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Critique postcoloniale : attention aux dérapages / JEAN-LOUP AMSELLE in Sciences Humaines, 193 (Mai 2008)
[article] Critique postcoloniale : attention aux dérapages [texte imprimé] / JEAN-LOUP AMSELLE, Personne interviewée ; Régis Meyran, Auteur . - 2008 . - pp. 22-25.
Langues : Français (fre)
in Sciences Humaines > 193 (Mai 2008) . - pp. 22-25
Catégories : 316.35 Groupes / Identités / Communautés
325.3 Colonisation/ décolonisationRésumé : Du Sénégal à la Bolivie, de l’Inde à la France, l’anthropologue Jean-Loup Amselle analyse les avatars de la pensée postcoloniale. Son diagnostic?: si la critique de la «?raison?» occidentale est souhaitable, la guerre des identités qui en découle est plutôt inquiétante.
Jean-Loup Amselle, anthropologue spécialiste de l’Afrique, maniant habilement l’esprit critique voire l’ironie, s’est imposé comme un «?débusqueur?» d’idées reçues. Il a décortiqué de manière prémonitoire, dans Vers un multiculturalisme français (1), le durcissement actuel des identités que l’on ne peut comprendre que par rapport à l’histoire coloniale française. Défenseur de l’universalité des cultures, il montrait dans Branchements (2) comment, à l’heure de la globalité, les cultures africaines sont faites d’emprunts, d’échanges, mais menacées en même temps par l’enfermement identitaire.
Aujourd’hui, à travers une nouvelle synthèse érudite, L’Occident décroché (3), il questionne ces courants de pensée étiquetés «?postcoloniaux?» qui remettent en question le colonialisme et la pensée occidentale, issue des Lumières, celles des droits de l’homme, de la démocratie, de l’universalisme… J.?L. Amselle voit en effet dans ces théories une succession de «?décrochages?» vis-à -vis de l’Occident. Après une vaste enquête qui l’a mené de l’Inde à l’Afrique, de l’Amérique du Sud à l’Europe, il épingle les ambiguïtés de ces décrochages, qui débouchent selon lui sur un retour de la pensée ethnoraciale dans l’espace public.
...Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Critique postcoloniale : attention aux dérapages Type de document : texte imprimé Auteurs : JEAN-LOUP AMSELLE, Personne interviewée ; Régis Meyran, Auteur Année de publication : 2008 Article en page(s) : pp. 22-25 Langues : Français (fre) Catégories : 316.35 Groupes / Identités / Communautés
325.3 Colonisation/ décolonisationRésumé : Du Sénégal à la Bolivie, de l’Inde à la France, l’anthropologue Jean-Loup Amselle analyse les avatars de la pensée postcoloniale. Son diagnostic?: si la critique de la «?raison?» occidentale est souhaitable, la guerre des identités qui en découle est plutôt inquiétante.
Jean-Loup Amselle, anthropologue spécialiste de l’Afrique, maniant habilement l’esprit critique voire l’ironie, s’est imposé comme un «?débusqueur?» d’idées reçues. Il a décortiqué de manière prémonitoire, dans Vers un multiculturalisme français (1), le durcissement actuel des identités que l’on ne peut comprendre que par rapport à l’histoire coloniale française. Défenseur de l’universalité des cultures, il montrait dans Branchements (2) comment, à l’heure de la globalité, les cultures africaines sont faites d’emprunts, d’échanges, mais menacées en même temps par l’enfermement identitaire.
Aujourd’hui, à travers une nouvelle synthèse érudite, L’Occident décroché (3), il questionne ces courants de pensée étiquetés «?postcoloniaux?» qui remettent en question le colonialisme et la pensée occidentale, issue des Lumières, celles des droits de l’homme, de la démocratie, de l’universalisme… J.?L. Amselle voit en effet dans ces théories une succession de «?décrochages?» vis-à -vis de l’Occident. Après une vaste enquête qui l’a mené de l’Inde à l’Afrique, de l’Amérique du Sud à l’Europe, il épingle les ambiguïtés de ces décrochages, qui débouchent selon lui sur un retour de la pensée ethnoraciale dans l’espace public.
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in Sciences Humaines > 193 (Mai 2008) . - pp. 22-25Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 43850 sci Périodique Réserve Adultes Disponible Le Métissage : une notion piège / JEAN-LOUP AMSELLE in Sciences Humaines, 110 (novembre 2000)
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 18898/1 P/2513 Périodique Réserve Périodiques Disponible
Les nouveaux Rouges-bruns : le racisme qui vient [texte imprimé] / JEAN-LOUP AMSELLE, Auteur . - Paris : Éditions Lignes, DL 2014 . - 1 vol (116 p.) ; 20 cm.
ISBN : 978-2-35526-138-1
Langues : Français (fre)
Catégories : 316.35 Groupes / Identités / Communautés
321.7.02 Démagogie Populisme
323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie
323.118(=924) Antisémitisme
329.14 Tendance socialiste/gauche
329.18 Tendance d'extrême droite
330.82 Libéralisme - CapitalismeIndex. décimale : 329.18 Extrême droite, nationalisme, populisme Résumé : Du site de la maison d'édition :
Comment décrire et penser le phénomène, aussi violent que symptomatique de notre époque, du passage d’un certain nombre d’intellectuels, agitateurs, journalistes de l’extrême gauche vers l’extrême droite ? C’est à quoi s’emploie Jean-Loup Amselle, qui, dans ce livre, actualise un tableau consternant dont Dieudonné et Soral ne sont que les noms les plus connus, et pense ce processus en ethnologue. Posant avec perspicacité cette question : qu’est-ce qu’un tel processus doit au regain de mode du primitivisme dû aux études post-coloniales ?
Ce livre entend montrer que ce phénomène des transfuges – transfuges qui vont de l’(extrême) gauche à l’(extrême) droite ou, plus simplement, sont de droite tout en tenant un discours prétendument de gauche – ne saurait être assimilé aux « non-conformistes » des années 1930 tels qu’en rendent compte certains auteurs. Certaines caractéristiques originales, apparues récemment, les distinguent en effet et leur donnent une touche nettement contemporaine.
Parmi ces caractéristiques, il faut compter le primitivisme qui est le propre aussi bien de l’anthropologie que des idées postcoloniales, et qui justifie qu’un ethnologue, comme l’est Jean-Loup Amselle, accorde son attention à cette question éminemment politique. En effet, le primitif, en tant que catégorie oppositive, est un élément essentiel de notre identité proprement sociétale et des idéologues qui parlent en son nom. Les penseurs ou les idéologues rouges-bruns, dans le cadre du reflux des théories du progrès, sont de plus enclins à mobiliser des références ethnologiques exotiques comme contre-modèles des aspects qu’ils critiquent dans notre propre société ; ils puisent également dans les « merveilleuses » traditions d’entraide des communautés paysannes d’autrefois ou de ce qui est censé en subsister dans les milieux populaires d’aujourd’hui. La déploration de la perte des valeurs authentiques de solidarité est ainsi l’un des traits majeurs de la pensée des nouveaux « rouges bruns ».
La pensée de ces idéologues s’abreuve donc à la source d’une certaine anthropologie, la plus primitiviste, donc la plus « glamour », qui, de ce fait, occupe les devants de la scène institutionnelle et médiatique. En notre époque écologiste et « diversitaire » à souhait, quoi de plus excitant que la figure de l’Indien d’Amazonie ou du Papou de Nouvelle Guinée pour parler au cœur des Occidentaux à qui l’on serine qu’ils vivent dans une société à somme nulle et qu’il ne sert à rien de lutter pour des causes sociales ringardes ? Le primitivisme et le populisme qui lui est lié sont donc l’une des sources majeures du conservatisme contemporain.
Dans ce nouveau livre, Jean-Loup Amselle examine donc le phénomène « rouge brun » et le racisme qui lui est lié sous l’angle, non seulement du primitivisme proprement dit, mais aussi de toutes les notions « élémentaires » qui le charpentent : l’autochtonie, la racine, le peuple, la nation, le groupe, la communauté, la culture populaire, la race, la « blanchitude », la « francité », la diaspora, la laïcité et le « Made in France ».
Mais s’agissant de ce transfert de l’(extrême) gauche vers l’(extrême) droite, l’auteur se demande également si le marxisme n’a pas sa part de responsabilité. Chez Marx et Engels en premier lieu, mais aussi et surtout chez les anthropologues marxistes qui ont recherché dans les sociétés exotiques les ancêtres contemporains de l’humanité, et qui ont rallié le populisme et le primitivisme. Les penseurs ou des idéologues de tout poil (journalistes, essayistes, philosophes) se sont ainsi emparés des aspects les plus caricaturaux de cette discipline et il en est résulté que le primitivisme et le populisme ont dorénavant paradoxalement partie liée avec le racisme, donnant toute son originalité et sa nouveauté au phénomène rouge brun actuel.Note de contenu : Sommaire :
Prologue
Introduction
I. Les nouveaux Rouges-bruns et leurs relais médiatiques
II. Les formes élémentaires du racisme
III. La face cachée du populisme
IV. Interventions
ConclusionEn ligne : https://www.editions-lignes.com/LES-NOUVEAUX-ROUGES-BRUNS.html Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Les nouveaux Rouges-bruns : le racisme qui vient Type de document : texte imprimé Auteurs : JEAN-LOUP AMSELLE, Auteur Editeur : Paris : Éditions Lignes Année de publication : DL 2014 Importance : 1 vol (116 p.) Format : 20 cm. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-35526-138-1 Langues : Français (fre) Catégories : 316.35 Groupes / Identités / Communautés
321.7.02 Démagogie Populisme
323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie
323.118(=924) Antisémitisme
329.14 Tendance socialiste/gauche
329.18 Tendance d'extrême droite
330.82 Libéralisme - CapitalismeIndex. décimale : 329.18 Extrême droite, nationalisme, populisme Résumé : Du site de la maison d'édition :
Comment décrire et penser le phénomène, aussi violent que symptomatique de notre époque, du passage d’un certain nombre d’intellectuels, agitateurs, journalistes de l’extrême gauche vers l’extrême droite ? C’est à quoi s’emploie Jean-Loup Amselle, qui, dans ce livre, actualise un tableau consternant dont Dieudonné et Soral ne sont que les noms les plus connus, et pense ce processus en ethnologue. Posant avec perspicacité cette question : qu’est-ce qu’un tel processus doit au regain de mode du primitivisme dû aux études post-coloniales ?
Ce livre entend montrer que ce phénomène des transfuges – transfuges qui vont de l’(extrême) gauche à l’(extrême) droite ou, plus simplement, sont de droite tout en tenant un discours prétendument de gauche – ne saurait être assimilé aux « non-conformistes » des années 1930 tels qu’en rendent compte certains auteurs. Certaines caractéristiques originales, apparues récemment, les distinguent en effet et leur donnent une touche nettement contemporaine.
Parmi ces caractéristiques, il faut compter le primitivisme qui est le propre aussi bien de l’anthropologie que des idées postcoloniales, et qui justifie qu’un ethnologue, comme l’est Jean-Loup Amselle, accorde son attention à cette question éminemment politique. En effet, le primitif, en tant que catégorie oppositive, est un élément essentiel de notre identité proprement sociétale et des idéologues qui parlent en son nom. Les penseurs ou les idéologues rouges-bruns, dans le cadre du reflux des théories du progrès, sont de plus enclins à mobiliser des références ethnologiques exotiques comme contre-modèles des aspects qu’ils critiquent dans notre propre société ; ils puisent également dans les « merveilleuses » traditions d’entraide des communautés paysannes d’autrefois ou de ce qui est censé en subsister dans les milieux populaires d’aujourd’hui. La déploration de la perte des valeurs authentiques de solidarité est ainsi l’un des traits majeurs de la pensée des nouveaux « rouges bruns ».
La pensée de ces idéologues s’abreuve donc à la source d’une certaine anthropologie, la plus primitiviste, donc la plus « glamour », qui, de ce fait, occupe les devants de la scène institutionnelle et médiatique. En notre époque écologiste et « diversitaire » à souhait, quoi de plus excitant que la figure de l’Indien d’Amazonie ou du Papou de Nouvelle Guinée pour parler au cœur des Occidentaux à qui l’on serine qu’ils vivent dans une société à somme nulle et qu’il ne sert à rien de lutter pour des causes sociales ringardes ? Le primitivisme et le populisme qui lui est lié sont donc l’une des sources majeures du conservatisme contemporain.
Dans ce nouveau livre, Jean-Loup Amselle examine donc le phénomène « rouge brun » et le racisme qui lui est lié sous l’angle, non seulement du primitivisme proprement dit, mais aussi de toutes les notions « élémentaires » qui le charpentent : l’autochtonie, la racine, le peuple, la nation, le groupe, la communauté, la culture populaire, la race, la « blanchitude », la « francité », la diaspora, la laïcité et le « Made in France ».
Mais s’agissant de ce transfert de l’(extrême) gauche vers l’(extrême) droite, l’auteur se demande également si le marxisme n’a pas sa part de responsabilité. Chez Marx et Engels en premier lieu, mais aussi et surtout chez les anthropologues marxistes qui ont recherché dans les sociétés exotiques les ancêtres contemporains de l’humanité, et qui ont rallié le populisme et le primitivisme. Les penseurs ou des idéologues de tout poil (journalistes, essayistes, philosophes) se sont ainsi emparés des aspects les plus caricaturaux de cette discipline et il en est résulté que le primitivisme et le populisme ont dorénavant paradoxalement partie liée avec le racisme, donnant toute son originalité et sa nouveauté au phénomène rouge brun actuel.Note de contenu : Sommaire :
Prologue
Introduction
I. Les nouveaux Rouges-bruns et leurs relais médiatiques
II. Les formes élémentaires du racisme
III. La face cachée du populisme
IV. Interventions
ConclusionEn ligne : https://www.editions-lignes.com/LES-NOUVEAUX-ROUGES-BRUNS.html Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 53026 329.18/AMS Livre Libre-accès Adultes Disponible Vers un melting-pot à la française / JEAN-LOUP AMSELLE in Nouvel Observateur, 201 Hors Série (janvier 2002)
[article] Vers un melting-pot à la française : face au multiculturalisme dominant, comment défendre le modèle républicain dont le sort est lié à la fois à l'histoire de la France et au catholicisme [texte imprimé] / JEAN-LOUP AMSELLE . - 2002 . - pp. 64 - 67.
Langues : Français (fre)
in Nouvel Observateur > 201 Hors Série (janvier 2002) . - pp. 64 - 67
Catégories : (44) France
17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs
316.61 Intégration. Assimilation. Sociabilisation
316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel
316.73 Interculturel Métissage Différence Multiculturel
321.77 République
342.1 Peuple Nation Autorité
39 Anthropologie culturelle / CivilisationPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Vers un melting-pot à la française : face au multiculturalisme dominant, comment défendre le modèle républicain dont le sort est lié à la fois à l'histoire de la France et au catholicisme Type de document : texte imprimé Auteurs : JEAN-LOUP AMSELLE Année de publication : 2002 Article en page(s) : pp. 64 - 67 Langues : Français (fre) Catégories : (44) France
17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs
316.61 Intégration. Assimilation. Sociabilisation
316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel
316.73 Interculturel Métissage Différence Multiculturel
321.77 République
342.1 Peuple Nation Autorité
39 Anthropologie culturelle / CivilisationPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Nouvel Observateur > 201 Hors Série (janvier 2002) . - pp. 64 - 67Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 26081/1 P/3315 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible