Vichy dans la "Solution finale" : histoire du Commissariat général aux questions juives, 1941-1944 [texte imprimé] / Laurent Joly, Auteur . - Paris : Bernard Grasset, 2006 . - 1 vol. (1014 p.) : ill., couv. ill. ; 24 cm. - ( Documents Français) . ISBN : 2-246-63841-0 Chronologie. - Bibliographie. - Index. - Texte remanié de : Thèse de doctorat : Histoire : Paris 1 : 2004. Vichy et le Commissariat général aux questions juives : contribution à l'histoire de la Shoah en France, 1941-1944. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
0(082) Critique / extrait document / citations 323.118(=924) Antisémitisme 34 Loi Droit Jurisprudence 930.25 Archives (lieux et documents) 94(44)"1940-1945" Commissariat général aux questions juives (France) 94(44)"1940-1945" Vichy Judéocide / Shoah
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Index. décimale : |
940.531 Camps de concentration et d'extermination / Judéocide |
Résumé : |
Site éditeur :
Si, depuis une trentaine d'années, la persécution des juifs sous l'Occupation constitue un enjeu mémoriel important de la société française, il n'existe que très peu d'ouvrages analysant la politique antisémite du régime de Vichy. Se fondant sur une exploitation minutieuse de toutes les archives publiques disponibles, ayant mis au jour une série de fonds jusqu'alors inédits (archives judiciaires de la Libération, dossiers du Conseil d'État ou de la préfecture de Police de Paris, dossiers personnels de carrière des agents du commissariat général aux Questions juives, etc.) et découvert plusieurs archives familiales (dont l'exceptionnel fonds Xavier Vallat), Laurent Joly renouvelle considérablement le sujet. La création du CGQJ en mars 1941, à la demande des autorités occupantes, constitue un tournant décisif. Le vice-président du Conseil l'amiral Darlan et le premier commissaire général aux Questions juives Xavier Vallat interprètent à leur façon ce projet en affirmant ouvertement leur désir de « refouler » les juifs étrangers, polonais et autres, qui, selon les mots de Vallat, « sont venus en véritables légions sur notre pays, pour son plus grand malheur ». Dorénavant, la politique antijuive de l'État français dépend intimement de la politique nazie, dans un complexe et ambigu jeu à trois - les orientations du gouvernement de Vichy, la stratégie des autorités occupantes et les ambitions propres au CGQJ -, qui est ici analysé. Jusqu'en décembre 1941, le commissariat général aux Questions juives s'affirme comme un « véritable ministère » et obtient la promulgation d'un nombre impressionnant de lois et de décrets antisémites. À partir de l'hiver 1941-1942 puis définitivement après la rafle du Vel' d'Hiv, le CGQJ se voit marginalisé dans la conduite de la politique antijuive, désormais négociée au plus haut niveau. Son influence législative et politique est pratiquement réduite à néant. L'histoire au quotidien du CGQJ n'avait jamais été faite. Combien cette administration exceptionnelle compta-t-elle d'employés ? Qui étaient-ils ? D'où venaient-ils ? Comment se représentaient-ils leur activité professionnelle ? Quels ont été les résultats et les conséquences humaines de leur politique ? Ayant plus particulièrement étudié le parcours des 180 cadres du CGQJ, Laurent Joly analyse le profil sociologique, la mentalité et les méthodes de travail de tous ces bureaucrates et exécuteurs de la politique antijuive de Vichy. |
Note de contenu : |
Table :
1. La mise e place d'une politique antisémite (juillet-1940-été 1942)
2. Le Commissariat Général aux Questions Juives en action
3. La survie institutionnelle et symbolique du CGQj (de l'été 1942 à la Libération)
Conclusion
Annexes :
1. Texte intégral des principales lois antijuives de Vichy
2. Organigrammes du CGQJ
3. Liste nominative des 180 cadres du CGQJ
4. Tableaux récapitulatifs des législations antisémites allemandes et françaises (1933-1942)
5. Arrêté du préfet du Var prescrivant le rencensement des Juifs
6. Lettre type envoyé par le CGQJ à une personne supposée ne pas s'être déclarée
7. Application du statut des juifs dans la fonction publique
8. Organigrammes des services de l'Aryanisation économique du CGQJ (SCAP, DGAE, SCAE)
9. Nomination des administrateurs provisoires par la préfecture de Police de Paris
10. Nomination des administrateurs provisoires par le CGQJ
11. Affiche annonçant la vente d'un immeuble juif à Reims (mai 1943)
12. Note sur la mise oeuvre et les résultats de la spoliation à Paris et en zone nord
13. Procédures et résultats de la spoliation en zone sud
14. Organisation de la PQJ et de la SEC
15. Tableaux résumant l'activité de la SEC
16. Double d'un rapport d'arrestation de la SEC (remis au service des Archives du CGQJ)
17. Note sur l'UGIF et sur ses relations avec le CGQJ
18. Note historiographique sur la "solution finale de la question juive"
Chronologie du 17 juin 1940 au 30 décembre 1949 |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
Vichy dans la "Solution finale" : histoire du Commissariat général aux questions juives, 1941-1944 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Laurent Joly, Auteur |
Editeur : |
Paris : Bernard Grasset |
Année de publication : |
2006 |
Collection : |
Documents Français |
Importance : |
1 vol. (1014 p.) |
Présentation : |
ill., couv. ill. |
Format : |
24 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
2-246-63841-0 |
Note générale : |
Chronologie. - Bibliographie. - Index. - Texte remanié de : Thèse de doctorat : Histoire : Paris 1 : 2004. Vichy et le Commissariat général aux questions juives : contribution à l'histoire de la Shoah en France, 1941-1944. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
0(082) Critique / extrait document / citations 323.118(=924) Antisémitisme 34 Loi Droit Jurisprudence 930.25 Archives (lieux et documents) 94(44)"1940-1945" Commissariat général aux questions juives (France) 94(44)"1940-1945" Vichy Judéocide / Shoah
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Index. décimale : |
940.531 Camps de concentration et d'extermination / Judéocide |
Résumé : |
Site éditeur :
Si, depuis une trentaine d'années, la persécution des juifs sous l'Occupation constitue un enjeu mémoriel important de la société française, il n'existe que très peu d'ouvrages analysant la politique antisémite du régime de Vichy. Se fondant sur une exploitation minutieuse de toutes les archives publiques disponibles, ayant mis au jour une série de fonds jusqu'alors inédits (archives judiciaires de la Libération, dossiers du Conseil d'État ou de la préfecture de Police de Paris, dossiers personnels de carrière des agents du commissariat général aux Questions juives, etc.) et découvert plusieurs archives familiales (dont l'exceptionnel fonds Xavier Vallat), Laurent Joly renouvelle considérablement le sujet. La création du CGQJ en mars 1941, à la demande des autorités occupantes, constitue un tournant décisif. Le vice-président du Conseil l'amiral Darlan et le premier commissaire général aux Questions juives Xavier Vallat interprètent à leur façon ce projet en affirmant ouvertement leur désir de « refouler » les juifs étrangers, polonais et autres, qui, selon les mots de Vallat, « sont venus en véritables légions sur notre pays, pour son plus grand malheur ». Dorénavant, la politique antijuive de l'État français dépend intimement de la politique nazie, dans un complexe et ambigu jeu à trois - les orientations du gouvernement de Vichy, la stratégie des autorités occupantes et les ambitions propres au CGQJ -, qui est ici analysé. Jusqu'en décembre 1941, le commissariat général aux Questions juives s'affirme comme un « véritable ministère » et obtient la promulgation d'un nombre impressionnant de lois et de décrets antisémites. À partir de l'hiver 1941-1942 puis définitivement après la rafle du Vel' d'Hiv, le CGQJ se voit marginalisé dans la conduite de la politique antijuive, désormais négociée au plus haut niveau. Son influence législative et politique est pratiquement réduite à néant. L'histoire au quotidien du CGQJ n'avait jamais été faite. Combien cette administration exceptionnelle compta-t-elle d'employés ? Qui étaient-ils ? D'où venaient-ils ? Comment se représentaient-ils leur activité professionnelle ? Quels ont été les résultats et les conséquences humaines de leur politique ? Ayant plus particulièrement étudié le parcours des 180 cadres du CGQJ, Laurent Joly analyse le profil sociologique, la mentalité et les méthodes de travail de tous ces bureaucrates et exécuteurs de la politique antijuive de Vichy. |
Note de contenu : |
Table :
1. La mise e place d'une politique antisémite (juillet-1940-été 1942)
2. Le Commissariat Général aux Questions Juives en action
3. La survie institutionnelle et symbolique du CGQj (de l'été 1942 à la Libération)
Conclusion
Annexes :
1. Texte intégral des principales lois antijuives de Vichy
2. Organigrammes du CGQJ
3. Liste nominative des 180 cadres du CGQJ
4. Tableaux récapitulatifs des législations antisémites allemandes et françaises (1933-1942)
5. Arrêté du préfet du Var prescrivant le rencensement des Juifs
6. Lettre type envoyé par le CGQJ à une personne supposée ne pas s'être déclarée
7. Application du statut des juifs dans la fonction publique
8. Organigrammes des services de l'Aryanisation économique du CGQJ (SCAP, DGAE, SCAE)
9. Nomination des administrateurs provisoires par la préfecture de Police de Paris
10. Nomination des administrateurs provisoires par le CGQJ
11. Affiche annonçant la vente d'un immeuble juif à Reims (mai 1943)
12. Note sur la mise oeuvre et les résultats de la spoliation à Paris et en zone nord
13. Procédures et résultats de la spoliation en zone sud
14. Organisation de la PQJ et de la SEC
15. Tableaux résumant l'activité de la SEC
16. Double d'un rapport d'arrestation de la SEC (remis au service des Archives du CGQJ)
17. Note sur l'UGIF et sur ses relations avec le CGQJ
18. Note historiographique sur la "solution finale de la question juive"
Chronologie du 17 juin 1940 au 30 décembre 1949 |
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