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Auteur Ruwen Ogien (1949?-2017) |
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La liberté d'offenser : le sexe, l'art et la morale [texte imprimé] / Ruwen Ogien (1949?-2017), Auteur . - Paris : la Musardine, DL 2007 . - 1 vol. (134 p.) ; 19 cm. - (L' Attrape-corps, ISSN 1299-5754) .
ISBN : 978-2-84271-380-5 : 13 EUR
Bibliogr., 5 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : 070.13 Liberté de la presse Censure
176 Morale sexuelle Erotisme
7.0 Art en généralIndex. décimale : 17 Morale Pratique, tolérance, citoyenneté, civisme Résumé : Site éditeur :
Contrôle plus strict des images ou des écrits à caractère « pornographique », censure à tout va sous prétexte de protéger « la jeunesse », les « sentiments des croyants » ou la « dignité humaine »...
Désormais, faute de pouvoir s'attaquer directement aux pratiques sexuelles des individus, les nouveaux croisés de l'ordre sexuel s'en prennent à leurs représentations littéraires et artistiques. En partant de questions simples, Ruwen Ogien propose un ensemble d’arguments en faveur de la liberté d’offenser : Pourquoi n’est-on pas libre de voir ce qu’on est libre de faire ? Et pourquoi donc exiger des œuvres sexuellement explicites des qualités artistiques qu’on ne demande pas aux œuvres d’autres genres ? Le mauvais goût est-il un crime ? À qui profite vraiment la critique des morales du consentement ?
Un manifeste brillant et subversif, pour la liberté d’expression et de création, et contre la panique morale.
Ruwen Ogien est directeur de recherches au CNRS, dans le domaine de la philosophie morale.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : La liberté d'offenser : le sexe, l'art et la morale Type de document : texte imprimé Auteurs : Ruwen Ogien (1949?-2017), Auteur Editeur : Paris : la Musardine Année de publication : DL 2007 Collection : L' Attrape-corps, ISSN 1299-5754 Importance : 1 vol. (134 p.) Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84271-380-5 Prix : 13 EUR Note générale : Bibliogr., 5 p. Langues : Français (fre) Catégories : 070.13 Liberté de la presse Censure
176 Morale sexuelle Erotisme
7.0 Art en généralIndex. décimale : 17 Morale Pratique, tolérance, citoyenneté, civisme Résumé : Site éditeur :
Contrôle plus strict des images ou des écrits à caractère « pornographique », censure à tout va sous prétexte de protéger « la jeunesse », les « sentiments des croyants » ou la « dignité humaine »...
Désormais, faute de pouvoir s'attaquer directement aux pratiques sexuelles des individus, les nouveaux croisés de l'ordre sexuel s'en prennent à leurs représentations littéraires et artistiques. En partant de questions simples, Ruwen Ogien propose un ensemble d’arguments en faveur de la liberté d’offenser : Pourquoi n’est-on pas libre de voir ce qu’on est libre de faire ? Et pourquoi donc exiger des œuvres sexuellement explicites des qualités artistiques qu’on ne demande pas aux œuvres d’autres genres ? Le mauvais goût est-il un crime ? À qui profite vraiment la critique des morales du consentement ?
Un manifeste brillant et subversif, pour la liberté d’expression et de création, et contre la panique morale.
Ruwen Ogien est directeur de recherches au CNRS, dans le domaine de la philosophie morale.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 45982 17/OGI Livre Libre-accès Adultes Disponible “Ni la maladie ni les souffrances physiques n’ont de justification morale” / Ruwen Ogien in Philosophie magazine, 106 (février 2017)
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[article] “Ni la maladie ni les souffrances physiques n’ont de justification morale” [texte imprimé] / Ruwen Ogien (1949?-2017), Personne interviewée ; Cédric Enjalbert, Intervieweur . - 2017 . - p. 68-73.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 106 (février 2017) . - p. 68-73
Catégories : 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs Résumé : Les concepts boursouflés, très peu pour lui. Ruwen Ogien, philosophe libertaire spécialiste d’éthique, est de ceux qui ne goûtent guère le poids des traditions et la morale mal placée. Dans son dernier livre, très personnel, il dégonfle sans se payer de mots une certaine idée de la maladie. Ah?! de l’air?!
« Avons-nous une sorte de deadline???» m’a écrit Ruwen Ogien, alors que nous préparions cet entretien, avec cette autodérision qui ne le quitte jamais. Le philosophe souffre, selon les médecins, d’un «?adénocarcinome canalaire pancréatique?». En clair, un cancer du pancréas, une maladie de longue durée, «?à perpétuité?» comme il dit, pas de celles dont on peut espérer guérir. Mais ce bienveillant spécialiste des questions morales, partisan d’une éthique dénuée d’obligations envers soi-même, toute contenue dans un principe minimal bien qu’infiniment ambitieux?– ne pas nuire intentionnellement à autrui?–, n’est pas du genre à désespérer. Lui qui se méfie des grands mots métaphysiques –?l’amour, la dignité?–, joyeux démolisseur du «?culte de l’ineffable?», de «?la philosophie morale à la française?», soit «?un certain style d’écriture philosophique qu’il est permis de ne pas apprécier?: le “ressassement” ou la répétition plus ou moins masquée par une surenchère d’hyperboles et d’injonctions pathétiques?», a fourbi ses armes conceptuelles. Tout prêt à en découdre avec les poncifs qui entourent la maladie et qui attribuent au malade un «?rôle?», sinon un statut?– «?déchet social?»?–, il est allé décrocher quelques vieilles lunes, comme à son habitude. Parmi elles, cette baudruche nietzschéenne?: ce qui ne te tue pas te rend plus fort. Pour le philosophe, ce cliché dont Johnny Hallyday a fait une chanson n’est pas seulement faux, il véhicule une idée réactionnaire. Cette idée a un nom?: le dolorisme, qui, sous couvert de chercher d’hypothétiques vertus positives à la souffrance, participe en fait d’un courant de pensée conservateur regrettant la perte de «?l’esprit de sacrifice?». Cet esprit-là, Ruwen Ogien ne l’a jamais eu. Mieux, il s’attache à le combattre de livre en livre, définitivement progressiste.
Dans le dernier, renversant d’érudition, d’esprit et de style, il rassemble les différentes facettes de «?la maladie comme drame et comme comédie?». Le philosophe brosse un aperçu, autobiographique comme jamais, de ses Mille et une nuits de patient, durant lesquelles il s’attache à «?faire durer le suspense comme Shéhérazade?». Après des semaines d’échanges amicaux, entrecoupés par de «?fichues journées de torture?» médicale, Ruwen Ogien a répondu à ces questions sur le fil, à l’approche de notre deadline éditoriale, à la façon d’un «?Phileas Fogg bouclant son tour du monde en quatre-vingts?jours à la seconde près?», avec le sang-froid, la méthode et l’humour du gentleman et la promesse d’un voyage (philosophique) extraordinaire.
[Actualisation : Ruwen Ogien est mort le 4 mai 2017]Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : “Ni la maladie ni les souffrances physiques n’ont de justification morale” Type de document : texte imprimé Auteurs : Ruwen Ogien (1949?-2017), Personne interviewée ; Cédric Enjalbert, Intervieweur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 68-73 Langues : Français (fre) Catégories : 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs Résumé : Les concepts boursouflés, très peu pour lui. Ruwen Ogien, philosophe libertaire spécialiste d’éthique, est de ceux qui ne goûtent guère le poids des traditions et la morale mal placée. Dans son dernier livre, très personnel, il dégonfle sans se payer de mots une certaine idée de la maladie. Ah?! de l’air?!
« Avons-nous une sorte de deadline???» m’a écrit Ruwen Ogien, alors que nous préparions cet entretien, avec cette autodérision qui ne le quitte jamais. Le philosophe souffre, selon les médecins, d’un «?adénocarcinome canalaire pancréatique?». En clair, un cancer du pancréas, une maladie de longue durée, «?à perpétuité?» comme il dit, pas de celles dont on peut espérer guérir. Mais ce bienveillant spécialiste des questions morales, partisan d’une éthique dénuée d’obligations envers soi-même, toute contenue dans un principe minimal bien qu’infiniment ambitieux?– ne pas nuire intentionnellement à autrui?–, n’est pas du genre à désespérer. Lui qui se méfie des grands mots métaphysiques –?l’amour, la dignité?–, joyeux démolisseur du «?culte de l’ineffable?», de «?la philosophie morale à la française?», soit «?un certain style d’écriture philosophique qu’il est permis de ne pas apprécier?: le “ressassement” ou la répétition plus ou moins masquée par une surenchère d’hyperboles et d’injonctions pathétiques?», a fourbi ses armes conceptuelles. Tout prêt à en découdre avec les poncifs qui entourent la maladie et qui attribuent au malade un «?rôle?», sinon un statut?– «?déchet social?»?–, il est allé décrocher quelques vieilles lunes, comme à son habitude. Parmi elles, cette baudruche nietzschéenne?: ce qui ne te tue pas te rend plus fort. Pour le philosophe, ce cliché dont Johnny Hallyday a fait une chanson n’est pas seulement faux, il véhicule une idée réactionnaire. Cette idée a un nom?: le dolorisme, qui, sous couvert de chercher d’hypothétiques vertus positives à la souffrance, participe en fait d’un courant de pensée conservateur regrettant la perte de «?l’esprit de sacrifice?». Cet esprit-là, Ruwen Ogien ne l’a jamais eu. Mieux, il s’attache à le combattre de livre en livre, définitivement progressiste.
Dans le dernier, renversant d’érudition, d’esprit et de style, il rassemble les différentes facettes de «?la maladie comme drame et comme comédie?». Le philosophe brosse un aperçu, autobiographique comme jamais, de ses Mille et une nuits de patient, durant lesquelles il s’attache à «?faire durer le suspense comme Shéhérazade?». Après des semaines d’échanges amicaux, entrecoupés par de «?fichues journées de torture?» médicale, Ruwen Ogien a répondu à ces questions sur le fil, à l’approche de notre deadline éditoriale, à la façon d’un «?Phileas Fogg bouclant son tour du monde en quatre-vingts?jours à la seconde près?», avec le sang-froid, la méthode et l’humour du gentleman et la promesse d’un voyage (philosophique) extraordinaire.
[Actualisation : Ruwen Ogien est mort le 4 mai 2017]Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Philosophie magazine > 106 (février 2017) . - p. 68-73Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 50568 PHI Périodique Réserve Périodiques Disponible Documents numériques
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Un portrait logique et moral de la haine [texte imprimé] / Ruwen Ogien (1949?-2017), Auteur . - Nouvelle éd. . - Paris : Éd. de l'Éclat, 2017 . - 1 vol. (90 p.) : couv. ill. ; 17 cm. - (L'Éclat/poche, ISSN 2427-0024; 21) .
ISBN : 978-2-84162-406-5
Langues : Français (fre)
Catégories : 159.942 Emotions / Sentiments / Sensations
171 Morale Individuelle
172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. EmpathieIndex. décimale : 17 Morale Pratique, tolérance, citoyenneté, civisme Note de contenu : 4e de couverture
Qu’est-ce que la haine ? Faut-il la haïr ? Peut-elle être bonne ? Peut-on en parler sans céder à l’inévitable pathos que semble appeler ce genre de sujet ? Si la haine est répugnante, ce n’est pas parce qu’elle n’a pas de logique propre ou parce qu’elle est irrationnelle, mais parce qu’elle est intrinsèquement mauvaise, nous dit Ruwen Ogien, nous invitant ainsi à dissocier la question du mal de celle de l’irrationalité. Paru pour la première fois en 1993, ce petit livre, aussi logico-moral que facétieux, nous permet de mieux penser, vingt-quatre années plus tard, les métastases contemporaines de ce sentiment ‘haïssable’.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Un portrait logique et moral de la haine Type de document : texte imprimé Auteurs : Ruwen Ogien (1949?-2017), Auteur Mention d'édition : Nouvelle éd. Editeur : Paris : Éd. de l'Éclat Année de publication : 2017 Collection : L'Éclat/poche, ISSN 2427-0024 num. 21 Importance : 1 vol. (90 p.) Présentation : couv. ill. Format : 17 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84162-406-5 Langues : Français (fre) Catégories : 159.942 Emotions / Sentiments / Sensations
171 Morale Individuelle
172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. EmpathieIndex. décimale : 17 Morale Pratique, tolérance, citoyenneté, civisme Note de contenu : 4e de couverture
Qu’est-ce que la haine ? Faut-il la haïr ? Peut-elle être bonne ? Peut-on en parler sans céder à l’inévitable pathos que semble appeler ce genre de sujet ? Si la haine est répugnante, ce n’est pas parce qu’elle n’a pas de logique propre ou parce qu’elle est irrationnelle, mais parce qu’elle est intrinsèquement mauvaise, nous dit Ruwen Ogien, nous invitant ainsi à dissocier la question du mal de celle de l’irrationalité. Paru pour la première fois en 1993, ce petit livre, aussi logico-moral que facétieux, nous permet de mieux penser, vingt-quatre années plus tard, les métastases contemporaines de ce sentiment ‘haïssable’.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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