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Follow me / Raymond Itterbeek
Follow me [texte imprimé] / Raymond Itterbeek (1922-....), Auteur . - Hainaut Culture et Démocratie (HDC), 2006 . - 1 vol. (52 p.) : couv. ill. ; 21 x 21 cm. - (Les Carnets de la mémoire) .
ISSN : D/2006/9405/4
Langues : Français (fre)
Catégories : 929 Itterbeek, Raymond
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
94(493)"1939/45" Résistance Belgique
94(493)"1939/45" ComèteIndex. décimale : 929 Biographies Résumé : L’auteur, Raymond Itterbeek, est Président de l’Amicale des condamnés à mort de Belgique. A première vue, être président d’une association de condamnés à mort et écrire ses mémoires un demi-siècle après les événements semble être une galéjade, mais il n’en est rien.
Raymond Itterbeek faisait partie d’un groupe de condamnés à mort par les Allemands qui furent déportés en Allemagne, mais la sentence ne fut pas exécutée vraisemblablement parce que, soit les dossiers des condamnés furent perdus durant la débâcle de l’armée allemande, soit l’ordre administratif d’exécution n’arriva jamais.
Ce récit retrace d’abord la révolte de jeunes ( l’auteur avait 17 ans à la déclaration de la guerre ) qui refusent la dictature nazie. En ce qui concerne Raymond Itterbeek, il a oeuvré dans le cadre du réseau “Comète”, un réseau créé en Belgique qui a fait passer jusqu’à Gibraltar des aviateurs alliés dont les avions avaient été abattus pendant des raids sur le continent. Les membres de ce réseau savaient qu’ils avaient peu de chance de ne pas être arrêtés ( “Comète” fut démantelé plusieurs fois par les nazis ) et connaissaient la sanction : la mort, avec en outre l’arrestation et la déportation de toute leur famille.
L’auteur, dans un style très sobre, nous fait revivre cette période, les différentes phases de son vécu comme prisonnier et les “traitements” qu’il a subis. Le rôle des collaborateurs belges est connu, mais nous trouvons dans ce livre un détail effarant : un certain Georges De Sutter a fait arrêter 5 000 personnes et a touché 125 euros de l’époque par personne. Ce De Sutter fut fusillé après la guerre et nous apprenons qu’il mourut en lâche. C’est un livre peu volumineux (50 pages) que nos ados devraient absolument lire, car ils ne se rendent généralement pas compte qu’ils vivent dans de l’ouate et ignorent que des jeunes de leur âge ont sacrifié leur vie pour nous puissions vivre libres. Lorsque Raymond Itterbeek témoigne dans les écoles, il rappelle toujours une phrase du président Kennedy : Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, mais demande toi ce que tu peux faire pour ton pays et il leur dit « qu’il y a autre chose sur terre que le fric, l’égoïsme ou l’arnaque… battez-vous pour conserver votre liberté, éloignez les drogues ».
Henri Goldberg
in Bulletin pédagogique de la Fondation Auschwitz, n°33 (janvier-mars 2007)
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Follow me Type de document : texte imprimé Auteurs : Raymond Itterbeek (1922-....), Auteur Editeur : Hainaut Culture et Démocratie (HDC) Année de publication : 2006 Collection : Les Carnets de la mémoire Importance : 1 vol. (52 p.) Présentation : couv. ill. Format : 21 x 21 cm ISBN/ISSN/EAN : D/2006/9405/4 Langues : Français (fre) Catégories : 929 Itterbeek, Raymond
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
94(493)"1939/45" Résistance Belgique
94(493)"1939/45" ComèteIndex. décimale : 929 Biographies Résumé : L’auteur, Raymond Itterbeek, est Président de l’Amicale des condamnés à mort de Belgique. A première vue, être président d’une association de condamnés à mort et écrire ses mémoires un demi-siècle après les événements semble être une galéjade, mais il n’en est rien.
Raymond Itterbeek faisait partie d’un groupe de condamnés à mort par les Allemands qui furent déportés en Allemagne, mais la sentence ne fut pas exécutée vraisemblablement parce que, soit les dossiers des condamnés furent perdus durant la débâcle de l’armée allemande, soit l’ordre administratif d’exécution n’arriva jamais.
Ce récit retrace d’abord la révolte de jeunes ( l’auteur avait 17 ans à la déclaration de la guerre ) qui refusent la dictature nazie. En ce qui concerne Raymond Itterbeek, il a oeuvré dans le cadre du réseau “Comète”, un réseau créé en Belgique qui a fait passer jusqu’à Gibraltar des aviateurs alliés dont les avions avaient été abattus pendant des raids sur le continent. Les membres de ce réseau savaient qu’ils avaient peu de chance de ne pas être arrêtés ( “Comète” fut démantelé plusieurs fois par les nazis ) et connaissaient la sanction : la mort, avec en outre l’arrestation et la déportation de toute leur famille.
L’auteur, dans un style très sobre, nous fait revivre cette période, les différentes phases de son vécu comme prisonnier et les “traitements” qu’il a subis. Le rôle des collaborateurs belges est connu, mais nous trouvons dans ce livre un détail effarant : un certain Georges De Sutter a fait arrêter 5 000 personnes et a touché 125 euros de l’époque par personne. Ce De Sutter fut fusillé après la guerre et nous apprenons qu’il mourut en lâche. C’est un livre peu volumineux (50 pages) que nos ados devraient absolument lire, car ils ne se rendent généralement pas compte qu’ils vivent dans de l’ouate et ignorent que des jeunes de leur âge ont sacrifié leur vie pour nous puissions vivre libres. Lorsque Raymond Itterbeek témoigne dans les écoles, il rappelle toujours une phrase du président Kennedy : Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, mais demande toi ce que tu peux faire pour ton pays et il leur dit « qu’il y a autre chose sur terre que le fric, l’égoïsme ou l’arnaque… battez-vous pour conserver votre liberté, éloignez les drogues ».
Henri Goldberg
in Bulletin pédagogique de la Fondation Auschwitz, n°33 (janvier-mars 2007)
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 43065 929/ITT Livre Libre-accès Adultes Disponible
Nina Erauw : je suis une femme libre (1917-2008) [texte imprimé] / Claire Pahaut, Auteur . - Hainaut Culture et Démocratie (HDC), 2009 . - 1 vol. (76 p.) : couv. ill., ill. ; 21 x 21 cm. - (Les Carnets de la mémoire) .
ISSN : D/2009/9405/04
Langues : Français (fre)
Catégories : 061.236 Franc-maçonnerie
94(100)"1933/45" Esterwegen
94(100)"1933/45" Ravensbrück
Erauw, Nina (1917-2008)
Loge Liberté ChérieIndex. décimale : 929 Biographies Résumé : 4e de couv. :
A l'âge ou beaucoup de femmes aspirent à profiter pleinement d'une pension bien méritée, Nina Erauw créa, voici trente-cinq ans Infor-Femmes dans le Brabant wallon avec deux de ses amies. Et pour ne pas en rester là, elle y développa le planning familial et l'éducation permanente jusqu'à devenir un centre modèle qui avait intéressé la princesse Mathilde qui était allée le visiter à Wavre. Ce combat, elle le poursuivit jusqu'à son dernier souffle, fidèle à ses idéaux de jeunesse, rejettant toute forme de dogme, religieux ou politique. Une fameuse force de caractère qui amena cette "tête" née à Charleroi en 1917 à obtenir son bac à 16 ans et une licence en mathématiques à la Sorbonne à 19 ans ! En Résistance, dès 1940, comme agente des services de renseignements et d'action, elle mena des actions de sabotage, contribua à l'évacuation de paras anglais et prit sur elle d'abriter des étudiants juifs. Hélas, arrêtée en 1943, elle devint "Nacht und Nebel" et déplacée de prison en prison en Allemagne, elle fut déportée à Ravensbrück. Ayant découvert le communisme dans les camps où elle côtoya des femmes officiers de l'Armée rouge, elle s'inscrivit au Parti communiste mais des visites derrière le rideau de fer devaient la dissuader de poursuivre cet engagement. Mais Nina Erauw puisa du courage dans ces aléas de l'existence et avec celui qui devait devenir son époux, Fernand Erauw, lui aussi prisonnier politique qui, avec d'autres, avait crée la loge "Liberté chérie" dans le camp d'Esterwegen, elle créa un sanatorium pour les anciens prisonniers !
Militante des droits de l'homme, l'on retrouva encore la Résistante au Haut commissariat pour les réfugiés. Elle ne se vanta jamais de ses états de services, préoccupée seulement par l'aide des autres moins bien servis par la vie... Christian Laporte, La Libre Belgique, 1er février 2008.
Porteuse d'une engagement sans limite, parfois sans prudence, véritable dynamite capable d'actions qui pourraient sembler déraisonnables, Nina Erauw est maintenant inscrite au panthéon des grandes figures féminines de la résistance au XXème S., avec Lucie Aubrac et ses compagnes de déportation à Ravensbrück, Geneviève De Gaulle, Germaine Tillion et aussi la maman de Juliette Gréco.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Nina Erauw : je suis une femme libre (1917-2008) Type de document : texte imprimé Auteurs : Claire Pahaut, Auteur Editeur : Hainaut Culture et Démocratie (HDC) Année de publication : 2009 Collection : Les Carnets de la mémoire Importance : 1 vol. (76 p.) Présentation : couv. ill., ill. Format : 21 x 21 cm ISBN/ISSN/EAN : D/2009/9405/04 Langues : Français (fre) Catégories : 061.236 Franc-maçonnerie
94(100)"1933/45" Esterwegen
94(100)"1933/45" Ravensbrück
Erauw, Nina (1917-2008)
Loge Liberté ChérieIndex. décimale : 929 Biographies Résumé : 4e de couv. :
A l'âge ou beaucoup de femmes aspirent à profiter pleinement d'une pension bien méritée, Nina Erauw créa, voici trente-cinq ans Infor-Femmes dans le Brabant wallon avec deux de ses amies. Et pour ne pas en rester là, elle y développa le planning familial et l'éducation permanente jusqu'à devenir un centre modèle qui avait intéressé la princesse Mathilde qui était allée le visiter à Wavre. Ce combat, elle le poursuivit jusqu'à son dernier souffle, fidèle à ses idéaux de jeunesse, rejettant toute forme de dogme, religieux ou politique. Une fameuse force de caractère qui amena cette "tête" née à Charleroi en 1917 à obtenir son bac à 16 ans et une licence en mathématiques à la Sorbonne à 19 ans ! En Résistance, dès 1940, comme agente des services de renseignements et d'action, elle mena des actions de sabotage, contribua à l'évacuation de paras anglais et prit sur elle d'abriter des étudiants juifs. Hélas, arrêtée en 1943, elle devint "Nacht und Nebel" et déplacée de prison en prison en Allemagne, elle fut déportée à Ravensbrück. Ayant découvert le communisme dans les camps où elle côtoya des femmes officiers de l'Armée rouge, elle s'inscrivit au Parti communiste mais des visites derrière le rideau de fer devaient la dissuader de poursuivre cet engagement. Mais Nina Erauw puisa du courage dans ces aléas de l'existence et avec celui qui devait devenir son époux, Fernand Erauw, lui aussi prisonnier politique qui, avec d'autres, avait crée la loge "Liberté chérie" dans le camp d'Esterwegen, elle créa un sanatorium pour les anciens prisonniers !
Militante des droits de l'homme, l'on retrouva encore la Résistante au Haut commissariat pour les réfugiés. Elle ne se vanta jamais de ses états de services, préoccupée seulement par l'aide des autres moins bien servis par la vie... Christian Laporte, La Libre Belgique, 1er février 2008.
Porteuse d'une engagement sans limite, parfois sans prudence, véritable dynamite capable d'actions qui pourraient sembler déraisonnables, Nina Erauw est maintenant inscrite au panthéon des grandes figures féminines de la résistance au XXème S., avec Lucie Aubrac et ses compagnes de déportation à Ravensbrück, Geneviève De Gaulle, Germaine Tillion et aussi la maman de Juliette Gréco.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 45869 929/ERA Documents divers Libre-accès Adultes Disponible 46866 929/ERA Documents divers Réserve - Disponible Documents numériques
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