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Ce que parler breton veut dire / SERGE LELLOUCHE in Sciences Humaines, 110 (novembre 2000)
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 18898/1 P/2513 Périodique Réserve Périodiques Disponible Ce que parler veut dire / Pierre Bourdieu
Ce que parler veut dire : l'économie des échanges linguistiques [texte imprimé] / Pierre Bourdieu (1930-2002), Auteur . - Paris : Fayard, 1982 . - 1 vol. (243 p.) : ill. ; 22 cm.
ISBN : 978-2-213-01216-2
Recueil de textes remaniés, extraits pour la plupart de "Actes de la recherche en sciences sociales", 1975-1981
Index
Langues : Français (fre)
Catégories : 316 Sociologie
32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique
81 Linguistique Langue
82-5 Eloquence DiscoursIndex. décimale : 32 Politique Résumé : Quatrième de couverture :
Le discours n'est pas seulement un message destiné à être déchiffré; c'est aussi un produit que nous livrons à l'appréciation des autres et dont la valeur se définira dans sa relation avec d'autres produits plus rares ou plus communs. L'effet du marché linguistique, qui se rappelle à la conscience dans la timidité ou dans le trac des prises de parole publiques, ne cesse pas de s'exercer jusque dans les échanges les plus ordinaires de l'existence quotidienne: témoins les changements de langue que, dans les situations de bilinguisme, sans même y penser, les locuteurs opèrent en fonction des caractéristiques sociales de leur interlocuteur; ou, plus simplement, les corrections que doivent faire subir à leur accent, dès qu'ils sont placés en situation officielle, ceux qui sont ou se sentent les plus éloignés de la langue légitime. Instrument de communication, la langue est aussi signe extérieur de richesse et un instrument du pouvoir. Et la science sociale doit essayer de rendre raison de ce qui est bien, si l'on y songe, un fait de magie: on peut agir avec des mots, ordres ou mots d'ordre. La force qui agit à travers les mots est-elle dans les paroles ou dans les porte-parole ? On se trouve ainsi affronté à ce que les scolastiques appelaient le mystère du ministère, miracle de la transsubstantiation qui investit la parole du porte-parole d'une force qu'elle tient du groupe même sur lequel elle l'exerce. Ayant ainsi renouvelé la manière de penser le langage, on peut aborder le terrain par excellence du pouvoir symbolique, celui de la politique, lieu de la prévision comme prédiction prétendant à produire sa propre réalisation. Et comprendre, dans leur économie spécifique, les luttes les plus éloignées, en apparence, de toute rationalité économique, comme celles du régionalisme ou du nationalisme. Mais on peut aussi, à titre de vérification, porter au jour l'intention refoulée de textes philosophiques dont la rigueur apparente n'est souvent que la trace visible de la censure particulièrement rigoureuse du marché auquel ils se destinent.Note de contenu : Table :
- Introduction
- L'économie des échanges linguistiques
1. La production et la reproduction de la langue légitime
2. La formation des prix et l'anticipation des profits
- Langage et pouvoir symbolique
1. Le langage autorisé : les conditions sociales de l'efficacité du discours rituel
2. Les rites d'institution
3. La force de la représentation
4. Décrire et prescrire : les conditions de possibilité et les limites de l'efficacité politique
- Analyses de discours
1. Censure et mise en forme
2. Le discours d'importance : quelques réflexions sociologiques sur "Quelques remarques critiques à propos de Lire le Capital".
3. La rhétorique de la scientificité : contribution à une analyse de l'effet MontesquieuPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Ce que parler veut dire : l'économie des échanges linguistiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Bourdieu (1930-2002), Auteur Editeur : Paris : Fayard Année de publication : 1982 Importance : 1 vol. (243 p.) Présentation : ill. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-213-01216-2 Note générale : Recueil de textes remaniés, extraits pour la plupart de "Actes de la recherche en sciences sociales", 1975-1981
IndexLangues : Français (fre) Catégories : 316 Sociologie
32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique
81 Linguistique Langue
82-5 Eloquence DiscoursIndex. décimale : 32 Politique Résumé : Quatrième de couverture :
Le discours n'est pas seulement un message destiné à être déchiffré; c'est aussi un produit que nous livrons à l'appréciation des autres et dont la valeur se définira dans sa relation avec d'autres produits plus rares ou plus communs. L'effet du marché linguistique, qui se rappelle à la conscience dans la timidité ou dans le trac des prises de parole publiques, ne cesse pas de s'exercer jusque dans les échanges les plus ordinaires de l'existence quotidienne: témoins les changements de langue que, dans les situations de bilinguisme, sans même y penser, les locuteurs opèrent en fonction des caractéristiques sociales de leur interlocuteur; ou, plus simplement, les corrections que doivent faire subir à leur accent, dès qu'ils sont placés en situation officielle, ceux qui sont ou se sentent les plus éloignés de la langue légitime. Instrument de communication, la langue est aussi signe extérieur de richesse et un instrument du pouvoir. Et la science sociale doit essayer de rendre raison de ce qui est bien, si l'on y songe, un fait de magie: on peut agir avec des mots, ordres ou mots d'ordre. La force qui agit à travers les mots est-elle dans les paroles ou dans les porte-parole ? On se trouve ainsi affronté à ce que les scolastiques appelaient le mystère du ministère, miracle de la transsubstantiation qui investit la parole du porte-parole d'une force qu'elle tient du groupe même sur lequel elle l'exerce. Ayant ainsi renouvelé la manière de penser le langage, on peut aborder le terrain par excellence du pouvoir symbolique, celui de la politique, lieu de la prévision comme prédiction prétendant à produire sa propre réalisation. Et comprendre, dans leur économie spécifique, les luttes les plus éloignées, en apparence, de toute rationalité économique, comme celles du régionalisme ou du nationalisme. Mais on peut aussi, à titre de vérification, porter au jour l'intention refoulée de textes philosophiques dont la rigueur apparente n'est souvent que la trace visible de la censure particulièrement rigoureuse du marché auquel ils se destinent.Note de contenu : Table :
- Introduction
- L'économie des échanges linguistiques
1. La production et la reproduction de la langue légitime
2. La formation des prix et l'anticipation des profits
- Langage et pouvoir symbolique
1. Le langage autorisé : les conditions sociales de l'efficacité du discours rituel
2. Les rites d'institution
3. La force de la représentation
4. Décrire et prescrire : les conditions de possibilité et les limites de l'efficacité politique
- Analyses de discours
1. Censure et mise en forme
2. Le discours d'importance : quelques réflexions sociologiques sur "Quelques remarques critiques à propos de Lire le Capital".
3. La rhétorique de la scientificité : contribution à une analyse de l'effet MontesquieuPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 46350 32/BOU Livre Libre-accès Adultes Disponible Changer les mots, changer le monde ? in Agir par la culture, 53 (printemps 2018)
[article] Changer les mots, changer le monde ? [texte imprimé] . - 2018 . - p. 12-29.
Langues : Français (fre)
in Agir par la culture > 53 (printemps 2018) . - p. 12-29
Catégories : 32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique
342.727 Liberté d'expression - blasphème
396 Droits des femmes. Féminisme. Emancipation des femmes
81 Linguistique LangueRésumé : Les pouvoirs et contre-pouvoirs mènent une lutte culturelle permanente, chacun manufacturant des discours et tentant de les imposer dans les champs médiatiques et politiques. Si tous ces mots ne sont pas magiques - leur apparition ne provoque en effet pas de soumission totale pour les premiers ou de révolution immédiate pour les seconds -, il reste capitale de mener la guerre du vocabulaire. Car le mots produisent des cadrages qui nous sont favorables ou défavorables et permettent de (dé)construire des catégories. Comment faire, à l'exemple du mouvement féministe, pour créer et diffuser des termes qui changent la perception de situations d'oppression auparavant naturalisées ? Peut-on changer le monde en changeant les mots qu'on utilise ? Quelles dynamiques à cette bataille linguistique ? Comment le langage managérial, néolibéral ou émanant des politiques de l'État social actif envahit notre langage ordinaire ? Comment le secteur militant peut-il entretenir sa langue ? Note de contenu : Contient:
Chantier: Changer les mots, changer le monde ?
-Alice Krieg-Planque: "Lutter au sujet du langage fait partie du combat idéologique"
-Les mots importent
-La lutte pour les mots: la proie pour l'ombre ?
-Anne-Charlotte Husson: Luttes féministes et batailles sémantiques
-L'État sociale actif, source de tous nos mots ?Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Changer les mots, changer le monde ? Type de document : texte imprimé Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 12-29 Langues : Français (fre) Catégories : 32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique
342.727 Liberté d'expression - blasphème
396 Droits des femmes. Féminisme. Emancipation des femmes
81 Linguistique LangueRésumé : Les pouvoirs et contre-pouvoirs mènent une lutte culturelle permanente, chacun manufacturant des discours et tentant de les imposer dans les champs médiatiques et politiques. Si tous ces mots ne sont pas magiques - leur apparition ne provoque en effet pas de soumission totale pour les premiers ou de révolution immédiate pour les seconds -, il reste capitale de mener la guerre du vocabulaire. Car le mots produisent des cadrages qui nous sont favorables ou défavorables et permettent de (dé)construire des catégories. Comment faire, à l'exemple du mouvement féministe, pour créer et diffuser des termes qui changent la perception de situations d'oppression auparavant naturalisées ? Peut-on changer le monde en changeant les mots qu'on utilise ? Quelles dynamiques à cette bataille linguistique ? Comment le langage managérial, néolibéral ou émanant des politiques de l'État social actif envahit notre langage ordinaire ? Comment le secteur militant peut-il entretenir sa langue ? Note de contenu : Contient:
Chantier: Changer les mots, changer le monde ?
-Alice Krieg-Planque: "Lutter au sujet du langage fait partie du combat idéologique"
-Les mots importent
-La lutte pour les mots: la proie pour l'ombre ?
-Anne-Charlotte Husson: Luttes féministes et batailles sémantiques
-L'État sociale actif, source de tous nos mots ?Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Agir par la culture > 53 (printemps 2018) . - p. 12-29Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 51358 AGI Périodique Libre-accès Périodiques Disponible 53 - printemps 2018 - Changer les mots, changer le monde ? (Bulletin de Agir par la culture)
[n° ou bulletin] 53 - printemps 2018 - Changer les mots, changer le monde ? [texte imprimé] . - 2018 . - 43 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : 32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique
342.727 Liberté d'expression - blasphème
396 Droits des femmes. Féminisme. Emancipation des femmes
81 Linguistique LangueNote de contenu : Sommaire:
Pourparlers
-Gauthier Chapelle: La nature: un fabuleux laboratoire technique et éthique
Propos intempestifs
-Pour un conflit de mémoires
Médias
-Guerre et paix (et jeux vidéo)
Chantier: Changer les mots, changer le monde ?
-Alice Krieg-Planque: "Lutter au sujet du langage fait partie du combat idéologique"
-Les mots importent
-La lutte pour les mots: la proie pour l'ombre ?
-Anne-Charlotte Husson: Luttes féministes et batailles sémantiques
-L'État sociale actif, source de tous nos mots ?
Amicalement Nord
-Connait-on vraiment la N-VA ?
Le dit et l'impensé
-Plateforme Citoyenne, raison éthique ou nécessité politique ?
Reflets
-Bruxelles, terre d'identités
À bas la Culture !
-Les tueurs sont parmi nous
Popcorns
-Nos chroniques culturellesPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : 53 - printemps 2018 - Changer les mots, changer le monde ? Type de document : texte imprimé Année de publication : 2018 Importance : 43 p. Langues : Français (fre) Catégories : 32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique
342.727 Liberté d'expression - blasphème
396 Droits des femmes. Féminisme. Emancipation des femmes
81 Linguistique LangueNote de contenu : Sommaire:
Pourparlers
-Gauthier Chapelle: La nature: un fabuleux laboratoire technique et éthique
Propos intempestifs
-Pour un conflit de mémoires
Médias
-Guerre et paix (et jeux vidéo)
Chantier: Changer les mots, changer le monde ?
-Alice Krieg-Planque: "Lutter au sujet du langage fait partie du combat idéologique"
-Les mots importent
-La lutte pour les mots: la proie pour l'ombre ?
-Anne-Charlotte Husson: Luttes féministes et batailles sémantiques
-L'État sociale actif, source de tous nos mots ?
Amicalement Nord
-Connait-on vraiment la N-VA ?
Le dit et l'impensé
-Plateforme Citoyenne, raison éthique ou nécessité politique ?
Reflets
-Bruxelles, terre d'identités
À bas la Culture !
-Les tueurs sont parmi nous
Popcorns
-Nos chroniques culturellesPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ ContientRéservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 51358 AGI Périodique Libre-accès Périodiques Disponible La chape de l’anglais / Bernard Cassen in Manière de voir, 97 (Février-Mars 2008)
[article] La chape de l’anglais [texte imprimé] / Bernard Cassen, Directeur de publication . - 2008 . - pp. 55-79.
Langues : Français (fre)
in Manière de voir > 97 (Février-Mars 2008) . - pp. 55-79
Catégories : 316.35 Groupes / Identités / Communautés
327.2 Impérialisme occidental / Politique de l'Occident
81 Linguistique Langue
Inégalités sociales / PrécaritéRésumé : Dans son Combat pour le français (Odile Jacob), Claude Hagège cite l’écrivain britannique T. B. Macaulay, qui, en 1835, assignait à la colonisation de l’Inde la mission de former « une classe d’individus indiens de sang et de couleur, mais anglais par leurs goûts, leurs opinions, leurs valeurs et leur intellect ». Un peu moins de deux siècles plus tard, l’entreprise de colonisation des esprits des « élites » — qui disent aux peuples ce qu’ils doivent penser — est devenue planétaire. Elle sert moins les intérêts politiques du Royaume-Uni que ceux des Etats-Unis, en tant que promoteurs et premiers bénéficiaires de la mondialisation néolibérale. Mais elle a toujours comme principal vecteur la diffusion de l’anglo-américain. Hagège montre bien la « solidarité naturelle » qui, depuis Adam Smith et David Ricardo, « unit l’idéologie libre-échangiste et la langue anglaise ».
Ces « assises libérales communes » sont confortées par les actions volontaristes de la nébuleuse des décideurs politiques et économiques anglo-saxons qui, eux, ont parfaitement compris les avantages — en premier lieu le formatage des esprits sur leur « modèle » — et la rente financière qu’ils retirent de l’imposition d’une langue unique mondiale, la leur.
Il est dans l’ordre des choses que ces actions soient relayées et exaltées par tous ceux qui, par intérêt ou par conviction idéologique, aspirent à la servitude volontaire au sein de l’Empire. Il est, en revanche, ahurissant que des forces et des individus se réclamant de l’antilibéralisme n’aient toujours pas compris le rôle que l’anglo-américain joue — à leur détriment — dans les combats qu’ils mènent.
En France, il faut chercher la clé de cette myopie dans leur rapport à la langue française : n’a-t-elle pas été celle de la colonisation et de la marginalisation des langues dites « régionales » ? Dans ces conditions, elle serait, par essence, « répressive », alors que l’anglais serait « neutre » puisqu’il ne leur donne aucune mauvaise conscience. Avec de telles analyses, le néolibéralisme a de beaux jours devant lui...
La langue-dollar
B. C.
L’utile avant le beau, un choix de civilisation
Philippe Lalanne-Berdouticq
Un abus de position dominante
Pierre Lelong
La hantise des laboratoires : « to be » ou ne pas être ?
Philippe Lazar
Sarcasmes médiatiques contre la loi Toubon
B. C.
La science comme elle se parle...
Jean-Marc Lévy-Leblond
Anglicisation forcenée dans les entreprises
B. C.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : La chape de l’anglais Type de document : texte imprimé Auteurs : Bernard Cassen, Directeur de publication Année de publication : 2008 Article en page(s) : pp. 55-79 Langues : Français (fre) Catégories : 316.35 Groupes / Identités / Communautés
327.2 Impérialisme occidental / Politique de l'Occident
81 Linguistique Langue
Inégalités sociales / PrécaritéRésumé : Dans son Combat pour le français (Odile Jacob), Claude Hagège cite l’écrivain britannique T. B. Macaulay, qui, en 1835, assignait à la colonisation de l’Inde la mission de former « une classe d’individus indiens de sang et de couleur, mais anglais par leurs goûts, leurs opinions, leurs valeurs et leur intellect ». Un peu moins de deux siècles plus tard, l’entreprise de colonisation des esprits des « élites » — qui disent aux peuples ce qu’ils doivent penser — est devenue planétaire. Elle sert moins les intérêts politiques du Royaume-Uni que ceux des Etats-Unis, en tant que promoteurs et premiers bénéficiaires de la mondialisation néolibérale. Mais elle a toujours comme principal vecteur la diffusion de l’anglo-américain. Hagège montre bien la « solidarité naturelle » qui, depuis Adam Smith et David Ricardo, « unit l’idéologie libre-échangiste et la langue anglaise ».
Ces « assises libérales communes » sont confortées par les actions volontaristes de la nébuleuse des décideurs politiques et économiques anglo-saxons qui, eux, ont parfaitement compris les avantages — en premier lieu le formatage des esprits sur leur « modèle » — et la rente financière qu’ils retirent de l’imposition d’une langue unique mondiale, la leur.
Il est dans l’ordre des choses que ces actions soient relayées et exaltées par tous ceux qui, par intérêt ou par conviction idéologique, aspirent à la servitude volontaire au sein de l’Empire. Il est, en revanche, ahurissant que des forces et des individus se réclamant de l’antilibéralisme n’aient toujours pas compris le rôle que l’anglo-américain joue — à leur détriment — dans les combats qu’ils mènent.
En France, il faut chercher la clé de cette myopie dans leur rapport à la langue française : n’a-t-elle pas été celle de la colonisation et de la marginalisation des langues dites « régionales » ? Dans ces conditions, elle serait, par essence, « répressive », alors que l’anglais serait « neutre » puisqu’il ne leur donne aucune mauvaise conscience. Avec de telles analyses, le néolibéralisme a de beaux jours devant lui...
La langue-dollar
B. C.
L’utile avant le beau, un choix de civilisation
Philippe Lalanne-Berdouticq
Un abus de position dominante
Pierre Lelong
La hantise des laboratoires : « to be » ou ne pas être ?
Philippe Lazar
Sarcasmes médiatiques contre la loi Toubon
B. C.
La science comme elle se parle...
Jean-Marc Lévy-Leblond
Anglicisation forcenée dans les entreprises
B. C.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Manière de voir > 97 (Février-Mars 2008) . - pp. 55-79Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 43847 man Périodique Réserve Adultes Disponible Charte européenne deslangues régionales ou minoritaires in Interface, 31 (août 1998)
PermalinkLa chasse aux évidences / Maurice Olender
PermalinkPermalinkDes chiffres et des lettres in Réflexes, 7 (avril 2004)
PermalinkLes Chiffres et les mots de la délinquance / Sebastien Roché in Sciences Humaines, HS 26 (septembre-octobre 1999)
PermalinkPermalinkChomsky Noam / Jean-François Dortier in Sciences Humaines, HS 38 (septembre-novembre 2002)
PermalinkPermalinkComment le débat argumenté peut-il contribuer à une éducation démocratique, à la fois civile et citoyenne ? / JEAN-FRANçOIS CHAZERANS in Entre-vues, 54-55 (décembre 2002)
PermalinkCommunications, fantasmes et transmission / JOSETTE ZARKA in Cahier International sur le témoignage audiovisuel, 4 (décembre 1999)
PermalinkPermalinkLe conflit linguistique belge
PermalinkCroisade américaine en 1950 / Justine Faure in Vingtième siècle, 73 (janvier-mars 2002)
PermalinkDans l'ombre de Le Pen / LORRAIN DE SAINT AFFRIQUE
PermalinkDémocratie / Samuel Hayat
PermalinkPermalinkDéradicaliser / Olivier Starquit in Aide-Mémoire, 76 (avril-mai-juin 2016)
PermalinkLe despotisme publicitaire en 1949 / Raphaël Enthoven in Philosophie magazine, 74 (novembre 2013)
PermalinkDessine-moi un mot / DANY CRUTZEN in Agenda Interculturel, 198 (novembre 2001)
PermalinkDictionnaire du désespéranto / Christian Bernadac
Permalink