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94"1918-1939" Histoire entre-deux-guerres |
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Les responsabilités des dynasties bourgeoises, 5. De Hitler à Pétain / Emmanuel Beau de Loménie
Les responsabilités des dynasties bourgeoises, 5. De Hitler à Pétain [texte imprimé] / Emmanuel Beau de Loménie, Auteur . - Paris : Denoël, 1973 . - 1 vol. (678 p.) ; 23 cm.
Index
Langues : Français (fre)
Catégories : 323.4 Lutte des classes
329.14(44)1936-1940 Front Populaire
33(44)(091) Histoire économique et sociale de la France
929 Blum, Léon (1872-1950)
929 Laval, Pierre (1883-1945)
929 Pétain, Philippe (1856-1951)
94"1918-1939" Histoire entre-deux-guerres
94(44)"1940-1945" Vichy
Daladier Edouard (1884-1970)
Doumergue, Gaston (1863-1937)
Reynaud, Paul ( 1878-1966)Index. décimale : 940 Histoire de l'Europe / Goulag / Génocide Arménien / Guerre d'Espagne Résumé : Son propos est d’expliquer pourquoi la France a soudain perdu le dynamisme qui avait assuré son prestige international, en se laissant influencer, dès la fin du XVIIIe siècle, par divers groupes de haute bourgeoisie.
Portés par les remous de la Révolution de 1789, ces groupes n’ont cessé par la suite de jouer, au dépens de la santé nationale, un rôle ouvertement et secrètement dominant.
Avec De Hitler à Pétain, l’auteur souligne la dérision des gesticulations politiques des dirigeants français entre 1933 et 1940 alors que la montée des périls est si évidente.
Il souligne les ambiguïtés, les carences et les hypocrisies, les mensonges du Front populaire sous les gouvernements Léon Blum et Chautemps.
Il nous montre aussi les maîtres de la finance et des affaires préparant de nouvelles dévaluations monétaires, grignotant la retraite des anciens combattants, déconcertant le pays face à l’Allemagne qui, pour préparer sa revanche, exploite notre démoralisation grandissante.
Beau de Loménie met ainsi en valeur de façon accablante les égoïstes à courte vue des principaux personnages qui ont joué un rôle dominant et déterminant dans notre défaite de 1940; il nous dit comment et pourquoi nous avons perdu notre immense empire d’outre-mer; comment et pourquoi nous avons du nous replier dans notre hexagone métropolitain, sous le contrôle de la finance américaine...Note de contenu : Tables des matières :
1. Le premier ministre Daladier
2. Au temps de l'affaire Stavisky
3. Le ministère Doumergue
4. La montée de Laval
5. L'apogée de Laval aux ordres du gros argent
6. Au temps du ministère blum
7. Le lent effondrement du front populaire
8. Les débuts du ministère Daladier : de l'Anschluss à Munich
9. De Munich à la guerre
10. La déclaration de guerre
11. La drôle de guerre conduite par Daladier
12. Paul Reynaud au pouvoir
13. L'offensive allemande
14. Vers l'armistice
15. Pétain au pouvoir
16. A Clermont-Ferrand et à Vichy, vers l'assemblée nationale
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre de série : Les responsabilités des dynasties bourgeoises, 5 Titre : De Hitler à Pétain Type de document : texte imprimé Auteurs : Emmanuel Beau de Loménie, Auteur Editeur : Paris : Denoël Année de publication : 1973 Importance : 1 vol. (678 p.) Format : 23 cm Note générale : Index Langues : Français (fre) Catégories : 323.4 Lutte des classes
329.14(44)1936-1940 Front Populaire
33(44)(091) Histoire économique et sociale de la France
929 Blum, Léon (1872-1950)
929 Laval, Pierre (1883-1945)
929 Pétain, Philippe (1856-1951)
94"1918-1939" Histoire entre-deux-guerres
94(44)"1940-1945" Vichy
Daladier Edouard (1884-1970)
Doumergue, Gaston (1863-1937)
Reynaud, Paul ( 1878-1966)Index. décimale : 940 Histoire de l'Europe / Goulag / Génocide Arménien / Guerre d'Espagne Résumé : Son propos est d’expliquer pourquoi la France a soudain perdu le dynamisme qui avait assuré son prestige international, en se laissant influencer, dès la fin du XVIIIe siècle, par divers groupes de haute bourgeoisie.
Portés par les remous de la Révolution de 1789, ces groupes n’ont cessé par la suite de jouer, au dépens de la santé nationale, un rôle ouvertement et secrètement dominant.
Avec De Hitler à Pétain, l’auteur souligne la dérision des gesticulations politiques des dirigeants français entre 1933 et 1940 alors que la montée des périls est si évidente.
Il souligne les ambiguïtés, les carences et les hypocrisies, les mensonges du Front populaire sous les gouvernements Léon Blum et Chautemps.
Il nous montre aussi les maîtres de la finance et des affaires préparant de nouvelles dévaluations monétaires, grignotant la retraite des anciens combattants, déconcertant le pays face à l’Allemagne qui, pour préparer sa revanche, exploite notre démoralisation grandissante.
Beau de Loménie met ainsi en valeur de façon accablante les égoïstes à courte vue des principaux personnages qui ont joué un rôle dominant et déterminant dans notre défaite de 1940; il nous dit comment et pourquoi nous avons perdu notre immense empire d’outre-mer; comment et pourquoi nous avons du nous replier dans notre hexagone métropolitain, sous le contrôle de la finance américaine...Note de contenu : Tables des matières :
1. Le premier ministre Daladier
2. Au temps de l'affaire Stavisky
3. Le ministère Doumergue
4. La montée de Laval
5. L'apogée de Laval aux ordres du gros argent
6. Au temps du ministère blum
7. Le lent effondrement du front populaire
8. Les débuts du ministère Daladier : de l'Anschluss à Munich
9. De Munich à la guerre
10. La déclaration de guerre
11. La drôle de guerre conduite par Daladier
12. Paul Reynaud au pouvoir
13. L'offensive allemande
14. Vers l'armistice
15. Pétain au pouvoir
16. A Clermont-Ferrand et à Vichy, vers l'assemblée nationale
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 47091 940/BEA Livre Libre-accès Adultes Disponible Le retour à l'ordre / Virginie Devillez
Le retour à l'ordre : art et politique en Belgique de 1918 à 1945 [texte imprimé] / Virginie Devillez , Auteur . - Bruxelles : Labor : Bruxelles : Dexia, 2003 . - 1 vol. (431 p. : couv. ill., ill. ; 31cm.
ISBN : 978-2-8040-1793-4
Sources, bibliorgaphie, abbréviations, index
Langues : Français (fre)
Catégories : 32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique
7.0 Art en général
7.05 Utilisation de l'art
94"1918-1939" Histoire entre-deux-guerres
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleIndex. décimale : 940.532 Occupation / Résistance / Collaboration Résumé : Article du Monde Diplomatique (janvier 2004) :
L’art belge sous la férule nazie
Quand la Belgique, le 28 mai 1940, capitule devant l’Allemagne, ses ministres ont déjà pris le chemin de l’exil. Toutefois, avant de partir, ils ont promulgué, le 10 mai, un arrêté. Celui-ci exige que leurs charges soient assumées, en leur absence, par les secrétaires généraux de leurs ministères. Le personnel politique ayant disparu, un gouvernement du type de celui de Vichy, comme en France, était difficile à instaurer. Les occupants se sont donc trouvés devant de simples fonctionnaires avec lesquels il leur fallait essayer de composer.
Les bouleversements radicaux ont ainsi été épargnés au système administratif belge, même si l’administrateur militaire allemand s’est efforcé résolument de soumettre les récalcitrants. Le département de l’instruction publique a été dirigé à Bruxelles, jusqu’à la Libération, par Marcel Nyns, déjà en fonctions avant la guerre. En revanche, Hitler ayant exprimé sa volonté que des avantages soient accordés aux Flamands, le responsable du secteur des Beaux-Arts fut limogé, au bénéfice d’un conservateur de musée d’Anvers, Jozef Muls. Mais, quelle chance, le nouveau promu était honnête. Durant toute l’Occupation, il essaya de ne pas avantager les artistes flamands, et il alla jusqu’à se risquer, au nom de l’Etat, à acheter des tableaux à des peintres juifs.
Cependant, la Belgique, de 1939 à la fin de 1944, n’en a pas moins été « nazifiée ». Virginie Devillez le met en lumière dans tous ses méandres (1). Avec force détails, elle analyse la politique culturelle en Flandre et en Wallonie, instituée avec le concours de littérateurs et d’artistes qui, par conviction ou par opportunisme, ont cédé devant les manipulations des autorités allemandes. Cela depuis les critiques d’art Colin, Eamans et Marlier, anciens chantres des avant-gardes, jusqu’au romancier « prolétarien » Pierre Hubermont, nommé en 1941 président de la Communauté culturelle wallone.
Le travail de Virginie Devillez donne à comprendre la collaboration « à la belge » en éclairant la crise qui règne dans les années 1930. Beaucoup d’intellectuels et d’artistes s’adaptent alors au prétendu besoin d’ordre qui est, avant la guerre, proclamé çà et là en Europe, et cette adaptation ouvre un peu plus tard leur passage, sans problèmes de conscience, à l’apologie de tous les thèmes fascistes. Ils vont exalter l’artisanat, le métier, les sujets classiques et, pour les Flamands, le dynamisme intrinsèque de la « germanité ».
En fait, l’Occupation allemande a été en Belgique, comme partout, la source des plus infâmes persécutions. Le faux-semblant d’une vie culturelle sans heurts, où les cinémas, les théâtres, les salles de concert et d’exposition reprennent des activités à peu près normales dès la fin mai 1940, a permis une répression d’autant plus aisée contre les juifs, les communistes et les résistants. Les écrivains et les artistes, au contraire de ce qui s’est passé en France, se sont peu rassemblés, en effet, en une opposition organisée. Trois bulletins ayant pour titre Art et Liberté ont simplement été publiés dans la clandestinité de 1941 à 1943, à l’initiative d’un Front de l’indépendance animé par un lithographe, Welchar, et par un professeur de mathématiques féru d’art, Jean Lagneau.
Devant l’amoncellement des compromissions et des lâchetés, le bilan tiré par Virginie Devillez dans un livre qui est richement documenté et illustré laisse un goût amer. Alors que le critique d’art Richard Dupierreux, ayant récupéré, avec la Libération, sa chronique au journal Le Soir, annonce le 15 septembre 1944 un nécessaire « nettoyage de la maison », elle constate que, finalement, les sanctions n’ont pas été nombreuses. Pourquoi ? « Les réseaux d’amitié et les relations professionnelles préexistant à la guerre » ont prévalu.
Lionel Richard.
Note de contenu : Table :
1. le temps des crises
* Splendeurs et misère de l'administration des Beaux-Arts
Ministres et fonctionnaires / acquisitions, expositions et inquisition
* Les beaux-arts en dépression
1929-1932 : es années noires / 1932-1934 : l'heure de la prise en compte
* Conclusion : de la nécessité d'agir
2. Le temps des espoirs et des doutes
* Les enseignements de l'Exposition universelle de Bruxelles 1935
la consécration de l'Art moderne / "Quand les trois arts se donnent la main" / Conclusion : Bruxelles 1935, un expérience pilote
* Les leçons et les déceptions de l'Exposition internationale de Paris 1937
la revalorisation des Arts industriels et de leur enseignement / des lendemains qui déchantent / conclusion : une politique à deux vitesses / Conclusion : une politique à deux vitesses
* Les congés payés et l'émergence d'une "volonté culturelle"
le rôle social des musées / "Pour une politique des beaux-Arts" / Conclusion
3. Les temps sombres
* Les arts "occupés"
"En art comme en politique, la révolution est de droite" / Les nouvelles instances culturelles / retour à la "normalité" / la germanisation en douce / Conclusion
* Les fausses continuités
le Nouvel ordre culturel / L'Art politique / Conclusion
4. Épilogue
5. Conclusion
Annexes : tableaux œuvres d'art, artistes, dépenses publiques, etcPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Le retour à l'ordre : art et politique en Belgique de 1918 à 1945 Type de document : texte imprimé Auteurs : Virginie Devillez , Auteur Editeur : Bruxelles : Labor Année de publication : 2003 Autre Editeur : Bruxelles : Dexia Importance : 1 vol. (431 p. Présentation : couv. ill., ill. Format : 31cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-8040-1793-4 Note générale : Sources, bibliorgaphie, abbréviations, index Langues : Français (fre) Catégories : 32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique
7.0 Art en général
7.05 Utilisation de l'art
94"1918-1939" Histoire entre-deux-guerres
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleIndex. décimale : 940.532 Occupation / Résistance / Collaboration Résumé : Article du Monde Diplomatique (janvier 2004) :
L’art belge sous la férule nazie
Quand la Belgique, le 28 mai 1940, capitule devant l’Allemagne, ses ministres ont déjà pris le chemin de l’exil. Toutefois, avant de partir, ils ont promulgué, le 10 mai, un arrêté. Celui-ci exige que leurs charges soient assumées, en leur absence, par les secrétaires généraux de leurs ministères. Le personnel politique ayant disparu, un gouvernement du type de celui de Vichy, comme en France, était difficile à instaurer. Les occupants se sont donc trouvés devant de simples fonctionnaires avec lesquels il leur fallait essayer de composer.
Les bouleversements radicaux ont ainsi été épargnés au système administratif belge, même si l’administrateur militaire allemand s’est efforcé résolument de soumettre les récalcitrants. Le département de l’instruction publique a été dirigé à Bruxelles, jusqu’à la Libération, par Marcel Nyns, déjà en fonctions avant la guerre. En revanche, Hitler ayant exprimé sa volonté que des avantages soient accordés aux Flamands, le responsable du secteur des Beaux-Arts fut limogé, au bénéfice d’un conservateur de musée d’Anvers, Jozef Muls. Mais, quelle chance, le nouveau promu était honnête. Durant toute l’Occupation, il essaya de ne pas avantager les artistes flamands, et il alla jusqu’à se risquer, au nom de l’Etat, à acheter des tableaux à des peintres juifs.
Cependant, la Belgique, de 1939 à la fin de 1944, n’en a pas moins été « nazifiée ». Virginie Devillez le met en lumière dans tous ses méandres (1). Avec force détails, elle analyse la politique culturelle en Flandre et en Wallonie, instituée avec le concours de littérateurs et d’artistes qui, par conviction ou par opportunisme, ont cédé devant les manipulations des autorités allemandes. Cela depuis les critiques d’art Colin, Eamans et Marlier, anciens chantres des avant-gardes, jusqu’au romancier « prolétarien » Pierre Hubermont, nommé en 1941 président de la Communauté culturelle wallone.
Le travail de Virginie Devillez donne à comprendre la collaboration « à la belge » en éclairant la crise qui règne dans les années 1930. Beaucoup d’intellectuels et d’artistes s’adaptent alors au prétendu besoin d’ordre qui est, avant la guerre, proclamé çà et là en Europe, et cette adaptation ouvre un peu plus tard leur passage, sans problèmes de conscience, à l’apologie de tous les thèmes fascistes. Ils vont exalter l’artisanat, le métier, les sujets classiques et, pour les Flamands, le dynamisme intrinsèque de la « germanité ».
En fait, l’Occupation allemande a été en Belgique, comme partout, la source des plus infâmes persécutions. Le faux-semblant d’une vie culturelle sans heurts, où les cinémas, les théâtres, les salles de concert et d’exposition reprennent des activités à peu près normales dès la fin mai 1940, a permis une répression d’autant plus aisée contre les juifs, les communistes et les résistants. Les écrivains et les artistes, au contraire de ce qui s’est passé en France, se sont peu rassemblés, en effet, en une opposition organisée. Trois bulletins ayant pour titre Art et Liberté ont simplement été publiés dans la clandestinité de 1941 à 1943, à l’initiative d’un Front de l’indépendance animé par un lithographe, Welchar, et par un professeur de mathématiques féru d’art, Jean Lagneau.
Devant l’amoncellement des compromissions et des lâchetés, le bilan tiré par Virginie Devillez dans un livre qui est richement documenté et illustré laisse un goût amer. Alors que le critique d’art Richard Dupierreux, ayant récupéré, avec la Libération, sa chronique au journal Le Soir, annonce le 15 septembre 1944 un nécessaire « nettoyage de la maison », elle constate que, finalement, les sanctions n’ont pas été nombreuses. Pourquoi ? « Les réseaux d’amitié et les relations professionnelles préexistant à la guerre » ont prévalu.
Lionel Richard.
Note de contenu : Table :
1. le temps des crises
* Splendeurs et misère de l'administration des Beaux-Arts
Ministres et fonctionnaires / acquisitions, expositions et inquisition
* Les beaux-arts en dépression
1929-1932 : es années noires / 1932-1934 : l'heure de la prise en compte
* Conclusion : de la nécessité d'agir
2. Le temps des espoirs et des doutes
* Les enseignements de l'Exposition universelle de Bruxelles 1935
la consécration de l'Art moderne / "Quand les trois arts se donnent la main" / Conclusion : Bruxelles 1935, un expérience pilote
* Les leçons et les déceptions de l'Exposition internationale de Paris 1937
la revalorisation des Arts industriels et de leur enseignement / des lendemains qui déchantent / conclusion : une politique à deux vitesses / Conclusion : une politique à deux vitesses
* Les congés payés et l'émergence d'une "volonté culturelle"
le rôle social des musées / "Pour une politique des beaux-Arts" / Conclusion
3. Les temps sombres
* Les arts "occupés"
"En art comme en politique, la révolution est de droite" / Les nouvelles instances culturelles / retour à la "normalité" / la germanisation en douce / Conclusion
* Les fausses continuités
le Nouvel ordre culturel / L'Art politique / Conclusion
4. Épilogue
5. Conclusion
Annexes : tableaux œuvres d'art, artistes, dépenses publiques, etcPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 45932 940.532/DEV Livre Libre-accès Adultes Exclu du prêt La révision pacifiste des manuels scolaires / Christophe Bechet in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 20 (décembre 2008)
[article] La révision pacifiste des manuels scolaires : Les enjeux de la mémoire de la guerre 14-18 dans l'enseignement belge de l'Entre-deux-guerres [texte imprimé] / Christophe Bechet, Auteur . - 2009 . - pp. 49-101.
Langues : Français (fre)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 20 (décembre 2008) . - pp. 49-101
Catégories : 172.4 Morale Ethique internationale / Paix / Pacifisme
327 Relations internationales
37(091) Histoire de l'enseignement
37.02 Pédagogie et outils pédagogiques
94"1918-1939" Histoire entre-deux-guerres
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Société des Nations (SDN) (1919-1945)Note de contenu : Samenvattingen / Résumés / Summaries
Le choix fait par la Belgique d’intégrer après la Première Guerre mondiale les rangs des organisations internationales et la détente de ses rapports avec l’Allemagne à partir du traité de Locarno a mené tout naturellement les autorités du pays à modérer progressivement leur rhétorique revancharde et à adopter un discours mêlant désormais subtilement nationalisme et internationalisme. La transposition de cette politique de compromis dans l’enseignement belge est un phénomène complexe que nous étudions dans cet article en nous attardant tout spécialement sur la mémoire de la guerre 14-18 dans les manuels scolaires et en étudiant ses enjeux au niveau politique, académique et pédagogique.
Sur le plan politique, les circulaires ministérielles montrent que le gouvernement belge a accueilli favorablement la propagande pacifiste sans pour autant cesser toute propagande patriotique. Sur le plan académique, le rapport rédigé par le professeur de l’ULB Frans Van Kalken, au nom du Comité national belge des sciences historiques, en vue du Congrès international sur l’enseignement de l’histoire tenu à la Haye en 1932, montre bien les préventions des milieux historiques belges à l’égard des propositions avancées par les pédagogues ‘internationalistes’ pour la révision de l’histoire de la Première Guerre mondiale.
Sur le plan pédagogique, la procédure de révision des manuels scolaires mise en place par la Société des Nations – procédure Casarès – n’aura porté ses fruits en Belgique qu’à une seule occasion. De même, malgré l’activisme des nombreuses organisations pacifistes gravitant dans l’orbite de la SDN, comme par exemple la dotation Carnegie pour la paix internationale, leur volonté de réviser, entre autres, la littérature scolaire belge va être confrontée au départ à une inertie de la part des auteurs de manuels, principalement du côté francophone. Les auteurs belges sont peu au fait des critiques internationales et les changements opérés dans leurs manuels après 1926, vraisemblablement à la suite des directives émanant du ministère des Sciences et des Arts, ne seront pas toujours à la mesure des espérances pacifistes. À ce titre, les difficultés inhérentes à la révision des manuels scolaires en Belgique illustrent parfaitement les spécificités de la mémoire belge relative à la Grande Guerre, peu adaptable aux canons de la nouvelle morale internationale.
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : La révision pacifiste des manuels scolaires : Les enjeux de la mémoire de la guerre 14-18 dans l'enseignement belge de l'Entre-deux-guerres Type de document : texte imprimé Auteurs : Christophe Bechet, Auteur Année de publication : 2009 Article en page(s) : pp. 49-101 Langues : Français (fre) Catégories : 172.4 Morale Ethique internationale / Paix / Pacifisme
327 Relations internationales
37(091) Histoire de l'enseignement
37.02 Pédagogie et outils pédagogiques
94"1918-1939" Histoire entre-deux-guerres
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Société des Nations (SDN) (1919-1945)Note de contenu : Samenvattingen / Résumés / Summaries
Le choix fait par la Belgique d’intégrer après la Première Guerre mondiale les rangs des organisations internationales et la détente de ses rapports avec l’Allemagne à partir du traité de Locarno a mené tout naturellement les autorités du pays à modérer progressivement leur rhétorique revancharde et à adopter un discours mêlant désormais subtilement nationalisme et internationalisme. La transposition de cette politique de compromis dans l’enseignement belge est un phénomène complexe que nous étudions dans cet article en nous attardant tout spécialement sur la mémoire de la guerre 14-18 dans les manuels scolaires et en étudiant ses enjeux au niveau politique, académique et pédagogique.
Sur le plan politique, les circulaires ministérielles montrent que le gouvernement belge a accueilli favorablement la propagande pacifiste sans pour autant cesser toute propagande patriotique. Sur le plan académique, le rapport rédigé par le professeur de l’ULB Frans Van Kalken, au nom du Comité national belge des sciences historiques, en vue du Congrès international sur l’enseignement de l’histoire tenu à la Haye en 1932, montre bien les préventions des milieux historiques belges à l’égard des propositions avancées par les pédagogues ‘internationalistes’ pour la révision de l’histoire de la Première Guerre mondiale.
Sur le plan pédagogique, la procédure de révision des manuels scolaires mise en place par la Société des Nations – procédure Casarès – n’aura porté ses fruits en Belgique qu’à une seule occasion. De même, malgré l’activisme des nombreuses organisations pacifistes gravitant dans l’orbite de la SDN, comme par exemple la dotation Carnegie pour la paix internationale, leur volonté de réviser, entre autres, la littérature scolaire belge va être confrontée au départ à une inertie de la part des auteurs de manuels, principalement du côté francophone. Les auteurs belges sont peu au fait des critiques internationales et les changements opérés dans leurs manuels après 1926, vraisemblablement à la suite des directives émanant du ministère des Sciences et des Arts, ne seront pas toujours à la mesure des espérances pacifistes. À ce titre, les difficultés inhérentes à la révision des manuels scolaires en Belgique illustrent parfaitement les spécificités de la mémoire belge relative à la Grande Guerre, peu adaptable aux canons de la nouvelle morale internationale.
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 20 (décembre 2008) . - pp. 49-101Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 44697 cah Périodique Libre-accès Périodiques Disponible 2571-2572 - décembre 2023 - Rex dans l’entre-deux-guerres (Bulletin de Courrier Hebdomadaire) / Clément Ferrier
[n° ou bulletin] 2571-2572 - décembre 2023 - Rex dans l’entre-deux-guerres : discours et communication politique [texte imprimé] / Clément Ferrier, Auteur . - 2023.
Langues : Français (fre)
Catégories : 32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique
324(493) Elections Belgique 1936
329.18(493)"<1945" Rex Rexisme
94"1918-1939" Histoire entre-deux-guerres
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleRésumé : 4e de couverture
Apparu sur la scène politique belge en 1936, Rex en devient rapidement le « trublion ». D’emblée, le mouvement de Léon Degrelle se démarque des autres formations politiques par un mode de communication novateur, situé au croisement des techniques de la propagande et de la publicité. Son discours est basé sur la dénonciation de scandales politico-financiers, est porté par de grands meetings, s’appuie sur une presse propre (dont Le Pays réel), est incarné par des symboles (le balai), est fait de néologismes (« bankster ») et de slogans (« Rex vaincra ! », « Contre les pourris ! », « Rex ou Moscou »), et bénéficie du charisme du « chef ». En revanche, le mouvement est pour ainsi dire dépourvu de réel programme politique.
Si Rex engrange un succès électoral initial en mai 1936, qui lui permet d’obtenir 33 sièges au Parlement, cette période est de courte durée. Rapidement, l’incurie politique des rexistes apparaît au grand jour. S’y ajoute l’absence de ligne idéologique claire, celle-ci étant essentiellement fixée par L. Degrelle au gré des circonstances. L’élection partielle de Bruxelles provoquée par Rex, qui voit le Premier ministre Paul van Zeeland battre sèchement L. Degrelle en avril 1937, constitue un tournant pour le mouvement. Désormais, pour tenter – en vain – de revenir au-devant de la scène, Rex se fait non seulement toujours plus agressif et outrancier, mais aussi antisémite, tandis que s’accroît son admiration pour les régimes fascistes étrangers. Les tensions internes fracturent alors le mouvement et se traduisent par de multiples défections.
Ce Courrier hebdomadaire analyse la manière dont le discours rexiste s’est construit, a évolué entre 1936 et 1940, et a été perçu au sein de la société belge. Il souligne ses incohérences et ses contradictions, qui sont allées croissant au fur et à mesure que Rex opérait une radicalisation de sa rhétorique et s’ancrait à l’extrême droite.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : 2571-2572 - décembre 2023 - Rex dans l’entre-deux-guerres : discours et communication politique Type de document : texte imprimé Auteurs : Clément Ferrier, Auteur Année de publication : 2023 Langues : Français (fre) Catégories : 32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique
324(493) Elections Belgique 1936
329.18(493)"<1945" Rex Rexisme
94"1918-1939" Histoire entre-deux-guerres
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleRésumé : 4e de couverture
Apparu sur la scène politique belge en 1936, Rex en devient rapidement le « trublion ». D’emblée, le mouvement de Léon Degrelle se démarque des autres formations politiques par un mode de communication novateur, situé au croisement des techniques de la propagande et de la publicité. Son discours est basé sur la dénonciation de scandales politico-financiers, est porté par de grands meetings, s’appuie sur une presse propre (dont Le Pays réel), est incarné par des symboles (le balai), est fait de néologismes (« bankster ») et de slogans (« Rex vaincra ! », « Contre les pourris ! », « Rex ou Moscou »), et bénéficie du charisme du « chef ». En revanche, le mouvement est pour ainsi dire dépourvu de réel programme politique.
Si Rex engrange un succès électoral initial en mai 1936, qui lui permet d’obtenir 33 sièges au Parlement, cette période est de courte durée. Rapidement, l’incurie politique des rexistes apparaît au grand jour. S’y ajoute l’absence de ligne idéologique claire, celle-ci étant essentiellement fixée par L. Degrelle au gré des circonstances. L’élection partielle de Bruxelles provoquée par Rex, qui voit le Premier ministre Paul van Zeeland battre sèchement L. Degrelle en avril 1937, constitue un tournant pour le mouvement. Désormais, pour tenter – en vain – de revenir au-devant de la scène, Rex se fait non seulement toujours plus agressif et outrancier, mais aussi antisémite, tandis que s’accroît son admiration pour les régimes fascistes étrangers. Les tensions internes fracturent alors le mouvement et se traduisent par de multiples défections.
Ce Courrier hebdomadaire analyse la manière dont le discours rexiste s’est construit, a évolué entre 1936 et 1940, et a été perçu au sein de la société belge. Il souligne ses incohérences et ses contradictions, qui sont allées croissant au fur et à mesure que Rex opérait une radicalisation de sa rhétorique et s’ancrait à l’extrême droite.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 53952 COU Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Roi et nation / Laurence Van Ypersele in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 3 (1997)
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 7649/1 P/1089 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Rome, 1920-1945 / François Liffran
PermalinkLe salaire de la destruction / J. Adam Tooze
PermalinkSans la trahison du parti socialiste allemand, le fascisme n'aurait jamais triomphé en Allemagne dans les années trente / Herwig Lerouge in Etudes marxistes, 15 (3ème trimestre 1992)
PermalinkSecret et violence / Pierre Sommermeyer in Le Monde Libertaire, 1422 ([19/01/2006])
PermalinkPermalinkLes secrets du IIIe Reich / François Kersaudy
PermalinkSéminaire de la Fondation Auschwitz, IV. La résistance et l'anti-fascisme : problèmes historiographiques et mémoirels / FONDATION AUSCHWITZ
PermalinkLes Soldats de travail / Kiran Klaus Patel in Fondation Auschwitz (bulletin trimestrielle), 88 (juillet-septembre 2005)
PermalinkSommaire in Légion Nationale, 17 ([24/04/1937])
PermalinkSortir de la guerre, sortir de l'occupation. Les violences populaires en Belgique au lendemain de la Première Guerre mondiale / Laurence Van Ypersele in Vingtième siècle, 83 (juillet-septembre 2004)
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