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Cartea neagra : le livre noir de la destruction des Juifs de Roumanie, 1940-1944 [texte imprimé] / Matatias Carp, Auteur ; Alexandra Laignel-Lavastine, Éditeur scientifique . - Paris : Denoël, DL 2009 . - 1 vol. (706 p.-[48] p. de pl.) : ill., cartes, couv. ill. ; 23 cm. - (Bibliothèque Médiations, ISSN 0520-0695) .
ISBN : 978-2-207-26059-3 : 27 €
Contient un choix de documents. Notes bibliogr. Index. Cartes
Langues : Français (fre) Langues originales : Roumain (rum)
Catégories : 329.18(498)"-1945" Garde de Fer
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(498) Histoire de la Roumanie
Antonescu, Ion (1882-1946)
Judéocide / ShoahIndex. décimale : 940.531 Camps de concentration et d'extermination / Judéocide Résumé : Site éditeur :
«J'ai écrit ce livre de sang et de larmes avec mon sang et mes larmes», explique l'auteur de cette extraordinaire chronique clandestine de la tragédie des Juifs de Roumanie, une œuvre unique, élaborée au cœur même de la tourmente. En cela, ce monument littéraire, pour la première fois traduit en français, occupe une place de premier plan dans ce qu'on a appelé «la bibliothèque de la Catastrophe». Soixante ans après sa parution à Bucarest entre 1946 et 1948, Cartea Neagra demeure de fait la principale source d'information sur l'extermination sauvage, par l'armée et la gendarmerie roumaines, de plus de 350 000 Juifs roumains et ukrainiens. Mis à l'index par le régime communiste, il tombera ensuite dans l'oubli.
D'un intérêt historique comparable au Livre noir sur l'extermination des Juifs en URSS et en Pologne (1941-1945) de Vassili Grossman et Ilya Ehrenbourg, celui de Matatias Carp se distingue par les conditions extrêmement périlleuses dans lesquelles il a été écrit. Ce jeune avocat juif de Bucarest doublé d'un pianiste de grand talent prend en effet la mesure, dès 1940, de la menace qui pèse sur le judaïsme européen. Il se lance alors, au péril de sa vie et avec sa femme pour seule collaboratrice, dans une folle entreprise : enquêter et collecter en temps réel une sorte d'archive première du Génocide.
Au fil du récit, le lecteur découvrira un véritable enfer, marqué par la diversité insoupçonnée des méthodes de tuerie : pogroms sanglants, fusillades massives en bordure des villages, Juifs brûlés vifs dans d'immenses porcheries, enfants jetés vivants dans des puits, marches de la mort dantesques, abattage et vente des déportés aux paysans les plus offrants.
Ce morceau bouleversant d'histoire immédiate lève le voile sur un chapitre encore mal connu de la Shoah à l'est de l'Europe.Note de contenu : Table :
- Introduction
- l'édition française
- Préface du Dr Alexandre Safran (1946)
- Avant-propos de Matatias Carp (1946)
- Aperçu général sur la politique antisémite en Roumanie
1. Antonescu, la Garde de Fer et le pogrom de Bucarest
I. Le régime national-klégionnaire et les Juifs (6 septembre 1940-21 janvier 1941)
II. la législation antisémite (6 septembre 1940-21 janvier 1941)
III. Chronique des persécutions (6 septembre 1940-21 janvier 1941)
IV. La rébellion légionnaire et le pogrom de Bucarest (21-23 janvier 1941)
Annexe : liste nominative des Juifs assassinés pendant le pogrom de Bucarest
2. Le pogrom de Iasi
Avertissement de l'auteur
Présentation de la seconde partie / A. L.-L.
I. L'une des premières tueries de masse du début de l'agression contre l'URSS
II. un massacre planifié : initiative, organisation, objectifs
III. Le pogrom et les "trains de la mort"
Annexe 1 : "ce dimanche là ..." par Israël Schleier
Annexe 2 (addedendum) : "lepogrom de Iasi : témoigner 60 ans après" par Isac Chiva
3. La Transnistrie
I. les massacres de Bessarabie, de Bucovine et de la région de Dorohoi
II. Ghettos, camps de transit et premières vagues de déportations : Bessarabie et Bucovine
III. Les dernières déportations de l'automne 1941 et le destin des Juifs de Czernowitz
Annexe : "l'histoire me jugera" : la déclaration de Traian Popovici, le maire de Czernowitz
IV. Le carnage d'Odessa et les crimes de masse des régions de Berezovka et de Golta
V. les déportations en Transnistrie de l'été et de l'automne 1942
VI. Vivre et mourir en Transnistrie
VII. Le retour des rescapés
"Mon oncle, Matatias Carp" / Adrien Gérard Saimot
Postface : la posterité de Cartea Neagra / Radu IoanidPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Cartea neagra : le livre noir de la destruction des Juifs de Roumanie, 1940-1944 Type de document : texte imprimé Auteurs : Matatias Carp, Auteur ; Alexandra Laignel-Lavastine, Éditeur scientifique Editeur : Paris : Denoël Année de publication : DL 2009 Collection : Bibliothèque Médiations, ISSN 0520-0695 Importance : 1 vol. (706 p.-[48] p. de pl.) Présentation : ill., cartes, couv. ill. Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-207-26059-3 Prix : 27 € Note générale : Contient un choix de documents. Notes bibliogr. Index. Cartes Langues : Français (fre) Langues originales : Roumain (rum) Catégories : 329.18(498)"-1945" Garde de Fer
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(498) Histoire de la Roumanie
Antonescu, Ion (1882-1946)
Judéocide / ShoahIndex. décimale : 940.531 Camps de concentration et d'extermination / Judéocide Résumé : Site éditeur :
«J'ai écrit ce livre de sang et de larmes avec mon sang et mes larmes», explique l'auteur de cette extraordinaire chronique clandestine de la tragédie des Juifs de Roumanie, une œuvre unique, élaborée au cœur même de la tourmente. En cela, ce monument littéraire, pour la première fois traduit en français, occupe une place de premier plan dans ce qu'on a appelé «la bibliothèque de la Catastrophe». Soixante ans après sa parution à Bucarest entre 1946 et 1948, Cartea Neagra demeure de fait la principale source d'information sur l'extermination sauvage, par l'armée et la gendarmerie roumaines, de plus de 350 000 Juifs roumains et ukrainiens. Mis à l'index par le régime communiste, il tombera ensuite dans l'oubli.
D'un intérêt historique comparable au Livre noir sur l'extermination des Juifs en URSS et en Pologne (1941-1945) de Vassili Grossman et Ilya Ehrenbourg, celui de Matatias Carp se distingue par les conditions extrêmement périlleuses dans lesquelles il a été écrit. Ce jeune avocat juif de Bucarest doublé d'un pianiste de grand talent prend en effet la mesure, dès 1940, de la menace qui pèse sur le judaïsme européen. Il se lance alors, au péril de sa vie et avec sa femme pour seule collaboratrice, dans une folle entreprise : enquêter et collecter en temps réel une sorte d'archive première du Génocide.
Au fil du récit, le lecteur découvrira un véritable enfer, marqué par la diversité insoupçonnée des méthodes de tuerie : pogroms sanglants, fusillades massives en bordure des villages, Juifs brûlés vifs dans d'immenses porcheries, enfants jetés vivants dans des puits, marches de la mort dantesques, abattage et vente des déportés aux paysans les plus offrants.
Ce morceau bouleversant d'histoire immédiate lève le voile sur un chapitre encore mal connu de la Shoah à l'est de l'Europe.Note de contenu : Table :
- Introduction
- l'édition française
- Préface du Dr Alexandre Safran (1946)
- Avant-propos de Matatias Carp (1946)
- Aperçu général sur la politique antisémite en Roumanie
1. Antonescu, la Garde de Fer et le pogrom de Bucarest
I. Le régime national-klégionnaire et les Juifs (6 septembre 1940-21 janvier 1941)
II. la législation antisémite (6 septembre 1940-21 janvier 1941)
III. Chronique des persécutions (6 septembre 1940-21 janvier 1941)
IV. La rébellion légionnaire et le pogrom de Bucarest (21-23 janvier 1941)
Annexe : liste nominative des Juifs assassinés pendant le pogrom de Bucarest
2. Le pogrom de Iasi
Avertissement de l'auteur
Présentation de la seconde partie / A. L.-L.
I. L'une des premières tueries de masse du début de l'agression contre l'URSS
II. un massacre planifié : initiative, organisation, objectifs
III. Le pogrom et les "trains de la mort"
Annexe 1 : "ce dimanche là ..." par Israël Schleier
Annexe 2 (addedendum) : "lepogrom de Iasi : témoigner 60 ans après" par Isac Chiva
3. La Transnistrie
I. les massacres de Bessarabie, de Bucovine et de la région de Dorohoi
II. Ghettos, camps de transit et premières vagues de déportations : Bessarabie et Bucovine
III. Les dernières déportations de l'automne 1941 et le destin des Juifs de Czernowitz
Annexe : "l'histoire me jugera" : la déclaration de Traian Popovici, le maire de Czernowitz
IV. Le carnage d'Odessa et les crimes de masse des régions de Berezovka et de Golta
V. les déportations en Transnistrie de l'été et de l'automne 1942
VI. Vivre et mourir en Transnistrie
VII. Le retour des rescapés
"Mon oncle, Matatias Carp" / Adrien Gérard Saimot
Postface : la posterité de Cartea Neagra / Radu IoanidPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 45648 940.531/CAR Livre Libre-accès Adultes Disponible
Le crime et le silence : Jedwabne 1941, la mémoire d'un pogrom dans la Pologne d'aujourd'hui [texte imprimé] / Anna Bikont (1954-....), Auteur ; Anna Hurwic, Traducteur . - Paris : Denoël, DL 2011 . - 1 vol. (512 p.) : cartes, couv. ill. ; 23 cm. - (Bibliothèque Médiations, ISSN 0520-0695) .
ISBN : 978-2-207-26062-3
Trad. de : "My Z Jedwabnego". - Contient des témoignages
Langues : Français (fre) Langues originales : Polonais (pol)
Catégories : 352(438) Jedwabne
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(438) Histoire de la Pologne
Judéocide / ShoahIndex. décimale : 940.531 Camps de concentration et d'extermination / Judéocide Résumé : Site éditeur :
Le 10 juillet 1941, quelques semaines après que l'Allemagne a attaqué l'URSS, la quasi-totalité des Juifs de Jedwabne, petite ville de l'est de la Pologne, ont été massacrés par leurs voisins. Alors que la propagande communiste imputait ce massacre aux nazis, on sait désormais grâce aux travaux de Jan T. Gross qu'il a été perpétré par des Polonais.
Une remise en cause de l'histoire officielle d'une nation victime qui a suscité en Pologne une violente indignation. Faisant le constat de cette mémoire en friche, Anna Bikont a souhaité partir à la recherche des personnes susceptibles d'apporter un éclairage sur le drame.
Rédigé à partir de documents d'archives inédits, d'observations recueillies au cours de nombreux séjours à Jedwabne, et, surtout, de conversations avec les acteurs du pogrom (rescapés, témoins et bourreaux), Le Crime et le Silence mêle habilement le retour sur les faits historiques à l'interrogation sur le présent.
Cette enquête mémorielle livre un portrait bouleversant d'individus confrontés à des centaines de morts dont nul ne veut se souvenir, décrit leur évolution face aux preuves qui s'accumulent et donne à voir la réaction d'une communauté clouée au pilori pour des faits survenus soixante ans plus tôt. En filigrane, c'est à une réflexion sur la mémoire collective que nous invite Anna Bikont. Qu'arrive-t-il à une société qui refuse d'admettre une vérité susceptible de détruire sa bonne conscience? Comment accepter son passé, fût-il horrible?Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Le crime et le silence : Jedwabne 1941, la mémoire d'un pogrom dans la Pologne d'aujourd'hui Type de document : texte imprimé Auteurs : Anna Bikont (1954-....), Auteur ; Anna Hurwic, Traducteur Editeur : Paris : Denoël Année de publication : DL 2011 Collection : Bibliothèque Médiations, ISSN 0520-0695 Importance : 1 vol. (512 p.) Présentation : cartes, couv. ill. Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-207-26062-3 Note générale : Trad. de : "My Z Jedwabnego". - Contient des témoignages Langues : Français (fre) Langues originales : Polonais (pol) Catégories : 352(438) Jedwabne
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(438) Histoire de la Pologne
Judéocide / ShoahIndex. décimale : 940.531 Camps de concentration et d'extermination / Judéocide Résumé : Site éditeur :
Le 10 juillet 1941, quelques semaines après que l'Allemagne a attaqué l'URSS, la quasi-totalité des Juifs de Jedwabne, petite ville de l'est de la Pologne, ont été massacrés par leurs voisins. Alors que la propagande communiste imputait ce massacre aux nazis, on sait désormais grâce aux travaux de Jan T. Gross qu'il a été perpétré par des Polonais.
Une remise en cause de l'histoire officielle d'une nation victime qui a suscité en Pologne une violente indignation. Faisant le constat de cette mémoire en friche, Anna Bikont a souhaité partir à la recherche des personnes susceptibles d'apporter un éclairage sur le drame.
Rédigé à partir de documents d'archives inédits, d'observations recueillies au cours de nombreux séjours à Jedwabne, et, surtout, de conversations avec les acteurs du pogrom (rescapés, témoins et bourreaux), Le Crime et le Silence mêle habilement le retour sur les faits historiques à l'interrogation sur le présent.
Cette enquête mémorielle livre un portrait bouleversant d'individus confrontés à des centaines de morts dont nul ne veut se souvenir, décrit leur évolution face aux preuves qui s'accumulent et donne à voir la réaction d'une communauté clouée au pilori pour des faits survenus soixante ans plus tôt. En filigrane, c'est à une réflexion sur la mémoire collective que nous invite Anna Bikont. Qu'arrive-t-il à une société qui refuse d'admettre une vérité susceptible de détruire sa bonne conscience? Comment accepter son passé, fût-il horrible?Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Journal d'un gardien du goulag [texte imprimé] / Ivan Tchistiakov (1900?-1941), Auteur ; Luba Jurgenson (1958-....), Traducteur ; Irina Lazarevna Shcherbakova (1953-....), Préfacier, etc. . - Paris : Denoël, DL 2011 . - 1 vol. (286 p.-[8] p. de pl.) : ill., couv. ill. ; 23 cm. - (Bibliothèque Médiations, ISSN 0520-0695) .
ISBN : 978-2-207-26114-9
Langues : Français (fre) Langues originales : Russe (rus)
Catégories : 069(47) Mémorial (Russie)
321.6(47) Stalinisme
343.8:341.48(47) Goulag (URSS)
929 Biographies et témoignagesIndex. décimale : 940 Histoire de l'Europe / Goulag / Génocide Arménien / Guerre d'Espagne Résumé : Site éditeur :
Pendant quelques mois, dans les années 1935-1936, Ivan Tchistiakov, gardien d'un camp de prisonniers sur le chantier de la voie ferrée Baïkal-Amour, a tenu son journal. Publié aujourd'hui pour la première fois, c'est l'un des seuls documents de ce genre à nous être parvenus. Le fonctionnement des camps soviétiques est certes bien connu, grâce à la parole des victimes et aux documents amassés par le système bureaucratique, mais l'image des «hommes aux fusils» est encore floue.
Si Ivan Tchistiakov s'est retrouvé à escorter les détenus pendant leur travail, garder le camp itinérant, accompagner les convois et poursuivre les fuyards, ce n'est pas de son propre gré. Chaque journée est vouée à un seul désir : sortir par tous les moyens du cauchemar qui l'a happé. Et qu'il ne cesse de décrire : un climat terrible, un logement épouvantable où, la nuit, les cheveux se collent au front à cause du froid, l'impossibilité de se laver, l'absence de nourriture normale, des maladies à répétition.
Le dégoût que lui inspire son travail est évident. Dès les premières pages percent des notes de compassion envers ceux qu'il doit garder. Il perçoit ce qu'un chef, au camp, ne veut pas savoir. On comprend mieux, à le lire, à quel point les camps soviétiques ont fini par incarner un modèle de société.
Les cahiers originaux du journal d'Ivan Tchistiakov se trouvent aux archives de la société Memorial de Moscou, qui, depuis les années 1980, se donne pour tâche de rassembler documents, lettres, témoignages et mémoires liés à l'histoire des répressions politiques en URSS.
On ne sait que très peu de chose sur Ivan Tchistiakov. Il est sans doute né au tout début des années 1900. Moscovite, probablement enseignant dans un institut technique ou ingénieur avant d'intégrer l'administration du Goulag comme gardin, il est mort au front dans la région de Toula, en 1941.Note de contenu : Table :
- préface
- introduction
1935-1936
les refusards
les travailleurs de choc
Bagarre
Octobre en Extrême-Orient
[sans titre]
Août 1934
- L'association MemorialPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Journal d'un gardien du goulag Type de document : texte imprimé Auteurs : Ivan Tchistiakov (1900?-1941), Auteur ; Luba Jurgenson (1958-....), Traducteur ; Irina Lazarevna Shcherbakova (1953-....), Préfacier, etc. Editeur : Paris : Denoël Année de publication : DL 2011 Collection : Bibliothèque Médiations, ISSN 0520-0695 Importance : 1 vol. (286 p.-[8] p. de pl.) Présentation : ill., couv. ill. Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-207-26114-9 Langues : Français (fre) Langues originales : Russe (rus) Catégories : 069(47) Mémorial (Russie)
321.6(47) Stalinisme
343.8:341.48(47) Goulag (URSS)
929 Biographies et témoignagesIndex. décimale : 940 Histoire de l'Europe / Goulag / Génocide Arménien / Guerre d'Espagne Résumé : Site éditeur :
Pendant quelques mois, dans les années 1935-1936, Ivan Tchistiakov, gardien d'un camp de prisonniers sur le chantier de la voie ferrée Baïkal-Amour, a tenu son journal. Publié aujourd'hui pour la première fois, c'est l'un des seuls documents de ce genre à nous être parvenus. Le fonctionnement des camps soviétiques est certes bien connu, grâce à la parole des victimes et aux documents amassés par le système bureaucratique, mais l'image des «hommes aux fusils» est encore floue.
Si Ivan Tchistiakov s'est retrouvé à escorter les détenus pendant leur travail, garder le camp itinérant, accompagner les convois et poursuivre les fuyards, ce n'est pas de son propre gré. Chaque journée est vouée à un seul désir : sortir par tous les moyens du cauchemar qui l'a happé. Et qu'il ne cesse de décrire : un climat terrible, un logement épouvantable où, la nuit, les cheveux se collent au front à cause du froid, l'impossibilité de se laver, l'absence de nourriture normale, des maladies à répétition.
Le dégoût que lui inspire son travail est évident. Dès les premières pages percent des notes de compassion envers ceux qu'il doit garder. Il perçoit ce qu'un chef, au camp, ne veut pas savoir. On comprend mieux, à le lire, à quel point les camps soviétiques ont fini par incarner un modèle de société.
Les cahiers originaux du journal d'Ivan Tchistiakov se trouvent aux archives de la société Memorial de Moscou, qui, depuis les années 1980, se donne pour tâche de rassembler documents, lettres, témoignages et mémoires liés à l'histoire des répressions politiques en URSS.
On ne sait que très peu de chose sur Ivan Tchistiakov. Il est sans doute né au tout début des années 1900. Moscovite, probablement enseignant dans un institut technique ou ingénieur avant d'intégrer l'administration du Goulag comme gardin, il est mort au front dans la région de Toula, en 1941.Note de contenu : Table :
- préface
- introduction
1935-1936
les refusards
les travailleurs de choc
Bagarre
Octobre en Extrême-Orient
[sans titre]
Août 1934
- L'association MemorialPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 47795 940/TCH Livre Libre-accès Adultes Disponible
La vérité par l'image : de Nuremberg au procès Milosevic [texte imprimé] / Christian Delage, Auteur . - Paris : Denoël, 2006 . - 1 vol. (378 p.-[32] p. de pl.) : couv. ill., ill. ; 23 cm. - (Bibliothèque Médiations, ISSN 0520-0695) .
ISBN : 2-207-25798-3
Bibliogr. p. 358-362. - Index
Langues : Français (fre)
Catégories : 070 Presse Journalisme Médias
341.4 Droit pénal international
341.48 Crimes contre l'humanité / crimes de guerre
347.9(100) Tribunal Pénal International (TPI ONU)
347.9(100) Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie (TPIY La Haye)
347.93:940.53 Procès de Nuremberg
791.4 Cinéma FilmIndex. décimale : 34 Droit / Justice Résumé : Site éditeur :
Pour juger les crimes commis par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, les Alliés ont constitué à Nuremberg un tribunal international. Deux expériences inédites ont accompagné cette innovation majeure : présenter des images animées comme preuves à l'audience ; filmer les sessions du procès pour le constituer en archive historique.
Dès le début des débats, l'Accusation a fait projeter des actualités tournées par les Britanniques et les Américains lors de leur découverte des camps. Pourvues du double statut de preuve et de témoignage, ces images ont permis de prendre la première mesure des «atrocités nazies», dont la trace, ainsi prélevées, devait être incontestable. En filmant le procès, les Alliés souhaitaient d'autre part que la mémoire de ce moment unique demeure vive pour les générations futures.
L'héritage de Nuremberg conditionnera largement l'organisation du procès Eichmann puis, en France, des procès Barbie, Touvier et Papon, et enfin, à La Haye, du procès Milosevic.
Menée à partir d'archives inédites, cette enquête historique explore les conditions et les conséquences de cette utilisation de l'image à des fins de justice et de mémoire.Note de contenu : Table :
I. Le film comme preuve. Une jurisprudence américaine (1920-1945)
II. Les enjeux du Tribunal Militaire International (Nuremberg, 1945-1946)
III. Nuremberg, une histoire mise en images
IV. Le Temps de la justice filmée (de 1945 à nos jours)
Conclusion
Annexes : archives et présentations de films (documentaires projetés à Nuremberg
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : La vérité par l'image : de Nuremberg au procès Milosevic Type de document : texte imprimé Auteurs : Christian Delage, Auteur Editeur : Paris : Denoël Année de publication : 2006 Collection : Bibliothèque Médiations, ISSN 0520-0695 Importance : 1 vol. (378 p.-[32] p. de pl.) Présentation : couv. ill., ill. Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-207-25798-3 Note générale : Bibliogr. p. 358-362. - Index Langues : Français (fre) Catégories : 070 Presse Journalisme Médias
341.4 Droit pénal international
341.48 Crimes contre l'humanité / crimes de guerre
347.9(100) Tribunal Pénal International (TPI ONU)
347.9(100) Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie (TPIY La Haye)
347.93:940.53 Procès de Nuremberg
791.4 Cinéma FilmIndex. décimale : 34 Droit / Justice Résumé : Site éditeur :
Pour juger les crimes commis par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, les Alliés ont constitué à Nuremberg un tribunal international. Deux expériences inédites ont accompagné cette innovation majeure : présenter des images animées comme preuves à l'audience ; filmer les sessions du procès pour le constituer en archive historique.
Dès le début des débats, l'Accusation a fait projeter des actualités tournées par les Britanniques et les Américains lors de leur découverte des camps. Pourvues du double statut de preuve et de témoignage, ces images ont permis de prendre la première mesure des «atrocités nazies», dont la trace, ainsi prélevées, devait être incontestable. En filmant le procès, les Alliés souhaitaient d'autre part que la mémoire de ce moment unique demeure vive pour les générations futures.
L'héritage de Nuremberg conditionnera largement l'organisation du procès Eichmann puis, en France, des procès Barbie, Touvier et Papon, et enfin, à La Haye, du procès Milosevic.
Menée à partir d'archives inédites, cette enquête historique explore les conditions et les conséquences de cette utilisation de l'image à des fins de justice et de mémoire.Note de contenu : Table :
I. Le film comme preuve. Une jurisprudence américaine (1920-1945)
II. Les enjeux du Tribunal Militaire International (Nuremberg, 1945-1946)
III. Nuremberg, une histoire mise en images
IV. Le Temps de la justice filmée (de 1945 à nos jours)
Conclusion
Annexes : archives et présentations de films (documentaires projetés à Nuremberg
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 42639 34/DEL Livre Libre-accès Adultes Disponible