Philosophie magazine . 108Mention de date : avril 2017 Paru le : 01/04/2017 |
[n° ou bulletin]
108 - avril 2017 - Pourquoi tout peut arriver : le principe d'incertitude [texte imprimé] . - 2017 . - 106 p. + 1livret (15 p.).
Langues : Français (fre)
[n° ou bulletin]
|
Réservation
Réserver ce documentExemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
50571 | PHI | Périodique | Réserve | Périodiques | Disponible |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panier
[article] Comment définir l’identité nationale ? [texte imprimé] . - 2017 . - p. 27.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 108 (avril 2017) . - p. 27
Catégories : 31 Statistique Démographie
316.35 Groupes / Identités / Communautés
342.1 Peuple Nation AutoritéRésumé : Et vous, sur la question de l’identité nationale, vous êtes plutôt Platon, Humboldt, Hobbes ou Montesquieu ? Une enquête réalisée par le Pew Research Center, publiée en février et intitulée « Que faut-il pour être vraiment l’un d’entre nous ? » permet d’y voir plus clair. Elle a retenu quatre grands critères – langue, mœurs et traditions, religion, naissance sur le territoire – qui détermineraient, de près ou de loin, ce que 15 000 ressortissants de quatorze pays considèrent comme un « vrai » Français, Anglais, Allemand, etc. Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Comment définir l’identité nationale ? Type de document : texte imprimé Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 27 Langues : Français (fre) Catégories : 31 Statistique Démographie
316.35 Groupes / Identités / Communautés
342.1 Peuple Nation AutoritéRésumé : Et vous, sur la question de l’identité nationale, vous êtes plutôt Platon, Humboldt, Hobbes ou Montesquieu ? Une enquête réalisée par le Pew Research Center, publiée en février et intitulée « Que faut-il pour être vraiment l’un d’entre nous ? » permet d’y voir plus clair. Elle a retenu quatre grands critères – langue, mœurs et traditions, religion, naissance sur le territoire – qui détermineraient, de près ou de loin, ce que 15 000 ressortissants de quatorze pays considèrent comme un « vrai » Français, Anglais, Allemand, etc. Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Philosophie magazine > 108 (avril 2017) . - p. 27Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 50571 PHI Périodique Réserve Périodiques Disponible Documents numériques
graphiqueURL “Les néofascistes sont les vrais Bisounours !” / FREDERIC WORMS in Philosophie magazine, 108 (avril 2017)
[article] “Les néofascistes sont les vrais Bisounours !” [texte imprimé] / FREDERIC WORMS, Personne interviewée ; Alexandre Lacroix, Intervieweur . - 2017 . - p. 30.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 108 (avril 2017) . - p. 30
Catégories : 171:329.18 Antifascisme - Lutte contre l'extrême droite Résumé : Pour déconstruire les discours de Donald Trump ou du Front national, démontrons qu’ils sont non seulement dangereux, mais naïfs et irréalistes : telle est la ligne critique de Frédéric Worms.
À propos du décret anti-immigration de Trump, Marion Maréchal Le Pen a déclaré : « Je ne trouve pas ça choquant », tandis que Steeve Briois, vice-président du Front national (FN), a lancé : « Et pourquoi pas en France ? » Votre réaction ?
Frédéric Worms : Interdire l’entrée, comme expulser, relève de l’illusion : cela consiste à croire qu’on peut faire une différence entre un groupe d’individus dangereux par essence et une communauté qui serait en sécurité, par essence aussi, du moment qu’elle a mis le danger dehors. Ma thèse, c’est que toutes les communautés sont divisées de l’intérieur, que bien sûr les musulmans ne sont pas intrinsèquement terroristes et qu’il restera aux États-Unis, comme en France, même et surtout avec des mesures de ce type, bien des dangers.
Steeve Briois se justifiait ainsi : « On n’est plus dans le monde des Bisounours. On est dans un monde horrible, donc de temps en temps, il faut prendre aussi des mesures d’autorité, quitte à choquer. »
Mais nous n’avons jamais vécu dans le monde des Bisounours ! Selon moi, les néofascistes et les néopopulistes sont les vrais Bisounours. Ils croient que, après avoir expulsé quelques dizaines de milliers de personnes, le peuple réuni va enfin couler des jours tranquilles. Quelle illusion ! Le courage démocratique consiste à admettre qu’on est complexe et divisé. Le racisme transpose cette division intérieure en une image de soi-même positive et une image de l’autre négative. C’est ce que j’appelle le déni de l’ambivalence. Or, l’ambivalence est une caractéristique de l’humain, que nous devons surmonter dans la vie individuelle pour être heureux et dans la vie collective pour être juste.
Marine Le Pen affirme : « Nous avons 7 millions de chômeurs, 9 millions de pauvres. Les Français doivent être prioritaires dans leur propre pays. » Que pensez-vous de ce patriotisme économique, cher à Trump et au FN ?
Cette doctrine est très irréaliste. Comment imaginer qu’il soit possible de bannir les travailleurs immigrés pour combler les emplois vacants avec les chômeurs français ? En économie, la force de travail ne se transvase pas automatiquement. Le véritable patriotisme économique consisterait à s’inquiéter du sort de ces chômeurs, à les aider à se réinsérer, mais pour cela, il est nécessaire qu’on leur donne des formations. Le FN remplace les questions sociales par des questions nationales, or c’est l’inverse qu’il faut faire. Quelle est la politique fiscale, d’éducation et de santé de Marine Le Pen ?
Sur ce point, elle s’est montrée plus ardente défenseuse de la Sécurité sociale que François Fillon : « Je suis attachée à notre système de protection sociale. C’est ma vision de la solidarité nationale. »
J’ai intitulé mon livre Les Maladies chroniques de la démocratie. Ce n’est pas une métaphore. L’un des grands rôles de la démocratie est de remédier aux questions de santé publique. Les maladies, avec le vieillissement de la population, sont de plus en plus chroniques. Le découpage du génome change la donne, on saura bientôt avant la naissance quels cancers va développer un individu. Le défi est de penser une protection sociale tout au long de la vie, qui évite le surgissement des dangers. Comment répartir de façon juste les moyens d’un tel accompagnement ? Comment soigner les personnes à distance grâce à la médecine numérique, gérer les données biomédicales des patients, les protéger contre les géants américains ? Les Républicains, qui veulent privatiser l’assurance maladie, comme ceux qui veulent conserver la Sécurité sociale actuelle, ne voient pas qu’une révolution du soin est en cours.
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : “Les néofascistes sont les vrais Bisounours !” Type de document : texte imprimé Auteurs : FREDERIC WORMS, Personne interviewée ; Alexandre Lacroix, Intervieweur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 30 Langues : Français (fre) Catégories : 171:329.18 Antifascisme - Lutte contre l'extrême droite Résumé : Pour déconstruire les discours de Donald Trump ou du Front national, démontrons qu’ils sont non seulement dangereux, mais naïfs et irréalistes : telle est la ligne critique de Frédéric Worms.
À propos du décret anti-immigration de Trump, Marion Maréchal Le Pen a déclaré : « Je ne trouve pas ça choquant », tandis que Steeve Briois, vice-président du Front national (FN), a lancé : « Et pourquoi pas en France ? » Votre réaction ?
Frédéric Worms : Interdire l’entrée, comme expulser, relève de l’illusion : cela consiste à croire qu’on peut faire une différence entre un groupe d’individus dangereux par essence et une communauté qui serait en sécurité, par essence aussi, du moment qu’elle a mis le danger dehors. Ma thèse, c’est que toutes les communautés sont divisées de l’intérieur, que bien sûr les musulmans ne sont pas intrinsèquement terroristes et qu’il restera aux États-Unis, comme en France, même et surtout avec des mesures de ce type, bien des dangers.
Steeve Briois se justifiait ainsi : « On n’est plus dans le monde des Bisounours. On est dans un monde horrible, donc de temps en temps, il faut prendre aussi des mesures d’autorité, quitte à choquer. »
Mais nous n’avons jamais vécu dans le monde des Bisounours ! Selon moi, les néofascistes et les néopopulistes sont les vrais Bisounours. Ils croient que, après avoir expulsé quelques dizaines de milliers de personnes, le peuple réuni va enfin couler des jours tranquilles. Quelle illusion ! Le courage démocratique consiste à admettre qu’on est complexe et divisé. Le racisme transpose cette division intérieure en une image de soi-même positive et une image de l’autre négative. C’est ce que j’appelle le déni de l’ambivalence. Or, l’ambivalence est une caractéristique de l’humain, que nous devons surmonter dans la vie individuelle pour être heureux et dans la vie collective pour être juste.
Marine Le Pen affirme : « Nous avons 7 millions de chômeurs, 9 millions de pauvres. Les Français doivent être prioritaires dans leur propre pays. » Que pensez-vous de ce patriotisme économique, cher à Trump et au FN ?
Cette doctrine est très irréaliste. Comment imaginer qu’il soit possible de bannir les travailleurs immigrés pour combler les emplois vacants avec les chômeurs français ? En économie, la force de travail ne se transvase pas automatiquement. Le véritable patriotisme économique consisterait à s’inquiéter du sort de ces chômeurs, à les aider à se réinsérer, mais pour cela, il est nécessaire qu’on leur donne des formations. Le FN remplace les questions sociales par des questions nationales, or c’est l’inverse qu’il faut faire. Quelle est la politique fiscale, d’éducation et de santé de Marine Le Pen ?
Sur ce point, elle s’est montrée plus ardente défenseuse de la Sécurité sociale que François Fillon : « Je suis attachée à notre système de protection sociale. C’est ma vision de la solidarité nationale. »
J’ai intitulé mon livre Les Maladies chroniques de la démocratie. Ce n’est pas une métaphore. L’un des grands rôles de la démocratie est de remédier aux questions de santé publique. Les maladies, avec le vieillissement de la population, sont de plus en plus chroniques. Le découpage du génome change la donne, on saura bientôt avant la naissance quels cancers va développer un individu. Le défi est de penser une protection sociale tout au long de la vie, qui évite le surgissement des dangers. Comment répartir de façon juste les moyens d’un tel accompagnement ? Comment soigner les personnes à distance grâce à la médecine numérique, gérer les données biomédicales des patients, les protéger contre les géants américains ? Les Républicains, qui veulent privatiser l’assurance maladie, comme ceux qui veulent conserver la Sécurité sociale actuelle, ne voient pas qu’une révolution du soin est en cours.
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Philosophie magazine > 108 (avril 2017) . - p. 30Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 50571 PHI Périodique Réserve Périodiques Disponible Documents numériques
Article en ligneURL Céline Alvarez, Stanislas Dehaene. La revolution de l’éducation / Céline Alvarez in Philosophie magazine, 108 (avril 2017)
[article] Céline Alvarez, Stanislas Dehaene. La revolution de l’éducation [texte imprimé] / Céline Alvarez, Personne interviewée ; Stanislas Dehaene, Personne interviewée . - 2017 . - p. 38-45.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 108 (avril 2017) . - p. 38-45
Catégories : 37.02 Pédagogie et outils pédagogiques Résumé : Elle a bousculé les conservatismes de l’Éducation nationale avant de connaître un immense succès avec “Les Lois naturelles de l’enfant”. Il est professeur au Collège de France et spécialiste du cerveau. Tous deux s’appuient sur la science pour refonder la pédagogie. Rencontre passionnante sur ce que c’est qu’apprendre. Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Céline Alvarez, Stanislas Dehaene. La revolution de l’éducation Type de document : texte imprimé Auteurs : Céline Alvarez, Personne interviewée ; Stanislas Dehaene, Personne interviewée Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 38-45 Langues : Français (fre) Catégories : 37.02 Pédagogie et outils pédagogiques Résumé : Elle a bousculé les conservatismes de l’Éducation nationale avant de connaître un immense succès avec “Les Lois naturelles de l’enfant”. Il est professeur au Collège de France et spécialiste du cerveau. Tous deux s’appuient sur la science pour refonder la pédagogie. Rencontre passionnante sur ce que c’est qu’apprendre. Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Philosophie magazine > 108 (avril 2017) . - p. 38-45Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 50571 PHI Périodique Réserve Périodiques Disponible Pourquoi tout peut arriver in Philosophie magazine, 108 (avril 2017)
[article] Pourquoi tout peut arriver : dossier [texte imprimé] . - 2017 . - p. 52-71 + 16 p.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 108 (avril 2017) . - p. 52-71 + 16 p.
Catégories : 159.942 Emotions / Sentiments / Sensations
16 Logique Connaissance Epistémologie
94 Histoire généraleRésumé : Un étrange sentiment d’expectative flotte dans l’air : nous sommes entrés dans un nouvel âge de l’incertitude. Le futur même proche des États-Unis, avec Donald Trump à leur tête, semble imprévisible. L’Union européenne pourrait éclater. Le pronostic de l’élection présidentielle française est ouvert. C’est le point de départ de notre dossier : et si l’Histoire venait de quitter les rails ?
- Le romancier Jérôme Ferrari, auteur du Principe, inspiré des travaux du physicien Werner Heisenberg, vient de publier en recueil ses chroniques d’actualité. Il nous livre son point de vue quantique sur notre monde incertain.
- Quant aux candidats… D’Emmanuel Macron, symbole de l’émergence, à Benoît Hamon, qui tente un pari pascalien, en passant par François Fillon, passé par toutes les catégories kantiennes de la modalité, chacun incarne une définition philosophique du possible. Brefs portraits métaphysico-politiques.
- Psychanalyste et philosophe, Pierre-Henri Castel explique comment l’isolement dans les sociétés contemporaines sécrète de l’angoisse.
- Pour finir, une heureuse surprise ! Nous avions décidé de rencontrer Jean-Luc Marion, le penseur des « certitudes négatives ». Il fut très inspiré par notre thème et nous a livré, à bâtons rompus, une méditation époustouflante sur la nature profonde des événements. Et si l’événement, c’était ce qu’on n’avait pas vu venir ? On en repart presque rassurés !
Note de contenu : Articles
L’histoire en chute libre Par Alexandre Lacroix
Le Brexit, l’élection de Trump ou encore le feuilleton de l’élection présidentielle française nous donnent l’impression que le monde ne suit plus une trajectoire toute tracée. Et si un détour par la physique quantique livrait quelques clés pour saisir notre époque ?
Jérôme Ferrari: “Le rapport entre le langage et les faits se délite” Par Alexandre Lacroix
Auteur du “Principe”, roman inspiré par Werner Heisenberg, l’un des fondateurs de la mécanique quantique, et d’un recueil de chroniques qui vient de paraître chez Flammarion, “Il se passe quelque chose”, Jérôme Ferrari confie sa sidération devant l’actualité.
Moi, président conceptuel Par Martin Legros, Bernardo Haumont, Samuel Lacroix
Dans cette élection présidentielle marquée du sceau de l’imprévisible, les principaux candidats ne se distinguent plus seulement par leur programme et leur personnalité. Au gré des aléas répétés de la campagne, ils en sont venus à incarner, chacun à sa manière, un rapport singulier au possible. Voici le portrait philosophique de présidentiables incertains.
Pierre-Henri Castel: “Plus les capacités d’action augmentent, plus l’anxiété s’accroît” Par Cédric Enjalbert
Pour le philosophe et psychanalyste Pierre-Henri Castel, l’incertitude dans laquelle est plongée notre société est le fruit d’un processus d’individualisation, aussi désirable que dangereux.
Jean-Luc Marion: “L’événement, c’est l’impossible qui se réalise” Par Martin Duru
Nous avons cru, et croyons toujours, que le monde est prévisible. Erreur selon Jean-Luc Marion, qui considère l’incertitude comme un principe à même de nous orienter dans l’existence.
+ Cahier central : texte intégral d'une conférence d'Henri Bergson, "Le possible et le réel" (1920)
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Pourquoi tout peut arriver : dossier Type de document : texte imprimé Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 52-71 + 16 p. Langues : Français (fre) Catégories : 159.942 Emotions / Sentiments / Sensations
16 Logique Connaissance Epistémologie
94 Histoire généraleRésumé : Un étrange sentiment d’expectative flotte dans l’air : nous sommes entrés dans un nouvel âge de l’incertitude. Le futur même proche des États-Unis, avec Donald Trump à leur tête, semble imprévisible. L’Union européenne pourrait éclater. Le pronostic de l’élection présidentielle française est ouvert. C’est le point de départ de notre dossier : et si l’Histoire venait de quitter les rails ?
- Le romancier Jérôme Ferrari, auteur du Principe, inspiré des travaux du physicien Werner Heisenberg, vient de publier en recueil ses chroniques d’actualité. Il nous livre son point de vue quantique sur notre monde incertain.
- Quant aux candidats… D’Emmanuel Macron, symbole de l’émergence, à Benoît Hamon, qui tente un pari pascalien, en passant par François Fillon, passé par toutes les catégories kantiennes de la modalité, chacun incarne une définition philosophique du possible. Brefs portraits métaphysico-politiques.
- Psychanalyste et philosophe, Pierre-Henri Castel explique comment l’isolement dans les sociétés contemporaines sécrète de l’angoisse.
- Pour finir, une heureuse surprise ! Nous avions décidé de rencontrer Jean-Luc Marion, le penseur des « certitudes négatives ». Il fut très inspiré par notre thème et nous a livré, à bâtons rompus, une méditation époustouflante sur la nature profonde des événements. Et si l’événement, c’était ce qu’on n’avait pas vu venir ? On en repart presque rassurés !
Note de contenu : Articles
L’histoire en chute libre Par Alexandre Lacroix
Le Brexit, l’élection de Trump ou encore le feuilleton de l’élection présidentielle française nous donnent l’impression que le monde ne suit plus une trajectoire toute tracée. Et si un détour par la physique quantique livrait quelques clés pour saisir notre époque ?
Jérôme Ferrari: “Le rapport entre le langage et les faits se délite” Par Alexandre Lacroix
Auteur du “Principe”, roman inspiré par Werner Heisenberg, l’un des fondateurs de la mécanique quantique, et d’un recueil de chroniques qui vient de paraître chez Flammarion, “Il se passe quelque chose”, Jérôme Ferrari confie sa sidération devant l’actualité.
Moi, président conceptuel Par Martin Legros, Bernardo Haumont, Samuel Lacroix
Dans cette élection présidentielle marquée du sceau de l’imprévisible, les principaux candidats ne se distinguent plus seulement par leur programme et leur personnalité. Au gré des aléas répétés de la campagne, ils en sont venus à incarner, chacun à sa manière, un rapport singulier au possible. Voici le portrait philosophique de présidentiables incertains.
Pierre-Henri Castel: “Plus les capacités d’action augmentent, plus l’anxiété s’accroît” Par Cédric Enjalbert
Pour le philosophe et psychanalyste Pierre-Henri Castel, l’incertitude dans laquelle est plongée notre société est le fruit d’un processus d’individualisation, aussi désirable que dangereux.
Jean-Luc Marion: “L’événement, c’est l’impossible qui se réalise” Par Martin Duru
Nous avons cru, et croyons toujours, que le monde est prévisible. Erreur selon Jean-Luc Marion, qui considère l’incertitude comme un principe à même de nous orienter dans l’existence.
+ Cahier central : texte intégral d'une conférence d'Henri Bergson, "Le possible et le réel" (1920)
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Philosophie magazine > 108 (avril 2017) . - p. 52-71 + 16 p.Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 50571 PHI Périodique Réserve Périodiques Disponible Baruch Spinoza vu par Raphaël Enthoven / Raphaël Enthoven in Philosophie magazine, 108 (avril 2017)
[article] Baruch Spinoza vu par Raphaël Enthoven [texte imprimé] / Raphaël Enthoven, Personne interviewée ; Victorine de Oliveira, Auteur . - 2017 . - p. 80-85.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 108 (avril 2017) . - p. 80-85
Catégories : 159.942 Emotions / Sentiments / Sensations
342.7 Droits humains Droits de l'Homme. Droits fondamentaux
929 Spinoza, BaruchRésumé : La rencontre entre l’“Éthique” de Spinoza et Raphaël Enthoven n’a pas été le coup de foudre. Il lui a fallu du temps pour en percer les mystères. Mais, depuis, ce texte est devenu pour lui une boussole existentielle. Note de contenu : Articles
Raphaël Enthoven: “Spinoza m’a appris à aimer le monde” Par Victorine De Oliveira
“J’ai croisé Spinoza comme on rencontre quelqu’un à une soirée à laquelle on est pourtant venu accompagné. Je préparais ma maîtrise sur Leibniz. C’est en travaillant sur la ‘Théodicée’ que j’ai lu les annotations qu’il avait déposées en marge de la première partie de l’‘Éthique’”
Spinoza. Lecture accompagnée Par Victorine De Oliveira
Des extraits choisis et l’éclairage de Raphaël Enthoven
Spinoza, vue sur sa vie Par Victorine De Oliveira
Banni de sa communauté, attaqué, malgré sa prudence, pour ses écrits, il s’est longtemps consacré à ses travaux d’optique.
La galaxie Spinoza Par Victorine De Oliveira
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Baruch Spinoza vu par Raphaël Enthoven Type de document : texte imprimé Auteurs : Raphaël Enthoven, Personne interviewée ; Victorine de Oliveira, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 80-85 Langues : Français (fre) Catégories : 159.942 Emotions / Sentiments / Sensations
342.7 Droits humains Droits de l'Homme. Droits fondamentaux
929 Spinoza, BaruchRésumé : La rencontre entre l’“Éthique” de Spinoza et Raphaël Enthoven n’a pas été le coup de foudre. Il lui a fallu du temps pour en percer les mystères. Mais, depuis, ce texte est devenu pour lui une boussole existentielle. Note de contenu : Articles
Raphaël Enthoven: “Spinoza m’a appris à aimer le monde” Par Victorine De Oliveira
“J’ai croisé Spinoza comme on rencontre quelqu’un à une soirée à laquelle on est pourtant venu accompagné. Je préparais ma maîtrise sur Leibniz. C’est en travaillant sur la ‘Théodicée’ que j’ai lu les annotations qu’il avait déposées en marge de la première partie de l’‘Éthique’”
Spinoza. Lecture accompagnée Par Victorine De Oliveira
Des extraits choisis et l’éclairage de Raphaël Enthoven
Spinoza, vue sur sa vie Par Victorine De Oliveira
Banni de sa communauté, attaqué, malgré sa prudence, pour ses écrits, il s’est longtemps consacré à ses travaux d’optique.
La galaxie Spinoza Par Victorine De Oliveira
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Philosophie magazine > 108 (avril 2017) . - p. 80-85Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 50571 PHI Périodique Réserve Périodiques Disponible