[article] Mourir pour ne plus être dominé [texte imprimé] / Farhad Khosrokhavar, Personne interviewée ; Laurent Testot, Auteur . - 2005 . - p. 24. Langues : Français ( fre) in Sciences Humaines > 166 (décembre 2005) . - p. 24
Catégories : |
159.9 Psychologie 316.35 Groupes / Identités / Communautés 316.47 Relation sociale . Violence . Torture 323.26 Résistance armée . Lutte active. Sabotage . Guérilla 343.6 Infractions contre la personne / Trafic / Assassinat 343.917 Délinquance politique Terrorisme
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Résumé : |
On marque l'émergence moderne des attentats suicide au Liban et au Sri Lanka dès les années 1980. Depuis, on a l'impression que le phénomène des bombes humaines prend de plus en plus d'ampleur. 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, 11 mars 2004 à Madrid, 7 et 21 juillet 2005 à Londres..., sans parler de l'Irak ou de la Tchétchénie. Assiste-t-on à une mondialisation du phénomène ? Il faut avant tout faire une distinction. Au Liban et au Sri Lanka, les enjeux manifestés par les attentats suicide étaient ou sont nationaux. Il s'agit de lutter contre un ennemi perçu comme occupant un territoire. Une nouvelle ère s'est ouverte à partir de 2001, celle des attentats suicide qui n'ont rien à voir avec des enjeux nationaux, commis au nom d'une néo-umma ? de umma : communauté des croyants ? imaginaire. Oussama Ben Laden ne se réclame pas d'une libération nationale, il agit au nom d'un islam global, contre un ennemi qui mettrait cet islam en danger. La signification change donc d'un attentat suicide à l'autre. Au Cachemire, en Palestine, ces opérations appuient toujours des revendications nationalistes. Quant à l'autre type d'attentat suicide, il présente un caractère très troublant, celui de la globalisation. Les deux formes d'attentats coexistent aujourd'hui. |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
[article]
Titre : |
Mourir pour ne plus être dominé |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Farhad Khosrokhavar, Personne interviewée ; Laurent Testot, Auteur |
Année de publication : |
2005 |
Article en page(s) : |
p. 24 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
159.9 Psychologie 316.35 Groupes / Identités / Communautés 316.47 Relation sociale . Violence . Torture 323.26 Résistance armée . Lutte active. Sabotage . Guérilla 343.6 Infractions contre la personne / Trafic / Assassinat 343.917 Délinquance politique Terrorisme
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Résumé : |
On marque l'émergence moderne des attentats suicide au Liban et au Sri Lanka dès les années 1980. Depuis, on a l'impression que le phénomène des bombes humaines prend de plus en plus d'ampleur. 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, 11 mars 2004 à Madrid, 7 et 21 juillet 2005 à Londres..., sans parler de l'Irak ou de la Tchétchénie. Assiste-t-on à une mondialisation du phénomène ? Il faut avant tout faire une distinction. Au Liban et au Sri Lanka, les enjeux manifestés par les attentats suicide étaient ou sont nationaux. Il s'agit de lutter contre un ennemi perçu comme occupant un territoire. Une nouvelle ère s'est ouverte à partir de 2001, celle des attentats suicide qui n'ont rien à voir avec des enjeux nationaux, commis au nom d'une néo-umma ? de umma : communauté des croyants ? imaginaire. Oussama Ben Laden ne se réclame pas d'une libération nationale, il agit au nom d'un islam global, contre un ennemi qui mettrait cet islam en danger. La signification change donc d'un attentat suicide à l'autre. Au Cachemire, en Palestine, ces opérations appuient toujours des revendications nationalistes. Quant à l'autre type d'attentat suicide, il présente un caractère très troublant, celui de la globalisation. Les deux formes d'attentats coexistent aujourd'hui. |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
in Sciences Humaines > 166 (décembre 2005) . - p. 24
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