Belgique : la force de la désunion [texte imprimé] / Alain Dieckhoff, Auteur . - Bruxelles : Complexe, 1996 . - 1 vol. (160 p.). - ( Espace International) . ISBN : 978-2-87027-652-5 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie 316.73 Interculturel Métissage Différence Multiculturel 32(493) Politique de la Belgique 323.173 Séparatisme Indépendance 33(493) Economie politique et sociale de la Belgique 94(493) Histoire de la Belgique 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
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Index. décimale : |
32 Politique |
Résumé : |
4e de couv.
La Belgique n’était pas, lors de sa naissance en 1830, l'aboutissement d’une évolution historique séculaire s’accompagnant de la cristallisation progressive d’un sentiment national. Mais elle s’employa, comme d’autres États neufs, à susciter un tel sentiment : l’État, délibérément unitaire, avait pour tâche de créer la nation. L’adoption du français, entre autres considérations, poursuivait ce but.
Pourtant la faiblesse de l’État central n’a pas permis que soient transcendés durablement les clivages très divers, politiques, sociaux et linguistiques, de la société. Si la volonté de compromis au sein des élites a longtemps permis de maîtriser les conflits internes sans remettre en cause la forme unitaire de l’État, un processus inexorable allait conduire à la situation actuelle : le clivage linguistique allait peu à peu structurer toute la société.
Ce processus n’a trouvé une traduction institutionnelle qu’à partir des années 1970. Quatre séries de réformes ont conduit à la fédéralisation de l’État. La complexité inouïe du dispositif institutionnel révèle la volonté de la classe politique nationale de sauver la nation belge. Rien ne dit pourtant qu’elle y parviendra, alors même que l'opinion publique y est massivement favorable, tant l’évolution structurelle de la société tire vers une divergence croissante. Rien ne dit non plus que cette volonté restera inchangée.
La fédéralisation de la Belgique n’aura-t-elle été qu’une étape sur la voie de sa dissolution dans une Europe supranationale ? Est-elle, au contraire, la préfiguration réussie des indispensables mutations de l’État dans un continent en voie d'intégration ?
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Note de contenu : |
Sommaire
Présentation
• De l'indépendance à l’Éot fédéral par Xavier Mabille
• Mouvements linguistiques, nouvelles nations ? par Lode Wils
• La question nationale belge à l'épreuve de l'immigration par Marco Martiniello
• La Belgique d'aujourd'hui comme société politique par Wilfiried Dewachter
Chronologie
Bibliographie
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Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
Belgique : la force de la désunion |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Alain Dieckhoff, Auteur |
Editeur : |
Bruxelles : Complexe |
Année de publication : |
1996 |
Collection : |
Espace International |
Importance : |
1 vol. (160 p.) |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-87027-652-5 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie 316.73 Interculturel Métissage Différence Multiculturel 32(493) Politique de la Belgique 323.173 Séparatisme Indépendance 33(493) Economie politique et sociale de la Belgique 94(493) Histoire de la Belgique 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
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Index. décimale : |
32 Politique |
Résumé : |
4e de couv.
La Belgique n’était pas, lors de sa naissance en 1830, l'aboutissement d’une évolution historique séculaire s’accompagnant de la cristallisation progressive d’un sentiment national. Mais elle s’employa, comme d’autres États neufs, à susciter un tel sentiment : l’État, délibérément unitaire, avait pour tâche de créer la nation. L’adoption du français, entre autres considérations, poursuivait ce but.
Pourtant la faiblesse de l’État central n’a pas permis que soient transcendés durablement les clivages très divers, politiques, sociaux et linguistiques, de la société. Si la volonté de compromis au sein des élites a longtemps permis de maîtriser les conflits internes sans remettre en cause la forme unitaire de l’État, un processus inexorable allait conduire à la situation actuelle : le clivage linguistique allait peu à peu structurer toute la société.
Ce processus n’a trouvé une traduction institutionnelle qu’à partir des années 1970. Quatre séries de réformes ont conduit à la fédéralisation de l’État. La complexité inouïe du dispositif institutionnel révèle la volonté de la classe politique nationale de sauver la nation belge. Rien ne dit pourtant qu’elle y parviendra, alors même que l'opinion publique y est massivement favorable, tant l’évolution structurelle de la société tire vers une divergence croissante. Rien ne dit non plus que cette volonté restera inchangée.
La fédéralisation de la Belgique n’aura-t-elle été qu’une étape sur la voie de sa dissolution dans une Europe supranationale ? Est-elle, au contraire, la préfiguration réussie des indispensables mutations de l’État dans un continent en voie d'intégration ?
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Note de contenu : |
Sommaire
Présentation
• De l'indépendance à l’Éot fédéral par Xavier Mabille
• Mouvements linguistiques, nouvelles nations ? par Lode Wils
• La question nationale belge à l'épreuve de l'immigration par Marco Martiniello
• La Belgique d'aujourd'hui comme société politique par Wilfiried Dewachter
Chronologie
Bibliographie
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https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
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