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Auteur Benoît Bréville |
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[n° ou bulletin] 122 - avril-mai 2012 - Où se cachent les pouvoirs : Politique - entreprise - école - famille [texte imprimé] / Benoît Bréville, Directeur de publication ; Renaud Lambert, Directeur de publication . - 2012 . - 98 p. ; 29 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : 173 Morale familiale Vie de famille
316.3 Structure sociale. Société comme système social
316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel
321.01 Pouvoirs.Frontières
331.101 Théorie du travail
394 Vie publique et socialeRésumé : Ce n’est pas la nature, mais leur naissance, leurs réseaux et leur patrimoine qui ont placé les dominants aux postes les plus éminents des institutions qui structurent nos sociétés. Banques, organisations internationales, écoles des élites, ces lieux de pouvoir ont un nom et une adresse. Note de contenu : Sommaire :
Un nom et une adresse / Benoît Bréville et Renaud Lambert
I. Monde du travail
« Comprenons que l’économie, c’est la vie. Il y a des décisions qui s’imposent tous les jours. Et qui doivent être prises en fonction de l’intérêt général… de l’entreprise. » / Dominique de Villepin, alors premier ministre (France Inter, 8 décembre 2005).
Centre d’appels, cabinet d’experts-comptables, boulangerie... Sur les lieux de production, le rapport de domination s’exprime simplement : certains commandent, d’autres obéissent. Peu d’individus iraient, naturellement, se poster sur une chaîne de montage pour répéter les mêmes gestes, respecter les mêmes cadences et produire des richesses qui profiteront à autrui. Mais la quête de profits, pour les uns, et la nécessité de « gagner sa vie », pour les autres, semblent fournir — du moins, pour l’heure — une justification suffisante à ce mode d’organisation. Un modèle managérial si satisfaisant qu’on l’applique désormais au pilotage de la société.
Articles :
Tout a commencé sur l’île de Robinson / Stephen Hymer
La Bourse, là où tout se noue / Paul Lagneau-Ymonet et Angelo Riva
Intrusion ouvrière dans le cénacle des actionnaires / François Ruffin
Sur les chaînes de montage de ces « usines à vivre » / Gilles Balbastre et Stéphane Binhas
Israël, un pays possédé par son armée / Amnon Kapeliouk
Le poumon du capitalisme américain / Serge Halimi
Règne des agences de notation / Ibrahim Warde
II. Univers politique
« Je crois en la division du travail. Vous nous faites élire au Congrès ; nous passons des lois qui vous permettent de gagner de l’argent. » / Boies Penrose, sénateur républicain, à ses soutiens financiers (1896).
« La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics », affirme la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Enseigné dans les écoles et rebattu par les médias, ce conte de fées moderne masque les véritables déterminants du pouvoir politique : les logiques de carrière qui pervertissent les partis, les lieux où se forge l’idéologie qui irrigue les discours, les institutions supranationales qui entravent les souverainetés nationales, etc. Les grandes décisions échappent ainsi au contrôle des électeurs : suffira-t-il d’affubler la démocratie de qualificatifs nébuleux (« citoyenne », « locale », « participative ») pour la rendre véritablement démocratique ?
Articles :
Aux dîners du Siècle, l’élite se renforce en babillant / François Denord, P. L.-Y. et Sylvain Thine
Terra Nova, « boîte à idées » pour faire carrière / Alexander Zevin
Une école de tortionnaires dans les Amériques / Bernard Cassen
La Trilatérale, antichambre des évidences planétaires / Olivier Boiral
Mue chinoise dans les couloirs de l’OMC / Hua Caiµ
III. Sphère sociale
« La masse travaille, quelques-uns remplissent pour elle les hautes fonctions de la vie ; voilà l’humanité. (…) Quelques-uns vivent pour tous. Si on veut changer, personne ne vivra. » / Ernest Renan, 1871.
Si le pouvoir a une couleur — celle de l’argent —, il a également un sexe. De la division inégalitaire du travail domestique à la prise en charge de l’éducation des enfants, l’homme exerce sur la femme une emprise qui transforme l’espace intime en théâtre de la domination masculine. Le pouvoir s’immisce ainsi dans les situations et les lieux quotidiens — une cuisine, un salon, mais aussi un guichet administratif, quand l’usager affronte l’institution ou une salle de classe, quand l’élève dissipé doit répondre de ses actes. Il n’est pas toujours l’attribut d’une élite économique, politique, intellectuelle : il circule de main en main et pénètre tous les aspects de la vie sociale.
Articles :
La vie de l’immigré débute au guichet / Alexis Spire
« Bonnes à tout faire » made in Philippines / Julien Brygo
Ombres de l’intimité / Alain Bihr et Roland Pfefferkorn
Scène ordinaire d’un tribunal scolaire / G. B.
L’armée turque au secours des milieux d’affaires / Ali Kazancigil
Balade chez les grands bourgeois / Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot
IV. Cercles intellectuels
« Il me paraît essentiel qu’il y ait des gueux ignorants. (…) Quand la populace se mêle de raisonner, tout est perdu. » / Voltaire, 1766.
Le pouvoir n’est jamais aussi fragile que lorsqu’il s’impose par la violence : contesté, il risque de faciliter l’émergence d’une autre force, plus importante, et susceptible de le renverser. De tout temps, les puissants ont tenté de présenter leur emprise comme la manifestation terrestre d’un « ordre » naturel. A l’image de l’Eglise, qui justifiait sa suprématie par l’existence d’un Dieu tout-puissant, ou de la monarchie, qui fondait sa légitimité sur celle de lignées ancestrales, les intellectuels contemporains habillent leurs privilèges d’une « raison » supérieure, et la bourgeoisie déguise son hégémonie en règne du mérite. De telles constructions se façonnent, puis se lézardent ; se désagrègent, puis se réparent. Fissure après fissure, brique par brique. Un travail minutieux : une question de survie.
Articles
Sciences Po, laminoir des élites françaises / Alain Garrigou
Tentaculaire et doctrinaire, l’Opus Dei / Jérôme Anciberro
Et maintenant, les étoiles ! / Eric Alterman
Coup d’Etat médiatique au Venezuela / Maurice Lemoine
Internet, entre émancipation et marchandisation / S. H.
Anatomie du pouvoir / Charles Wright Mills
Iconographie
Les dessins qui accompagnent ce numéro sont de Dugudus.
Cartographie / Philippe Rekacewicz et Agnès Stienne
(cartes des matières premières, Cécile Marin)
L’univers en expansion du monde de la finance
Une armée par-delà les frontières
Il était une fois dans l’Ouest
Butin au Sud, coffres au Nord
Compléments documentaires
Aider les Français à aimer l’entreprise
La FIFA dicte sa loi
Polytechniciens en stage de « contacts humains »
Et l’oligarchie s’empare des dettes
L’art de la consécration
Quand les maîtres jouent aux maîtres
Dans les rets de l’Europe policière
Le prix de l’aveu
Les femmes, victimes de la propriété privée
Naissance d’un mythe
Et le metteur en scène prit le pouvoir
La mère célibataire n’a pas de fils journaliste...
Documentation, secrétariat de rédaction / Olivier Pironet
Bibliographie
Sur la ToileEn ligne : http://www.monde-diplomatique.fr/mav/122/ Format de la ressource électronique : Présentation Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : 122 - avril-mai 2012 - Où se cachent les pouvoirs : Politique - entreprise - école - famille Type de document : texte imprimé Auteurs : Benoît Bréville, Directeur de publication ; Renaud Lambert, Directeur de publication Année de publication : 2012 Importance : 98 p. Format : 29 cm Langues : Français (fre) Catégories : 173 Morale familiale Vie de famille
316.3 Structure sociale. Société comme système social
316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel
321.01 Pouvoirs.Frontières
331.101 Théorie du travail
394 Vie publique et socialeRésumé : Ce n’est pas la nature, mais leur naissance, leurs réseaux et leur patrimoine qui ont placé les dominants aux postes les plus éminents des institutions qui structurent nos sociétés. Banques, organisations internationales, écoles des élites, ces lieux de pouvoir ont un nom et une adresse. Note de contenu : Sommaire :
Un nom et une adresse / Benoît Bréville et Renaud Lambert
I. Monde du travail
« Comprenons que l’économie, c’est la vie. Il y a des décisions qui s’imposent tous les jours. Et qui doivent être prises en fonction de l’intérêt général… de l’entreprise. » / Dominique de Villepin, alors premier ministre (France Inter, 8 décembre 2005).
Centre d’appels, cabinet d’experts-comptables, boulangerie... Sur les lieux de production, le rapport de domination s’exprime simplement : certains commandent, d’autres obéissent. Peu d’individus iraient, naturellement, se poster sur une chaîne de montage pour répéter les mêmes gestes, respecter les mêmes cadences et produire des richesses qui profiteront à autrui. Mais la quête de profits, pour les uns, et la nécessité de « gagner sa vie », pour les autres, semblent fournir — du moins, pour l’heure — une justification suffisante à ce mode d’organisation. Un modèle managérial si satisfaisant qu’on l’applique désormais au pilotage de la société.
Articles :
Tout a commencé sur l’île de Robinson / Stephen Hymer
La Bourse, là où tout se noue / Paul Lagneau-Ymonet et Angelo Riva
Intrusion ouvrière dans le cénacle des actionnaires / François Ruffin
Sur les chaînes de montage de ces « usines à vivre » / Gilles Balbastre et Stéphane Binhas
Israël, un pays possédé par son armée / Amnon Kapeliouk
Le poumon du capitalisme américain / Serge Halimi
Règne des agences de notation / Ibrahim Warde
II. Univers politique
« Je crois en la division du travail. Vous nous faites élire au Congrès ; nous passons des lois qui vous permettent de gagner de l’argent. » / Boies Penrose, sénateur républicain, à ses soutiens financiers (1896).
« La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics », affirme la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Enseigné dans les écoles et rebattu par les médias, ce conte de fées moderne masque les véritables déterminants du pouvoir politique : les logiques de carrière qui pervertissent les partis, les lieux où se forge l’idéologie qui irrigue les discours, les institutions supranationales qui entravent les souverainetés nationales, etc. Les grandes décisions échappent ainsi au contrôle des électeurs : suffira-t-il d’affubler la démocratie de qualificatifs nébuleux (« citoyenne », « locale », « participative ») pour la rendre véritablement démocratique ?
Articles :
Aux dîners du Siècle, l’élite se renforce en babillant / François Denord, P. L.-Y. et Sylvain Thine
Terra Nova, « boîte à idées » pour faire carrière / Alexander Zevin
Une école de tortionnaires dans les Amériques / Bernard Cassen
La Trilatérale, antichambre des évidences planétaires / Olivier Boiral
Mue chinoise dans les couloirs de l’OMC / Hua Caiµ
III. Sphère sociale
« La masse travaille, quelques-uns remplissent pour elle les hautes fonctions de la vie ; voilà l’humanité. (…) Quelques-uns vivent pour tous. Si on veut changer, personne ne vivra. » / Ernest Renan, 1871.
Si le pouvoir a une couleur — celle de l’argent —, il a également un sexe. De la division inégalitaire du travail domestique à la prise en charge de l’éducation des enfants, l’homme exerce sur la femme une emprise qui transforme l’espace intime en théâtre de la domination masculine. Le pouvoir s’immisce ainsi dans les situations et les lieux quotidiens — une cuisine, un salon, mais aussi un guichet administratif, quand l’usager affronte l’institution ou une salle de classe, quand l’élève dissipé doit répondre de ses actes. Il n’est pas toujours l’attribut d’une élite économique, politique, intellectuelle : il circule de main en main et pénètre tous les aspects de la vie sociale.
Articles :
La vie de l’immigré débute au guichet / Alexis Spire
« Bonnes à tout faire » made in Philippines / Julien Brygo
Ombres de l’intimité / Alain Bihr et Roland Pfefferkorn
Scène ordinaire d’un tribunal scolaire / G. B.
L’armée turque au secours des milieux d’affaires / Ali Kazancigil
Balade chez les grands bourgeois / Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot
IV. Cercles intellectuels
« Il me paraît essentiel qu’il y ait des gueux ignorants. (…) Quand la populace se mêle de raisonner, tout est perdu. » / Voltaire, 1766.
Le pouvoir n’est jamais aussi fragile que lorsqu’il s’impose par la violence : contesté, il risque de faciliter l’émergence d’une autre force, plus importante, et susceptible de le renverser. De tout temps, les puissants ont tenté de présenter leur emprise comme la manifestation terrestre d’un « ordre » naturel. A l’image de l’Eglise, qui justifiait sa suprématie par l’existence d’un Dieu tout-puissant, ou de la monarchie, qui fondait sa légitimité sur celle de lignées ancestrales, les intellectuels contemporains habillent leurs privilèges d’une « raison » supérieure, et la bourgeoisie déguise son hégémonie en règne du mérite. De telles constructions se façonnent, puis se lézardent ; se désagrègent, puis se réparent. Fissure après fissure, brique par brique. Un travail minutieux : une question de survie.
Articles
Sciences Po, laminoir des élites françaises / Alain Garrigou
Tentaculaire et doctrinaire, l’Opus Dei / Jérôme Anciberro
Et maintenant, les étoiles ! / Eric Alterman
Coup d’Etat médiatique au Venezuela / Maurice Lemoine
Internet, entre émancipation et marchandisation / S. H.
Anatomie du pouvoir / Charles Wright Mills
Iconographie
Les dessins qui accompagnent ce numéro sont de Dugudus.
Cartographie / Philippe Rekacewicz et Agnès Stienne
(cartes des matières premières, Cécile Marin)
L’univers en expansion du monde de la finance
Une armée par-delà les frontières
Il était une fois dans l’Ouest
Butin au Sud, coffres au Nord
Compléments documentaires
Aider les Français à aimer l’entreprise
La FIFA dicte sa loi
Polytechniciens en stage de « contacts humains »
Et l’oligarchie s’empare des dettes
L’art de la consécration
Quand les maîtres jouent aux maîtres
Dans les rets de l’Europe policière
Le prix de l’aveu
Les femmes, victimes de la propriété privée
Naissance d’un mythe
Et le metteur en scène prit le pouvoir
La mère célibataire n’a pas de fils journaliste...
Documentation, secrétariat de rédaction / Olivier Pironet
Bibliographie
Sur la ToileEn ligne : http://www.monde-diplomatique.fr/mav/122/ Format de la ressource électronique : Présentation Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 48007 MAN Périodique Libre-accès Périodiques Disponible
[n° ou bulletin] 125 - octobre - novembre 2012 - Où va l’Amérique ? [texte imprimé] / Benoît Bréville, Directeur de publication ; Serge Halimi, Directeur de publication . - 2012 . - 98 p. ; 29 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : 32(73) Politique des USA
324(73) Elections USA
33(73) Economie politique et sociale des USA
94(73) Histoire des USA
Tea Party (USA)Résumé : Velléités du président, crise économique… quatre ans après l’improbable victoire de Barack Obama, l’impossible n’est pas advenu. Désormais, les Américains eux-mêmes l’éprouvent : leur modèle est malade. Bien qu’ils prétendent le contraire, les Etats-Unis sont devenus un pays ordinaire. Note de contenu : Sommaire :
Un rêve est passé / Benoît Bréville
I. Illusions perdues ?
M. Barack Obama, qui a entamé sa présidence sous le signe de l’espoir et du renouveau, achève son premier mandat dans la morosité et l’inquiétude. Assommée par la crise financière de 2007 et par l’impopularité de M. George W. Bush, la droite républicaine a vite été requinquée puis galvanisée par l’essor du Tea Party et par son raz de marée électoral lors des élections législatives de la mi-mandat. Dans l’hypothèse de leur victoire en novembre 2012, les républicains se montreraient presque certainement plus radicaux encore que du temps de Ronald Reagan et de M. Bush. Et cette fois autorisés à se débarrasser pour de bon tant de l’aide médicale aux pauvres et aux personnes âgées que du système fédéral de retraites. Un tel bilan encourage à dresser l’acte d’accusation d’un président Obama velléitaire et technocrate, qui a gâché sa chance.
Mais si la pression venue de sa gauche avait été plus forte, il en aurait peut-être davantage tenu compte. N’a-t-il pas suffi du mouvement Occuper Wall Street pour que la question des inégalités sociales, occultée par celle de la dette, resurgisse dans le débat politique américain ? Au grand dam d’ailleurs d’un homme qui a fait fortune dans la finance spéculative : le candidat républicain à la Maison Blanche…
Articles :
Peut-on réformer les Etats-Unis ? / Serge Halimi
En Floride, l’éternel espoir du rebond / Olivier Cyran
Revirement de la ministre de l’éducation / Diane Ravitch
Des télévangélistes très cathodiques / Ingrid Carlander
La philosophe du Tea Party / François Flahault
De la colère contre les banques au soulèvement contre l’Etat / Thomas Frank
Amnésie de la gauche / Alexander Cockburn
Le président du compromis / Eric Alterman
Occuper Wall Street sans leader — et sans résultat ? / Raphaël Kempfµ
II. Société sous tension
Le rythme lent du changement à Washington a replacé au premier plan les transformations permanentes de la société américaine. Bien souvent, les spectacles de masse, le divertissement, le sport, la musique comportent d’ailleurs une dimension idéologique. M. Obama, qui fut élu de Chicago, est bien placé pour savoir ce que le militantisme noir doit aux groupes de jazz des ghettos de la ville, qui offrirent un mode de socialisation et d’éducation politique à une population abandonnée.
Et qui évoque la musique country pense souvent aux « petits Blancs » amers, parfois réactionnaires, qui ne savent à qui attribuer les causes des transformations sociales qu’ils subissent. Mais ces catégories bougent sans cesse : un site progressiste fait appel à des bénévoles pour combattre l’influence des médias conservateurs et commerciaux ; devenu puissant, il se vend à un géant de la communication... Des millions d’Américains préfèrent alors se tourner vers de petites utopies écologiques — ou se préparer à l’apocalypse.
Articles :
Quand les démocrates récupèrent la country / Sylvie Laurent
Libération par la musique à Chicago / Alexandre Pierrepont
Grandeur et délires du catch américain / Balthazar Crubellier
Comment les conseiller de Ronald Reagan manipulaient la presse / Mark Hertsgaard
Trahison au Huffington Post / Rodney Benson
Et les spots politiques ont envahi les écrans / Robert W. McChesney et John Nichols
Le « New Deal vert » de la Silicon Valley / Agnès Sinaï
Les casaniers de l’apocalypse / Denis Duclos
Servitude au quotidien dans les palaces / Rachel Sherman
III. Redéploiements
En annonçant le retrait des troupes américaines d’Irak puis d’Afghanistan, le président Obama a pris acte de l’échec d’une forme d’intervention extérieure des Etats-Unis. Mais d’autres moyens de contrôle peuvent être plus probants — et beaucoup moins coûteux — que l’invasion armée et l’occupation d’un territoire. L’Empire britannique avait recours aux comptoirs coloniaux ; la puissance américaine, elle, s’appuie sur un chapelet de bases militaires, en particulier en Amérique latine.
Car avoir pour président un Prix Nobel de la paix qui doit réduire les dépenses publiques n’a pas empêché les Etats-Unis de jouer un rôle décisif lors de la guerre de Libye ou de faire pleuvoir les drones sur leurs ennemis en Afghanistan et au Pakistan. Washington semble déterminé à redéployer ses ressources militaires compte tenu du nouvel équilibre mondial des pouvoirs. L’orientation d’ensemble est déjà connue : faire payer l’Europe et mettre plein cap sur le Pacifique. Avec la Chine en ligne de mire.
Articles :
Emprise militaire sans frontières / William Pfaff
Ormuz, un détroit très convoité / Sélim Nassib
« Basus belli » en Amérique latine / Maurice Lemoine
Le Pentagone présente sa facture à l’Europe / Olivier Zajec
Cap sur le Pacifique / Michael T. Klare
Le style paranoïaque en politique / Richard Hofstadter Iconographie
Iconographie
Ce numéro est accompagné de photographies de Guillaume Zuili et de Darcy Padilla de l’agence VU.
Compléments documentaires / Benoît Bréville
Sous une pluie de dollars
La prochaine crise des « subprime » ?
L’affreux complot de Barack Obama
Officier du spectacle (Pierre Rimbert)
Quatre ans pour une réforme
Le Prix Nobel de la paix s’exprime
Cartographie / Cécile Marin
Cinquante millions d’habitants supplémentaires
Ce gaz qui pèse dans la balance énergétique
Un système où le gagnant prend tout
La mer de Chine sera-t-elle américaine ?
Documentation, secrétariat de rédaction / Olivier Pironet
Chronologies
BibliographiesEn ligne : http://www.monde-diplomatique.fr/mav/125/ Format de la ressource électronique : Présentation Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : 125 - octobre - novembre 2012 - Où va l’Amérique ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Benoît Bréville, Directeur de publication ; Serge Halimi, Directeur de publication Année de publication : 2012 Importance : 98 p. Format : 29 cm Langues : Français (fre) Catégories : 32(73) Politique des USA
324(73) Elections USA
33(73) Economie politique et sociale des USA
94(73) Histoire des USA
Tea Party (USA)Résumé : Velléités du président, crise économique… quatre ans après l’improbable victoire de Barack Obama, l’impossible n’est pas advenu. Désormais, les Américains eux-mêmes l’éprouvent : leur modèle est malade. Bien qu’ils prétendent le contraire, les Etats-Unis sont devenus un pays ordinaire. Note de contenu : Sommaire :
Un rêve est passé / Benoît Bréville
I. Illusions perdues ?
M. Barack Obama, qui a entamé sa présidence sous le signe de l’espoir et du renouveau, achève son premier mandat dans la morosité et l’inquiétude. Assommée par la crise financière de 2007 et par l’impopularité de M. George W. Bush, la droite républicaine a vite été requinquée puis galvanisée par l’essor du Tea Party et par son raz de marée électoral lors des élections législatives de la mi-mandat. Dans l’hypothèse de leur victoire en novembre 2012, les républicains se montreraient presque certainement plus radicaux encore que du temps de Ronald Reagan et de M. Bush. Et cette fois autorisés à se débarrasser pour de bon tant de l’aide médicale aux pauvres et aux personnes âgées que du système fédéral de retraites. Un tel bilan encourage à dresser l’acte d’accusation d’un président Obama velléitaire et technocrate, qui a gâché sa chance.
Mais si la pression venue de sa gauche avait été plus forte, il en aurait peut-être davantage tenu compte. N’a-t-il pas suffi du mouvement Occuper Wall Street pour que la question des inégalités sociales, occultée par celle de la dette, resurgisse dans le débat politique américain ? Au grand dam d’ailleurs d’un homme qui a fait fortune dans la finance spéculative : le candidat républicain à la Maison Blanche…
Articles :
Peut-on réformer les Etats-Unis ? / Serge Halimi
En Floride, l’éternel espoir du rebond / Olivier Cyran
Revirement de la ministre de l’éducation / Diane Ravitch
Des télévangélistes très cathodiques / Ingrid Carlander
La philosophe du Tea Party / François Flahault
De la colère contre les banques au soulèvement contre l’Etat / Thomas Frank
Amnésie de la gauche / Alexander Cockburn
Le président du compromis / Eric Alterman
Occuper Wall Street sans leader — et sans résultat ? / Raphaël Kempfµ
II. Société sous tension
Le rythme lent du changement à Washington a replacé au premier plan les transformations permanentes de la société américaine. Bien souvent, les spectacles de masse, le divertissement, le sport, la musique comportent d’ailleurs une dimension idéologique. M. Obama, qui fut élu de Chicago, est bien placé pour savoir ce que le militantisme noir doit aux groupes de jazz des ghettos de la ville, qui offrirent un mode de socialisation et d’éducation politique à une population abandonnée.
Et qui évoque la musique country pense souvent aux « petits Blancs » amers, parfois réactionnaires, qui ne savent à qui attribuer les causes des transformations sociales qu’ils subissent. Mais ces catégories bougent sans cesse : un site progressiste fait appel à des bénévoles pour combattre l’influence des médias conservateurs et commerciaux ; devenu puissant, il se vend à un géant de la communication... Des millions d’Américains préfèrent alors se tourner vers de petites utopies écologiques — ou se préparer à l’apocalypse.
Articles :
Quand les démocrates récupèrent la country / Sylvie Laurent
Libération par la musique à Chicago / Alexandre Pierrepont
Grandeur et délires du catch américain / Balthazar Crubellier
Comment les conseiller de Ronald Reagan manipulaient la presse / Mark Hertsgaard
Trahison au Huffington Post / Rodney Benson
Et les spots politiques ont envahi les écrans / Robert W. McChesney et John Nichols
Le « New Deal vert » de la Silicon Valley / Agnès Sinaï
Les casaniers de l’apocalypse / Denis Duclos
Servitude au quotidien dans les palaces / Rachel Sherman
III. Redéploiements
En annonçant le retrait des troupes américaines d’Irak puis d’Afghanistan, le président Obama a pris acte de l’échec d’une forme d’intervention extérieure des Etats-Unis. Mais d’autres moyens de contrôle peuvent être plus probants — et beaucoup moins coûteux — que l’invasion armée et l’occupation d’un territoire. L’Empire britannique avait recours aux comptoirs coloniaux ; la puissance américaine, elle, s’appuie sur un chapelet de bases militaires, en particulier en Amérique latine.
Car avoir pour président un Prix Nobel de la paix qui doit réduire les dépenses publiques n’a pas empêché les Etats-Unis de jouer un rôle décisif lors de la guerre de Libye ou de faire pleuvoir les drones sur leurs ennemis en Afghanistan et au Pakistan. Washington semble déterminé à redéployer ses ressources militaires compte tenu du nouvel équilibre mondial des pouvoirs. L’orientation d’ensemble est déjà connue : faire payer l’Europe et mettre plein cap sur le Pacifique. Avec la Chine en ligne de mire.
Articles :
Emprise militaire sans frontières / William Pfaff
Ormuz, un détroit très convoité / Sélim Nassib
« Basus belli » en Amérique latine / Maurice Lemoine
Le Pentagone présente sa facture à l’Europe / Olivier Zajec
Cap sur le Pacifique / Michael T. Klare
Le style paranoïaque en politique / Richard Hofstadter Iconographie
Iconographie
Ce numéro est accompagné de photographies de Guillaume Zuili et de Darcy Padilla de l’agence VU.
Compléments documentaires / Benoît Bréville
Sous une pluie de dollars
La prochaine crise des « subprime » ?
L’affreux complot de Barack Obama
Officier du spectacle (Pierre Rimbert)
Quatre ans pour une réforme
Le Prix Nobel de la paix s’exprime
Cartographie / Cécile Marin
Cinquante millions d’habitants supplémentaires
Ce gaz qui pèse dans la balance énergétique
Un système où le gagnant prend tout
La mer de Chine sera-t-elle américaine ?
Documentation, secrétariat de rédaction / Olivier Pironet
Chronologies
BibliographiesEn ligne : http://www.monde-diplomatique.fr/mav/125/ Format de la ressource électronique : Présentation Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 48009 MAN Périodique Libre-accès Périodiques Disponible 128 - avril-mai 2013 - Faut-il abolir les frontières ? (Bulletin de Manière de voir)
[n° ou bulletin] 128 - avril-mai 2013 - Faut-il abolir les frontières ? [texte imprimé] / Benoît Bréville, Directeur de publication ; Philippe Rekacewicz, Directeur de publication . - 2013 . - 98 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : 321.01 Pouvoirs.Frontières
342.1 Peuple Nation Autorité
Droit de la Guerre et guerre en généralRésumé : Physiques, culturelles ou symboliques, les frontières continuent de fragmenter les sociétés. Elles partagent les peuples et les cultures en même temps qu’elles les rassemblent et les préservent ; elles sont source de guerres, mais constituent des espaces d’échanges et de rencontres. Menaçantes et protectrices, elles cristallisent « deux manières de se perdre ». Note de contenu : Les deux manières de se perdre Benoît Bréville
I. Territoires à la découpe
Une chaîne de montagnes ou un cours d’eau ne suffisent pas à instituer la séparation entre deux pays. Toutes les frontières ont été tracées par l’homme, définies au terme de guerres et de négociations, fixées dans des traités. Dès le XVe siècle, à Tordesillas, les colonisateurs portugais et espagnols s’entendirent sur un partage du monde. Quatre siècles plus tard, à Berlin, Français et Britanniques redessinèrent la carte de l’Afrique, au mépris des réalités locales et au prix d’un découpage arbitraire de géomètre qui continue de fragiliser le continent. Puis vint le traité de Sèvres, quand les vainqueurs de la première guerre mondiale organisèrent le dépeçage de l’Empire ottoman et établirent leurs mandats au Proche-Orient, divisant les populations, créant des clivages artificiels. Même les mers ont eu besoin de leur convention : à Montego Bay, en 1982, l’Organisation des Nations unies (ONU) a défini les règles du partage des eaux territoriales, afin d’en finir avec un désordre qui profitait surtout aux nations riches – lesquelles ont longtemps refusé de ratifier le texte. En fait, les frontières sont si peu naturelles que les Etats éprouvent souvent le besoin de les matérialiser. Et ils ont trouvé toutes sortes de moyens pour y parvenir : ériger des murs, dresser des barrières ou tendre des fils barbelés.
Articles :
Il n’est frontière qu’on n’outrepasse / Edouard Glissant
Mémoires de l’épopée balkanique / François Maspero
La difficile conquête des espaces marins / Monique Chemillier-Gendreau
Et les colonisateurs morcelèrent l’Afrique... / Louis C. D. Joos
Nouveau propriétaire pour Bakassi. / Léon Koungou
Comment l’Empire ottoman fut dépecé. / Henry Laurens
Histoire politique de la clôture. / Olivier Razac
II. Zones de friction
Quand il est apparu au XIIIe siècle, avant qu’il ne désigne la délimitation entre deux Etats, le terme « frontière » représentait la ligne de front établie par une armée. Cette étymologie militaire ne s’est pas démentie avec le temps : à travers les siècles et les continents, souverains, rois et autres empereurs ont tenté de conquérir par la force de nouveaux espaces. Car la taille d’un royaume fut longtemps le critère principal pour apprécier sa puissance.
De nos jours, l’extension territoriale n’est plus une fin en soi. La plupart des conflits frontaliers, qu’ils soient violents ou diplomatiques, portent sur des régions précises, celles qui recèlent d’importantes richesses naturelles ou qui, à l’image des îles Kouriles, occupent une position stratégique. Toujours plus pressante, la course aux matières premières a ainsi transformé le Proche-Orient, l’Afrique et, plus récemment, l’Arctique en zones de friction.
Frontières et guerres sont si intimement liées que les premières peuvent servir à qualifier les secondes. Quand un conflit se déclenche entre deux pays limitrophes, comme ce fut le cas entre le Pérou et l’Equateur, on parle de guerre internationale. S’il a pour théâtre un seul et même Etat, on évoque une guerre civile. La formule recouvre diverses situations : des populations qui s’affrontent pour des raisons religieuses, ethniques ou politiques ; une fraction armée qui tente de s’emparer du pouvoir ; au Soudan, au Mali ou au Kurdistan, les revendications indépendantistes — et donc la volonté de créer de nouvelles frontières — d’une partie de la population, parfois opprimée, sont source de guerres.
Articles :
Des nations africaines aux contours fragiles. / Anne-Cécile Robert
Le tracé incertain du Kurdistan. / Joost R. Hiltermann
Un Proche-Orient sans cesse chamboulé. / Alain Gresh
Misérable conflit entre le Pérou et l’Equateur. / Pablo Paredes
Etat de guerre permanent dans le Haut-Karabakh. / Philippe Descamps
Divorce à la soudanaise. / Gérard Prunier
Les Kouriles, pomme de discorde russo-japonaise. / Guy-Pierre Chomette
Corées, la grande déchirure. / Philippe Pelletier
Ruée vers l’or noir sur la banquise. / Dominique Kopp
III. Barrières de protection
Dans un système économique mondialisé qui place les Etats en concurrence les uns avec les autres — où trouve-t-on les travailleurs les moins bien payés ? les syndicats les plus inféodés ? —, les frontières peuvent faire office de barrières de protection contre les délocalisations, le dumping social ou la main-d’œuvre immigrée à bas prix.
L’idée n’est pas neuve — déjà , pendant la crise des années 1873-1896, plusieurs nations européennes brandirent la menace douanière pour se préserver des importations à bon marché —, mais la débâcle financière de 2008 l’a remise au goût du jour. Des économistes et des dirigeants politiques n’hésitent donc plus à prôner la « démondialisation », le rétablissement des frontières et de la souveraineté économiques des Etats, malmenées par trente ans de politiques libérales et libre-échangistes.
En temps de crise, la libre circulation des personnes constitue un autre sujet de controverse. Si certains y voient un principe fondateur des droits humains, d’autres souhaitent la contrôler, arguant d’une pression à la baisse sur les salaires. Loin du brouhaha médiatique sur le « problème de l’immigration », l’Europe, les Etats-Unis, mais aussi la Chine et l’Afrique du Sud, sont engagés dans un savant jeu d’équilibre où la frontière permet de filtrer les flux de population pour choisir ceux des migrants qui deviendront un atout économique.
Articles :
En 1880, les douaniers s’en donnèrent à cœur joie. / Serge Halimi
La mauvaise fortune des « maquiladoras ». / Anne Vigna
L’improbable saga des Africains en Chine. / Tristan Coloma
Libre circulation de l’information et domination mondiale. / Herbert I. Schiller
Comment l’Union européenne enferme ses voisins. / Alain Morice et Claire Rodier
Qui a peur de la démondialisation ? / Frédéric Lordon
Iconographie
Ce numéro est composé d’un ensemble cartographique réalisé par Philippe Rekacewicz, avec la collaboration d’Agnès Stienne.
Extraits littéraires
« Sur la frontière » / Michel Warschawski
« Mes voyages avec Hérodote » / Ryszard Kapuscinski
« La Ligne de front » / Jean Rolin
Secrétariat de rédaction et documentation
Olivier Pironet
Essais
Sur la Toile
Chronologies
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : 128 - avril-mai 2013 - Faut-il abolir les frontières ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Benoît Bréville, Directeur de publication ; Philippe Rekacewicz, Directeur de publication Année de publication : 2013 Importance : 98 p. Langues : Français (fre) Catégories : 321.01 Pouvoirs.Frontières
342.1 Peuple Nation Autorité
Droit de la Guerre et guerre en généralRésumé : Physiques, culturelles ou symboliques, les frontières continuent de fragmenter les sociétés. Elles partagent les peuples et les cultures en même temps qu’elles les rassemblent et les préservent ; elles sont source de guerres, mais constituent des espaces d’échanges et de rencontres. Menaçantes et protectrices, elles cristallisent « deux manières de se perdre ». Note de contenu : Les deux manières de se perdre Benoît Bréville
I. Territoires à la découpe
Une chaîne de montagnes ou un cours d’eau ne suffisent pas à instituer la séparation entre deux pays. Toutes les frontières ont été tracées par l’homme, définies au terme de guerres et de négociations, fixées dans des traités. Dès le XVe siècle, à Tordesillas, les colonisateurs portugais et espagnols s’entendirent sur un partage du monde. Quatre siècles plus tard, à Berlin, Français et Britanniques redessinèrent la carte de l’Afrique, au mépris des réalités locales et au prix d’un découpage arbitraire de géomètre qui continue de fragiliser le continent. Puis vint le traité de Sèvres, quand les vainqueurs de la première guerre mondiale organisèrent le dépeçage de l’Empire ottoman et établirent leurs mandats au Proche-Orient, divisant les populations, créant des clivages artificiels. Même les mers ont eu besoin de leur convention : à Montego Bay, en 1982, l’Organisation des Nations unies (ONU) a défini les règles du partage des eaux territoriales, afin d’en finir avec un désordre qui profitait surtout aux nations riches – lesquelles ont longtemps refusé de ratifier le texte. En fait, les frontières sont si peu naturelles que les Etats éprouvent souvent le besoin de les matérialiser. Et ils ont trouvé toutes sortes de moyens pour y parvenir : ériger des murs, dresser des barrières ou tendre des fils barbelés.
Articles :
Il n’est frontière qu’on n’outrepasse / Edouard Glissant
Mémoires de l’épopée balkanique / François Maspero
La difficile conquête des espaces marins / Monique Chemillier-Gendreau
Et les colonisateurs morcelèrent l’Afrique... / Louis C. D. Joos
Nouveau propriétaire pour Bakassi. / Léon Koungou
Comment l’Empire ottoman fut dépecé. / Henry Laurens
Histoire politique de la clôture. / Olivier Razac
II. Zones de friction
Quand il est apparu au XIIIe siècle, avant qu’il ne désigne la délimitation entre deux Etats, le terme « frontière » représentait la ligne de front établie par une armée. Cette étymologie militaire ne s’est pas démentie avec le temps : à travers les siècles et les continents, souverains, rois et autres empereurs ont tenté de conquérir par la force de nouveaux espaces. Car la taille d’un royaume fut longtemps le critère principal pour apprécier sa puissance.
De nos jours, l’extension territoriale n’est plus une fin en soi. La plupart des conflits frontaliers, qu’ils soient violents ou diplomatiques, portent sur des régions précises, celles qui recèlent d’importantes richesses naturelles ou qui, à l’image des îles Kouriles, occupent une position stratégique. Toujours plus pressante, la course aux matières premières a ainsi transformé le Proche-Orient, l’Afrique et, plus récemment, l’Arctique en zones de friction.
Frontières et guerres sont si intimement liées que les premières peuvent servir à qualifier les secondes. Quand un conflit se déclenche entre deux pays limitrophes, comme ce fut le cas entre le Pérou et l’Equateur, on parle de guerre internationale. S’il a pour théâtre un seul et même Etat, on évoque une guerre civile. La formule recouvre diverses situations : des populations qui s’affrontent pour des raisons religieuses, ethniques ou politiques ; une fraction armée qui tente de s’emparer du pouvoir ; au Soudan, au Mali ou au Kurdistan, les revendications indépendantistes — et donc la volonté de créer de nouvelles frontières — d’une partie de la population, parfois opprimée, sont source de guerres.
Articles :
Des nations africaines aux contours fragiles. / Anne-Cécile Robert
Le tracé incertain du Kurdistan. / Joost R. Hiltermann
Un Proche-Orient sans cesse chamboulé. / Alain Gresh
Misérable conflit entre le Pérou et l’Equateur. / Pablo Paredes
Etat de guerre permanent dans le Haut-Karabakh. / Philippe Descamps
Divorce à la soudanaise. / Gérard Prunier
Les Kouriles, pomme de discorde russo-japonaise. / Guy-Pierre Chomette
Corées, la grande déchirure. / Philippe Pelletier
Ruée vers l’or noir sur la banquise. / Dominique Kopp
III. Barrières de protection
Dans un système économique mondialisé qui place les Etats en concurrence les uns avec les autres — où trouve-t-on les travailleurs les moins bien payés ? les syndicats les plus inféodés ? —, les frontières peuvent faire office de barrières de protection contre les délocalisations, le dumping social ou la main-d’œuvre immigrée à bas prix.
L’idée n’est pas neuve — déjà , pendant la crise des années 1873-1896, plusieurs nations européennes brandirent la menace douanière pour se préserver des importations à bon marché —, mais la débâcle financière de 2008 l’a remise au goût du jour. Des économistes et des dirigeants politiques n’hésitent donc plus à prôner la « démondialisation », le rétablissement des frontières et de la souveraineté économiques des Etats, malmenées par trente ans de politiques libérales et libre-échangistes.
En temps de crise, la libre circulation des personnes constitue un autre sujet de controverse. Si certains y voient un principe fondateur des droits humains, d’autres souhaitent la contrôler, arguant d’une pression à la baisse sur les salaires. Loin du brouhaha médiatique sur le « problème de l’immigration », l’Europe, les Etats-Unis, mais aussi la Chine et l’Afrique du Sud, sont engagés dans un savant jeu d’équilibre où la frontière permet de filtrer les flux de population pour choisir ceux des migrants qui deviendront un atout économique.
Articles :
En 1880, les douaniers s’en donnèrent à cœur joie. / Serge Halimi
La mauvaise fortune des « maquiladoras ». / Anne Vigna
L’improbable saga des Africains en Chine. / Tristan Coloma
Libre circulation de l’information et domination mondiale. / Herbert I. Schiller
Comment l’Union européenne enferme ses voisins. / Alain Morice et Claire Rodier
Qui a peur de la démondialisation ? / Frédéric Lordon
Iconographie
Ce numéro est composé d’un ensemble cartographique réalisé par Philippe Rekacewicz, avec la collaboration d’Agnès Stienne.
Extraits littéraires
« Sur la frontière » / Michel Warschawski
« Mes voyages avec Hérodote » / Ryszard Kapuscinski
« La Ligne de front » / Jean Rolin
Secrétariat de rédaction et documentation
Olivier Pironet
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 48528 MAN Périodique Libre-accès Périodiques Disponible
[n° ou bulletin] 142 - août-septembre 2015 - Ce que manger veut dire [texte imprimé] / Benoît Bréville, Directeur de publication . - 2015 . - 98 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : 33 Economie politique et sociale
338.43 Economie agricole
339.1 Commerce (quest. générales)
63 Agriculture Sylviculture Chasse
641 Aliments. Plats cuisinés. Mets. Nourriture (cuisine). RepasRésumé : Selon une idée largement répandue, il serait impossible de nourrir toute la planète avec des produits frais et sains. Aussi faudrait-il s’accommoder de l’intensification de l’élevage et de l’agriculture, de l’usage de pesticides et de farines animales, de la standardisation des denrées, et n’y voir que des inconvénients nécessaires à la démocratisation de l’alimentation. Mais la nourriture bon marché a un coût — social, sanitaire, environnemental — qui conduit un nombre croissant de citoyens à s’interroger : un autre modèle est-il possible ? Note de contenu : Sommaire :
L’indigestion qui vient / Benoît Bréville
I. Les apprentis sorciers
Pendant des siècles, les hommes ont dû composer avec les caprices de la terre : ils se nourrissaient, tant bien que mal, de produits locaux dont la récolte pouvait être détruite par une intempérie ou une maladie. Mobilisée pour limiter l’impact de ces aléas, la machine scientifique a fini par s’emballer, au point que l’industrie alimentaire semble aujourd’hui s’être affranchie du concept même de nature. Les tomates sont produites en toute saison, l’animal est devenu une matière première et des semences génétiquement modifiées envahissent les champs.
Articles :
Et pour quelques tomates de plus / Pierre Daum
La vache, les lasagnes et le « minerai » / Agnès Stienne
Les cinq mythes des agrocarburants / Eric Holtz-Giménez
Le steak caché des fast-foods / Pascal Lardellier
Aux Etats-Unis, les savants fous du climat / James Ridgeway
Plaidoyer pour l’interdiction des OGM / Susan George
Le riz, nouvelle passion des spéculateurs / Jean Ziegler
Lire aussi Benoît Brévillle, « Starbucks et Subway, l’illusion des fast-foods nouvelle génération » dans Le Monde diplomatique d’août 2015.
II. Qui remplit nos assiettes ?
Dans les vergers du sud de l’Europe s’affairent des saisonniers et des immigrés clandestins ; au sein des abattoirs bretons, des « travailleurs détachés », embauchés selon les normes sociales roumaines ou polonaises, découpent le bétail ; derrière les caisses des fast-foods, une main-d’œuvre sous-payée et flexible enregistre les commandes. De la production à la distribution, le secteur de l’alimentation constitue ainsi un poste avancé de la déréglementation du travail.
Articles :
Vent de révolte chez les travailleurs saisonniers / Patrick Herman
Abattoir breton cherche boucher roumain / Mathilde Goanec
L’effet hypermarché / Philippe Bovet
La diplomatie américaine est soluble dans le soda / Guillaume Pitron
Colère au menu de la restauration rapide / Thomas Frank
III. Insécurités alimentaires
L’insécurité alimentaire se conjugue désormais au pluriel. En proie à la spéculation sur les matières premières et aux catastrophes climatiques, les pays du Sud continuent de souffrir de la malnutrition, même si la famine y a reculé. Au Nord, c’est l’obésité, le surpoids et leur cortège de problèmes médicaux qui frappent massivement les populations, en particulier les plus pauvres. Au total, plus de deux milliards de personnes sont concernées par l’un ou l’autre des « fardeaux de l’alimentation ».
Articles
L’obésité indexée sur le PIB / B. B.
Pour en finir avec la flambée des prix / Stéphane Parmentier
Costa Rica, des bananes au régime chimique / Jean-Pierre Rogel
La faim, une arme coloniale / Mike Davis
Restera-t-il des poissons dans les mers d’Afrique ? / Jean-Sébastien Moraµ
IV. L’art de la table
A l’heure où la télévision ne cesse de célébrer les plaisirs de la chère, la nourriture industrielle est devenue le lot commun de la plupart des habitants des pays riches. Pourtant, en marge de l’agrobusiness et de ses engrais chimiques, des récalcitrants — vignerons, cultivateurs « bio », restaurateurs… — tentent de redonner des couleurs à l’art de la table. En produisant des denrées de qualité à des prix accessibles, ils œuvrent à libérer la gastronomie de son carcan élitiste.
Articles :
« Manger est un acte agricole » / Carlo Petrini
« Homo festivus » fait ripaille / Sébastien Lapaque
Sodexo, une histoire de casseroles / Léonard Sompairac et B.B.
Dans les cuisines de la télé-réalité / Marc Perrenoud
Anatomie d’un repas au Koweït / Claudia Roden
Chroniques épicuriennes / La Reynière
La « guerre du houmous » / Akram Belkaïd
Une fraise en hiver ne peut pas être bio / Philippe Baqué
Où va le vin va le monde / Jonathan Nossiter
Iconographie
Ce numéro est accompagné de photographies de :
Susanna Raab www.susanaraab.com
Le collectif TerraProject (Michele Borzoni, Simone Donati, Pietro Paolini, Rocco Rorandelli) www.picturetank.com
Pablo Chignard www.pabloc.com
Stéphanie Lacombe www.stephanielacombe.com
Compléments alimentaires (articles en ligne)
Le grand gâchis
3 euros par kilo
Tartare aux cellules souches
Trente ans de scandales alimentaires
Les vrais fromages
Petite histoire des grandes famines
Des robots et des fermiers
Le poids, peur sociale
Business et cacahuètes
« L’idéal c’est Lidl » ?
Savoir-vivre
La cuisine des Lumières
Gastrodiplomatie
Cartographie / Agnès Stienne
Le coût écologique de la viande bon marché
Itinéraire d’un fruit tropical
Main basse sur les terres agricoles
Documentation / Olivier Pironet
Bibliographie
Sur la Toile
En ligne : http://www.monde-diplomatique.fr/mav/142/ Format de la ressource électronique : Présentation du bulletin de la revue + quelques articles en ligne Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : 142 - août-septembre 2015 - Ce que manger veut dire Type de document : texte imprimé Auteurs : Benoît Bréville, Directeur de publication Année de publication : 2015 Importance : 98 p. Langues : Français (fre) Catégories : 33 Economie politique et sociale
338.43 Economie agricole
339.1 Commerce (quest. générales)
63 Agriculture Sylviculture Chasse
641 Aliments. Plats cuisinés. Mets. Nourriture (cuisine). RepasRésumé : Selon une idée largement répandue, il serait impossible de nourrir toute la planète avec des produits frais et sains. Aussi faudrait-il s’accommoder de l’intensification de l’élevage et de l’agriculture, de l’usage de pesticides et de farines animales, de la standardisation des denrées, et n’y voir que des inconvénients nécessaires à la démocratisation de l’alimentation. Mais la nourriture bon marché a un coût — social, sanitaire, environnemental — qui conduit un nombre croissant de citoyens à s’interroger : un autre modèle est-il possible ? Note de contenu : Sommaire :
L’indigestion qui vient / Benoît Bréville
I. Les apprentis sorciers
Pendant des siècles, les hommes ont dû composer avec les caprices de la terre : ils se nourrissaient, tant bien que mal, de produits locaux dont la récolte pouvait être détruite par une intempérie ou une maladie. Mobilisée pour limiter l’impact de ces aléas, la machine scientifique a fini par s’emballer, au point que l’industrie alimentaire semble aujourd’hui s’être affranchie du concept même de nature. Les tomates sont produites en toute saison, l’animal est devenu une matière première et des semences génétiquement modifiées envahissent les champs.
Articles :
Et pour quelques tomates de plus / Pierre Daum
La vache, les lasagnes et le « minerai » / Agnès Stienne
Les cinq mythes des agrocarburants / Eric Holtz-Giménez
Le steak caché des fast-foods / Pascal Lardellier
Aux Etats-Unis, les savants fous du climat / James Ridgeway
Plaidoyer pour l’interdiction des OGM / Susan George
Le riz, nouvelle passion des spéculateurs / Jean Ziegler
Lire aussi Benoît Brévillle, « Starbucks et Subway, l’illusion des fast-foods nouvelle génération » dans Le Monde diplomatique d’août 2015.
II. Qui remplit nos assiettes ?
Dans les vergers du sud de l’Europe s’affairent des saisonniers et des immigrés clandestins ; au sein des abattoirs bretons, des « travailleurs détachés », embauchés selon les normes sociales roumaines ou polonaises, découpent le bétail ; derrière les caisses des fast-foods, une main-d’œuvre sous-payée et flexible enregistre les commandes. De la production à la distribution, le secteur de l’alimentation constitue ainsi un poste avancé de la déréglementation du travail.
Articles :
Vent de révolte chez les travailleurs saisonniers / Patrick Herman
Abattoir breton cherche boucher roumain / Mathilde Goanec
L’effet hypermarché / Philippe Bovet
La diplomatie américaine est soluble dans le soda / Guillaume Pitron
Colère au menu de la restauration rapide / Thomas Frank
III. Insécurités alimentaires
L’insécurité alimentaire se conjugue désormais au pluriel. En proie à la spéculation sur les matières premières et aux catastrophes climatiques, les pays du Sud continuent de souffrir de la malnutrition, même si la famine y a reculé. Au Nord, c’est l’obésité, le surpoids et leur cortège de problèmes médicaux qui frappent massivement les populations, en particulier les plus pauvres. Au total, plus de deux milliards de personnes sont concernées par l’un ou l’autre des « fardeaux de l’alimentation ».
Articles
L’obésité indexée sur le PIB / B. B.
Pour en finir avec la flambée des prix / Stéphane Parmentier
Costa Rica, des bananes au régime chimique / Jean-Pierre Rogel
La faim, une arme coloniale / Mike Davis
Restera-t-il des poissons dans les mers d’Afrique ? / Jean-Sébastien Moraµ
IV. L’art de la table
A l’heure où la télévision ne cesse de célébrer les plaisirs de la chère, la nourriture industrielle est devenue le lot commun de la plupart des habitants des pays riches. Pourtant, en marge de l’agrobusiness et de ses engrais chimiques, des récalcitrants — vignerons, cultivateurs « bio », restaurateurs… — tentent de redonner des couleurs à l’art de la table. En produisant des denrées de qualité à des prix accessibles, ils œuvrent à libérer la gastronomie de son carcan élitiste.
Articles :
« Manger est un acte agricole » / Carlo Petrini
« Homo festivus » fait ripaille / Sébastien Lapaque
Sodexo, une histoire de casseroles / Léonard Sompairac et B.B.
Dans les cuisines de la télé-réalité / Marc Perrenoud
Anatomie d’un repas au Koweït / Claudia Roden
Chroniques épicuriennes / La Reynière
La « guerre du houmous » / Akram Belkaïd
Une fraise en hiver ne peut pas être bio / Philippe Baqué
Où va le vin va le monde / Jonathan Nossiter
Iconographie
Ce numéro est accompagné de photographies de :
Susanna Raab www.susanaraab.com
Le collectif TerraProject (Michele Borzoni, Simone Donati, Pietro Paolini, Rocco Rorandelli) www.picturetank.com
Pablo Chignard www.pabloc.com
Stéphanie Lacombe www.stephanielacombe.com
Compléments alimentaires (articles en ligne)
Le grand gâchis
3 euros par kilo
Tartare aux cellules souches
Trente ans de scandales alimentaires
Les vrais fromages
Petite histoire des grandes famines
Des robots et des fermiers
Le poids, peur sociale
Business et cacahuètes
« L’idéal c’est Lidl » ?
Savoir-vivre
La cuisine des Lumières
Gastrodiplomatie
Cartographie / Agnès Stienne
Le coût écologique de la viande bon marché
Itinéraire d’un fruit tropical
Main basse sur les terres agricoles
Documentation / Olivier Pironet
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Sur la Toile
En ligne : http://www.monde-diplomatique.fr/mav/142/ Format de la ressource électronique : Présentation du bulletin de la revue + quelques articles en ligne Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 49590 MAN Périodique Libre-accès Périodiques Disponible
[article] L’art de tuer Jaurès [texte imprimé] / Jérôme Pellissier, Auteur ; Benoît Bréville, Auteur . - 2014 . - p. 28.
Langues : Français (fre)
in Le Monde Diplomatique > 724 (juillet 2014) . - p. 28
Catégories : 32(44) Politique de la France
32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique
94(44)"20" Histoire de la France au XXIe siècle
Jaurès, Jean (1859-1914)Résumé : Les auteurs dénoncent les différentes formes de récupération contemporaine de la figure de Jean Jaurès effectuées par la gauche mais aussi par la droite ou...l'extrême droite. Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : L’art de tuer Jaurès Type de document : texte imprimé Auteurs : Jérôme Pellissier, Auteur ; Benoît Bréville, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 28 Langues : Français (fre) Catégories : 32(44) Politique de la France
32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique
94(44)"20" Histoire de la France au XXIe siècle
Jaurès, Jean (1859-1914)Résumé : Les auteurs dénoncent les différentes formes de récupération contemporaine de la figure de Jean Jaurès effectuées par la gauche mais aussi par la droite ou...l'extrême droite. Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Le Monde Diplomatique > 724 (juillet 2014) . - p. 28Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 48977 MON Périodique Réserve Périodiques Disponible Les écologistes à l'épreuve du pouvoir / Benoît Bréville in Le Monde Diplomatique, 813 (décembre 2021)
PermalinkEmbarras de la gauche sur l’immigration / Benoît Bréville in Le Monde Diplomatique, 757 (avril 2017)
PermalinkUne gauche assise à la droite du peuple / Benoît Bréville in Le Monde Diplomatique, 732 (Mars 2015)
PermalinkPermalinkPermalinkPréférence nationale, un remède de charlatan / Benoît Bréville in Le Monde Diplomatique, 812 (Novembre 2021)
PermalinkPermalink"Vos régions, on n’en veut pas ! » / Benoît Bréville in Le Monde Diplomatique, 808 (juillet 2021)
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