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Les gauches radicales en Europe / Pascal Delwit
Les gauches radicales en Europe : XIXe-XXIe siècles / [texte imprimé] / Pascal Delwit . - Bruxelles : Éd. de l'Université de Bruxelles, 2016 . - 1 vol. (652 p.) ; 18 cm. - (UBlire; 41) .
ISBN : 978-2-8004-1601-4
Catégories : 329.14(091) Histoire des partis de gauche, du socialisme
329.15 Tendance communiste / Communisme (politique) / extrême gaucheIndex. décimale : 32 Politique Résumé : 4e de couverture
Ces dernières années, les percées électorales et politiques de partis comme Syriza en Grèce, Podemos en Espagne ou encore Die Linke en Allemagne ont braqué les projecteurs sur le paysage de la gauche radicale en Europe. Ou plutôt des gauches radicales : des projets et des formations aux ambitions et aux profils très divers coexistent en effet dans ce spectre politique désormais très diversifié.
Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi. Dans le dernier quart du XIXe siècle, la gauche radicale s’incarne pour l’essentiel dans la famille socialiste naissante ou dans le syndicalisme révolutionnaire. Après la première guerre mondiale et, surtout, après la révolution soviétique d’octobre 1917, la rupture dans le mouvement socialiste donne naissance au mouvement communiste, dont l’homogénéité politique est forte jusqu’au vingtième congrès du parti communiste soviétique et aux révélations du célèbre « rapport Khrouchtchev » (1956). Peu à peu, une certaine diversité s’installe dans les rangs communistes. Avant que cette famille politique en pleine mutation n’entame une descente aux enfers dans les années soixante-dix et quatre-vingt tandis que les sociétés européennes se transforment en profondeur.
Mais, alors qu’en novembre 1989, la chute du mur de Berlin avait semblé marquer la fin des espoirs révolutionnaires, des mouvements inattendus se produisent à la gauche de la gauche au cours des premières décennies du XXIe siècle, en parallèle avec la montée en puissance de la droite radicale et populiste.
Pour saisir l’ensemble de ces dynamiques, Pascal Delwit brosse une fresque impressionnante de l’histoire et des comportements des partis de la gauche radicale des débuts de l’industrialisation à nos jours. Il propose un schéma interprétatif des bouleversements de cette famille politique qui se répartit aujourd’hui en trois courants principaux.Note de contenu : Table des matières
Introduction
PREMIERE PARTIE
NAISSANCE ET DEVELOPPEMENT DU SOCIALISME AU XIXe SIECLE
CHAPITRE I. - L’enfantement des partis socialistes
CHAPITRE II. - L’anticipation d’une rupture dans le mouvement socialiste
deuxième partie LE DEFI COMMUNISTE
CHAPITRE I. - La révolution soviétique
CHAPITRE II. - L’échec de la révolution allemande
CHAPITRE III. - Les cheminements tortueux de la révolution en Europe
CHAPITRE IV. - Le deuxième congrès de l’Internationale communiste : l’édification d’un quartier général révolutionnaire
CHAPITRE V. - Reflux révolutionnaire et front uni
chapitre VI. - Bolchévisation et classe contre classe
CHAPITRE VII. - La lutte contre le fascisme : l’avènement des fronts populaires
CHAPITRE VIII. - L’agonie des Fronts populaires et l’horizon de la guerre
CHAPITRE IX. - Du pacte germano-soviétique à la guerre antifasciste
CHAPITRE X. - La brève heure de gloire du communisme européen
CHAPITRE XI. - Les partis communistes dans la tourmente de la guerre froide
CHAPITRE XII. - Décrispation et ouverture
CHAPITRE XIII. - La fin d’un monde
CHAPITRE XIV. - Schismes dans le monde communiste : la rupture sino-soviétique
CHAPITRE XV. - Un communisme dans le cadre européen
CHAPITRE XVI. - 1968 : une année charnière
CHAPITRE XVII. - Le chant du cygne du communisme européen
CHAPITRE XVIII. - Le crépuscule
CHAPITRE XIX. - Et le ciel tomba sur la tête des communiste La
TROISIÈME PARTIE
LES GAUCHES RADICALES APRES LA DISPARITION DE L’UNION SOVIETIQUE
CHAPITRE I. - A la gauche de la social-démocratie : la gauche nordique
CHAPITRE II. - La voie du réformisme radical : les tenants du parti de la gauche européenne
CHAPITRE III. - En attendant le grand soir
chapitre IV. - L’inclassable Socialistische Partij (SP)
CHAPITRE V. - Le météorite Podemos
CHAPITRE VI. - La « maison commune » : le groupe
CHAPITRE VII. - Perspectives et difficultés des gauches radicales contemporaines
Bibliographie
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Les gauches radicales en Europe : XIXe-XXIe siècles / Type de document : texte imprimé Auteurs : Pascal Delwit Editeur : Bruxelles : Éd. de l'Université de Bruxelles Année de publication : 2016 Collection : UBlire num. 41 Importance : 1 vol. (652 p.) Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-8004-1601-4 Catégories : 329.14(091) Histoire des partis de gauche, du socialisme
329.15 Tendance communiste / Communisme (politique) / extrême gaucheIndex. décimale : 32 Politique Résumé : 4e de couverture
Ces dernières années, les percées électorales et politiques de partis comme Syriza en Grèce, Podemos en Espagne ou encore Die Linke en Allemagne ont braqué les projecteurs sur le paysage de la gauche radicale en Europe. Ou plutôt des gauches radicales : des projets et des formations aux ambitions et aux profils très divers coexistent en effet dans ce spectre politique désormais très diversifié.
Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi. Dans le dernier quart du XIXe siècle, la gauche radicale s’incarne pour l’essentiel dans la famille socialiste naissante ou dans le syndicalisme révolutionnaire. Après la première guerre mondiale et, surtout, après la révolution soviétique d’octobre 1917, la rupture dans le mouvement socialiste donne naissance au mouvement communiste, dont l’homogénéité politique est forte jusqu’au vingtième congrès du parti communiste soviétique et aux révélations du célèbre « rapport Khrouchtchev » (1956). Peu à peu, une certaine diversité s’installe dans les rangs communistes. Avant que cette famille politique en pleine mutation n’entame une descente aux enfers dans les années soixante-dix et quatre-vingt tandis que les sociétés européennes se transforment en profondeur.
Mais, alors qu’en novembre 1989, la chute du mur de Berlin avait semblé marquer la fin des espoirs révolutionnaires, des mouvements inattendus se produisent à la gauche de la gauche au cours des premières décennies du XXIe siècle, en parallèle avec la montée en puissance de la droite radicale et populiste.
Pour saisir l’ensemble de ces dynamiques, Pascal Delwit brosse une fresque impressionnante de l’histoire et des comportements des partis de la gauche radicale des débuts de l’industrialisation à nos jours. Il propose un schéma interprétatif des bouleversements de cette famille politique qui se répartit aujourd’hui en trois courants principaux.Note de contenu : Table des matières
Introduction
PREMIERE PARTIE
NAISSANCE ET DEVELOPPEMENT DU SOCIALISME AU XIXe SIECLE
CHAPITRE I. - L’enfantement des partis socialistes
CHAPITRE II. - L’anticipation d’une rupture dans le mouvement socialiste
deuxième partie LE DEFI COMMUNISTE
CHAPITRE I. - La révolution soviétique
CHAPITRE II. - L’échec de la révolution allemande
CHAPITRE III. - Les cheminements tortueux de la révolution en Europe
CHAPITRE IV. - Le deuxième congrès de l’Internationale communiste : l’édification d’un quartier général révolutionnaire
CHAPITRE V. - Reflux révolutionnaire et front uni
chapitre VI. - Bolchévisation et classe contre classe
CHAPITRE VII. - La lutte contre le fascisme : l’avènement des fronts populaires
CHAPITRE VIII. - L’agonie des Fronts populaires et l’horizon de la guerre
CHAPITRE IX. - Du pacte germano-soviétique à la guerre antifasciste
CHAPITRE X. - La brève heure de gloire du communisme européen
CHAPITRE XI. - Les partis communistes dans la tourmente de la guerre froide
CHAPITRE XII. - Décrispation et ouverture
CHAPITRE XIII. - La fin d’un monde
CHAPITRE XIV. - Schismes dans le monde communiste : la rupture sino-soviétique
CHAPITRE XV. - Un communisme dans le cadre européen
CHAPITRE XVI. - 1968 : une année charnière
CHAPITRE XVII. - Le chant du cygne du communisme européen
CHAPITRE XVIII. - Le crépuscule
CHAPITRE XIX. - Et le ciel tomba sur la tête des communiste La
TROISIÈME PARTIE
LES GAUCHES RADICALES APRES LA DISPARITION DE L’UNION SOVIETIQUE
CHAPITRE I. - A la gauche de la social-démocratie : la gauche nordique
CHAPITRE II. - La voie du réformisme radical : les tenants du parti de la gauche européenne
CHAPITRE III. - En attendant le grand soir
chapitre IV. - L’inclassable Socialistische Partij (SP)
CHAPITRE V. - Le météorite Podemos
CHAPITRE VI. - La « maison commune » : le groupe
CHAPITRE VII. - Perspectives et difficultés des gauches radicales contemporaines
Bibliographie
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 50144 32/DEL Livre Libre-accès Adultes Disponible Géopolitique du chaos / Ignacio Ramonet
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Géopolitique de la colère : de la globalisation heureuse au grand courroux [texte imprimé] / Myriam Benraad, Auteur . - Paris : Le Cavalier Bleu, 182 p. . - 1 vol. (182 p.) : couv. ill. en coul. ; 21 cm. - (Géopolitique) .
ISBN : 979-10-318-0397-5
Langues : Français (fre)
Catégories : 159.942 Emotions / Sentiments / Sensations
316.47 Relation sociale . Violence . Torture
323.269.3 Emeutes . Agitation civile . Guerre civile
327 Relations internationales
339 Commerce Economie mondiale Mondialisation / AltermondialismeIndex. décimale : 32 Politique Résumé : 4e de couverture
De toutes les émotions, la colère est l’une des plus puissantes. Elle s’accompagne de bien d’autres affects – indignation, culpabilité, amertume, ressentiment, haine, désir de vengeance – dénominateurs communs d’une actualité bouillonnante mais particulièrement confuse. Violences politiques et terrorismes transnationaux, soulèvements populaires et protestations « indignées » à travers le monde, insurrections armées au long cours, montée des populismes et reflux des nationalismes, regains et consolidations autoritaires, haine de l’« autre », interminables guerres civiles et conflits gelés, rancœurs sociétales nouvelles comme plus anciennes, belligérances numériques inédites… Inexorablement, sous nos yeux, c’est bien la colère qui semble dévorer une globalisation que d’aucuns qualifiaient autrefois d’« heureuse ».
Se plaçant sur le terrain singulier de la géopolitique, Myriam Benraad analyse ce qu’« être en colère » signifie, comment cette émotion se manifeste à l’échelle planétaire, quels en sont les protagonistes, dynamiques et enjeux. Assistons-nous à un phénomène passager ou cet emportement général, visible partout, a-t-il déjà mué en logique durable laissant craindre un XXIe siècle particulièrement brutal et instable ?Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Géopolitique de la colère : de la globalisation heureuse au grand courroux Type de document : texte imprimé Auteurs : Myriam Benraad, Auteur Editeur : Paris : Le Cavalier Bleu Année de publication : 182 p. Collection : Géopolitique Importance : 1 vol. (182 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 979-10-318-0397-5 Langues : Français (fre) Catégories : 159.942 Emotions / Sentiments / Sensations
316.47 Relation sociale . Violence . Torture
323.269.3 Emeutes . Agitation civile . Guerre civile
327 Relations internationales
339 Commerce Economie mondiale Mondialisation / AltermondialismeIndex. décimale : 32 Politique Résumé : 4e de couverture
De toutes les émotions, la colère est l’une des plus puissantes. Elle s’accompagne de bien d’autres affects – indignation, culpabilité, amertume, ressentiment, haine, désir de vengeance – dénominateurs communs d’une actualité bouillonnante mais particulièrement confuse. Violences politiques et terrorismes transnationaux, soulèvements populaires et protestations « indignées » à travers le monde, insurrections armées au long cours, montée des populismes et reflux des nationalismes, regains et consolidations autoritaires, haine de l’« autre », interminables guerres civiles et conflits gelés, rancœurs sociétales nouvelles comme plus anciennes, belligérances numériques inédites… Inexorablement, sous nos yeux, c’est bien la colère qui semble dévorer une globalisation que d’aucuns qualifiaient autrefois d’« heureuse ».
Se plaçant sur le terrain singulier de la géopolitique, Myriam Benraad analyse ce qu’« être en colère » signifie, comment cette émotion se manifeste à l’échelle planétaire, quels en sont les protagonistes, dynamiques et enjeux. Assistons-nous à un phénomène passager ou cet emportement général, visible partout, a-t-il déjà mué en logique durable laissant craindre un XXIe siècle particulièrement brutal et instable ?Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 52967 32/BEN Livre Libre-accès Adultes Disponible Le glaive et le fléau / Dominique Colas
Le glaive et le fléau : généalogie du fanatisme et de la société civile [texte imprimé] / Dominique Colas (1944-....), Auteur . - Paris : Bernard Grasset, 1992 . - 1 vol. (381 p.) : ill., couv. ill. en coul. ; 23 cm.
ISBN : 978-2-246-45331-4
Bibliogr. p. 357-368. Index
Langues : Français (fre)
Catégories : 316.35 Groupes / Identités / Communautés
316.4 Processus sociaux. Changement dans la société
Fanatisme / Extrémisme (sociologie)Index. décimale : 32 Politique Résumé : Monde diplomatique, Septembre 1992
Un livre dont l’originalité est de souligner fortement le lien entre la lutte contre le fanatisme et la constitution d’une société civile, depuis l’époque où Luther défend Dürer et Cranach contre les iconoclastes, jusqu’à nos jours, en passant naturellement par l’époque des Lumières où les philosophes ont sans cesse le mot de « fanatique » sous la plume. Le fanatisme est stigmatisé en tant que démarche pour abolir la société civile au nom de la Cité céleste. Cette brillante analyse, qui apporte une contribution essentielle à l’histoire des représentations collectives, montre bien aussi le corollaire de ce principe : la liberté de pensée se trouve historiquement liée à la promotion de la société civile ; elle va de pair avec la promotion du bourgeois et du libre marché ; aussi le « fanatique » n’est-il pas forcément animé par la religion : ce peut être aussi l’anarchiste.
Béatrice DidierNote de contenu : Table
La vérité du fanatique
1.Société civile et fanatisme, une histoire conjointe
2.Société civile et cité de Dieu
3.Le glaive contre le fléau
4.La mélancolie du glaive
5.La bouche de Dieu
6.La voix des prophètes
7.Le bourgeois absolu
8.Le bourgeois citoyen
9.Société civile et guerre civile
10.Société civile et État de droitPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Le glaive et le fléau : généalogie du fanatisme et de la société civile Type de document : texte imprimé Auteurs : Dominique Colas (1944-....), Auteur Editeur : Paris : Bernard Grasset Année de publication : 1992 Importance : 1 vol. (381 p.) Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-246-45331-4 Note générale : Bibliogr. p. 357-368. Index Langues : Français (fre) Catégories : 316.35 Groupes / Identités / Communautés
316.4 Processus sociaux. Changement dans la société
Fanatisme / Extrémisme (sociologie)Index. décimale : 32 Politique Résumé : Monde diplomatique, Septembre 1992
Un livre dont l’originalité est de souligner fortement le lien entre la lutte contre le fanatisme et la constitution d’une société civile, depuis l’époque où Luther défend Dürer et Cranach contre les iconoclastes, jusqu’à nos jours, en passant naturellement par l’époque des Lumières où les philosophes ont sans cesse le mot de « fanatique » sous la plume. Le fanatisme est stigmatisé en tant que démarche pour abolir la société civile au nom de la Cité céleste. Cette brillante analyse, qui apporte une contribution essentielle à l’histoire des représentations collectives, montre bien aussi le corollaire de ce principe : la liberté de pensée se trouve historiquement liée à la promotion de la société civile ; elle va de pair avec la promotion du bourgeois et du libre marché ; aussi le « fanatique » n’est-il pas forcément animé par la religion : ce peut être aussi l’anarchiste.
Béatrice DidierNote de contenu : Table
La vérité du fanatique
1.Société civile et fanatisme, une histoire conjointe
2.Société civile et cité de Dieu
3.Le glaive contre le fléau
4.La mélancolie du glaive
5.La bouche de Dieu
6.La voix des prophètes
7.Le bourgeois absolu
8.Le bourgeois citoyen
9.Société civile et guerre civile
10.Société civile et État de droitPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 47941 32/COL Livre Libre-accès Adultes Disponible
"Gouvernance" : le management totalitaire [texte imprimé] / Alain Deneault (1970-....), Auteur . - Montréal : Lux éditeur, impr. 2013 . - 1 vol. (194 p.) ; 19 cm. - (Lettres libres) .
ISBN : 978-2-89596-155-0 : 12 EUR
Bibliogr. des oeuvres de A. Deneault, 1 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : 321 Formes de l'organisation politique
323.2 Relation peuple/Etat
328 Parlements. Gouvernements. Représentation du peupleIndex. décimale : 32 Politique Résumé : Site éditeur :
Dans les années 1980, les technocrates de Margaret Thatcher ont habillé du joli nom de «gouvernance» le projet d’adapter l’État aux intérêts et à la culture de l’entreprise privée. Ce coup d’État conceptuel va travestir avec succès la sauvagerie néoÂlibérale en modèle de «saine gestion». Nous en ferons collectiÂvement les frais: dérèglementation de l’économie, privatisation des services publics, clientélisation du citoyen, mise au pas des syndicats... ce sera désormais cela gouverner.
Appliquée sur un mode gestionnaire ou commercial par des groupes sociaux représentant des intérêts divers, la Âgouvernance prétend à un art de la gestion pour elle-même. Entrée dans les mÅ“urs, évoquée aujourd’hui à toute occasion et de tous bords de l’échiquier politique, sa plasticité opportune tend à remplacer les vieux vocables de la politique.
En 50 courtes prémisses, Alain Deneault montre la logique de cette colonisation de tous les champs de la société par la gouvernance. Car cette «révolution anesthésiante» doit être bien comprise: elle partiÂcipe discrètement à l’instauration de l’ère du management Âtotalitaire.
Alain Deneault, docteur en philosophie de l’Université Paris-VIIINote de contenu : Table :
Introduction
Note de la traductrice des ouvrages cités
Prémisse 1 Réduire la politique à une technique
Prémisse 2 Restreindre l’État à une entité privée
Prémisse 3 Fantasmer la « société civile » dans un état de nature sans tourment
Prémisse 4 Postuler la montée en force d’un « citoyen » réduit à lui-même
Prémisse 5 Rendre folklorique le droit des peuples à l’autodétermination
Prémisse 6 Assigner des fonctions et prérogatives selon une définition sui generis
Prémisse 7 Se poser implicitement comme la réponse aux tares présumées des sujets
Prémisse 8 Appliquer une logique d’exclusion déguisée en son contraire
Prémisse 9 Rendre la partie (l’organisation privée) plus grande que le tout (l’État)
Prémisse 10 Privatiser en privant
Prémisse 11 Avoir intérêt a défendre des intérêts:
Prémisse 12 Prétendre à l’horizontalité, fonder d’impitoyables hiérarchies
Prémisse 13 Élire les leaders
Prémisse 14 Privatiser les projets de société
Prémisse 15 Arborer la devise «Liberté, Fraternité, Inégalité»
Prémisse 16 Justifier par l’éthique communicationnelle une charge morale individuelle
Prémisse 17 Contraindre au consentement
Prémisse 18 Privatiser les prérogatives gouvernementales
Prémisse 19 Toujours réserver le mauvais rôle à l’instance publique (l’État)
Prémisse 20 Éviter le retour de manifestations populaires
Prémisse 21 Moins décider que faire décider
Prémisse 22 Que la gouvernance gouverne, que les médias médiatisent
Prémisse 23 Étriquer les mots et leur chose
Prémisse 24 Ne pas prêcher par l’exemple
Prémisse 25 Passer outre l’histoire et les conditions d’enrichissement des puissants
Prémisse 26 Naturaliser l’économie de marché
Prémisse 27 Enfermer les États dans la compétitivité fiscale
Prémisse 28 Récupérer les discours militants ne nuisant pas au système d’exploitation
Prémisse 29 Lutter contre une corruption... sans corrupteurs
Prémisse 30 Inverser causes et effets au vu d’un passé fantasmé
Prémisse 31 Délibérer à vide
Prémisse 32 Favoriser les recherches universitaires... de subventions
Prémisse 33 Donner au dogme des airs de pensée critique
Prémisse 34 Jouer à la théorie
Prémisse 35 Prétendre vainement à l’interactionnisme....
Prémisse 36 Effectuer une «sélection naturelle»
Prémisse 37 Entraîner les âmes dociles
Prémisse 38 Sciemment recourir à une pensée désincarnée
Prémisse 39 Proscrire toute conclusion
Prémisse 40 Extraire du bien commun des biens jusqu’alors essentiellement partagés
Prémisse 41 Élaborer des « normes » privées d’inspiration impérialiste
Prémisse 42 Oublier la fiscalité et sa raison d’être
Prémisse 43 Se montrer compatible offshore
Prémisse 44 Candidement «dialoguer» avec des fous et des criminels
Prémisse 45 Privatiser un droit «postmoderne»
Prémisse 46 Déterminer par l’argent l’accès au droit public
Prémisse 47 Restreindre la lutte des classes aux acteurs entrepreneuriaux
Prémisse 48 Rendre médiocres les classes moyennes
Prémisse 49 Anesthésier quiconque est sujet à la dissonance cognitive
Prémisse 50 Retourner la vanité en une puissance
Conclusion « D'accord... Mais vous, que proposez-vous ? »
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : "Gouvernance" : le management totalitaire Type de document : texte imprimé Auteurs : Alain Deneault (1970-....), Auteur Editeur : Montréal : Lux éditeur Année de publication : impr. 2013 Collection : Lettres libres Importance : 1 vol. (194 p.) Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-89596-155-0 Prix : 12 EUR Note générale : Bibliogr. des oeuvres de A. Deneault, 1 p. Langues : Français (fre) Catégories : 321 Formes de l'organisation politique
323.2 Relation peuple/Etat
328 Parlements. Gouvernements. Représentation du peupleIndex. décimale : 32 Politique Résumé : Site éditeur :
Dans les années 1980, les technocrates de Margaret Thatcher ont habillé du joli nom de «gouvernance» le projet d’adapter l’État aux intérêts et à la culture de l’entreprise privée. Ce coup d’État conceptuel va travestir avec succès la sauvagerie néoÂlibérale en modèle de «saine gestion». Nous en ferons collectiÂvement les frais: dérèglementation de l’économie, privatisation des services publics, clientélisation du citoyen, mise au pas des syndicats... ce sera désormais cela gouverner.
Appliquée sur un mode gestionnaire ou commercial par des groupes sociaux représentant des intérêts divers, la Âgouvernance prétend à un art de la gestion pour elle-même. Entrée dans les mÅ“urs, évoquée aujourd’hui à toute occasion et de tous bords de l’échiquier politique, sa plasticité opportune tend à remplacer les vieux vocables de la politique.
En 50 courtes prémisses, Alain Deneault montre la logique de cette colonisation de tous les champs de la société par la gouvernance. Car cette «révolution anesthésiante» doit être bien comprise: elle partiÂcipe discrètement à l’instauration de l’ère du management Âtotalitaire.
Alain Deneault, docteur en philosophie de l’Université Paris-VIIINote de contenu : Table :
Introduction
Note de la traductrice des ouvrages cités
Prémisse 1 Réduire la politique à une technique
Prémisse 2 Restreindre l’État à une entité privée
Prémisse 3 Fantasmer la « société civile » dans un état de nature sans tourment
Prémisse 4 Postuler la montée en force d’un « citoyen » réduit à lui-même
Prémisse 5 Rendre folklorique le droit des peuples à l’autodétermination
Prémisse 6 Assigner des fonctions et prérogatives selon une définition sui generis
Prémisse 7 Se poser implicitement comme la réponse aux tares présumées des sujets
Prémisse 8 Appliquer une logique d’exclusion déguisée en son contraire
Prémisse 9 Rendre la partie (l’organisation privée) plus grande que le tout (l’État)
Prémisse 10 Privatiser en privant
Prémisse 11 Avoir intérêt a défendre des intérêts:
Prémisse 12 Prétendre à l’horizontalité, fonder d’impitoyables hiérarchies
Prémisse 13 Élire les leaders
Prémisse 14 Privatiser les projets de société
Prémisse 15 Arborer la devise «Liberté, Fraternité, Inégalité»
Prémisse 16 Justifier par l’éthique communicationnelle une charge morale individuelle
Prémisse 17 Contraindre au consentement
Prémisse 18 Privatiser les prérogatives gouvernementales
Prémisse 19 Toujours réserver le mauvais rôle à l’instance publique (l’État)
Prémisse 20 Éviter le retour de manifestations populaires
Prémisse 21 Moins décider que faire décider
Prémisse 22 Que la gouvernance gouverne, que les médias médiatisent
Prémisse 23 Étriquer les mots et leur chose
Prémisse 24 Ne pas prêcher par l’exemple
Prémisse 25 Passer outre l’histoire et les conditions d’enrichissement des puissants
Prémisse 26 Naturaliser l’économie de marché
Prémisse 27 Enfermer les États dans la compétitivité fiscale
Prémisse 28 Récupérer les discours militants ne nuisant pas au système d’exploitation
Prémisse 29 Lutter contre une corruption... sans corrupteurs
Prémisse 30 Inverser causes et effets au vu d’un passé fantasmé
Prémisse 31 Délibérer à vide
Prémisse 32 Favoriser les recherches universitaires... de subventions
Prémisse 33 Donner au dogme des airs de pensée critique
Prémisse 34 Jouer à la théorie
Prémisse 35 Prétendre vainement à l’interactionnisme....
Prémisse 36 Effectuer une «sélection naturelle»
Prémisse 37 Entraîner les âmes dociles
Prémisse 38 Sciemment recourir à une pensée désincarnée
Prémisse 39 Proscrire toute conclusion
Prémisse 40 Extraire du bien commun des biens jusqu’alors essentiellement partagés
Prémisse 41 Élaborer des « normes » privées d’inspiration impérialiste
Prémisse 42 Oublier la fiscalité et sa raison d’être
Prémisse 43 Se montrer compatible offshore
Prémisse 44 Candidement «dialoguer» avec des fous et des criminels
Prémisse 45 Privatiser un droit «postmoderne»
Prémisse 46 Déterminer par l’argent l’accès au droit public
Prémisse 47 Restreindre la lutte des classes aux acteurs entrepreneuriaux
Prémisse 48 Rendre médiocres les classes moyennes
Prémisse 49 Anesthésier quiconque est sujet à la dissonance cognitive
Prémisse 50 Retourner la vanité en une puissance
Conclusion « D'accord... Mais vous, que proposez-vous ? »
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L’imposture de la gouvernance ou l’héritage de Margaret Thatcher Par Olivier Starquit (Aide-mémoire, n°65)URL Les gouvernements belges de 1968 à 1980 / Henri Lemaître
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PermalinkLes Grands mythes de l'histoire de Belgique / Anne Morelli
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PermalinkLes Guerres civiles / JEAN-PIERRE DERRIENNIC
PermalinkGuerres du XXI e siècle / Ignacio Ramonet
PermalinkHappycratie / Edgar Cabanas
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