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Combattre, punir, photographier / Daniel Foliard
Combattre, punir, photographier : Empires coloniaux, 1890-1914 [texte imprimé] / Daniel Foliard, Auteur . - Paris : La Découverte, DL 2020 . - 1 vol. (455 p.) : Couv. ill. ; ill. ; 24 cm.
ISBN : 978-2-348-05963-6
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
Catégories : 32 Politique
325 Colonisation
77 Photographie
94 Histoire généraleIndex. décimale : 9 Histoire générale Résumé : 4e de couverture
À l’évocation des mots photojournalisme ou photographie de guerre, la mémoire convoque des icônes dont les plus anciennes remontent aux années 1920 et 1930. On imagine ainsi que les conflits d’avant la Grande Guerre n’ont été que peints, dessinés et gravés ; figés dans un héroïsme un peu innocent avant que les violences du XXe siècle ne soient saisies sur pellicule dans leur réalisme cauchemardesque.
Des albums privés des soldats coloniaux aux fonds des premières agences d’images, ce livre, véritable archéologie de la photographie de conflit, est une invitation, et une éducation, à lire l’image-choc pour la désarmer plutôt que la subir. L’auteur se focalise sur les clichés de la violence physique et de la destruction armée, pris non pas comme de simples illustrations mais comme les supports d’une relation sociale. Dans ce monde de la fin du XIXe siècle, les conflits se multiplient de façon inédite et les abus coloniaux ponctuent les conquêtes. En les capturant, l’appareil photographique, devenu portable et abordable, transforme profondément l’économie visuelle de la violence, et ce bien avant 1914.
Au-delà d’une histoire des photographies des corps brutalisés et des violences armées, cet ouvrage, loin d’une pornographie du désastre, est aussi une proposition. Comment présenter des photographies montrant les atrocités indicibles pour les penser et en faire l’histoire ? L’observateur, y compris lorsque son regard plonge au cœur des ténèbres, peut retrouver dans les photographies les hommes et les femmes du passé, et non des victimes passives et anonymes figées sur le papier.Note de contenu : Sommaire
INTRODUCTION
1. Répulsions, effacements et pertes de contraste
- La photographie arrachée
- Problèmes de mise au point : fixer la violence
- La violence : points de vue
- Problèmes de focale : le monde hors de soi
2. La photographie comme force : pouvoirs et contre-pouvoirs
- Pressions photographiques
- Sortir du cadre : pouvoir aux sujets
- Sujets démunis et humiliations en héritage ?
3. Profondeur de champ : la chambre noire au front avant les années 1890
- Conflits insaisissables (fin des années 1840-fin des années 1850) ?
- Expériences pionnières dans les contextes coloniaux (fin des années 1850-années 1860)
- Armée et photographie : aux commencements
- Tournant colonial et nouveaux usages (fin 1860 1880)
- Premiers effets de seuil
4. Les conflits armés face à l’objectif (années 1890-Première Guerre mondiale)
- Modernités photographiques loin de l’Europe
- Nouveaux angles
- Années 1890 : porosités
- 1898 1901 : clarifications
- Années 1900 1914 : une nouvelle économie visuelle
5. Le public et l’intime : régimes de visibilité
- L’image pour soi : autour de deux albums de soldats du rang
- Régimes de visibilité et expériences coloniales
- Des angles morts insignifiants ?
- Privatisations de la guerre : réflexions autour du Maroc
- Gradations, censure et autocensure
6. Subversions, dénonciations et contournements
- Images renversées
- Photographier pour dénoncer
- Questions d’échelles
- Tendancieuses images
7. Corps ennemis
- Corps recadrés
- L’objectif et la punition : glossaire du châtiment
- Des violences coloniales ? Le prisme de la photographie-
8. Cimetières de papier
- Souffrir et mourir au loin
- Succédanés photographiques
- Victimes invisibles versus visions du martyr
9. Guerres invisibles ? Reflets des conflits extra-européens en France et en Grande-Bretagne
- Les guerres extra-européennes ont bien eu lieu
- À propos de « cultures coloniales »
- Un « vulgaire musée des horreurs » ?
- Entr’apercevoir la guerre
CONCLUSION : CECI N’EST PAS UNE ILLUSTRATION
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Combattre, punir, photographier : Empires coloniaux, 1890-1914 Type de document : texte imprimé Auteurs : Daniel Foliard, Auteur Editeur : Paris : La Découverte Année de publication : DL 2020 Importance : 1 vol. (455 p.) Présentation : Couv. ill. ; ill. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-348-05963-6 Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Catégories : 32 Politique
325 Colonisation
77 Photographie
94 Histoire généraleIndex. décimale : 9 Histoire générale Résumé : 4e de couverture
À l’évocation des mots photojournalisme ou photographie de guerre, la mémoire convoque des icônes dont les plus anciennes remontent aux années 1920 et 1930. On imagine ainsi que les conflits d’avant la Grande Guerre n’ont été que peints, dessinés et gravés ; figés dans un héroïsme un peu innocent avant que les violences du XXe siècle ne soient saisies sur pellicule dans leur réalisme cauchemardesque.
Des albums privés des soldats coloniaux aux fonds des premières agences d’images, ce livre, véritable archéologie de la photographie de conflit, est une invitation, et une éducation, à lire l’image-choc pour la désarmer plutôt que la subir. L’auteur se focalise sur les clichés de la violence physique et de la destruction armée, pris non pas comme de simples illustrations mais comme les supports d’une relation sociale. Dans ce monde de la fin du XIXe siècle, les conflits se multiplient de façon inédite et les abus coloniaux ponctuent les conquêtes. En les capturant, l’appareil photographique, devenu portable et abordable, transforme profondément l’économie visuelle de la violence, et ce bien avant 1914.
Au-delà d’une histoire des photographies des corps brutalisés et des violences armées, cet ouvrage, loin d’une pornographie du désastre, est aussi une proposition. Comment présenter des photographies montrant les atrocités indicibles pour les penser et en faire l’histoire ? L’observateur, y compris lorsque son regard plonge au cœur des ténèbres, peut retrouver dans les photographies les hommes et les femmes du passé, et non des victimes passives et anonymes figées sur le papier.Note de contenu : Sommaire
INTRODUCTION
1. Répulsions, effacements et pertes de contraste
- La photographie arrachée
- Problèmes de mise au point : fixer la violence
- La violence : points de vue
- Problèmes de focale : le monde hors de soi
2. La photographie comme force : pouvoirs et contre-pouvoirs
- Pressions photographiques
- Sortir du cadre : pouvoir aux sujets
- Sujets démunis et humiliations en héritage ?
3. Profondeur de champ : la chambre noire au front avant les années 1890
- Conflits insaisissables (fin des années 1840-fin des années 1850) ?
- Expériences pionnières dans les contextes coloniaux (fin des années 1850-années 1860)
- Armée et photographie : aux commencements
- Tournant colonial et nouveaux usages (fin 1860 1880)
- Premiers effets de seuil
4. Les conflits armés face à l’objectif (années 1890-Première Guerre mondiale)
- Modernités photographiques loin de l’Europe
- Nouveaux angles
- Années 1890 : porosités
- 1898 1901 : clarifications
- Années 1900 1914 : une nouvelle économie visuelle
5. Le public et l’intime : régimes de visibilité
- L’image pour soi : autour de deux albums de soldats du rang
- Régimes de visibilité et expériences coloniales
- Des angles morts insignifiants ?
- Privatisations de la guerre : réflexions autour du Maroc
- Gradations, censure et autocensure
6. Subversions, dénonciations et contournements
- Images renversées
- Photographier pour dénoncer
- Questions d’échelles
- Tendancieuses images
7. Corps ennemis
- Corps recadrés
- L’objectif et la punition : glossaire du châtiment
- Des violences coloniales ? Le prisme de la photographie-
8. Cimetières de papier
- Souffrir et mourir au loin
- Succédanés photographiques
- Victimes invisibles versus visions du martyr
9. Guerres invisibles ? Reflets des conflits extra-européens en France et en Grande-Bretagne
- Les guerres extra-européennes ont bien eu lieu
- À propos de « cultures coloniales »
- Un « vulgaire musée des horreurs » ?
- Entr’apercevoir la guerre
CONCLUSION : CECI N’EST PAS UNE ILLUSTRATION
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 53711 9/FOL Livre Libre-accès Adultes Disponible Le commandant d'Auschwitz parle / Rudolf Höss
Le commandant d'Auschwitz parle [texte imprimé] / Rudolf Höss (1900-1947), Auteur ; Geneviève Decrop, Préfacier, etc. . - Paris : La Découverte, 2005 . - 1 vol. (268 p.) : couv. ill. ; 19 cm. - (Poche. Essais; 193) .
ISSN : 978-2707-1449-9
Langues : Français (fre)
Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
929 Höss, Rudolf (1900-1947)
930.25 Archives (lieux et documents)
94(100)"1933/45" Auschwitz (Pologne)
Judéocide / ShoahIndex. décimale : 940.531 Camps de concentration et d'extermination / Judéocide Résumé : Quatrième de couverture :
Dans sa première édition, en 1959, le Comité international d'Auschwitz présentait ainsi ce livre : «Rudolf Hoess a été pendu à Auschwitz en exécution du jugement du 4 avril 1947. C'est au cours de sa détention à la prison de Cracovie, et dans l'attente du procès, que l'ancien commandant du camp d'Auschwitz a rédigé cette autobiographie sur le conseil de ses avocats et des personnalités polonaises chargées de l'enquête sur les crimes de guerre nazis en Pologne. [...] «Conçu dans un but de justification personnelle, mais avec le souci d'atténuer la responsabilité de son auteur en colorant le mieux possible son comportement, celui de ses égaux et des grands chefs SS, ce document projette une lumière accablante sur la genèse et l'évolution de la "Solution finale" et du système concentrationnaire. Ce "compte rendu sincère" représente l'un des actes d'accusation les plus écrasants qu'il nous ait été donné de connaître contre le régime dont se réclame l'accusé, et au nom duquel il a sacrifié, comme ses pairs et supérieurs, des millions d'êtres humains en abdiquant sa propre humanité.» La préface de Geneviève Decrop (auteur de l'ouvrage Des camps au génocide : la politique de l'impensable, PUG, 1995) replace en perspective ce texte fondamental. Et dans la postface inédite à cette édition de poche, elle montre en quoi les avancées récentes de l'historiographie de la Shoah renouvellent la portée de sa lecture. «Ce document exceptionnel est le miroir où se reflète fidèlement le mécanisme de la plus épouvantable machine à tuer que l'humanité ait jamais conçue.» Le Déporté «Un livre d'une importance exceptionnelle dans l'histoire de notre temps.» Robert Merle «Cela ne mérite qu'un commentaire : lire cette confession glaçante mais fondamentale pour comprendre l'enchaînement de la déshumanisation totale.» ÉtudesNote de contenu : Table :
- Préface à l'édition de 1995
- Avertissement
- Extrait du Jugement
- Le commandant d'Auschwitz parle
* Enfance et adolescence
* En guerre sur le front de la Palestine
* Dans le corps franc de Rossbach
* Dans la prison de Brandenburg (1924-1928)
* Je deviens agriculteur
* Dachau (1934-1938)
* Blockführer à Dachau
* Le camp de concentration de Sachsenhausen
* A Auschwitz
* Auschwitz en pleine activité
* Les polonais
* Détenus russes et tziganes
* Les Juifs
* Les femmes
* Les chiens de garde
* Auschwitz devient un camp d'extermination
* Nouvelles fonctions administratives
* Les bombardements aériens
* L'évacuation des camps de concentration
* Mon arrestation
* Conclusion
- Annexe. La "solution finale" du problème juif dans le camp de concentration d'Auschwitz
- Postface à l'édition de 2005
* Nouvelles interprétations du génocide
* La responsabilité allemande
* Bourreaux et victimes
* Les démons de la mémoirePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Le commandant d'Auschwitz parle Type de document : texte imprimé Auteurs : Rudolf Höss (1900-1947), Auteur ; Geneviève Decrop, Préfacier, etc. Editeur : Paris : La Découverte Année de publication : 2005 Collection : Poche Sous-collection : Essais num. 193 Importance : 1 vol. (268 p.) Présentation : couv. ill. Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2707-1449-9 Langues : Français (fre) Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
929 Höss, Rudolf (1900-1947)
930.25 Archives (lieux et documents)
94(100)"1933/45" Auschwitz (Pologne)
Judéocide / ShoahIndex. décimale : 940.531 Camps de concentration et d'extermination / Judéocide Résumé : Quatrième de couverture :
Dans sa première édition, en 1959, le Comité international d'Auschwitz présentait ainsi ce livre : «Rudolf Hoess a été pendu à Auschwitz en exécution du jugement du 4 avril 1947. C'est au cours de sa détention à la prison de Cracovie, et dans l'attente du procès, que l'ancien commandant du camp d'Auschwitz a rédigé cette autobiographie sur le conseil de ses avocats et des personnalités polonaises chargées de l'enquête sur les crimes de guerre nazis en Pologne. [...] «Conçu dans un but de justification personnelle, mais avec le souci d'atténuer la responsabilité de son auteur en colorant le mieux possible son comportement, celui de ses égaux et des grands chefs SS, ce document projette une lumière accablante sur la genèse et l'évolution de la "Solution finale" et du système concentrationnaire. Ce "compte rendu sincère" représente l'un des actes d'accusation les plus écrasants qu'il nous ait été donné de connaître contre le régime dont se réclame l'accusé, et au nom duquel il a sacrifié, comme ses pairs et supérieurs, des millions d'êtres humains en abdiquant sa propre humanité.» La préface de Geneviève Decrop (auteur de l'ouvrage Des camps au génocide : la politique de l'impensable, PUG, 1995) replace en perspective ce texte fondamental. Et dans la postface inédite à cette édition de poche, elle montre en quoi les avancées récentes de l'historiographie de la Shoah renouvellent la portée de sa lecture. «Ce document exceptionnel est le miroir où se reflète fidèlement le mécanisme de la plus épouvantable machine à tuer que l'humanité ait jamais conçue.» Le Déporté «Un livre d'une importance exceptionnelle dans l'histoire de notre temps.» Robert Merle «Cela ne mérite qu'un commentaire : lire cette confession glaçante mais fondamentale pour comprendre l'enchaînement de la déshumanisation totale.» ÉtudesNote de contenu : Table :
- Préface à l'édition de 1995
- Avertissement
- Extrait du Jugement
- Le commandant d'Auschwitz parle
* Enfance et adolescence
* En guerre sur le front de la Palestine
* Dans le corps franc de Rossbach
* Dans la prison de Brandenburg (1924-1928)
* Je deviens agriculteur
* Dachau (1934-1938)
* Blockführer à Dachau
* Le camp de concentration de Sachsenhausen
* A Auschwitz
* Auschwitz en pleine activité
* Les polonais
* Détenus russes et tziganes
* Les Juifs
* Les femmes
* Les chiens de garde
* Auschwitz devient un camp d'extermination
* Nouvelles fonctions administratives
* Les bombardements aériens
* L'évacuation des camps de concentration
* Mon arrestation
* Conclusion
- Annexe. La "solution finale" du problème juif dans le camp de concentration d'Auschwitz
- Postface à l'édition de 2005
* Nouvelles interprétations du génocide
* La responsabilité allemande
* Bourreaux et victimes
* Les démons de la mémoirePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 48637 940.531/HOS Livre Libre-accès Adultes Disponible 42591 940.531/HOS Livre Libre-accès Adultes Disponible
Commun : essai sur la révolution au XXIe siècle [texte imprimé] / Pierre Dardot, Auteur ; Christian Laval, Auteur . - Paris : La Découverte, 2014 . - 1 vol. (592 p.) ; 24 cm.
ISBN : 978-2-7071-6938-9
Langues : Français (fre)
Catégories : 172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
329.15 Tendance communiste / Communisme (politique) / extrême gauche
33 Economie politique et sociale
330.82 Libéralisme - Capitalisme
364.1 Bien-être socialIndex. décimale : 32 Politique Résumé : 4e de couverture
Partout dans le monde, des mouvements contestent l’appropriation par une petite oligarchie des ressources naturelles, des espaces et des services publics, des connaissances et des réseaux de communication. Ces luttes élèvent toutes une même exigence, reposent toutes sur un même principe : le commun.
Pierre Dardot et Christian Laval montrent pourquoi ce principe s’impose aujourd’hui comme le terme central de l’alternative politique pour le XXIe siècle : il noue la lutte anticapitaliste et l’écologie politique par la revendication des « communs » contre les nouvelles formes d’appropriation privée et étatique ; il articule les luttes pratiques aux recherches sur le gouvernement collectif des ressources naturelles ou informationnelles ; il désigne des formes démocratiques nouvelles qui ambitionnent de prendre la relève de la représentation politique et du monopole des partis.
Cette émergence du commun dans l’action appelle un travail de clarifi cation dans la pensée. Le sens actuel du commun se distingue des nombreux usages passés de cette notion, qu’ils soient philosophiques, juridiques ou théologiques : bien suprême de la cité, universalité d’essence, propriété inhérente à certaines choses, quand ce n’est pas la fin poursuivie par la création divine. Mais il est un autre fil qui rattache le commun, non à l’essence des hommes ou à la nature des choses, mais à l’activité des hommes eux-mêmes : seule une pratique de mise en commun peut décider de ce qui est « commun », réserver certaines choses à l’usage commun, produire les règles capables d’obliger les hommes. En ce sens, le commun appelle à une nouvelle institution de la société par elle-même : une révolution.
http://www.journaldumauss.net/?Du-communisme-aux-communs
Les communs (« commons » en anglais) sont indéniablement au cœur de nombreuses revendications : les communs globaux (climat, diversité biologique etc.), les communs de la connaissance (internet, wikipédia etc.) etc. Mais que sont les communs, exactement ? Une hypothèse couramment avancée (par exemple par Naomi Klein [1]) est que cette problématique réactive de manière plus générale la question des « enclosures », cette privatisation des communs au 19e siècle décrite par Karl Polanyi (1944) comme étant l’un des actes inauguraux du capitalisme. L’analogie est-elle exacte ? Et, du côté des partisans des « communs », avons-nous alors un au-delà possible, tant du « cosmocapitalisme » que des communismes étatiques ? Telles sont les principales questions que Pierre Dardot et Christian Laval proposent de traiter dans ce livre, dont le fil de conducteur est de tenter de refonder le concept de commun (p. 17). L’enquête apporte de nombreuses réponses et permet de clarifier une discussion qui a fortement enflé ces dernières années, sans trouver de clarté suffisante. Les deux auteurs proposent en effet plusieurs thèses fortes. [...]
Voir : https://lectures.revues.org/14410
1.Le dernier livre de Dardot et Laval a pour but, comme ils l’écrivent dans l’introduction, de « refonder le concept de commun ». D’une part, il s’agit d’articuler les pratiques contemporaines qui trouvent leur sens dans l’utilisation de ce concept et les institutions parfois très anciennes qui ont déjà donné un sens à ce même concept. D’autre part, il s’agit de faire du commun un principe de compréhension de l’action humaine et un principe réel d’action.
2. En s’en tenant ici à une formulation relativement large, on peut dire que le problème du commun est le problème de la possibilité de soustraire une chose à la propriété privée aussi bien qu’à la propriété publique, pour faire de cette chose un usage qui puisse bénéficier à tous ceux qui sont concernés. On voit qu’il y a ici deux aspects. Il s’agit, d’un côté, de refuser d’identifier ce qui est commun et ce qui est public, au sens de la propriété publique ou étatique et, de l’autre côté, de dégager le concept d’un usage commun et d’une activité ou d’une action communes.
3. Ainsi, la question recoupe naturellement des problématiques propres à plusieurs disciplines : l’économie politique, dans la mesure où elle s’occupe de la catégorie spécifique des biens communs, naturels ou produits par l’homme ; la sociologie, dans la mesure où elle a pour objet l’institution, à la fois comme réalité et comme concept ; la philosophie politique ou éthique sociale, dans la mesure où elle s’intéresse à l’action humaine ; enfin, le droit et la théorie du droit, dans la mesure où ceux-ci, en plus naturellement d’avoir pour objet la propriété privée, ont aussi pour objet les notions de choses communes et de choses sans maître. Un concept de commun spécifique va donc se trouver décliné et repris sous tous les angles signalés. [...]
Note de contenu : Table des matières :
Introduction. Le commun, un principe politique
La tragédie du non-commun
L’émergence stratégique du commun
1. Archéologie du commun
La co-activité comme fondement de l’obligation politique
Le commun, entre l’étatique et le théologique
La réification du commun
Le commun, entre le vulgaire et l’universel
Commun et praxis
I / L’émergence du commun
2. L’hypothèque communiste, ou le communisme contre le commun
Le communisme de la « communauté de vie »
Le communisme de l’« association des producteurs »
Le communisme d’État, ou la capture bureaucratique du commun
L’État-Parti, instrument d’imposition de la logique productiviste
Le commun de la démocratie contre le commun étatique de production
Libérer le commun de sa capture par l’État
3. La grande appropriation et le retour des « communs »
La nouvelle « enclosure » du monde
Le paradigme de l’« enclosure des communs »
Un renouveau des luttes contre le néolibéralisme
Droit de propriété et concurrence par l’innovation
La revendication des communs contre la « propriété intellectuelle
Le « grand récit » de l’expropriation des communs
L’impérialisme comme exacerbation de la violence capitaliste
La « dépossession » comme mode d’accumulation typique du capitalisme financier
Les limites du paradigme de l’« enclosure des communs »
4. Critique de l’économie politique des communs
« Biens privés » et « biens publics »
La découverte des « biens communs
Le débat autour de la « tragédie des communs »
L’institution au cœur des communs
Le « cadre analytique » des communs
Limites de l’analyse institutionnelle des communs
D’un commun, l’autre
La connaissance est-elle naturellement commune ?
« Les bases constitutionnelles » des communs de la connaissance
Une nouvelle éthique généralisable ?
« Libre » et « commun »
L’illusion du « communisme technologique »
Les « communs de la connaissance » vus depuis le capital
5. Commun, rente et capital
Définir le commun
Capitalisme cognitif, rente et vol
Proudhon : le commun comme force sociale spontanée
Marx : la production historique du commun par le capital
Commun du capital et commun ouvrier
Sortir des deux modèles
II / Droit et institution du commun
6. Le droit de propriété et l’inappropriable
L’activité de « mettre en commun » (koinônein) comme institution du commun (koinôn) « L’illusion de la propriété collective archaïque »
L’avènement de l’individualisme propriétaire
La «summa divisio » (« division suprême ») : droit public et droit privé
Le domaine public, la propriété de l’État et la «res nullius »
Usage et administration de l’indisponible
Primauté des pratiques créatrices de droit sur l’État
Le commun de l’« être-en-commun » et le commun de l’« agir commun »
7. Droit du commun et « droit commun »
Un mythe national : la « continuité organique » de la Common Law
Une référence fondatrice : la Magna Carta
La Magna Carta : un document en attente d’accomplissement ?
Coutume, commun, Common Law
La « guerre de la forêt » et le Black Act (1723)
La coutume comme lieu d’un conflit
8. Le « droit coutumier de la pauvreté »
Une « loi » contraire au « droit rationnel »
« Coutumes de la pauvreté » contre « coutumes des privilégiés »
Quel fondement juridique pour les coutumes de la pauvreté ?
« Pauvreté physique » et « pauvreté humaine »
L’« instinct juridique » des pauvres
L’« activité » comme fondement du droit des pauvres
L’hétérogénéité irréductible des coutumes de la pauvreté
Le communisme des pauvres, obstacle au progrès ?
9. Le commun des ouvriers : entre coutume et institution
Coutumes et créations institutionnelles
L’institution de la force collective
La « constitution sociale »
Le fédéralisme comme organisation sociale et politique
Le « droit prolétarien »
La coopération socialiste de Mauss et de Jaurès
Transformer les hommes en transformant les pratiques sociales
Que reste-t-il du commun des ouvriers ?
10. La praxis instituante
La réduction sociologique de l’institution à l’institué
Institution, souveraineté, autorité
Institution et pouvoir constituant
Pouvoir instituant et imaginaire social
Praxis et création
La praxis instituante
La praxis comme co-institution des règles
III / Propositions politiques
Proposition politique 1. Il faut construire une politique du commun
Proposition politique 2. Il faut opposer le droit d’usage à la propriété
Proposition politique 3. Le commun est un principe de libération du travail
Proposition politique 4. Il faut construire l’entreprise commune
Proposition politique 5. L’association dans l’économie doit préparer la société du commun
Proposition politique 6. Le commun doit fonder la démocratie sociale
Proposition politique 7. Les services publics doivent devenir des institutions du commun
Proposition politique 8. Il faut instituer les communs mondiaux
Proposition politique 9. Il faut instituer une fédération des communs
Post-scriptum sur la révolution au XXIe siècle
Retrouver la grandeur de l’idée de « révolution »
La révolution comme « auto-institution de la société »
Instituer l’inappropriable
Index des principaux noms.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Commun : essai sur la révolution au XXIe siècle Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Dardot, Auteur ; Christian Laval, Auteur Editeur : Paris : La Découverte Année de publication : 2014 Importance : 1 vol. (592 p.) Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-6938-9 Langues : Français (fre) Catégories : 172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
329.15 Tendance communiste / Communisme (politique) / extrême gauche
33 Economie politique et sociale
330.82 Libéralisme - Capitalisme
364.1 Bien-être socialIndex. décimale : 32 Politique Résumé : 4e de couverture
Partout dans le monde, des mouvements contestent l’appropriation par une petite oligarchie des ressources naturelles, des espaces et des services publics, des connaissances et des réseaux de communication. Ces luttes élèvent toutes une même exigence, reposent toutes sur un même principe : le commun.
Pierre Dardot et Christian Laval montrent pourquoi ce principe s’impose aujourd’hui comme le terme central de l’alternative politique pour le XXIe siècle : il noue la lutte anticapitaliste et l’écologie politique par la revendication des « communs » contre les nouvelles formes d’appropriation privée et étatique ; il articule les luttes pratiques aux recherches sur le gouvernement collectif des ressources naturelles ou informationnelles ; il désigne des formes démocratiques nouvelles qui ambitionnent de prendre la relève de la représentation politique et du monopole des partis.
Cette émergence du commun dans l’action appelle un travail de clarifi cation dans la pensée. Le sens actuel du commun se distingue des nombreux usages passés de cette notion, qu’ils soient philosophiques, juridiques ou théologiques : bien suprême de la cité, universalité d’essence, propriété inhérente à certaines choses, quand ce n’est pas la fin poursuivie par la création divine. Mais il est un autre fil qui rattache le commun, non à l’essence des hommes ou à la nature des choses, mais à l’activité des hommes eux-mêmes : seule une pratique de mise en commun peut décider de ce qui est « commun », réserver certaines choses à l’usage commun, produire les règles capables d’obliger les hommes. En ce sens, le commun appelle à une nouvelle institution de la société par elle-même : une révolution.
http://www.journaldumauss.net/?Du-communisme-aux-communs
Les communs (« commons » en anglais) sont indéniablement au cœur de nombreuses revendications : les communs globaux (climat, diversité biologique etc.), les communs de la connaissance (internet, wikipédia etc.) etc. Mais que sont les communs, exactement ? Une hypothèse couramment avancée (par exemple par Naomi Klein [1]) est que cette problématique réactive de manière plus générale la question des « enclosures », cette privatisation des communs au 19e siècle décrite par Karl Polanyi (1944) comme étant l’un des actes inauguraux du capitalisme. L’analogie est-elle exacte ? Et, du côté des partisans des « communs », avons-nous alors un au-delà possible, tant du « cosmocapitalisme » que des communismes étatiques ? Telles sont les principales questions que Pierre Dardot et Christian Laval proposent de traiter dans ce livre, dont le fil de conducteur est de tenter de refonder le concept de commun (p. 17). L’enquête apporte de nombreuses réponses et permet de clarifier une discussion qui a fortement enflé ces dernières années, sans trouver de clarté suffisante. Les deux auteurs proposent en effet plusieurs thèses fortes. [...]
Voir : https://lectures.revues.org/14410
1.Le dernier livre de Dardot et Laval a pour but, comme ils l’écrivent dans l’introduction, de « refonder le concept de commun ». D’une part, il s’agit d’articuler les pratiques contemporaines qui trouvent leur sens dans l’utilisation de ce concept et les institutions parfois très anciennes qui ont déjà donné un sens à ce même concept. D’autre part, il s’agit de faire du commun un principe de compréhension de l’action humaine et un principe réel d’action.
2. En s’en tenant ici à une formulation relativement large, on peut dire que le problème du commun est le problème de la possibilité de soustraire une chose à la propriété privée aussi bien qu’à la propriété publique, pour faire de cette chose un usage qui puisse bénéficier à tous ceux qui sont concernés. On voit qu’il y a ici deux aspects. Il s’agit, d’un côté, de refuser d’identifier ce qui est commun et ce qui est public, au sens de la propriété publique ou étatique et, de l’autre côté, de dégager le concept d’un usage commun et d’une activité ou d’une action communes.
3. Ainsi, la question recoupe naturellement des problématiques propres à plusieurs disciplines : l’économie politique, dans la mesure où elle s’occupe de la catégorie spécifique des biens communs, naturels ou produits par l’homme ; la sociologie, dans la mesure où elle a pour objet l’institution, à la fois comme réalité et comme concept ; la philosophie politique ou éthique sociale, dans la mesure où elle s’intéresse à l’action humaine ; enfin, le droit et la théorie du droit, dans la mesure où ceux-ci, en plus naturellement d’avoir pour objet la propriété privée, ont aussi pour objet les notions de choses communes et de choses sans maître. Un concept de commun spécifique va donc se trouver décliné et repris sous tous les angles signalés. [...]
Note de contenu : Table des matières :
Introduction. Le commun, un principe politique
La tragédie du non-commun
L’émergence stratégique du commun
1. Archéologie du commun
La co-activité comme fondement de l’obligation politique
Le commun, entre l’étatique et le théologique
La réification du commun
Le commun, entre le vulgaire et l’universel
Commun et praxis
I / L’émergence du commun
2. L’hypothèque communiste, ou le communisme contre le commun
Le communisme de la « communauté de vie »
Le communisme de l’« association des producteurs »
Le communisme d’État, ou la capture bureaucratique du commun
L’État-Parti, instrument d’imposition de la logique productiviste
Le commun de la démocratie contre le commun étatique de production
Libérer le commun de sa capture par l’État
3. La grande appropriation et le retour des « communs »
La nouvelle « enclosure » du monde
Le paradigme de l’« enclosure des communs »
Un renouveau des luttes contre le néolibéralisme
Droit de propriété et concurrence par l’innovation
La revendication des communs contre la « propriété intellectuelle
Le « grand récit » de l’expropriation des communs
L’impérialisme comme exacerbation de la violence capitaliste
La « dépossession » comme mode d’accumulation typique du capitalisme financier
Les limites du paradigme de l’« enclosure des communs »
4. Critique de l’économie politique des communs
« Biens privés » et « biens publics »
La découverte des « biens communs
Le débat autour de la « tragédie des communs »
L’institution au cœur des communs
Le « cadre analytique » des communs
Limites de l’analyse institutionnelle des communs
D’un commun, l’autre
La connaissance est-elle naturellement commune ?
« Les bases constitutionnelles » des communs de la connaissance
Une nouvelle éthique généralisable ?
« Libre » et « commun »
L’illusion du « communisme technologique »
Les « communs de la connaissance » vus depuis le capital
5. Commun, rente et capital
Définir le commun
Capitalisme cognitif, rente et vol
Proudhon : le commun comme force sociale spontanée
Marx : la production historique du commun par le capital
Commun du capital et commun ouvrier
Sortir des deux modèles
II / Droit et institution du commun
6. Le droit de propriété et l’inappropriable
L’activité de « mettre en commun » (koinônein) comme institution du commun (koinôn) « L’illusion de la propriété collective archaïque »
L’avènement de l’individualisme propriétaire
La «summa divisio » (« division suprême ») : droit public et droit privé
Le domaine public, la propriété de l’État et la «res nullius »
Usage et administration de l’indisponible
Primauté des pratiques créatrices de droit sur l’État
Le commun de l’« être-en-commun » et le commun de l’« agir commun »
7. Droit du commun et « droit commun »
Un mythe national : la « continuité organique » de la Common Law
Une référence fondatrice : la Magna Carta
La Magna Carta : un document en attente d’accomplissement ?
Coutume, commun, Common Law
La « guerre de la forêt » et le Black Act (1723)
La coutume comme lieu d’un conflit
8. Le « droit coutumier de la pauvreté »
Une « loi » contraire au « droit rationnel »
« Coutumes de la pauvreté » contre « coutumes des privilégiés »
Quel fondement juridique pour les coutumes de la pauvreté ?
« Pauvreté physique » et « pauvreté humaine »
L’« instinct juridique » des pauvres
L’« activité » comme fondement du droit des pauvres
L’hétérogénéité irréductible des coutumes de la pauvreté
Le communisme des pauvres, obstacle au progrès ?
9. Le commun des ouvriers : entre coutume et institution
Coutumes et créations institutionnelles
L’institution de la force collective
La « constitution sociale »
Le fédéralisme comme organisation sociale et politique
Le « droit prolétarien »
La coopération socialiste de Mauss et de Jaurès
Transformer les hommes en transformant les pratiques sociales
Que reste-t-il du commun des ouvriers ?
10. La praxis instituante
La réduction sociologique de l’institution à l’institué
Institution, souveraineté, autorité
Institution et pouvoir constituant
Pouvoir instituant et imaginaire social
Praxis et création
La praxis instituante
La praxis comme co-institution des règles
III / Propositions politiques
Proposition politique 1. Il faut construire une politique du commun
Proposition politique 2. Il faut opposer le droit d’usage à la propriété
Proposition politique 3. Le commun est un principe de libération du travail
Proposition politique 4. Il faut construire l’entreprise commune
Proposition politique 5. L’association dans l’économie doit préparer la société du commun
Proposition politique 6. Le commun doit fonder la démocratie sociale
Proposition politique 7. Les services publics doivent devenir des institutions du commun
Proposition politique 8. Il faut instituer les communs mondiaux
Proposition politique 9. Il faut instituer une fédération des communs
Post-scriptum sur la révolution au XXIe siècle
Retrouver la grandeur de l’idée de « révolution »
La révolution comme « auto-institution de la société »
Instituer l’inappropriable
Index des principaux noms.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 49876 32/DAR Livre Libre-accès Adultes Disponible Documents numériques
Extrait à feuilleter en ligneURL La Commune / Louise Michel
La Commune : histoire et souvenirs [texte imprimé] / Louise Michel (1830-1905), Auteur . - Paris : La Découverte, impr. 2005 . - 1 vol. (373 p.) : couv. ill. ; 19 cm. - (Poche. Littérature et voyages; 65) .
ISBN : 978-2-7071-4620-5
Langues : Français (fre)
Catégories : 323.26 Résistance armée . Lutte active. Sabotage . Guérilla
929 Michel, Louise (1830-1905)
Histoire de la Commune de Paris (1871)Index. décimale : LUTTE En Lutte / Engagement / Contestation Résumé : Site éditeur :
En 1898, Louise Michel achève la rédaction de ses Souvenirs sur la Commune : « Écrire ce livre, annonce-t-elle au lecteur, c'est revivre les jours terribles où la liberté nous frôlant de son aile s'envola de l'abattoir ; c'est rouvrir la fosse sanglante où, sous le dôme tragique de l'incendie, s'endormit la Commune belle pour ses noces avec la mort, les noces rouges du martyre [...]. Dans cette grandeur terrible, pour son courage à l'heure suprême lui seront pardonnés les scrupules, les hésitations de son honnêteté profonde. » Quelques vingt-cinq années après les événements, cette figure de la Commune de Paris n'a pas perdu de sa fougue. Dans ce récit passionné, elle raconte, jour par jour, les épisodes de ce drame qui lui valurent d'être emprisonnée puis déportée pendant près de dix ans en Nouvelle-Calédonie. La richesse et la précision de ses informations font de ce texte un document exceptionnel sur la Commune et ses acteurs. De plus, ses qualités stylistiques et la force de son écriture élèvent ce témoignage émouvant au rang des grands classiques de notre littérature politique.Note de contenu : Table :
Avant-propos
I. L'agonie de l'empire
II. La république du 4 septembre
III. Les jours de la commune
IV. L'hécatombe
V. depuis
Appendices
1. Récit de Béatrix Excoffons
2. Lettre d'un détenu de Brest
3. Manifeste de la Commune à Londres
4. Mes procès.
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : La Commune : histoire et souvenirs Type de document : texte imprimé Auteurs : Louise Michel (1830-1905), Auteur Editeur : Paris : La Découverte Année de publication : impr. 2005 Collection : Poche Sous-collection : Littérature et voyages num. 65 Importance : 1 vol. (373 p.) Présentation : couv. ill. Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-4620-5 Langues : Français (fre) Catégories : 323.26 Résistance armée . Lutte active. Sabotage . Guérilla
929 Michel, Louise (1830-1905)
Histoire de la Commune de Paris (1871)Index. décimale : LUTTE En Lutte / Engagement / Contestation Résumé : Site éditeur :
En 1898, Louise Michel achève la rédaction de ses Souvenirs sur la Commune : « Écrire ce livre, annonce-t-elle au lecteur, c'est revivre les jours terribles où la liberté nous frôlant de son aile s'envola de l'abattoir ; c'est rouvrir la fosse sanglante où, sous le dôme tragique de l'incendie, s'endormit la Commune belle pour ses noces avec la mort, les noces rouges du martyre [...]. Dans cette grandeur terrible, pour son courage à l'heure suprême lui seront pardonnés les scrupules, les hésitations de son honnêteté profonde. » Quelques vingt-cinq années après les événements, cette figure de la Commune de Paris n'a pas perdu de sa fougue. Dans ce récit passionné, elle raconte, jour par jour, les épisodes de ce drame qui lui valurent d'être emprisonnée puis déportée pendant près de dix ans en Nouvelle-Calédonie. La richesse et la précision de ses informations font de ce texte un document exceptionnel sur la Commune et ses acteurs. De plus, ses qualités stylistiques et la force de son écriture élèvent ce témoignage émouvant au rang des grands classiques de notre littérature politique.Note de contenu : Table :
Avant-propos
I. L'agonie de l'empire
II. La république du 4 septembre
III. Les jours de la commune
IV. L'hécatombe
V. depuis
Appendices
1. Récit de Béatrix Excoffons
2. Lettre d'un détenu de Brest
3. Manifeste de la Commune à Londres
4. Mes procès.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 44426 LUTTE/MIC Livre Libre-accès Adultes Disponible La Commune au présent / Ludivine Bantigny
La Commune au présent : une correspondance par-delà le temps [texte imprimé] / Ludivine Bantigny (1975-....), Auteur . - Paris : La Découverte, 2021 . - 1 vol. (397 p.) : couv. ill. en coul. ; ill. ; 22 cm.
ISBN : 978-2-348-06669-6
Langues : Français (fre)
Catégories : 172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
321.7 Démocratie / Démocratisation
329.15 Tendance communiste / Communisme (politique) / extrême gauche
329.63 Anarchisme / Libertaire (politique)
37:17 Travail de Mémoire
Histoire de la Commune de Paris (1871)Index. décimale : LUTTE En Lutte / Engagement / Contestation Résumé : 4e de couverture
Dignité, justice sociale, partage du travail, égalité, rapport renouvelé à l’art, à l’éducation, à la culture et au quotidien… C’est tout cela, la Commune de Paris, une expérience révolutionnaire à bien des égards inouïe : pour la première fois, des ouvriers, des ouvrières, des artisans, des employés, des instituteurs et institutrices, des écrivains et des artistes s’emparent du pouvoir. Comme l’écrit Rimbaud qu’elle enthousiasme tant, la Commune entend vraiment « changer la vie » par des « inventions d’inconnu ». Ses protagonistes sont des femmes et des hommes ordinaires qui créent de l’extraordinaire, non seulement en l’imaginant mais en le mettant en pratique.
C’est de leur expérience si actuelle que part ce livre, sous une forme originale : il est composé de lettres adressées à ces femmes et ces hommes comme s’ils et elles étaient encore en vie et comme si on pouvait leur parler. Ces lettres rendent la Commune vivante et présente, par un entrelacement des temps. L’ouvrage s’appuie sur un vaste travail d’archives et de nombreux documents, le plus souvent inédits : correspondances, débats, projets, procès… Il offre aussi au regard plus de cent photographies qui s’égrènent tout au long de ses pages, images d’époque et images d’aujourd’hui, comme un télescopage entre passé et présent.
L’événement reste de par le monde une source d’inspiration, car il permet de réfléchir à l’émancipation, aux solidarités et aux communs. Il nous concerne toutes et tous, de manière plus brûlante que jamais, et demeure évocateur par les espoirs et les projets qu’il porte. Tant il est vrai que « la Commune n’est pas morte ».Note de contenu : Sommaire
Je vous écris de nos nuits. À Louise Michel
Vous nommer. À Pélagie Daubain
Un suspens du temps. À Jules Vallès
I. À l’assaut du ciel
Sauvons-nous nous-mêmes. À Eugène Pottier
Les vouleurs. À Auguste Vermorel
L’affiche rouge. À Gustave Tridon
L’heure zéro : le basculement dans l’événement. À Germain Turpin
La mort rue des Rosiers. À Armand Herpin-Lacroix
Jours de justice. À Céleste Hardouin
II. Inventions d’inconnu
Changer la vie par la démocratie. À André Léo
Le salut commun. À Louis Boissier
Sur la place Internationale. À Amilcare Cipriani
Votre détresse au Mont?de?Piété. À Amélie Defontaine
L’étreinte des prêteurs d’argent. À Benoît Malon
À l’école de la Commune. À Maria Verdure
Adieux à Dieu. À Hortense Urbain
Le bon Dieu a fait son temps. À Joseph Rousselle
Le jour et la nuit. À Léo Frankel
Le travail et la démocratie sociale. À Georges Bertin
III. Les femmes, l’histoire, l’espoir
À travail égal, salaire égal. À Angelina Sabatier
Rue de la Sororité. À Octavie Tardif
Histoire d’elles. À Elisabeth Dmitriev
Un nœud rouge dans les cheveux. À Herminie Cadolle
Jouissances inconnues. À Marie Soulange
IV. Rapports au temps. Futur, passé, présent
Germinal. À Jean-Baptiste Clément
Bataclan jacobin. À Arthur Arnould
L’époque qui copie est perdue. À Félix Pyat
Le passé fait d’ossements humains. À Maxime Vuillaume
V. Lieux communs
L’art de la joie. À Auguste Barou
La bonne parole. À Lodoïska Kawecka
Danser sur un volcan. À Rosa Bordas
Dans la maison de Thiers. À Jules Fontaine
Changer la mort, changer la vie. À Léon Vafflard
Sur les barricades. À Napoléon Gaillard
Sur le front. À Augustine Pluchard
VI. Vous abolir, vous détruire
Crâne emporté. À Jules Gage
Vos corps morts. À Eugène Jumeline
Les inlassables.À Charles Delescluze
Quelques mots atroces. À Adèle Chignon
Une averse de fer et de sang. À une inconnue
Le prix d’une vie.À Auguste Blanqui
VII. Survivants
Comment sauver sa vie. À Firmin Masselot
Les réprouvées. À Léontine Suetens
Tout est à nous. À Hortense David-Machu
Ce qui reste. À Élodie Duvert
VIII. La vie des morts
À l’heure de ta dernière heure. À Eugène Varlin
Grands jours et grands soirs. À Gustave Courbet
Lili. À Prosper-Olivier Lissagaray
Le Rouge. À Joseph Favereau
À votre humanité. À Delphine Leroy
Anachronismes. À Zélie Giraud
Rages. À Félix Nadar
IX. Échos passés d'un monde à venir
L’oubli ne se décrète pas. À Alix Payen
Je lutte donc je suis. À Eugène Vermersch
Police partout, justice nulle part. À Victor Hugo
Communalismes. À Élisée Reclus
Et brisons nos entraves. À Paule Mink
Des pas vers l’après. À Nathalie Le Mel
Mondes communs. À Francisco Salvador Daniel
X. Il faut que nos morts nous apprennent à vivre
Spectres de Mai. À Victorine Brocher
L’histoire finira par voir clair. À Louise Duru
S’échapper du vieux monde. À Louise Michel
Remerciements.
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : La Commune au présent : une correspondance par-delà le temps Type de document : texte imprimé Auteurs : Ludivine Bantigny (1975-....), Auteur Editeur : Paris : La Découverte Année de publication : 2021 Importance : 1 vol. (397 p.) Présentation : couv. ill. en coul. ; ill. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-348-06669-6 Langues : Français (fre) Catégories : 172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
321.7 Démocratie / Démocratisation
329.15 Tendance communiste / Communisme (politique) / extrême gauche
329.63 Anarchisme / Libertaire (politique)
37:17 Travail de Mémoire
Histoire de la Commune de Paris (1871)Index. décimale : LUTTE En Lutte / Engagement / Contestation Résumé : 4e de couverture
Dignité, justice sociale, partage du travail, égalité, rapport renouvelé à l’art, à l’éducation, à la culture et au quotidien… C’est tout cela, la Commune de Paris, une expérience révolutionnaire à bien des égards inouïe : pour la première fois, des ouvriers, des ouvrières, des artisans, des employés, des instituteurs et institutrices, des écrivains et des artistes s’emparent du pouvoir. Comme l’écrit Rimbaud qu’elle enthousiasme tant, la Commune entend vraiment « changer la vie » par des « inventions d’inconnu ». Ses protagonistes sont des femmes et des hommes ordinaires qui créent de l’extraordinaire, non seulement en l’imaginant mais en le mettant en pratique.
C’est de leur expérience si actuelle que part ce livre, sous une forme originale : il est composé de lettres adressées à ces femmes et ces hommes comme s’ils et elles étaient encore en vie et comme si on pouvait leur parler. Ces lettres rendent la Commune vivante et présente, par un entrelacement des temps. L’ouvrage s’appuie sur un vaste travail d’archives et de nombreux documents, le plus souvent inédits : correspondances, débats, projets, procès… Il offre aussi au regard plus de cent photographies qui s’égrènent tout au long de ses pages, images d’époque et images d’aujourd’hui, comme un télescopage entre passé et présent.
L’événement reste de par le monde une source d’inspiration, car il permet de réfléchir à l’émancipation, aux solidarités et aux communs. Il nous concerne toutes et tous, de manière plus brûlante que jamais, et demeure évocateur par les espoirs et les projets qu’il porte. Tant il est vrai que « la Commune n’est pas morte ».Note de contenu : Sommaire
Je vous écris de nos nuits. À Louise Michel
Vous nommer. À Pélagie Daubain
Un suspens du temps. À Jules Vallès
I. À l’assaut du ciel
Sauvons-nous nous-mêmes. À Eugène Pottier
Les vouleurs. À Auguste Vermorel
L’affiche rouge. À Gustave Tridon
L’heure zéro : le basculement dans l’événement. À Germain Turpin
La mort rue des Rosiers. À Armand Herpin-Lacroix
Jours de justice. À Céleste Hardouin
II. Inventions d’inconnu
Changer la vie par la démocratie. À André Léo
Le salut commun. À Louis Boissier
Sur la place Internationale. À Amilcare Cipriani
Votre détresse au Mont?de?Piété. À Amélie Defontaine
L’étreinte des prêteurs d’argent. À Benoît Malon
À l’école de la Commune. À Maria Verdure
Adieux à Dieu. À Hortense Urbain
Le bon Dieu a fait son temps. À Joseph Rousselle
Le jour et la nuit. À Léo Frankel
Le travail et la démocratie sociale. À Georges Bertin
III. Les femmes, l’histoire, l’espoir
À travail égal, salaire égal. À Angelina Sabatier
Rue de la Sororité. À Octavie Tardif
Histoire d’elles. À Elisabeth Dmitriev
Un nœud rouge dans les cheveux. À Herminie Cadolle
Jouissances inconnues. À Marie Soulange
IV. Rapports au temps. Futur, passé, présent
Germinal. À Jean-Baptiste Clément
Bataclan jacobin. À Arthur Arnould
L’époque qui copie est perdue. À Félix Pyat
Le passé fait d’ossements humains. À Maxime Vuillaume
V. Lieux communs
L’art de la joie. À Auguste Barou
La bonne parole. À Lodoïska Kawecka
Danser sur un volcan. À Rosa Bordas
Dans la maison de Thiers. À Jules Fontaine
Changer la mort, changer la vie. À Léon Vafflard
Sur les barricades. À Napoléon Gaillard
Sur le front. À Augustine Pluchard
VI. Vous abolir, vous détruire
Crâne emporté. À Jules Gage
Vos corps morts. À Eugène Jumeline
Les inlassables.À Charles Delescluze
Quelques mots atroces. À Adèle Chignon
Une averse de fer et de sang. À une inconnue
Le prix d’une vie.À Auguste Blanqui
VII. Survivants
Comment sauver sa vie. À Firmin Masselot
Les réprouvées. À Léontine Suetens
Tout est à nous. À Hortense David-Machu
Ce qui reste. À Élodie Duvert
VIII. La vie des morts
À l’heure de ta dernière heure. À Eugène Varlin
Grands jours et grands soirs. À Gustave Courbet
Lili. À Prosper-Olivier Lissagaray
Le Rouge. À Joseph Favereau
À votre humanité. À Delphine Leroy
Anachronismes. À Zélie Giraud
Rages. À Félix Nadar
IX. Échos passés d'un monde à venir
L’oubli ne se décrète pas. À Alix Payen
Je lutte donc je suis. À Eugène Vermersch
Police partout, justice nulle part. À Victor Hugo
Communalismes. À Élisée Reclus
Et brisons nos entraves. À Paule Mink
Des pas vers l’après. À Nathalie Le Mel
Mondes communs. À Francisco Salvador Daniel
X. Il faut que nos morts nous apprennent à vivre
Spectres de Mai. À Victorine Brocher
L’histoire finira par voir clair. À Louise Duru
S’échapper du vieux monde. À Louise Michel
Remerciements.
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