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Germany's far right / TAMMY WILD in Searchlight, 291 (september 1999)
[article] Germany's far right : DVU, Die Republikaner, NPD/JN, et autres nazis [texte imprimé] / TAMMY WILD . - 1999 . - pp. 16 - 17.
Langues : Anglais (eng)
in Searchlight > 291 (september 1999) . - pp. 16 - 17
Catégories : (430) Allemagne
329.18 Tendance d'extrême droite
329.18(430) Nationaldemokratische Partei Deutschlands (Parti National Démocratique NPD) (Allemagne)
329.18(430) Republikaner (ê-d RFA)
Deutsche Volksunion (DVU ê-d Allemagne)Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Germany's far right : DVU, Die Republikaner, NPD/JN, et autres nazis Type de document : texte imprimé Auteurs : TAMMY WILD Année de publication : 1999 Article en page(s) : pp. 16 - 17 Langues : Anglais (eng) Catégories : (430) Allemagne
329.18 Tendance d'extrême droite
329.18(430) Nationaldemokratische Partei Deutschlands (Parti National Démocratique NPD) (Allemagne)
329.18(430) Republikaner (ê-d RFA)
Deutsche Volksunion (DVU ê-d Allemagne)Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Searchlight > 291 (september 1999) . - pp. 16 - 17Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 13687/1 P/1807 Périodique Réserve Périodiques Disponible Germany : state spies prevent NPD ban / TAMMY WILD in Searchlight, 335 (may 2003)
[article] Germany : state spies prevent NPD ban : la dissolution du NPD n'a pas pu être prononcée du fait qu'il y avait des agents secrets parmi ses membres [texte imprimé] / TAMMY WILD . - 2003 . - p. 27.
Langues : Anglais (eng)
in Searchlight > 335 (may 2003) . - p. 27
Catégories : (430) Allemagne
171:329.18 Antifascisme - Lutte contre l'extrême droite
329.18 Tendance d'extrême droite
329.18(430) Nationaldemokratische Partei Deutschlands (Parti National Démocratique NPD) (Allemagne)
343.1 Justice pénale. Instruction pénale. Procédure pénalePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Germany : state spies prevent NPD ban : la dissolution du NPD n'a pas pu être prononcée du fait qu'il y avait des agents secrets parmi ses membres Type de document : texte imprimé Auteurs : TAMMY WILD Année de publication : 2003 Article en page(s) : p. 27 Langues : Anglais (eng) Catégories : (430) Allemagne
171:329.18 Antifascisme - Lutte contre l'extrême droite
329.18 Tendance d'extrême droite
329.18(430) Nationaldemokratische Partei Deutschlands (Parti National Démocratique NPD) (Allemagne)
343.1 Justice pénale. Instruction pénale. Procédure pénalePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Searchlight > 335 (may 2003) . - p. 27Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 32904/1 P/4123 Périodique Réserve Périodiques Disponible Gestapo / Pierre Dehilotte
Gestapo : l'organisation. - Les chefs. - Les agents. - L'action de la Gestapo à l'étranger [texte imprimé] / Pierre Dehilotte, Auteur ; Georges Suarez (1890 - 1944), Préfacier, etc. . - Paris : Payot, 1940 . - 1 vol. (213 p.) ; 23 cm.. - (Collection de mémoires, études et documents pour servir à l'histoire militaire) .
20 fr.
Langues : Français (fre)
Catégories : 32(430) Politique de l'Allemagne
329.18(430)"1933-1945" SS (Schutzstaffel)
351.74"1933/1945" Différentes polices nazies
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondialeIndex. décimale : 940.53 Histoire de la Seconde Guerre mondiale Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Gestapo : l'organisation. - Les chefs. - Les agents. - L'action de la Gestapo à l'étranger Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Dehilotte, Auteur ; Georges Suarez (1890 - 1944), Préfacier, etc. Editeur : Paris : Payot Année de publication : 1940 Collection : Collection de mémoires, études et documents pour servir à l'histoire militaire Importance : 1 vol. (213 p.) Format : 23 cm. Prix : 20 fr. Langues : Français (fre) Catégories : 32(430) Politique de l'Allemagne
329.18(430)"1933-1945" SS (Schutzstaffel)
351.74"1933/1945" Différentes polices nazies
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondialeIndex. décimale : 940.53 Histoire de la Seconde Guerre mondiale Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 51267 RP/DEH Livre Libre-accès Réserve "précieuse" Exclu du prêt Gewone Vlamingen ? / Lieven Saerens in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 15 (2005)
[article] Gewone Vlamingen ? : De jodenjagers van de Vlaamse SS in Antwerpen, 1942 (Deel 1) [texte imprimé] / Lieven Saerens, Auteur . - 2005 . - pp. 289-313.
Article en néerlandais - Résumé en français et en anglais
Langues : Néerlandais (dut)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 15 (2005) . - pp. 289-313
Catégories : 329.18(430)"1933-1945" SS (Schutzstaffel)
352(493) Anvers
353(493=393) Flandre
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Judéocide / ShoahRésumé : Des Flamands ordinaires ? Les chasseurs de Juifs de la Vlaamse SS à Anvers, 1942 (Première partie)
Ces dernières années, les recherches sur la persécution des Juifs en Belgique se sont accélérées. Ainsi, la collaboration des autorités anversoises et – en août 1942 – celle de la police communale d'Anvers s'est, en particulier, trouvée sous les feux des projecteurs. Divers aspects importants de cette problématique restaient néanmoins dans l'ombre. Ainsi, on n'avait pas encore totalement répondu à la question de savoir qui étaient réellement les chasseurs de Juifs à Anvers. Dans cet article en deux parties, nous tentons de combler ce vide en dressant un portrait de groupe des chasseurs de Juifs de la Sipo-SD et de l'Algemeene SS-Vlaanderen dans la cité scaldéenne. En quoi sont-ils 'ordinaires', comme opèrent-ils et qu'est-ce qui les motive ?
La recherche s'appuie en grande partie sur les dossiers personnels de la Justice militaire (Auditorat général). Au total, environ 60 dossiers ont été passés en revue. Outre des données sur la persécution des Juifs, les dossiers contiennent aussi de très intéressants éléments personnels sur les auteurs des faits. D'un grand intérêt sont les fiches signalétiques des SS, telles qu'elles ont été découvertes en mai 1945 dans un bâtiment de la Waffen-SS à Cologne par l'inspecteur de la Sûreté de l'État Maurice Miller. Elles contiennent notamment des données sur la date exacte d'adhésion aux SS-Vlaanderen et d'affiliation aux partis 'politiques' d'avant-guerre. Ces derniers éléments doivent cependant toujours être abordés avec la prudence qui s'impose. Tous les SS ne donnent pas un aperçu exhaustif de leurs affiliations d'avant-guerre. Certains ne considèrent même pas des mouvements de jeunesse comme les Jeunes Dinasos comme un parti politique. Pour certains SS, ce n'est pas non plus évident de savoir s'ils n'adhèrent pas plutôt au parti qu'ils mentionnent au début de l'occupation. Sur les responsables allemands de la Sicherheitspolizei (Sipo) und Sicherheitsdienst (SD ), en bref Sipo-SD, les données biographiques demeurent toutefois extrêmement pauvres. Cela s'explique par le fait qu'après la guerre, aucune des têtes dirigeantes de la Sipo-SD d'Anvers n'a été jugée. Il en va tout autrement pour les SS flamands. La plupart d'entre eux passent après-guerre devant les tribunaux. Malgré les trésors d'informations récoltés, les données disponibles, telles qu'elles sont conservées dans les dossiers de l'Auditorat général, ne permettent pas mener à terme la recherche prosopographique. Une partie importante des antécédents sociaux des chasseurs de Juifs de la Vlaamse SS reste jusqu'à présent dans l'ombre. Ceci dit, nous pouvons tout de même brosser un 'portrait de groupe' provisoire.
Dans cette première partie, nous mettons en scène la Sipo-SD d'Anvers et ses interprètes, ainsi que le cadre de l'Algemeene SS. En outre, nous éclairons une première phase de la participation des SS anversois aux rafles des Juifs, notamment les actions aux services de ravitaillement d'Anvers et les jours qui suivent en septembre 1942.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Gewone Vlamingen ? : De jodenjagers van de Vlaamse SS in Antwerpen, 1942 (Deel 1) Type de document : texte imprimé Auteurs : Lieven Saerens, Auteur Année de publication : 2005 Article en page(s) : pp. 289-313 Note générale : Article en néerlandais - Résumé en français et en anglais Langues : Néerlandais (dut) Catégories : 329.18(430)"1933-1945" SS (Schutzstaffel)
352(493) Anvers
353(493=393) Flandre
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Judéocide / ShoahRésumé : Des Flamands ordinaires ? Les chasseurs de Juifs de la Vlaamse SS à Anvers, 1942 (Première partie)
Ces dernières années, les recherches sur la persécution des Juifs en Belgique se sont accélérées. Ainsi, la collaboration des autorités anversoises et – en août 1942 – celle de la police communale d'Anvers s'est, en particulier, trouvée sous les feux des projecteurs. Divers aspects importants de cette problématique restaient néanmoins dans l'ombre. Ainsi, on n'avait pas encore totalement répondu à la question de savoir qui étaient réellement les chasseurs de Juifs à Anvers. Dans cet article en deux parties, nous tentons de combler ce vide en dressant un portrait de groupe des chasseurs de Juifs de la Sipo-SD et de l'Algemeene SS-Vlaanderen dans la cité scaldéenne. En quoi sont-ils 'ordinaires', comme opèrent-ils et qu'est-ce qui les motive ?
La recherche s'appuie en grande partie sur les dossiers personnels de la Justice militaire (Auditorat général). Au total, environ 60 dossiers ont été passés en revue. Outre des données sur la persécution des Juifs, les dossiers contiennent aussi de très intéressants éléments personnels sur les auteurs des faits. D'un grand intérêt sont les fiches signalétiques des SS, telles qu'elles ont été découvertes en mai 1945 dans un bâtiment de la Waffen-SS à Cologne par l'inspecteur de la Sûreté de l'État Maurice Miller. Elles contiennent notamment des données sur la date exacte d'adhésion aux SS-Vlaanderen et d'affiliation aux partis 'politiques' d'avant-guerre. Ces derniers éléments doivent cependant toujours être abordés avec la prudence qui s'impose. Tous les SS ne donnent pas un aperçu exhaustif de leurs affiliations d'avant-guerre. Certains ne considèrent même pas des mouvements de jeunesse comme les Jeunes Dinasos comme un parti politique. Pour certains SS, ce n'est pas non plus évident de savoir s'ils n'adhèrent pas plutôt au parti qu'ils mentionnent au début de l'occupation. Sur les responsables allemands de la Sicherheitspolizei (Sipo) und Sicherheitsdienst (SD ), en bref Sipo-SD, les données biographiques demeurent toutefois extrêmement pauvres. Cela s'explique par le fait qu'après la guerre, aucune des têtes dirigeantes de la Sipo-SD d'Anvers n'a été jugée. Il en va tout autrement pour les SS flamands. La plupart d'entre eux passent après-guerre devant les tribunaux. Malgré les trésors d'informations récoltés, les données disponibles, telles qu'elles sont conservées dans les dossiers de l'Auditorat général, ne permettent pas mener à terme la recherche prosopographique. Une partie importante des antécédents sociaux des chasseurs de Juifs de la Vlaamse SS reste jusqu'à présent dans l'ombre. Ceci dit, nous pouvons tout de même brosser un 'portrait de groupe' provisoire.
Dans cette première partie, nous mettons en scène la Sipo-SD d'Anvers et ses interprètes, ainsi que le cadre de l'Algemeene SS. En outre, nous éclairons une première phase de la participation des SS anversois aux rafles des Juifs, notamment les actions aux services de ravitaillement d'Anvers et les jours qui suivent en septembre 1942.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 15 (2005) . - pp. 289-313Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40545/1 p/5213 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Gewone vlamingen ? / Lieven Saerens in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 16 (novembre 2005)
[article] Gewone vlamingen ? : de jodenjagers van de Vlaamse SS in Antwerpen, 1942 (deel 2) [texte imprimé] / Lieven Saerens, Auteur . - 2005 . - pp. 11-55.
Langues : Néerlandais (dut)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 16 (novembre 2005) . - pp. 11-55
Catégories : 31 Statistique Démographie
314 Démographie Etude de la population Sondage
329.18(430)"1933-1945" SS (Schutzstaffel)
352(493) Anvers
353(493=393) Flandre
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Vie quotidienne Occupation Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Judéocide / ShoahRésumé : Des Flamands ordinaires ? Les chasseurs de Juifs de la Vlaamse SS à Anvers, 1942 (Seconde partie)
- Article en néerlandais - Résumé en français et en anglais
Résumé :
Lorsqu'à l'été 1942, les Juifs ne furent plus disposés à se livrer volontairement, la Sipo-SD commença à opérer des rafles. Cette police ne fonctionnait pas dans un vide sociétal. Vu qu'elle manquait en permanence d'effectifs, elle fit appel à d'autres instances allemandes, mais aussi à des structures belges. Du côté allemand, elle reçut dès le départ l'aide de la Feldgendarmerie, qui dépendait de la Militärverwaltung. Du côté belge, elle tenta de faire intervenir la police locale. À Anvers, cela réussit, avec pour résultat l'engagement en bloc de la police d'Anvers lors de trois rafles en août 1942. Au cours de celle du 11 septembre 1942, il y eut aussi dans des domaines spécifiques, collaboration étroite avec la police anversoise. Plus tard, des agents de police anversois furent encore régulièrement 'réquisitionnés' de manière individuelle pour prendre part à l'arrestation de Juifs.
À partir des environs du 20 septembre 1942, la Sipo-SD d'Anvers eut recours aux SS du bataillon d'Anvers. Dans la collaboration des SS anversois, on peut grosso modo distinguer quatre phases. Dans une première, le bataillon fut engagé en bloc avec des membres de la Sipo-SD et la Feldgendarmerie. Suivit alors une phase plutôt 'chaotique', durant laquelle des SS flamands semblèrent plutôt agir de leur propre initiative. Dans une troisième phase, la Sipo-SD en appela à une vingtaine de volontaires de la SS flamande. Au cours de la dernière, quatre hommes de confiance de la SS furent sollicités, de concert avec Felix Lauterborn et la Sipo-SD (Dienststelle Erich Holm, le département juif). Les chasseurs de Juifs anversois accomplirent leur tâche librement et gratuitement. Pourtant, ils étaient tout sauf des idéalistes. En compensation, ils faisaient littéralement main basse sur tout ce qu'ils trouvaient.
Notre contribution, qui s'inscrit dans le cadre de l'étude de la persécution des Juifs en Belgique, porte résolument l'attention sur les criminels. Via une description d'une quarantaine de SS anversois chasseurs de Juifs, nous tentons d'accéder au niveau le plus concret et le plus élémentaire. Cela fournit le profil suivant. L'âge moyen des chasseurs de Juifs est de 27 ans. Une majorité d'entre eux font déjà partie avant-guerre des milieux nationalistes flamands liés à l'Ordre nouveau et anti-juifs. Il est aussi indicatif que 30 à 40 % des SS anversois chasseurs de Juifs adhèrent à l'Algemeene SS-Vlaanderen au cours de la période octobre-décembre 1940, soit presque immédiatement après sa création. Pour ce qui a trait aux réseaux politiques d'avant-guerre, un lien évident existe avec le Verdinaso. Pas moins de 32 à 35 % des chasseurs de Juifs proviennent de ce mouvement, ou du moins manifestent une sympathie à son égard.
Il est plus difficile de dégager les réseaux socio-culturels d'avant-guerre. Il est sûr en tout cas qu'un certain nombre de chasseurs de Juifs se connaissent déjà avant la guerre. Des cercles comme l'Académie des beaux-arts d'Anvers mériteraient à ce propos une recherche plus approfondie. Il est en effet remarquable de constater qu'un assez grand nombre de chasseurs de Juifs témoignent de certaines aptitudes et d'un certain intérêt artistiques. Pour ce qui est du niveau d'études, la plupart ne paraissent avoir suivi que l'enseignement primaire. Du point de vue professionnel, on est frappé par l'assez grand nombre d'employés modestes. Les ouvriers d'usine et de la construction n'apparaissent pas parmi les chasseurs de Juifs anversois.
Étant donné qu'une majorité d'entre eux ont déjà milité avant-guerre dans des organisations nazifiées d'Ordre nouveau et ouvertement anti-juives, il va de soi que les chasseurs de Juifs ne sont pas des enfants de chœur. Ils n'en sont pas pour autant des canailles. L'immense majorité a un casier judiciaire vierge. Encore plus remarquable est le fait que la majorité (60 %) se déclare "catholique romain" et qu'au moins 20 autres % sont manifestement d'origine catholique. Bien qu'un certain nombre de chasseurs de Juifs aient souffert de la crise des années 1930, il ne paraît pas s'agir de personnes nées 'perdantes'. Bref, ils ne proviennent pas de groupes sociaux marginalisés, mais paraissent, sous de nombreux aspects, juste de très ordinaires 'petites gens', aux racines (petites) bourgeoises. Cela n'empêche pas que plusieurs semblent être d'éternels mécontents, toujours dépités et extrêmement égocentriques, ce qui en fait des êtres difficiles à tenir en mains. La guerre enclenche très rapidement chez eux un processus de brutalisation. Au cours des rafles de Juifs, ils sombrent dans une violence brutale, qui n'épargne ni les enfants, ni les femmes, ni les malades, ni les personnes âgées. En outre, les circonstances de guerre augmentent indéniablement l'égo d'un certain nombre d'entre eux.
La justice d'après-guerre fut relativement clémente avec les chasseurs de Juifs. La plupart d'entre eux furent libérés au plus tard en 1951. De ceux qui avaient été condamnés à mort, aucun ne fut exécuté. Après un certain temps, pas moins d'une dizaine parmi la trentaine de chasseurs de Juifs non condamnés par contumace, soit 33 % d'entre eux, furent réhabilités. De manière générale, on peut d'ailleurs dire que les enquêtes menées après-guerre sur la persécution des Juifs en Belgique ne l'ont pas été à fond. Bien que cette recherche révèle un lien évident entre national-socialisme et persécution des Juifs, ce lien disparut très rapidement de la mémoire collective après le conflit.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Gewone vlamingen ? : de jodenjagers van de Vlaamse SS in Antwerpen, 1942 (deel 2) Type de document : texte imprimé Auteurs : Lieven Saerens, Auteur Année de publication : 2005 Article en page(s) : pp. 11-55 Langues : Néerlandais (dut) Catégories : 31 Statistique Démographie
314 Démographie Etude de la population Sondage
329.18(430)"1933-1945" SS (Schutzstaffel)
352(493) Anvers
353(493=393) Flandre
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Vie quotidienne Occupation Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Judéocide / ShoahRésumé : Des Flamands ordinaires ? Les chasseurs de Juifs de la Vlaamse SS à Anvers, 1942 (Seconde partie)
- Article en néerlandais - Résumé en français et en anglais
Résumé :
Lorsqu'à l'été 1942, les Juifs ne furent plus disposés à se livrer volontairement, la Sipo-SD commença à opérer des rafles. Cette police ne fonctionnait pas dans un vide sociétal. Vu qu'elle manquait en permanence d'effectifs, elle fit appel à d'autres instances allemandes, mais aussi à des structures belges. Du côté allemand, elle reçut dès le départ l'aide de la Feldgendarmerie, qui dépendait de la Militärverwaltung. Du côté belge, elle tenta de faire intervenir la police locale. À Anvers, cela réussit, avec pour résultat l'engagement en bloc de la police d'Anvers lors de trois rafles en août 1942. Au cours de celle du 11 septembre 1942, il y eut aussi dans des domaines spécifiques, collaboration étroite avec la police anversoise. Plus tard, des agents de police anversois furent encore régulièrement 'réquisitionnés' de manière individuelle pour prendre part à l'arrestation de Juifs.
À partir des environs du 20 septembre 1942, la Sipo-SD d'Anvers eut recours aux SS du bataillon d'Anvers. Dans la collaboration des SS anversois, on peut grosso modo distinguer quatre phases. Dans une première, le bataillon fut engagé en bloc avec des membres de la Sipo-SD et la Feldgendarmerie. Suivit alors une phase plutôt 'chaotique', durant laquelle des SS flamands semblèrent plutôt agir de leur propre initiative. Dans une troisième phase, la Sipo-SD en appela à une vingtaine de volontaires de la SS flamande. Au cours de la dernière, quatre hommes de confiance de la SS furent sollicités, de concert avec Felix Lauterborn et la Sipo-SD (Dienststelle Erich Holm, le département juif). Les chasseurs de Juifs anversois accomplirent leur tâche librement et gratuitement. Pourtant, ils étaient tout sauf des idéalistes. En compensation, ils faisaient littéralement main basse sur tout ce qu'ils trouvaient.
Notre contribution, qui s'inscrit dans le cadre de l'étude de la persécution des Juifs en Belgique, porte résolument l'attention sur les criminels. Via une description d'une quarantaine de SS anversois chasseurs de Juifs, nous tentons d'accéder au niveau le plus concret et le plus élémentaire. Cela fournit le profil suivant. L'âge moyen des chasseurs de Juifs est de 27 ans. Une majorité d'entre eux font déjà partie avant-guerre des milieux nationalistes flamands liés à l'Ordre nouveau et anti-juifs. Il est aussi indicatif que 30 à 40 % des SS anversois chasseurs de Juifs adhèrent à l'Algemeene SS-Vlaanderen au cours de la période octobre-décembre 1940, soit presque immédiatement après sa création. Pour ce qui a trait aux réseaux politiques d'avant-guerre, un lien évident existe avec le Verdinaso. Pas moins de 32 à 35 % des chasseurs de Juifs proviennent de ce mouvement, ou du moins manifestent une sympathie à son égard.
Il est plus difficile de dégager les réseaux socio-culturels d'avant-guerre. Il est sûr en tout cas qu'un certain nombre de chasseurs de Juifs se connaissent déjà avant la guerre. Des cercles comme l'Académie des beaux-arts d'Anvers mériteraient à ce propos une recherche plus approfondie. Il est en effet remarquable de constater qu'un assez grand nombre de chasseurs de Juifs témoignent de certaines aptitudes et d'un certain intérêt artistiques. Pour ce qui est du niveau d'études, la plupart ne paraissent avoir suivi que l'enseignement primaire. Du point de vue professionnel, on est frappé par l'assez grand nombre d'employés modestes. Les ouvriers d'usine et de la construction n'apparaissent pas parmi les chasseurs de Juifs anversois.
Étant donné qu'une majorité d'entre eux ont déjà milité avant-guerre dans des organisations nazifiées d'Ordre nouveau et ouvertement anti-juives, il va de soi que les chasseurs de Juifs ne sont pas des enfants de chœur. Ils n'en sont pas pour autant des canailles. L'immense majorité a un casier judiciaire vierge. Encore plus remarquable est le fait que la majorité (60 %) se déclare "catholique romain" et qu'au moins 20 autres % sont manifestement d'origine catholique. Bien qu'un certain nombre de chasseurs de Juifs aient souffert de la crise des années 1930, il ne paraît pas s'agir de personnes nées 'perdantes'. Bref, ils ne proviennent pas de groupes sociaux marginalisés, mais paraissent, sous de nombreux aspects, juste de très ordinaires 'petites gens', aux racines (petites) bourgeoises. Cela n'empêche pas que plusieurs semblent être d'éternels mécontents, toujours dépités et extrêmement égocentriques, ce qui en fait des êtres difficiles à tenir en mains. La guerre enclenche très rapidement chez eux un processus de brutalisation. Au cours des rafles de Juifs, ils sombrent dans une violence brutale, qui n'épargne ni les enfants, ni les femmes, ni les malades, ni les personnes âgées. En outre, les circonstances de guerre augmentent indéniablement l'égo d'un certain nombre d'entre eux.
La justice d'après-guerre fut relativement clémente avec les chasseurs de Juifs. La plupart d'entre eux furent libérés au plus tard en 1951. De ceux qui avaient été condamnés à mort, aucun ne fut exécuté. Après un certain temps, pas moins d'une dizaine parmi la trentaine de chasseurs de Juifs non condamnés par contumace, soit 33 % d'entre eux, furent réhabilités. De manière générale, on peut d'ailleurs dire que les enquêtes menées après-guerre sur la persécution des Juifs en Belgique ne l'ont pas été à fond. Bien que cette recherche révèle un lien évident entre national-socialisme et persécution des Juifs, ce lien disparut très rapidement de la mémoire collective après le conflit.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 16 (novembre 2005) . - pp. 11-55Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40936/1 p/5476 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Un grand amour / Nicole Malinconi
PermalinkGrand-peur et misère du IIIe Reich / Bertolt Brecht
PermalinkGünter Grass et la Waffen-SS / Thomas Serrier in Vingtième siècle, 94 (avril-juin 2007)
PermalinkLa Handschar / Amandine Rochas
PermalinkLes hérétiques / Saint-Loup
PermalinkLes Héritiers du IIIe Reich / Patrick Moreau
PermalinkHess marchers grow bolder / AXEL HOFFMAN in Searchlight, 352 (october 2004)
PermalinkHistoire du camp de concentration de Dachau / Paul Berben
PermalinkHistoire de la guerre des Nations Unies, 1939-1945, Vol. 1 / Henri Liebrecht
PermalinkHistoire de la médecine SS / Yves Ternon
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