'œuvre est ce qui lui donne tout son pouvoir de vérité, tandis que le réel lui-même, dans sa banalité, nous dévoile à jamais son envers désastreux. Ce quasi-réel que devient l'œuvre bouleverse à jamais le réel banal qui est notre fréquentation quotidienne : tel est le miracle qu'accomplit admirablement le chef-d'œuvre de Lanzmann.
Intérêt du livret
Malgré l'appellation " pédagogique " ce livret ne respecte donc pas les attendus du vocable, pour notre plus grand bien et celui du film avec. Il ne s'agit pas de parler sur le film mais de le faire parler, de le laisser parler même. On n'y trouvera donc pas un guide pré-établi livrant clef en mains le sens de l'œuvre et un parcours balisé à l'avance pour les enseignants. Les éléments d'analyse que nous livre JF Forges sont volontairement épars, parcellaires, impressionnistes. Ils se refusent à totaliser l'œuvre, à nous la livrer tout d'un bloc. Ils veulent davantage servir l'œuvre que servir l'enseignant, et c'est ainsi qu'ils servent le mieux l'enseignant. Car toute la magie artistique du film, on l'a dit, réside dans le détail, dans ces indices de réel qui font irruption dans le décor artistique et lui donnent la dimension de l'œuvre : tout ce qui désigne la représentation de la chose et non pas la chose représentée elle-même pour reprendre une célèbre distinction de Kant. Or l'originalité de " Shoah " dans sa manière de représenter l'indicible réside dans cet usage d'un réel faisant irruption dans l'horizon esthétique du film : un clair de lune qui nous ramène aux nuits d'Auschwitz, les visages au présent des interlocuteurs de Lanzmann, l'embarras de la traductrice, les milles et unes présences d'une nature témoin de l'horreur, les voix et les bruits… Le film ne peut être proposé à des élèves qu'à condition de le saisir à ce moment où prend naissance sa dimension artistique.
Contenu et structure du livret
Au-delà de la première partie, introductive, du livret, celui-ci propose dans sa deuxième partie :
Une liste des séquences de chacun des 6 extraits. Ces séquences sont établies en fonction des personnages interrogées par le cinéaste.
Par exemple : Extrait 1 :
Richard Glazar : Les bûchers de treblinka, 3 minutes
Motke Zaïdl et Itzhak Dugin : Les bûchers de Ponari, 1 minute….)
Une étude des séquences qui comporte elle-même trois parties pour chaque extrait :
Une description plan par plan de chaque extrait.
Des éléments d'analyse de la séquence. (Nous en donnons un aperçu plus bas)
Une proposition de thèmes pour l'étude de la séquence.
Extraits
Extrait 1: La disparition des traces. 36 mn.
Cet extrait comporte un certain nombre de récits de survivants, des images tournées en Pologne ainsi qu'en Israël. La nature, à travers l'eau, le feu ou la forêt est convoquée pour suggérer l'effacement des traces de l'extermination.
La valeur symbolique des éléments naturels (eau, terre ciel, la rivière, les feux etc.), le jeu des regards, mais aussi les voix, les cris d'animaux, les bruits qui inscrivent la mémoire de la Shoah dans notre présent suggèrent l'imperceptible présence de l'horreur sous le calme de la nature.
Extrait 2 : Les chambres à gaz de Treblinka et d'Auschwitz. 27 mn
Elle comporte le témoignage de deux allemands, le SS Franz Suchomel qui explique le fonctionnement des chambres à gaz de Treblinka et Filip Müller, survivant d'Auschwitz 1, qui explique le fonctionnement des chambres à gaz d'Auschwitz.
Ici encore les explications de JF Forges retiennent des détails qui donnent en réalité sa dimension créative au film : le timbre de la voix de Müller et la force de ses paroles, le passage dans le champ de l'ombre de la caméra indiquant discrètement la présence du cinéaste, ou le regard posé par la caméra sur la campagne avoisinant Birkenau avec ses maisons et ses jardins cultivés qui inscrit le camp dans une réalité, la manière de filmer l'arrivée d'un train…
Extrait 3 : Les Polonais de Grabow. 19mn.
L'extrait montre l'arrivée du cinéaste à Grabow, devant la synagogue puis dans les rues du village.
Le livret insiste encore sur les effets nombreux de l'irruption du réel et du présent dans le film : des voix, des bruits de vélos qui peuvent couvrir la voix de Lanzmann, les témoins à leurs fenêtres, les enfants qui jouent…
Extrait 4 : Polonais de Chelmno. 17 mn.
Il s'agit d'une des séquences les plus célèbres du film où l'on voit Lanzmann interroger un groupe de personnes dans le village de Chelmno. L'antisémitisme des paroles affleure à chaque instant dans ce village dominé par son église.
L'analyse de la séquence met en valeur tous les petits signes accumulés qui font resurgir la mémoire du crime : les sonneries des cloches de l'église, les hésitations de la traductrice qui traduit youpins par juifs, l'apparition de l'or des objets de culte alors que les personnages ne cessent de parler de l'or des juifs, la fumée qui s'échappe du véhicule dans le dernier plan…
Extrait 5 : Le processus de la mise à mort à Treblinka. 35 mn.
Cette séquence montre le SS Suchomel commenter la carte de Treblinka puis nous conduit dans un salon de coiffure de Tel Aviv où Bomba, un rescapé de Treblinka, raconte son expérience passée.
Le livret nous rend sensibles à la manière obsédante de filmer trains et gares, à la présence des animaux et notamment des oies dont les cris rappellent l'utilisation qu'en faisaient les SS pour couvrir les cris des hommes assassinés, au salon de coiffure de Tel Aviv d'où ressurgit le souvenir, aux larmes de Bomba et à la nécessité de passer outre la douleur des témoins pour réaliser l'œuvre…
Extrait 6 : Vie et mort à Birkenau des Juifs du camp de familles de Theresienstadt. 37mn.
La séquence est marquée par le témoignage d'une déportée, Ruth Elias, de Rudolf Vrba, survivant d'Auschwitz, qui décrit la vie dans le camp des familles, et de Filip Müller. Lanzmann filme aussi les crématoires dans leur état actuel et leurs représentations dans le musée du camp principal.
Le livret souligne l'intérêt de la séquence pour faire apparaître la volonté de résistance du camp et ses écueils.
http://ecehg.inrp.fr/ECEHG/enjeux-de-memoire/Shoah-et-deportation/ressources-pedagogiques/le-dvd-pedagogique-de-shoahPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Shoah de Claude Lanzmann : le cinéma, la mémoire, l'histoire Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-François Forges, Auteur Editeur : Centre national de documentation pédagogique (CNDP) Année de publication : 2001 Collection : L'Eden cinéma Importance : 1 vol. (127 p.) Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-240-00741-4 Note générale : Voir le DVD de Claude Lanzmann qui l'accompagne Langues : Français (fre) Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
37:17 Travail de Mémoire
791.4 Cinéma Film
Judéocide / ShoahIndex. décimale : 37:17 Travail de Mémoire Résumé : Source : Institut National de Recherche Pédagogique
Jean-François Forges, l'auteur du livret pédagogique qui accompagne le DVD du film de Lanzmann, est professeur d'Histoire-géographie dans l'académie de Lyon. Il est l'auteur notamment d'un ouvrage intitulé Eduquer contre Auschwitz, (publié Aux éditions ESF et réédité en 2004 chez Pocket-Agora), ainsi que de nombreux articles sur l'enseignement de la Shoah. Il travaille régulièrement avec le Musée-Mémorial des enfants d'Izieu dans le cadre de leurs activités pédagogiques.
Le livret se compose de deux parties :
la première est une réflexion générale sur le fil de Lanzmann. La deuxième comporte une description de chaque extrait, acompagnée d'une réflexion sur le travail du réalisateur. (voir contenu et structure du livret)
Dans la première partie, introductive, du livret, JF Forges adopte le point de vue de l'auteur lui-même sur son film. Selon Lanzmann, en effet, l'idée de vouloir comprendre la Shoah, de l'expliquer comme d'autres événements en le ramenant à ses causes, non seulement ne peut que se révéler stérile, mais frôle véritablement l'indécence s'agissant d'un événement aussi singulier et dramatique que le génocide des juifs pendant la deuxième guerre mondiale. Dès lors, tous les efforts de la commémoration, de l'histoire et de l'éducation risquent bien de travailler dans le sens de l'oubli s'ils prétendent se mettre au service d'une forme quelconque de compréhension.
Cette prise de position qui prend à revers tous les appels au devoir de mémoire dans leur registre commémoratif, et …pédagogique, n'entrevoit qu'une seule démarche qui puisse tenter de s'affronter à l'événement : celle de l'art, de l'œuvre. " Shoah ", le film, est cette œuvre, et c'est en tant que telle que ce livret veut nous la présenter : un chef d'œuvre artistique. Mieux que cela : " Shoah " est une œuvre qui a bouleversé l'événement qu'était la Shoah dans la mémoire et l'histoire des hommes. Cet événement n'est plus le même pour les hommes depuis que le film existe, de même que son nom, désormais, lui vient précisément du film.
Le film est donc entré dans l'histoire de l'événement pour en orienter le cours. Ce qui signifie aussi que désormais il épouse une telle histoire et y voit son destin définitivement lié. Ainsi seulement il en maintient la mémoire de la seule façon qui puisse être pertinente : de manière vivante et non à la manière de ces monuments aux morts et de ces plaques commémoratives devant lesquelles passent des vivants, indifférents à ces reliques sans signification. C'est parce que " Shoah " comme chef-d'œuvre vit en nous et par nous à la manière d'une réalité en devenir qu'il maintient vivante la mémoire et l'histoire de la Shoah.
Mais la dimension fondamentalement artistique du film n'exclut pas l'effort dans la recherche de la vérité, et même un souci tout à fait unique de la précision dans la représentation des faits, des lieux, qui, quels que soient le montage et la mise en scène auxquels se livre le cinéaste et qu'il laisse d'ailleurs deviner, restent, selon JF Forges, ce qui distingue définitivement le film de Lanzmann des autres films consacrés au génocide des juifs. L'idée qui parcourt le livret de JF Forges est que le film Shoah comme chef d'œuvre est le seul chemin qui nous met en mesure de nous montrer la chose même, de nous re-présenter l'in-présentable.
S'il y parvient, c'est en ce sens que le souci exemplaire de la précision, dans les faits et dans les lieux, coïncide avec une recherche tout aussi affinée des signes qui, dans le film, vont figurer l'irruption du réel dans la construction esthétique : les paysages d'eau ou de forêts qui viennent suggérer l'oubli et convoquent pourtant les morts, toutes ces voix et ces bruits qui résonnent dans le lointain, ou ces aboiements de chiens indistincts pendant la description par Muller des chambres à gaz, ces décors paisibles de jardins et de maisons ou ces enfants qui jouent autour des lieux même du désastre… Ce pouvoir d'effraction du réel, distillé par Lanzmann dans le décor de l'œuvre est ce qui lui donne tout son pouvoir de vérité, tandis que le réel lui-même, dans sa banalité, nous dévoile à jamais son envers désastreux. Ce quasi-réel que devient l'œuvre bouleverse à jamais le réel banal qui est notre fréquentation quotidienne : tel est le miracle qu'accomplit admirablement le chef-d'œuvre de Lanzmann.
Intérêt du livret
Malgré l'appellation " pédagogique " ce livret ne respecte donc pas les attendus du vocable, pour notre plus grand bien et celui du film avec. Il ne s'agit pas de parler sur le film mais de le faire parler, de le laisser parler même. On n'y trouvera donc pas un guide pré-établi livrant clef en mains le sens de l'œuvre et un parcours balisé à l'avance pour les enseignants. Les éléments d'analyse que nous livre JF Forges sont volontairement épars, parcellaires, impressionnistes. Ils se refusent à totaliser l'œuvre, à nous la livrer tout d'un bloc. Ils veulent davantage servir l'œuvre que servir l'enseignant, et c'est ainsi qu'ils servent le mieux l'enseignant. Car toute la magie artistique du film, on l'a dit, réside dans le détail, dans ces indices de réel qui font irruption dans le décor artistique et lui donnent la dimension de l'œuvre : tout ce qui désigne la représentation de la chose et non pas la chose représentée elle-même pour reprendre une célèbre distinction de Kant. Or l'originalité de " Shoah " dans sa manière de représenter l'indicible réside dans cet usage d'un réel faisant irruption dans l'horizon esthétique du film : un clair de lune qui nous ramène aux nuits d'Auschwitz, les visages au présent des interlocuteurs de Lanzmann, l'embarras de la traductrice, les milles et unes présences d'une nature témoin de l'horreur, les voix et les bruits… Le film ne peut être proposé à des élèves qu'à condition de le saisir à ce moment où prend naissance sa dimension artistique.
Contenu et structure du livret
Au-delà de la première partie, introductive, du livret, celui-ci propose dans sa deuxième partie :
Une liste des séquences de chacun des 6 extraits. Ces séquences sont établies en fonction des personnages interrogées par le cinéaste.
Par exemple : Extrait 1 :
Richard Glazar : Les bûchers de treblinka, 3 minutes
Motke Zaïdl et Itzhak Dugin : Les bûchers de Ponari, 1 minute….)
Une étude des séquences qui comporte elle-même trois parties pour chaque extrait :
Une description plan par plan de chaque extrait.
Des éléments d'analyse de la séquence. (Nous en donnons un aperçu plus bas)
Une proposition de thèmes pour l'étude de la séquence.
Extraits
Extrait 1: La disparition des traces. 36 mn.
Cet extrait comporte un certain nombre de récits de survivants, des images tournées en Pologne ainsi qu'en Israël. La nature, à travers l'eau, le feu ou la forêt est convoquée pour suggérer l'effacement des traces de l'extermination.
La valeur symbolique des éléments naturels (eau, terre ciel, la rivière, les feux etc.), le jeu des regards, mais aussi les voix, les cris d'animaux, les bruits qui inscrivent la mémoire de la Shoah dans notre présent suggèrent l'imperceptible présence de l'horreur sous le calme de la nature.
Extrait 2 : Les chambres à gaz de Treblinka et d'Auschwitz. 27 mn
Elle comporte le témoignage de deux allemands, le SS Franz Suchomel qui explique le fonctionnement des chambres à gaz de Treblinka et Filip Müller, survivant d'Auschwitz 1, qui explique le fonctionnement des chambres à gaz d'Auschwitz.
Ici encore les explications de JF Forges retiennent des détails qui donnent en réalité sa dimension créative au film : le timbre de la voix de Müller et la force de ses paroles, le passage dans le champ de l'ombre de la caméra indiquant discrètement la présence du cinéaste, ou le regard posé par la caméra sur la campagne avoisinant Birkenau avec ses maisons et ses jardins cultivés qui inscrit le camp dans une réalité, la manière de filmer l'arrivée d'un train…
Extrait 3 : Les Polonais de Grabow. 19mn.
L'extrait montre l'arrivée du cinéaste à Grabow, devant la synagogue puis dans les rues du village.
Le livret insiste encore sur les effets nombreux de l'irruption du réel et du présent dans le film : des voix, des bruits de vélos qui peuvent couvrir la voix de Lanzmann, les témoins à leurs fenêtres, les enfants qui jouent…
Extrait 4 : Polonais de Chelmno. 17 mn.
Il s'agit d'une des séquences les plus célèbres du film où l'on voit Lanzmann interroger un groupe de personnes dans le village de Chelmno. L'antisémitisme des paroles affleure à chaque instant dans ce village dominé par son église.
L'analyse de la séquence met en valeur tous les petits signes accumulés qui font resurgir la mémoire du crime : les sonneries des cloches de l'église, les hésitations de la traductrice qui traduit youpins par juifs, l'apparition de l'or des objets de culte alors que les personnages ne cessent de parler de l'or des juifs, la fumée qui s'échappe du véhicule dans le dernier plan…
Extrait 5 : Le processus de la mise à mort à Treblinka. 35 mn.
Cette séquence montre le SS Suchomel commenter la carte de Treblinka puis nous conduit dans un salon de coiffure de Tel Aviv où Bomba, un rescapé de Treblinka, raconte son expérience passée.
Le livret nous rend sensibles à la manière obsédante de filmer trains et gares, à la présence des animaux et notamment des oies dont les cris rappellent l'utilisation qu'en faisaient les SS pour couvrir les cris des hommes assassinés, au salon de coiffure de Tel Aviv d'où ressurgit le souvenir, aux larmes de Bomba et à la nécessité de passer outre la douleur des témoins pour réaliser l'œuvre…
Extrait 6 : Vie et mort à Birkenau des Juifs du camp de familles de Theresienstadt. 37mn.
La séquence est marquée par le témoignage d'une déportée, Ruth Elias, de Rudolf Vrba, survivant d'Auschwitz, qui décrit la vie dans le camp des familles, et de Filip Müller. Lanzmann filme aussi les crématoires dans leur état actuel et leurs représentations dans le musée du camp principal.
Le livret souligne l'intérêt de la séquence pour faire apparaître la volonté de résistance du camp et ses écueils.
http://ecehg.inrp.fr/ECEHG/enjeux-de-memoire/Shoah-et-deportation/ressources-pedagogiques/le-dvd-pedagogique-de-shoahPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 44712 37:17/FOR Livre Libre-accès Adultes Disponible Shoah, comédie et représentation(s) / JEROME BURTIN in Cahier International sur le témoignage audiovisuel, 6 (mars 2001)
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PermalinkLa Shoah à l'épreuve de l'image / Jacques Walter
PermalinkShoah, un film unique : l'histoire et la mémoire / Jean-François Forges in Cahier International sur le témoignage audiovisuel, 4 (décembre 1999)
PermalinkShoah / CARLES TORNER
PermalinkLa Shoah / Alain Goldschläger
PermalinkLa Shoah
Permalink"Si j’étais nazi, Dieu m’aurait puni" in Le Vif / L'Express, 41 ([11/10/2013])
PermalinkUn siècle en trompe l'oeil / MARIANNE AMAR in Vingtième siècle, 69 (janvier-mars 2001)
PermalinkSilence, on coupe / Tangi Salaün in Le Vif / L'Express, 2548 ([30/11/2007])
PermalinkSilence, on médite ! / Jack Fereday in Philosophie magazine, 117 (mars 2018)
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