[article] Peut-on être heureux sans travailler ? : dossier [texte imprimé] . - 2015 . - p. 42-65. Langues : Français ( fre) in Philosophie magazine > 89 (mai 2015) . - p. 42-65
Catégories : |
007 Activité humaine. organisation. Information. Technique du travail humain 331 Travail Organisation du travail 331.101 Théorie du travail 364.1 Bien-être social
|
Note de contenu : |
Peut-on être heureux sans travailler ?
Si la plupart d’entre nous rêvent à voix haute d’une vie d’ermite ou de rentier, rares sont ceux qui, dans les faits, supportent le vertige de l’inactivité et la menace de l’ennui. C’est que la vie oisive, confirment ici ceux qui en ont pris le parti, demande un engagement courageux : non seulement vis-à -vis des lois de la société, mais aussi de soi-même. Les philosophes viennent à leur secours : ils n’ont eu de cesse d’explorer, dans toutes leurs nuances, ces alternatives à la condition salariale que sont les voies de la contemplation, de l’action politique ou de la dépense de soi. Et si le grand dimanche de la vie n’est pas pour demain, il peut être utile de méditer sur le sens du repos dominical, hérité du shabbat juif. Car, à l’ère du capitalisme numérique, la tendance serait plutôt à transformer jusqu’à nos loisirs, assistés par ordinateur, en travail déguisé. Abolissant ainsi le temps du rêve.
articles :
Claquer la porte de la civilisation ?
À peine la question est-elle formulée qu’une réponse irréfléchie s’ébauche : mais bien sûr ! Qu’y a-t-il de plus agréable qu’une grasse matinée, qu’un après-midi de flânerie, qu’un apéro qui dégénère en dîner improvisé ?
Fiers de ne rien faire ? Par Patrick Williams
Ils sont de plus en plus nombreux à sortir des clous de la vie salariée et à quitter la course au pouvoir d’achat. Ils témoignent sous l’œil expert du flâneur philosophe Frédéric Schiffter.
article
Le jour où je me suis mis à bosser un peu moins Par Lars Svendsen, Myriam Dennehy
Le Norvégien Lars Svendsen était devenu accro au travail, au point de négliger tout le reste. Il relate les expériences qui l’ont convaincu de ralentir la cadence.
Leçons de désœuvrement Par Michel Eltchaninoff
Rares sont les philosophes qui défendent les vertus du travail. Et nombreux sont ceux qui ont médité une alternative à ce qui apparaît parfois comme une aliénation. De la contemplation à la dépense, en passant par l’action, choisissons notre voie.
Le sommeil, arme de résistance massive ? Par Philippe Garnier
De quoi rêve le capitalisme ? De disposer de travailleurs opérationnels vingt-quatre sur vingt-quatre. Comment s’y prend-il ? En abolissant la frontière entre travail et loisir. Comment s’en sortir ? En dormant sur nos deux oreilles. C’est la thèse reposante du théoricien de l’art Jonathan Crary.
Michel Valensi, Vincent Valentin. Ouvert le dimanche ? Par Philippe Nassif
La loi Macron visant à autoriser le travail dominical a provoqué un vif débat politique. L’éditeur Michel Valensi nous éclaire sur le sens du shabbat juif à l’origine du jour de repos hebdomadaire. Face à lui, le philosophe libéral Vincent Valentin fustige les nouveaux paternalistes du dimanche.
|
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
[article]
Titre : |
Peut-on être heureux sans travailler ? : dossier |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2015 |
Article en page(s) : |
p. 42-65 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
007 Activité humaine. organisation. Information. Technique du travail humain 331 Travail Organisation du travail 331.101 Théorie du travail 364.1 Bien-être social
|
Note de contenu : |
Peut-on être heureux sans travailler ?
Si la plupart d’entre nous rêvent à voix haute d’une vie d’ermite ou de rentier, rares sont ceux qui, dans les faits, supportent le vertige de l’inactivité et la menace de l’ennui. C’est que la vie oisive, confirment ici ceux qui en ont pris le parti, demande un engagement courageux : non seulement vis-à -vis des lois de la société, mais aussi de soi-même. Les philosophes viennent à leur secours : ils n’ont eu de cesse d’explorer, dans toutes leurs nuances, ces alternatives à la condition salariale que sont les voies de la contemplation, de l’action politique ou de la dépense de soi. Et si le grand dimanche de la vie n’est pas pour demain, il peut être utile de méditer sur le sens du repos dominical, hérité du shabbat juif. Car, à l’ère du capitalisme numérique, la tendance serait plutôt à transformer jusqu’à nos loisirs, assistés par ordinateur, en travail déguisé. Abolissant ainsi le temps du rêve.
articles :
Claquer la porte de la civilisation ?
À peine la question est-elle formulée qu’une réponse irréfléchie s’ébauche : mais bien sûr ! Qu’y a-t-il de plus agréable qu’une grasse matinée, qu’un après-midi de flânerie, qu’un apéro qui dégénère en dîner improvisé ?
Fiers de ne rien faire ? Par Patrick Williams
Ils sont de plus en plus nombreux à sortir des clous de la vie salariée et à quitter la course au pouvoir d’achat. Ils témoignent sous l’œil expert du flâneur philosophe Frédéric Schiffter.
article
Le jour où je me suis mis à bosser un peu moins Par Lars Svendsen, Myriam Dennehy
Le Norvégien Lars Svendsen était devenu accro au travail, au point de négliger tout le reste. Il relate les expériences qui l’ont convaincu de ralentir la cadence.
Leçons de désœuvrement Par Michel Eltchaninoff
Rares sont les philosophes qui défendent les vertus du travail. Et nombreux sont ceux qui ont médité une alternative à ce qui apparaît parfois comme une aliénation. De la contemplation à la dépense, en passant par l’action, choisissons notre voie.
Le sommeil, arme de résistance massive ? Par Philippe Garnier
De quoi rêve le capitalisme ? De disposer de travailleurs opérationnels vingt-quatre sur vingt-quatre. Comment s’y prend-il ? En abolissant la frontière entre travail et loisir. Comment s’en sortir ? En dormant sur nos deux oreilles. C’est la thèse reposante du théoricien de l’art Jonathan Crary.
Michel Valensi, Vincent Valentin. Ouvert le dimanche ? Par Philippe Nassif
La loi Macron visant à autoriser le travail dominical a provoqué un vif débat politique. L’éditeur Michel Valensi nous éclaire sur le sens du shabbat juif à l’origine du jour de repos hebdomadaire. Face à lui, le philosophe libéral Vincent Valentin fustige les nouveaux paternalistes du dimanche.
|
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
in Philosophie magazine > 89 (mai 2015) . - p. 42-65
|