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Retrouvailles imagées / Jacques Grosdent
Retrouvailles imagées : Polleur [texte imprimé] / Jacques Grosdent, Auteur . - DL 2009 . - 1 vol. (192 p.) : couv. ill. & ill. ; 30 cm.
ISSN : D/2009/5.539/25
Langues : Français (fre)
Catégories : 779 Collections d'images photographiques
930.25 Archives (lieux et documents)
PolleurIndex. décimale : 940 Histoire de l'Europe / Goulag / Génocide Arménien / Guerre d'Espagne Résumé : Photos, dessins, etc sur Polleur Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Retrouvailles imagées : Polleur Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Grosdent, Auteur Année de publication : DL 2009 Importance : 1 vol. (192 p.) Présentation : couv. ill. & ill. Format : 30 cm ISBN/ISSN/EAN : D/2009/5.539/25 Langues : Français (fre) Catégories : 779 Collections d'images photographiques
930.25 Archives (lieux et documents)
PolleurIndex. décimale : 940 Histoire de l'Europe / Goulag / Génocide Arménien / Guerre d'Espagne Résumé : Photos, dessins, etc sur Polleur Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 46960 940/GRO Livre Libre-accès Adultes Disponible le rêve passéiste / Comité de vigilance sur les usages de l’histoire (CVUH) in Vacarme, 40 (été 2007)
[article] le rêve passéiste : l’histoire par Nicolas Sarkozy [texte imprimé] / Comité de vigilance sur les usages de l’histoire (CVUH), Auteur . - 2007 . - pp. 68-73.
Langues : Français (fre)
in Vacarme > 40 (été 2007) . - pp. 68-73
Catégories : 32(44) Politique de la France
37:17 Travail de Mémoire
929 Sarkozy, Nicolas (1955-....)
930 Science historiqueRésumé : De Jeanne d’Arc à Léon Blum, de Jaurès à Barrès, les discours de campagne de Nicolas Sarkozy ont multiplié les références historiques. Coupées de toute historicité, figées comme autant d’images d’Épinal, les grandes figures du socialisme y côtoyaient les défenseurs d’une patrie mythique. Si la convocation des « grands hommes » est une figure traditionnelle de légitimation politique, l’inscription dans la continuité de l’histoire nationale se double ici d’une captation revendiquée de l’histoire de la gauche. Déconstruction d’une rhétorique. En ligne : http://cvuh.free.fr/spip.php?article82 Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : le rêve passéiste : l’histoire par Nicolas Sarkozy Type de document : texte imprimé Auteurs : Comité de vigilance sur les usages de l’histoire (CVUH), Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 68-73 Langues : Français (fre) Catégories : 32(44) Politique de la France
37:17 Travail de Mémoire
929 Sarkozy, Nicolas (1955-....)
930 Science historiqueRésumé : De Jeanne d’Arc à Léon Blum, de Jaurès à Barrès, les discours de campagne de Nicolas Sarkozy ont multiplié les références historiques. Coupées de toute historicité, figées comme autant d’images d’Épinal, les grandes figures du socialisme y côtoyaient les défenseurs d’une patrie mythique. Si la convocation des « grands hommes » est une figure traditionnelle de légitimation politique, l’inscription dans la continuité de l’histoire nationale se double ici d’une captation revendiquée de l’histoire de la gauche. Déconstruction d’une rhétorique. En ligne : http://cvuh.free.fr/spip.php?article82 Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Vacarme > 40 (été 2007) . - pp. 68-73Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 43316 vac Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Réveil de l'Inde / Martine Bulard in Manière de voir, 94 (août-septembre 2007)
[article] Réveil de l'Inde [texte imprimé] / Martine Bulard, Directeur de publication . - 2007 . - 98 p.
Langues : Français (fre)
in Manière de voir > 94 (août-septembre 2007) . - 98 p.
Catégories : 32(540) Politique de l'Inde
327 Relations internationales
33(5) Economie politique et sociale de l'Asie et du Moyen-Orient
33(540) Economie politique et sociale de l'Inde
791.4 Cinéma Film
929 Biographies et témoignages
930.24 Chronologie historique
94(540) Histoire de l'IndeRésumé : Sommaire :
I. Les défis démocratiques
De la conquête de l’indépendance reste la mémoire d’une transition pacifique suffisamment rare dans l’histoire coloniale du monde pour avoir marqué les esprits. Pourtant, l’Inde se heurte aux séquelles de l’occupation britannique : partition du sous-continent sur des bases religieuses entre l’Inde et le Pakistan ; organisation des oppositions entre les communautés (hindous contre musulmans, sikhs contre hindous, etc.) ; sous-développement, vagues de famines... A cela s’ajoute cette tache noire de l’histoire héritée de l’hindouisme : la division de la société en castes.
Conscients des défis à relever, les dirigeants d’alors, singulièrement Mohandas Karamchand Gandhi et Jawaharlal Nehru, cherchent à pacifier les rapports sociaux, sans toucher aux structures fondamentales de la société. En témoigne la Constitution indienne, élaborée par un juriste issu de la caste des intouchables, Bhimrao Ramji Ambedkar. Ce texte fondateur prohibe toute discrimination à l’égard des femmes, des intouchables, pose les bases de quotas dans l’éducation et dans les emplois publics pour ces derniers, et affirme la liberté religieuse.
Toutefois, il y a loin des principes à la réalité. Il faudra attendre 1990 pour que les intouchables aient réellement des places réservées à l’école, à l’université, dans la fonction publique et les entreprises nationalisées. Et, si des progrès irréfutables ont été réalisés – une femme dalit, Mme Mayawati, dirige même l’un des Etats les plus peuplés du pays, l’Uttar Pradesh, depuis la fin mai 2007 –, la plupart des intouchables sont dans la misère, et certains subissent encore les exactions de membres d’autres castes. Plus globalement, la société demeure marquée par la hiérarchie de castes.
Quant aux violences religieuses, elles se sont apaisées ces trois dernières années. Le parti nationaliste hindou, BJP, a été battu aux élections de 2004. Mais les tensions affleurent régulièrement, notamment vis-à -vis des musulmans, dont la majorité vit dans la très grande pauvreté, et qui sont souvent soupçonnés de faire le jeu de l’adversaire pakistanais.
La misère, l’absence d’éducation digne de ce nom, notamment dans les campagnes, et le manque d’équipements sanitaires figurent parmi les plaies les plus vives du pays, qui alimentent la violence contre soi-même (comme le montre la vague de suicides paysans) et contre les autres, ceux qui ne sont pas de la communauté.
Articles :
Les castes contre les classes / Purushottam Agrawal
Pyramide hiérarchique / M. B.
Violence du nationalisme hindou / Rolf Gauffin
Aux prises avec l’extrémisme sikh / Jean-Pierre Dardaud
La communauté musulmane divisée / Alexandre Dastarac et M. Levent
Bangalore à la conquête de l’électronique / Michel Raffoul
Emplois démontables chez Ikea / Olivier Bailly, Jean-Marc Caudron et Denis Lambert
Vague de suicides et crise de l’agriculture / Palagummi Sainath
A la veille d’une difficile « révolution verte » / René Dumont
L’invention du revenu rural garanti / Jyotsna Saksena
Cinq mille ans d’histoire / Kavalam Madhava Pannikar
Meutres en série pour cause de dot / Roland-Pierre Paringaux
II. Du non-alignement à l’attrait américain
Géographiquement, historiquement, stratégiquement, l’Inde occupe une place à part sur l’arène internationale. Parfois en pleine lumière, parfois totalement effacée. Figure de proue du mouvement de libération contre l’occupation coloniale, elle fut une des actrices majeures du non-alignement. Comme Jawaharlal Nehru l’a rappelé à maintes reprises, cette politique n’a jamais signifié neutralité, mais engagement en fonction de principes humains et des intérêts nationaux indiens, et refus de s’engager dans un camp, qu’il soit occidental ou soviétique. Pourtant, les Etats-Unis ont longtemps rêvé d’enrôler New Delhi, face à la Chine et à l’Union soviétique. En témoigne le plaidoyer du sénateur et futur président américain John Fitzgerald Kennedy.
Toutefois, les espoirs de paix ont vite tourné court. La première guerre du Cachemire éclate peu après l’indépendance, et le conflit perdure. La guerre-éclair de 1962 avec la Chine – et la défaite – met fin à tout projet de rayonnement politique en Asie et dans le tiers-monde, tandis que les réticences américaines poussent New Delhi dans les bras soviétiques. Les conflits chez les petits voisins (Sri Lanka, Népal, Bangladesh...) n’aident guère au déploiement d’une diplomatie active et novatrice.
A partir de 1998, l’Inde cherche à reprendre sa place dans le monde en s’affirmant comme puissance nucléaire. Les essais ont alors relancé la course aux armements dans la région (notamment avec le Pakistan) et lui ont valu d’être mise au ban de l’Occident. Mais l’accord entre les autorités de New Delhi et Washington, signé à la fin de 2006, redonne vie aux ambitions internationales du pays. L’attrait des élites indiennes pour les Etats-Unis, les pressions de l’administration Bush pousseront-ils l’Inde à assumer le rôle de contrepoids à la Chine que certains souhaitent ? La partie va se jouer ces prochaines années.
Articles :
Paysage asiatique après la bombe / Paul-Marie de La Gorce
Bandung, l’espoir du tiers-monde / Jawaharlal Nehru
Entre la Chine et l’Inde, une querelle permanente / Maho Ram
Le Cachemire à l’heure afghane / R.-P. P.
Aider l’Inde pour l’exemple / John Fitzgerald Kennedy
Le pari américain / Christophe Jaffrelot
A l’origine du Bangladesh / Jean Peyzieu
Des rêves de puissance / M. B.
III. Cultures urbaines et populaires
Tout autant que l’arrivée désordonnée de paysans venus chercher quelques moyens de subsistance et qui s’entassent toujours plus nombreux dans d’invraisemblables bidonvilles, le jaillissement des technologies de l’information dans des univers très formatés et bien proprets remodèle les villes les plus anciennes, désormais tentaculaires. Ce mouvement crée une atmosphère unique, où les cultures urbaines naissantes cohabitent avec les traditions les plus anciennes, s’imbriquent même, sans que, pour l’heure, le rouleau compresseur occidental ait réussi à écraser l’urbanisme indien. Toutefois, certaines vieilles familles aisées ou issues des couches moyennes s’affolent devant la rapidité des changements. Au point de se laisser séduire par le nationalisme hindou, comme à la fin des années 1990.
Pourtant, ce pays aux dix-huit langues officielles et aux religions multiples tire son identité de la pluralité des apports et du multiculturalisme. C’est particulièrement vrai pour le cinéma, où coexistent les films bengalis, kéralais, hindis, etc., où la réalité sociale peut nourrir la créativité, et où même les flamboyants films dansés et chantés – les fameux Bollywood – se renouvellent. Quel autre pays pourrait voir son activité quasi arrêtée chaque semaine pour cause de feuilleton télévisé, mettant en images l’un des textes indiens les plus anciens, le Ramayana ? Même dans les villages les plus reculés, les habitants se regroupent alors autour des quelques téléviseurs disponibles...
Si la littérature et le cinéma ont franchi les frontières depuis longtemps, les arts picturaux sont souvent restés à l’écart, à quelques exceptions près. Le vide se comble, et les peintres indiens figurent désormais dans les catalogues internationaux. Pas seulement par amour de l’art, mais également, parfois, pour des raisons purement spéculatives. Ici aussi, les nouveaux riches ont fait leur apparition.
Articles :
Une obsession nommée Bombay / Mila Khalon
Pune entre traditions et multinationales / Marie-Caroline Saglio
Le cinéma et les mélodrames sociaux / Serge Daney
Sous le choc d’un feuilleton télévisé / Vijay Singh
Les très riches heures de la peinture indienne / Mila Gantcheva
La jeune génération / M. G.
L’art marie intimement sculpture et architecture / Jeannine Auboyer
Biographies / Nicolas Jaoul
Jyotiba Phulé. Idéologue « antibrahmane »
Bal Gangadhar Tilak. Pionnier du nationalisme hindou
E. V. Ramaswami « Periyar ». Agitateur tamoul
Bhagat Singh. Un jeune martyr anarchiste
Charu Mazumdar. Fondateur des naxalites
Kanshi Ram. L’artisan du renouveau dalit
La lignée des Nehru-Gandhi. Une dynastie toujours vivante
Caméras politiques / Ignacio Ramonet et Charles Tesson
Satyajit Ray. Comme une sonate d’automne
Guru Dutt et Ritwik Ghatak. Des artistes hallucinés
Mani Ratnam. En rupture
Adoor Gopalakrishnan. Un cinéma de conteur
Sanjay Leela Bhansali. Le nouveau Bollywood
Yash Chopra. Hautes tensions politiques
Cartographie
Etats et régions (Atelier de cartographie de l’université de Toulouse-Le Mirail)
Fragile cohabitation des religions (Cécile Marin)
De l’ère coloniale à la partition (C. M.)
Documentation / Olivier Pironet
Chronologies : Expansion et déclin de l’Empire moghol - La domination britannique - L’empire des Indes - La marche vers l’indépendance - Les années Nehru - Deux décennies de plomb - Instabilité politique
Lexique, partis politiques
Essais
Sur la ToilePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Réveil de l'Inde Type de document : texte imprimé Auteurs : Martine Bulard, Directeur de publication Année de publication : 2007 Article en page(s) : 98 p. Langues : Français (fre) Catégories : 32(540) Politique de l'Inde
327 Relations internationales
33(5) Economie politique et sociale de l'Asie et du Moyen-Orient
33(540) Economie politique et sociale de l'Inde
791.4 Cinéma Film
929 Biographies et témoignages
930.24 Chronologie historique
94(540) Histoire de l'IndeRésumé : Sommaire :
I. Les défis démocratiques
De la conquête de l’indépendance reste la mémoire d’une transition pacifique suffisamment rare dans l’histoire coloniale du monde pour avoir marqué les esprits. Pourtant, l’Inde se heurte aux séquelles de l’occupation britannique : partition du sous-continent sur des bases religieuses entre l’Inde et le Pakistan ; organisation des oppositions entre les communautés (hindous contre musulmans, sikhs contre hindous, etc.) ; sous-développement, vagues de famines... A cela s’ajoute cette tache noire de l’histoire héritée de l’hindouisme : la division de la société en castes.
Conscients des défis à relever, les dirigeants d’alors, singulièrement Mohandas Karamchand Gandhi et Jawaharlal Nehru, cherchent à pacifier les rapports sociaux, sans toucher aux structures fondamentales de la société. En témoigne la Constitution indienne, élaborée par un juriste issu de la caste des intouchables, Bhimrao Ramji Ambedkar. Ce texte fondateur prohibe toute discrimination à l’égard des femmes, des intouchables, pose les bases de quotas dans l’éducation et dans les emplois publics pour ces derniers, et affirme la liberté religieuse.
Toutefois, il y a loin des principes à la réalité. Il faudra attendre 1990 pour que les intouchables aient réellement des places réservées à l’école, à l’université, dans la fonction publique et les entreprises nationalisées. Et, si des progrès irréfutables ont été réalisés – une femme dalit, Mme Mayawati, dirige même l’un des Etats les plus peuplés du pays, l’Uttar Pradesh, depuis la fin mai 2007 –, la plupart des intouchables sont dans la misère, et certains subissent encore les exactions de membres d’autres castes. Plus globalement, la société demeure marquée par la hiérarchie de castes.
Quant aux violences religieuses, elles se sont apaisées ces trois dernières années. Le parti nationaliste hindou, BJP, a été battu aux élections de 2004. Mais les tensions affleurent régulièrement, notamment vis-à -vis des musulmans, dont la majorité vit dans la très grande pauvreté, et qui sont souvent soupçonnés de faire le jeu de l’adversaire pakistanais.
La misère, l’absence d’éducation digne de ce nom, notamment dans les campagnes, et le manque d’équipements sanitaires figurent parmi les plaies les plus vives du pays, qui alimentent la violence contre soi-même (comme le montre la vague de suicides paysans) et contre les autres, ceux qui ne sont pas de la communauté.
Articles :
Les castes contre les classes / Purushottam Agrawal
Pyramide hiérarchique / M. B.
Violence du nationalisme hindou / Rolf Gauffin
Aux prises avec l’extrémisme sikh / Jean-Pierre Dardaud
La communauté musulmane divisée / Alexandre Dastarac et M. Levent
Bangalore à la conquête de l’électronique / Michel Raffoul
Emplois démontables chez Ikea / Olivier Bailly, Jean-Marc Caudron et Denis Lambert
Vague de suicides et crise de l’agriculture / Palagummi Sainath
A la veille d’une difficile « révolution verte » / René Dumont
L’invention du revenu rural garanti / Jyotsna Saksena
Cinq mille ans d’histoire / Kavalam Madhava Pannikar
Meutres en série pour cause de dot / Roland-Pierre Paringaux
II. Du non-alignement à l’attrait américain
Géographiquement, historiquement, stratégiquement, l’Inde occupe une place à part sur l’arène internationale. Parfois en pleine lumière, parfois totalement effacée. Figure de proue du mouvement de libération contre l’occupation coloniale, elle fut une des actrices majeures du non-alignement. Comme Jawaharlal Nehru l’a rappelé à maintes reprises, cette politique n’a jamais signifié neutralité, mais engagement en fonction de principes humains et des intérêts nationaux indiens, et refus de s’engager dans un camp, qu’il soit occidental ou soviétique. Pourtant, les Etats-Unis ont longtemps rêvé d’enrôler New Delhi, face à la Chine et à l’Union soviétique. En témoigne le plaidoyer du sénateur et futur président américain John Fitzgerald Kennedy.
Toutefois, les espoirs de paix ont vite tourné court. La première guerre du Cachemire éclate peu après l’indépendance, et le conflit perdure. La guerre-éclair de 1962 avec la Chine – et la défaite – met fin à tout projet de rayonnement politique en Asie et dans le tiers-monde, tandis que les réticences américaines poussent New Delhi dans les bras soviétiques. Les conflits chez les petits voisins (Sri Lanka, Népal, Bangladesh...) n’aident guère au déploiement d’une diplomatie active et novatrice.
A partir de 1998, l’Inde cherche à reprendre sa place dans le monde en s’affirmant comme puissance nucléaire. Les essais ont alors relancé la course aux armements dans la région (notamment avec le Pakistan) et lui ont valu d’être mise au ban de l’Occident. Mais l’accord entre les autorités de New Delhi et Washington, signé à la fin de 2006, redonne vie aux ambitions internationales du pays. L’attrait des élites indiennes pour les Etats-Unis, les pressions de l’administration Bush pousseront-ils l’Inde à assumer le rôle de contrepoids à la Chine que certains souhaitent ? La partie va se jouer ces prochaines années.
Articles :
Paysage asiatique après la bombe / Paul-Marie de La Gorce
Bandung, l’espoir du tiers-monde / Jawaharlal Nehru
Entre la Chine et l’Inde, une querelle permanente / Maho Ram
Le Cachemire à l’heure afghane / R.-P. P.
Aider l’Inde pour l’exemple / John Fitzgerald Kennedy
Le pari américain / Christophe Jaffrelot
A l’origine du Bangladesh / Jean Peyzieu
Des rêves de puissance / M. B.
III. Cultures urbaines et populaires
Tout autant que l’arrivée désordonnée de paysans venus chercher quelques moyens de subsistance et qui s’entassent toujours plus nombreux dans d’invraisemblables bidonvilles, le jaillissement des technologies de l’information dans des univers très formatés et bien proprets remodèle les villes les plus anciennes, désormais tentaculaires. Ce mouvement crée une atmosphère unique, où les cultures urbaines naissantes cohabitent avec les traditions les plus anciennes, s’imbriquent même, sans que, pour l’heure, le rouleau compresseur occidental ait réussi à écraser l’urbanisme indien. Toutefois, certaines vieilles familles aisées ou issues des couches moyennes s’affolent devant la rapidité des changements. Au point de se laisser séduire par le nationalisme hindou, comme à la fin des années 1990.
Pourtant, ce pays aux dix-huit langues officielles et aux religions multiples tire son identité de la pluralité des apports et du multiculturalisme. C’est particulièrement vrai pour le cinéma, où coexistent les films bengalis, kéralais, hindis, etc., où la réalité sociale peut nourrir la créativité, et où même les flamboyants films dansés et chantés – les fameux Bollywood – se renouvellent. Quel autre pays pourrait voir son activité quasi arrêtée chaque semaine pour cause de feuilleton télévisé, mettant en images l’un des textes indiens les plus anciens, le Ramayana ? Même dans les villages les plus reculés, les habitants se regroupent alors autour des quelques téléviseurs disponibles...
Si la littérature et le cinéma ont franchi les frontières depuis longtemps, les arts picturaux sont souvent restés à l’écart, à quelques exceptions près. Le vide se comble, et les peintres indiens figurent désormais dans les catalogues internationaux. Pas seulement par amour de l’art, mais également, parfois, pour des raisons purement spéculatives. Ici aussi, les nouveaux riches ont fait leur apparition.
Articles :
Une obsession nommée Bombay / Mila Khalon
Pune entre traditions et multinationales / Marie-Caroline Saglio
Le cinéma et les mélodrames sociaux / Serge Daney
Sous le choc d’un feuilleton télévisé / Vijay Singh
Les très riches heures de la peinture indienne / Mila Gantcheva
La jeune génération / M. G.
L’art marie intimement sculpture et architecture / Jeannine Auboyer
Biographies / Nicolas Jaoul
Jyotiba Phulé. Idéologue « antibrahmane »
Bal Gangadhar Tilak. Pionnier du nationalisme hindou
E. V. Ramaswami « Periyar ». Agitateur tamoul
Bhagat Singh. Un jeune martyr anarchiste
Charu Mazumdar. Fondateur des naxalites
Kanshi Ram. L’artisan du renouveau dalit
La lignée des Nehru-Gandhi. Une dynastie toujours vivante
Caméras politiques / Ignacio Ramonet et Charles Tesson
Satyajit Ray. Comme une sonate d’automne
Guru Dutt et Ritwik Ghatak. Des artistes hallucinés
Mani Ratnam. En rupture
Adoor Gopalakrishnan. Un cinéma de conteur
Sanjay Leela Bhansali. Le nouveau Bollywood
Yash Chopra. Hautes tensions politiques
Cartographie
Etats et régions (Atelier de cartographie de l’université de Toulouse-Le Mirail)
Fragile cohabitation des religions (Cécile Marin)
De l’ère coloniale à la partition (C. M.)
Documentation / Olivier Pironet
Chronologies : Expansion et déclin de l’Empire moghol - La domination britannique - L’empire des Indes - La marche vers l’indépendance - Les années Nehru - Deux décennies de plomb - Instabilité politique
Lexique, partis politiques
Essais
Sur la ToilePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Manière de voir > 94 (août-septembre 2007) . - 98 p.Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 43000 man Périodique Réserve Périodiques Disponible Le Révisionnisme en histoire / Domenico Losurdo
Le Révisionnisme en histoire : problèmes et mythes [texte imprimé] / Domenico Losurdo, Auteur ; Jean-Michel Goux, Traducteur . - Paris : A. Michel, 2006 . - 1 vol. (316 p.) : couv. ill. en coul. ; 23 cm. - (Bibliothèque Albin Michel Histoire) .
ISBN : 2-226-15885-5
Langues : Français (fre) Langues originales : Italien (ita)
Catégories : 321.6 Régime autoritaire / Dictature / Gouvernement non démocratique / Totalitarisme
323.26"1789"(44) Révolution française de 1789
323.27 Révolution . Putsch . Coup d'état
325 Colonisation
341.485 Génocide . Massacre . Epuration ethnique
930 Science historique
94"19" Histoire du XXe siècle
94(100)"1914/18" Histoire Première Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(47) Histoire de l'URSS et RussieIndex. décimale : 9 Histoire générale Résumé : Site éditeur :
Dans cette relecture originale des origines du totalitarisme, Domenico Losurdo s'attache à analyser et à dénoncer ce qui, selon lui, constitue le plus grand mythe historique de l'époque moderne, forgé par Carl Schmitt entre les deux guerres : l'idée que la tradition révolutionnaire, qui prend sa source dans la revendication de l'égalité abstraite et universelle de tous les hommes, est en dernier ressort la cause des totalitarismes - fasciste et communiste - qui ont marqué le XXe siècle.
S'inscrivant en faux contre les positions qui en découlent, D. Losurdo montre, contre Nolte, que la terreur de masse et le totalitarisme ont des racines qui précèdent de loin la révolution d'Octobre et, contre Furet, qu'ils n'ont pas de liens intrinsèques avec la tradition révolutionnaire et la lutte pour l'égalité abstraite. Leur origine est endogène à la culture libérale de l'Occident moderne ; elle est liée à la manière dont les démocraties ont conçu et développé leurs rapports avec les peuples « autres ». Le nazisme n'est donc pas le produit d'une infection par l'Orient (et n'a pas imité les méthodes des bolcheviques, « mongols », « asiates », juifs sans patrie, comme le prétend Nolte), mais est un pur produit de l'Occident. À l'opposé de la tradition révolutionnaire, il tire son essence de la négation de l'universel humain et de la racisation de l'ennemi pratiquée par les pays occidentaux, dans le colonialisme et les mouvements racialistes qui ont foisonné avec l'essor de la modernité industrielle et « libérale ».
Et c'est dans ce déni que plongent les racines du révisionnisme historique qui tend à s'insinuer de nos jours.Note de contenu : Table :
1. Deux siècles en discussion : le révisionnisme historique
2. Cycle révolutionnaire et terreur : Grande-Bretagne, France, Amérique
3. Octobre bolchévique, guerre civile internationale et question coloniale
4. "Guerre de Sécession des Blancs", "guerre civile internationale", "siècle américain" et "seconde guerre de Trente ans"
5. Tradition coloniale, guerre totale et génocidePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Le Révisionnisme en histoire : problèmes et mythes Type de document : texte imprimé Auteurs : Domenico Losurdo, Auteur ; Jean-Michel Goux, Traducteur Editeur : Paris : A. Michel Année de publication : 2006 Collection : Bibliothèque Albin Michel Histoire Importance : 1 vol. (316 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-226-15885-5 Langues : Français (fre) Langues originales : Italien (ita) Catégories : 321.6 Régime autoritaire / Dictature / Gouvernement non démocratique / Totalitarisme
323.26"1789"(44) Révolution française de 1789
323.27 Révolution . Putsch . Coup d'état
325 Colonisation
341.485 Génocide . Massacre . Epuration ethnique
930 Science historique
94"19" Histoire du XXe siècle
94(100)"1914/18" Histoire Première Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(47) Histoire de l'URSS et RussieIndex. décimale : 9 Histoire générale Résumé : Site éditeur :
Dans cette relecture originale des origines du totalitarisme, Domenico Losurdo s'attache à analyser et à dénoncer ce qui, selon lui, constitue le plus grand mythe historique de l'époque moderne, forgé par Carl Schmitt entre les deux guerres : l'idée que la tradition révolutionnaire, qui prend sa source dans la revendication de l'égalité abstraite et universelle de tous les hommes, est en dernier ressort la cause des totalitarismes - fasciste et communiste - qui ont marqué le XXe siècle.
S'inscrivant en faux contre les positions qui en découlent, D. Losurdo montre, contre Nolte, que la terreur de masse et le totalitarisme ont des racines qui précèdent de loin la révolution d'Octobre et, contre Furet, qu'ils n'ont pas de liens intrinsèques avec la tradition révolutionnaire et la lutte pour l'égalité abstraite. Leur origine est endogène à la culture libérale de l'Occident moderne ; elle est liée à la manière dont les démocraties ont conçu et développé leurs rapports avec les peuples « autres ». Le nazisme n'est donc pas le produit d'une infection par l'Orient (et n'a pas imité les méthodes des bolcheviques, « mongols », « asiates », juifs sans patrie, comme le prétend Nolte), mais est un pur produit de l'Occident. À l'opposé de la tradition révolutionnaire, il tire son essence de la négation de l'universel humain et de la racisation de l'ennemi pratiquée par les pays occidentaux, dans le colonialisme et les mouvements racialistes qui ont foisonné avec l'essor de la modernité industrielle et « libérale ».
Et c'est dans ce déni que plongent les racines du révisionnisme historique qui tend à s'insinuer de nos jours.Note de contenu : Table :
1. Deux siècles en discussion : le révisionnisme historique
2. Cycle révolutionnaire et terreur : Grande-Bretagne, France, Amérique
3. Octobre bolchévique, guerre civile internationale et question coloniale
4. "Guerre de Sécession des Blancs", "guerre civile internationale", "siècle américain" et "seconde guerre de Trente ans"
5. Tradition coloniale, guerre totale et génocidePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 42617 9/LOS Livre Libre-accès Adultes Disponible Révisionnisme et négationnisme in Témoigner. Entre histoire et mémoire, 122 (avril 2016)
[article] Révisionnisme et négationnisme : dossier [texte imprimé] / Daniel Acke, Directeur de publication . - 2016 . - p. 52-127.
Langues : Français (fre)
in Témoigner. Entre histoire et mémoire > 122 (avril 2016) . - p. 52-127
Catégories : 329.18:341.485 Négationnisme
37.02 Pédagogie et outils pédagogiques
930 Science historiqueNote de contenu : LE DOSSIER CONTIENT
-Présentation/Daniel Acke
-Pourquoi les négationnistes restent dangereux/Aline Sax
-La pédagogie pour contrer le négationnisme/Baudouin Massart
- Wilhelm Koppe et Josef Oberhauser face à la justice ouest-allemande: exemple d'une première forme de révisionisme/Sila Cehreli
-Négationnisme et erreurs historiographiques/Valérie Igounet
-Négationnisme et concurrence des victimes/Valentina Pisanty
-Laissez-nous entrer dans la maison des morts/Marie et Jacques Fierens
- Bibliographie
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Révisionnisme et négationnisme : dossier Type de document : texte imprimé Auteurs : Daniel Acke, Directeur de publication Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 52-127 Langues : Français (fre) Catégories : 329.18:341.485 Négationnisme
37.02 Pédagogie et outils pédagogiques
930 Science historiqueNote de contenu : LE DOSSIER CONTIENT
-Présentation/Daniel Acke
-Pourquoi les négationnistes restent dangereux/Aline Sax
-La pédagogie pour contrer le négationnisme/Baudouin Massart
- Wilhelm Koppe et Josef Oberhauser face à la justice ouest-allemande: exemple d'une première forme de révisionisme/Sila Cehreli
-Négationnisme et erreurs historiographiques/Valérie Igounet
-Négationnisme et concurrence des victimes/Valentina Pisanty
-Laissez-nous entrer dans la maison des morts/Marie et Jacques Fierens
- Bibliographie
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Témoigner. Entre histoire et mémoire > 122 (avril 2016) . - p. 52-127Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 50014 TEM Périodique Libre-accès Périodiques Disponible La révolte des bonzes / Thierry Falise in Le Vif / L'Express, 2539 ([28/09/2007])
PermalinkLa Rocque et le fascisme français in Vingtième siècle, 95 (juillet-septembre 2007)
PermalinkRoger Defourny
PermalinkLa Rose Blanche / FONDATION ROSE BLANCHE (MUNICH)
PermalinkLa Rose Blanche / HERITIERS DE LA MEMOIRE
PermalinkLe Rouge et le Noir / Jean-François Füeg
PermalinkRussie 1917 : revue et corrigée / Jean-Marie Chauvier in C4, 53 (janvier 1998)
PermalinkRwanda, l'honneur perdu de l'Église
PermalinkRwanda : repères in Le Vif / L'Express, 1915 ([13/04/2001])
PermalinkRwanda Timeline: How the genocide unfolded in Searchlight, Extra (January 2008)
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