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"La squadra e il compasso" / Guiseppe Villarosa in Espace de Libertés, 452 (octobre 2016)
[article] "La squadra e il compasso" : persécution des francs-maçons italiens immigrés en Belgique dans l'entre-deux guerre [texte imprimé] / Guiseppe Villarosa, Auteur . - 2016 . - p. 24-27.
Langues : Français (fre)
in Espace de Libertés > 452 (octobre 2016) . - p. 24-27
Catégories : 061.236 Franc-maçonnerie
314.7 Immigration / Emigration / Diasporas / Exil
321.6"1922/1944" Fascisme
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe sièclePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : "La squadra e il compasso" : persécution des francs-maçons italiens immigrés en Belgique dans l'entre-deux guerre Type de document : texte imprimé Auteurs : Guiseppe Villarosa, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 24-27 Langues : Français (fre) Catégories : 061.236 Franc-maçonnerie
314.7 Immigration / Emigration / Diasporas / Exil
321.6"1922/1944" Fascisme
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe sièclePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Espace de Libertés > 452 (octobre 2016) . - p. 24-27Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 50229 ESP Périodique Libre-accès Périodiques Disponible SS Flamands / Jonathan Trigg
SS Flamands [texte imprimé] / Jonathan Trigg, Auteur ; Jacques Braibant, Traducteur . - Bruxelles : Jourdan, 2010 . - 1 vol. (224 p.) : couv. ill., ill. ; 22 cm.
ISBN : 978-2-87466-128-0
la couverture contient en plus "l'histoire de la 27e divison SS de grenadiers volontaire Langemarck". - Bibliographie
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Catégories : 27e division SS de grenadiers Langemarck (SS flamands)
329.18(430)"1933-1945" SS (Schutzstaffel)
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleIndex. décimale : 940.532 Occupation / Résistance / Collaboration Résumé : Site éditeur :
L’histoire de la 27ème Division SS de grenadiers volontaires « Langemarck ». Pendant la guerre 1940-1945, 23.000 Flamands s’engagèrent dans la SS. 11.000 Wallons choisirent également de porter l’uniforme noir des troupes d’Himmler. Cette différence s’explique par la volonté des dirigeants des formations nationalistes flamandes de l’époque, VNV, Dinaso et De Vlag, de persuader un maximum de jeunes gens de s’enrôler aux côtés des Allemands, dans l’espoir que les occupants reconnaissants accorderaient à la Flandre une autonomie plus grande, voire l’indépendance. Le communautaire, qui s’exprimait déjà en 1917, quand le Raad van Vlaaderen proclama l’indépendance unilatérale de la Flandre, n’est jamais absent des grands événements en Belgique. Les partis nationalistes en furent pour leurs frais : les Allemands considéraient les territoires occupés comme des vaches à lait, et rien d’autre. Parmi ces 23.000 hommes, la majorité fut contrainte de s’enrôler après le Débarquement du 6 juin 1944, après la fuite précipitée en Allemagne de tous ceux qui avaient collaboré de façon trop ostentatoire avec les nazis, et principalement les membres des nombreuses formations paramilitaires qui fleurirent dans le pays. Pendant les années qui précédèrent, le noyau des volontaires flamands qui combattirent en même temps dans diverses unités de la Wehrmacht et de la SS ne dépassa pas les 6.000 hommes. C’est l’histoire de ceux-ci, de la Légion SS Flandre jusqu’à la 27ème Division SS de grenadiers volontaires « Langemarck » que l’auteur raconte. Jonhattan Tripp, ancien militaire et spécialiste des formations de volontaires pendant la dernière guerre, constate que les Flamands combattirent courageusement, gagnant une réputation méritée de bravoure et de solidité au combat. 5000 devaient mourir au front. Il conclut qu’il fut dommage que tant de qualités aient été mises au service d’une si triste cause. L’histoire de ces jeunes hommes partis parfois combattre au nom d’une croisade antibolchevique, mais le plus souvent au nom du nationalisme flamand, continue de nos jours à empoisonner la vie politique blege. Les héritiers du VNV, Dinaso et autres De Vlag, ont largement contribué à l’émergence des modernes partis nationalistes flamands.
A propos de l'auteur:
Jonathan Trigg a servi comme capitaine dans la Royal Anglian Regiment en Irlande du Nord, en Bosnie et au Moyen-Orient. Le premier volume de sa série, évoquant la Division Charlemagne, s’est vendu avec beaucoup de succès. Cette série (qui comporte également un volume sur l’histoire des SS musulmans) est un plus pour tous ceux qui sont intéressés par la plus grande force de combat jamais mise sur pied ainsi que ses motivations.Note de contenu : Table :
- Introduction
- l'histoire de deux peuples : les Flamands et les Wallons
- La montée du nationalisme et de l'extrême droite
- 1940, guerre éclair et effondrement belge
- la Waffen SS et le mouvement légionnaire
- Premier round : Leningrad et la légion SS Flandre
- Deuxième round : Vlasov, la poche de Volkhov et Krasny-Bor
- Renaissance : la brigade d'assaut SS Langemarck
- Défense acharnée en ukraine
- la légende de Narva : la bataille des SS européens
- Dernier jeté de dés : la formation de la Division SS Langemarck
- Poméranie : la fin
- ChâtimentPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : SS Flamands Type de document : texte imprimé Auteurs : Jonathan Trigg, Auteur ; Jacques Braibant, Traducteur Editeur : Bruxelles : Jourdan Année de publication : 2010 Importance : 1 vol. (224 p.) Présentation : couv. ill., ill. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-87466-128-0 Note générale : la couverture contient en plus "l'histoire de la 27e divison SS de grenadiers volontaire Langemarck". - Bibliographie Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Catégories : 27e division SS de grenadiers Langemarck (SS flamands)
329.18(430)"1933-1945" SS (Schutzstaffel)
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleIndex. décimale : 940.532 Occupation / Résistance / Collaboration Résumé : Site éditeur :
L’histoire de la 27ème Division SS de grenadiers volontaires « Langemarck ». Pendant la guerre 1940-1945, 23.000 Flamands s’engagèrent dans la SS. 11.000 Wallons choisirent également de porter l’uniforme noir des troupes d’Himmler. Cette différence s’explique par la volonté des dirigeants des formations nationalistes flamandes de l’époque, VNV, Dinaso et De Vlag, de persuader un maximum de jeunes gens de s’enrôler aux côtés des Allemands, dans l’espoir que les occupants reconnaissants accorderaient à la Flandre une autonomie plus grande, voire l’indépendance. Le communautaire, qui s’exprimait déjà en 1917, quand le Raad van Vlaaderen proclama l’indépendance unilatérale de la Flandre, n’est jamais absent des grands événements en Belgique. Les partis nationalistes en furent pour leurs frais : les Allemands considéraient les territoires occupés comme des vaches à lait, et rien d’autre. Parmi ces 23.000 hommes, la majorité fut contrainte de s’enrôler après le Débarquement du 6 juin 1944, après la fuite précipitée en Allemagne de tous ceux qui avaient collaboré de façon trop ostentatoire avec les nazis, et principalement les membres des nombreuses formations paramilitaires qui fleurirent dans le pays. Pendant les années qui précédèrent, le noyau des volontaires flamands qui combattirent en même temps dans diverses unités de la Wehrmacht et de la SS ne dépassa pas les 6.000 hommes. C’est l’histoire de ceux-ci, de la Légion SS Flandre jusqu’à la 27ème Division SS de grenadiers volontaires « Langemarck » que l’auteur raconte. Jonhattan Tripp, ancien militaire et spécialiste des formations de volontaires pendant la dernière guerre, constate que les Flamands combattirent courageusement, gagnant une réputation méritée de bravoure et de solidité au combat. 5000 devaient mourir au front. Il conclut qu’il fut dommage que tant de qualités aient été mises au service d’une si triste cause. L’histoire de ces jeunes hommes partis parfois combattre au nom d’une croisade antibolchevique, mais le plus souvent au nom du nationalisme flamand, continue de nos jours à empoisonner la vie politique blege. Les héritiers du VNV, Dinaso et autres De Vlag, ont largement contribué à l’émergence des modernes partis nationalistes flamands.
A propos de l'auteur:
Jonathan Trigg a servi comme capitaine dans la Royal Anglian Regiment en Irlande du Nord, en Bosnie et au Moyen-Orient. Le premier volume de sa série, évoquant la Division Charlemagne, s’est vendu avec beaucoup de succès. Cette série (qui comporte également un volume sur l’histoire des SS musulmans) est un plus pour tous ceux qui sont intéressés par la plus grande force de combat jamais mise sur pied ainsi que ses motivations.Note de contenu : Table :
- Introduction
- l'histoire de deux peuples : les Flamands et les Wallons
- La montée du nationalisme et de l'extrême droite
- 1940, guerre éclair et effondrement belge
- la Waffen SS et le mouvement légionnaire
- Premier round : Leningrad et la légion SS Flandre
- Deuxième round : Vlasov, la poche de Volkhov et Krasny-Bor
- Renaissance : la brigade d'assaut SS Langemarck
- Défense acharnée en ukraine
- la légende de Narva : la bataille des SS européens
- Dernier jeté de dés : la formation de la Division SS Langemarck
- Poméranie : la fin
- ChâtimentPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 46489 940.532/TRI Livre Libre-accès Adultes Disponible Les SS de la Toison d'Or / Saint-Loup
Les SS de la Toison d'Or : Flamands et Wallons au combat, 1941-1945 [texte imprimé] / Saint-Loup (1908-1990), Auteur . - Paris : Presses de la Cité, 1975 . - 1 vol. (376 p., [8] p. d'ill.) : couv. ill. ; 24 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : 329.18(430)"1933-1945" SS (Schutzstaffel)
329.18(493)"<1945" Rex Rexisme
329.18(493)"-1940" Légion Wallonie
353(493=393) Flandre
353(493=40) Wallonie / Communauté française Wallonie-Bruxelles
929 Degrelle, Léon (1906-1994)
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe sièclePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Les SS de la Toison d'Or : Flamands et Wallons au combat, 1941-1945 Type de document : texte imprimé Auteurs : Saint-Loup (1908-1990), Auteur Editeur : Paris : Presses de la Cité Année de publication : 1975 Importance : 1 vol. (376 p., [8] p. d'ill.) Présentation : couv. ill. Format : 24 cm Langues : Français (fre) Catégories : 329.18(430)"1933-1945" SS (Schutzstaffel)
329.18(493)"<1945" Rex Rexisme
329.18(493)"-1940" Légion Wallonie
353(493=393) Flandre
353(493=40) Wallonie / Communauté française Wallonie-Bruxelles
929 Degrelle, Léon (1906-1994)
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe sièclePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire SS wallons / Daniel-Charles Luytens
SS wallons : témoignages [texte imprimé] / Daniel-Charles Luytens, Auteur . - Bruxelles : Jourdan, 2010 . - 1 vol. (341 p.) : ill. ; couv. ill. en coul. ; 22 cm.
ISBN : 978-2-87466-112-9
Complément du titre en couv. : "Récits de la 28e division SS de grenadiers volontaires Wallonie"
Langues : Français (fre)
Catégories : 929 Biographies et témoignages
929 Degrelle, Léon (1906-1994)
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
SS Division Blindée WallonieIndex. décimale : 940.532 Occupation / Résistance / Collaboration Résumé : Site éditeur :
Il y a déjà eu des études, jamais de livre de témoignage.
La division SS Wallonie était composée de volontaires wallons. Elle est issue de la Légion Wallonie, formée en août 1941 sous les auspices conjugués de Fernand Rouleau, bras droit de Léon Degrelle, de l’occupant et du mouvement rexiste de Léon Degrelle.
Nous n’avons pas voulu ici faire une histoire de la Légion Wallonie mais nous intéresser à des témoignages bruts, à des lettres, à des carnets de guerre qui nous permettent, au-delà de l’histoire officielle, de comprendre ce qui a fait que ces jeunes soient partis mourir dans les steppes sibériennes pour un motif dévoyé.
Ces écrits personnels sont éclairant. 60 ans plus tard rien ne permet encore d’excuser cette hécatombe.Note de contenu : Table des matières :
Avant-propos
Premier contingent
Un Russe, Commandeur de la Légion Wallonie
Second contingent
Bataille de Kollin, le 16 février 1945
Des Russes dans la Légion Wallonie
Courriers
Retour sur les lieux
"La signification de notre croix Bourgogne"
Documents : mandat d'arrêt; propagande et conditions d'engagement à la Waffen-SS, historique et tâches de la Waffen-SS; la carrière, le SS-Mann, le sous-officier SS, SS-Unterführer, l'officier SS, SS-Führer; Conditions matérielles, la solde, soutien familial, allocation aux célibataires, pensions; allocations et avantages concédés aux volontaires et à leurs familles
Contient les témoignages de : Raymond Lemaire, René Henrotay, René-Joseph Ladrière, Georges Tchekhoff, F.K. Grüber, Jean-Robert Debbaudt, Jean Michaelis, André Poulet, Freddy Jacques, Georges Thonon, Jules Mathieu, Joseph Mirgain, Léon Gillis, Marcel Bonniver, Hubert Thyssens et des anonymes
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : SS wallons : témoignages Type de document : texte imprimé Auteurs : Daniel-Charles Luytens, Auteur Editeur : Bruxelles : Jourdan Année de publication : 2010 Importance : 1 vol. (341 p.) Présentation : ill. ; couv. ill. en coul. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-87466-112-9 Note générale : Complément du titre en couv. : "Récits de la 28e division SS de grenadiers volontaires Wallonie" Langues : Français (fre) Catégories : 929 Biographies et témoignages
929 Degrelle, Léon (1906-1994)
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
SS Division Blindée WallonieIndex. décimale : 940.532 Occupation / Résistance / Collaboration Résumé : Site éditeur :
Il y a déjà eu des études, jamais de livre de témoignage.
La division SS Wallonie était composée de volontaires wallons. Elle est issue de la Légion Wallonie, formée en août 1941 sous les auspices conjugués de Fernand Rouleau, bras droit de Léon Degrelle, de l’occupant et du mouvement rexiste de Léon Degrelle.
Nous n’avons pas voulu ici faire une histoire de la Légion Wallonie mais nous intéresser à des témoignages bruts, à des lettres, à des carnets de guerre qui nous permettent, au-delà de l’histoire officielle, de comprendre ce qui a fait que ces jeunes soient partis mourir dans les steppes sibériennes pour un motif dévoyé.
Ces écrits personnels sont éclairant. 60 ans plus tard rien ne permet encore d’excuser cette hécatombe.Note de contenu : Table des matières :
Avant-propos
Premier contingent
Un Russe, Commandeur de la Légion Wallonie
Second contingent
Bataille de Kollin, le 16 février 1945
Des Russes dans la Légion Wallonie
Courriers
Retour sur les lieux
"La signification de notre croix Bourgogne"
Documents : mandat d'arrêt; propagande et conditions d'engagement à la Waffen-SS, historique et tâches de la Waffen-SS; la carrière, le SS-Mann, le sous-officier SS, SS-Unterführer, l'officier SS, SS-Führer; Conditions matérielles, la solde, soutien familial, allocation aux célibataires, pensions; allocations et avantages concédés aux volontaires et à leurs familles
Contient les témoignages de : Raymond Lemaire, René Henrotay, René-Joseph Ladrière, Georges Tchekhoff, F.K. Grüber, Jean-Robert Debbaudt, Jean Michaelis, André Poulet, Freddy Jacques, Georges Thonon, Jules Mathieu, Joseph Mirgain, Léon Gillis, Marcel Bonniver, Hubert Thyssens et des anonymes
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 46539 940.532/LUY Livre Libre-accès Adultes Disponible Stakingen in België en Nederland, 1940-1941 / Dirk Luyten in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 15 (2005)
[article] Stakingen in België en Nederland, 1940-1941 [texte imprimé] / Dirk Luyten, Auteur . - 2005 . - pp. 149-175.
Article en néerlandais - Résumé en français et en anglais
Langues : Néerlandais (dut)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 15 (2005) . - pp. 149-175
Catégories : 331.109.32 Grèves Contestations
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Résistance Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Vie quotidienne Occupation Seconde Guerre mondiale
94(492) Histoire des Pays-Bas
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleRésumé : Les grèves en Belgique et aux Pays-Bas, 1940-1941
Tant la Belgique que les Pays-Bas ont été confrontés à des grèves importantes en 1941 : la grève de février aux Pays-Bas et la "grève des 100.000" en Belgique. Dans cet article, les deux mouvements de grèves sont comparés et placés dans un cadre plus large portant sur l'analyse comparée des grèves au cours des deux premières années d'occupation dans les deux pays. Sont en particulier examinés les causes et les effets de ces interruptions de travail.
Une première constatation, c'est que l'on recourt nettement moins à la grève aux Pays-Bas qu'en Belgique (respectivement 10 grèves et 54.390 grévistes aux Pays-Bas pour 120 grèves et 111.853 grévistes en Belgique). En outre, en Belgique, les grévistes proviennent des secteurs clé de l'économie, en particulier l'industrie minière, tandis qu'aux Pays-Bas, les travailleurs issus de secteurs plus périphériques (mise au travail des chômeurs, communes) sont surreprésentés.
Ce modèle nettement divergent en matière de grève s'explique par les différences de situations en termes de ravitaillement, par d'autres rapports institutionnels et par l'état d'esprit éloigné des employeurs. L'approvisionnement alimentaire est bien organisé aux Pays-Bas si bien qu'il ne constitue pas un motif pour se mettre en grève. En Belgique, le ravitaillement est bancal et très tôt déjà les gens doivent recourir au marché noir pour se procurer la nourriture nécessaire. La défense du pouvoir d'achat constitue dès lors une des raisons principales pour arrêter le travail. Les employeurs néerlandais, qui profitent de l'embellie économique observée en 1940-1941, paraissent disposés à consentir des augmentations salariales à leur personnel, notamment pour pouvoir faire face à la pénurie sur le marché du travail. Les employeurs belges, par contre, se montrent hostiles à des augmentations salariales et un certain nombre d'entre eux, notamment dans l'industrie charbonnière, profitent de la situation pour réduire les avantages sociaux. Cet état de fait suscite des protestations qui ne peuvent, comme c'était le cas avant-guerre, être canalisées par la concertation : les comités paritaires sont à l'arrêt. Les syndicats doivent cesser leurs activités et aucun contact n'est noué avec l'Union des Travailleurs manuels et intellectuels. Aux Pays-Bas, le Collège des négociateurs d'État continue de fonctionner, les syndicats confessionnels poursuivent leurs activités et les contacts entre les employeurs et les employés n'ont jamais été rompus. Le nombre de conventions collectives et de travailleurs assujettis à ces conventions s'est même accru durant les deux premières années de guerre.
La "grève des 100.000" s'inscrit dans le prolongement des actions antérieures tandis que la grève de février a un caractère plus politique. Parce qu'elle est plus difficile à canaliser et parce qu'elle se transforme en insurrection populaire, elle peut davantage être perçue comme une action anti-allemande que la "grève des 100.000" qui porte en premier lieu sur le pouvoir d'achat et vise surtout les patrons et les autorités belges. Les effets des deux grèves sont dès lors également très différents. Les retombées politiques et sociétales de la grève de février sont restées limitées tandis que "la grève des 100.000" a donné lieu à une augmentation générale des salaires de 8 % et confronté l'Union des Travailleurs manuels et intellectuels à un problème de légitimité. Elle a en outre été le point de départ d'une normalisation des rapports entre les patrons et les dirigeants syndicaux d'avant-guerre, qui constitue en partie une réponse à la création d'un syndicat clandestin radical d'inspiration communiste dans les entreprises après la grève.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Stakingen in België en Nederland, 1940-1941 Type de document : texte imprimé Auteurs : Dirk Luyten, Auteur Année de publication : 2005 Article en page(s) : pp. 149-175 Note générale : Article en néerlandais - Résumé en français et en anglais Langues : Néerlandais (dut) Catégories : 331.109.32 Grèves Contestations
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Résistance Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Vie quotidienne Occupation Seconde Guerre mondiale
94(492) Histoire des Pays-Bas
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleRésumé : Les grèves en Belgique et aux Pays-Bas, 1940-1941
Tant la Belgique que les Pays-Bas ont été confrontés à des grèves importantes en 1941 : la grève de février aux Pays-Bas et la "grève des 100.000" en Belgique. Dans cet article, les deux mouvements de grèves sont comparés et placés dans un cadre plus large portant sur l'analyse comparée des grèves au cours des deux premières années d'occupation dans les deux pays. Sont en particulier examinés les causes et les effets de ces interruptions de travail.
Une première constatation, c'est que l'on recourt nettement moins à la grève aux Pays-Bas qu'en Belgique (respectivement 10 grèves et 54.390 grévistes aux Pays-Bas pour 120 grèves et 111.853 grévistes en Belgique). En outre, en Belgique, les grévistes proviennent des secteurs clé de l'économie, en particulier l'industrie minière, tandis qu'aux Pays-Bas, les travailleurs issus de secteurs plus périphériques (mise au travail des chômeurs, communes) sont surreprésentés.
Ce modèle nettement divergent en matière de grève s'explique par les différences de situations en termes de ravitaillement, par d'autres rapports institutionnels et par l'état d'esprit éloigné des employeurs. L'approvisionnement alimentaire est bien organisé aux Pays-Bas si bien qu'il ne constitue pas un motif pour se mettre en grève. En Belgique, le ravitaillement est bancal et très tôt déjà les gens doivent recourir au marché noir pour se procurer la nourriture nécessaire. La défense du pouvoir d'achat constitue dès lors une des raisons principales pour arrêter le travail. Les employeurs néerlandais, qui profitent de l'embellie économique observée en 1940-1941, paraissent disposés à consentir des augmentations salariales à leur personnel, notamment pour pouvoir faire face à la pénurie sur le marché du travail. Les employeurs belges, par contre, se montrent hostiles à des augmentations salariales et un certain nombre d'entre eux, notamment dans l'industrie charbonnière, profitent de la situation pour réduire les avantages sociaux. Cet état de fait suscite des protestations qui ne peuvent, comme c'était le cas avant-guerre, être canalisées par la concertation : les comités paritaires sont à l'arrêt. Les syndicats doivent cesser leurs activités et aucun contact n'est noué avec l'Union des Travailleurs manuels et intellectuels. Aux Pays-Bas, le Collège des négociateurs d'État continue de fonctionner, les syndicats confessionnels poursuivent leurs activités et les contacts entre les employeurs et les employés n'ont jamais été rompus. Le nombre de conventions collectives et de travailleurs assujettis à ces conventions s'est même accru durant les deux premières années de guerre.
La "grève des 100.000" s'inscrit dans le prolongement des actions antérieures tandis que la grève de février a un caractère plus politique. Parce qu'elle est plus difficile à canaliser et parce qu'elle se transforme en insurrection populaire, elle peut davantage être perçue comme une action anti-allemande que la "grève des 100.000" qui porte en premier lieu sur le pouvoir d'achat et vise surtout les patrons et les autorités belges. Les effets des deux grèves sont dès lors également très différents. Les retombées politiques et sociétales de la grève de février sont restées limitées tandis que "la grève des 100.000" a donné lieu à une augmentation générale des salaires de 8 % et confronté l'Union des Travailleurs manuels et intellectuels à un problème de légitimité. Elle a en outre été le point de départ d'une normalisation des rapports entre les patrons et les dirigeants syndicaux d'avant-guerre, qui constitue en partie une réponse à la création d'un syndicat clandestin radical d'inspiration communiste dans les entreprises après la grève.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 15 (2005) . - pp. 149-175Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40545/1 p/5213 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Stalag / Cassandre Warnauts
PermalinkAu stalag / A. Maréchal
PermalinkStalag / Carole Delvaux-Gardier
PermalinkLe Stalinisme, le fascisme et X / Jean Bricmont in Alternative Libertaire, 231 (septembre 2000)
PermalinkLes Structures du monde juif en Belgique / Caroline Sägesser in Courrier Hebdomadaire, 1615 (1998)
PermalinkPermalinkSur le livre de Antoon Vrints "Bezette Stad. Vlaams-nationalistische collaboratie in Antwerpen tijdens de Eerste Wereldoorlog" / Laurence Van Ypersele in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 11 (2003)
Permalinksur le livre deBruno Kartheuser "Walter, agent du SD à Tulle, t.2 : la France occupée" / Etienne Verhoeyen in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 11 (2003)
PermalinkSur les pas de Toine Culot (Arthur Masson) au Fort de Huy
PermalinkSur la résistance au fascisme 1940-1945 / Institut d’Histoire Ouvrière Economique et Social (IHOES)
PermalinkSur les traces des luttes sociales en Wallonie / CARHOP
PermalinkPermalinkLes Syndicats et les immigrés / Marie-Thérèse Coenen
PermalinkLe Syndrome anversois / SABINE RINGELHEIM in Regards, 469 ([14/03/2000])
PermalinkPermalinkTableau statistique des Israélites habitant la Belgique le 10 mai 1940 établi sur base de la documentation du Ministère de la santé publique in Bulletin du Cegesoma (30-50), 9 (mars 1979)
PermalinkLe TAK et le Vlaams Blok s'agitent pour l'amnistie in Amicale de Buchenwald : bulletin d'information, 65 (mars 1984)
PermalinkTémoignage de Namur / FELICIE MERTENS in Chroniques de la résistance du Front de l'Indépendance, 7 (septembre 1981)
PermalinkUn témoignage de Rose Jadin / ROSE JADIN in Chroniques de la résistance du Front de l'Indépendance, 6 (septembre 1979)
PermalinkTémoignage d’un volontaire de guerre belge (1944) : « libération de camp de concentration, 1945 »
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