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[article] Anatomie de la soumission : dossier [texte imprimé] / Jean-François Dortier, Directeur de publication . - 2010 . - pp. 36-51.
Langues : Français (fre)
in Sciences Humaines > 213 (mars 2010) . - pp. 36-51
Catégories : 03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions
331.1 Rapports travailleurs/employeurs
929 Milgram, Stanley (1933-1984)
Bourreaux
Contrôle social (surveillance, auto-obéissance, obéissance, soumission à l'autorité)
Domination / HiérarchieRésumé : Une série documentaire vient de reproduire la fameuse expérience de Stanley Milgram sur la soumission à l’autorité pour voir jusqu’où l’on peut induire chez un individu certains comportements. Le résultat est très inquiétant. Il apparaît qu’un individu anonyme peut se transformer en bourreau ordinaire, n’hésitant pas à torturer à la demande. Pour Jean-Léon Beauvois, cela démontre l’existence d’une «?servitude volontaire?», qui va à l’encontre de nos idéaux et illusions démocratiques.
Est-il vrai que les citoyens, les consommateurs, les spectateurs, les salariés que nous sommes soient devenus de nouvelles victimes consentantes de notre propre asservissement??
Il est temps de reprendre le grand problème posé par Etienne de La Boétie dans son discours sur la servitude volontaire et de s’interroger sur l’énigme de la soumission.
Note de contenu : Anatomie de la soumission / Dossier coordonné par Jean-François Dortier
- Tous soumis ? / Achille Weinberg
Des foules qui se rassemblent pour prier avec dévotion un dieu invisible, des quidams qui se transforment en tortionnaires, une petite victime qui s’éprend de son bourreau, etc. Jusqu’où sommes-nous soumis??
(Article complet en ligne)
- Stanley Milgram. Les bourreaux ordinaires / Jean-François Marmion
Une personne ordinaire peut accepter de supplicier un innocent. C’est ce qu’a révélé, voici cinquante ans, l’expérience la plus célèbre de toute l’histoire de la psychologie.
- Torturez, vous êtes filmés ! / Jean-François Marmion
Sommes-nous prêts à électrocuter un inconnu pour les besoins d’un jeu télévisé?? Oui, d’après les résultats d’une expérience très ingénieuse. La télévision nous soumet-elle à ce point??
- Rencontre avec Jean-Léon Beauvois : «On est beaucoup plus facilement soumis aujourd'hui»
Le professeur de psychologie sociale, Jean-Léon Beauvois, a été le conseiller scientifique du documentaire «?Jusqu’où va la télé?» qui porte sur l’expérience de Stanley Milgram.
- Les salariés sont-ils des victimes consentantes ? / Jean-François Dortier
Un nouveau management, fondé sur l’autonomie, la responsabilité et l’épanouissement au travail, aurait réussi cet exploit?: faire des salariés les victimes consentantes de leur propre exploitation. Quel crédit accorder à cette théorie??
- Dominant-dominé. Anatomie d'une relation / Achille Weinberg
Des tyrans et des soumis, il en existe dans tout le monde vivant. Mais chez les humains, la hiérarchie sociale ne recoupe pas les relations personnelles de pouvoir.
- Quatre formes de soumission
1. Courtisans - De l’art de la servilité
2. Ulysse- La pire soumission à soi-même
3. Le syndrome de Stockholm- Aimer qui nous soumet
4. Masochisme -Le plaisir d’être dominé
(Article complet en ligne)
Encart:
- La banalité du mal, constat trop banal ?
- Enfants, leaders, dominés, solitaires...Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Anatomie de la soumission : dossier Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-François Dortier, Directeur de publication Année de publication : 2010 Article en page(s) : pp. 36-51 Langues : Français (fre) Catégories : 03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions
331.1 Rapports travailleurs/employeurs
929 Milgram, Stanley (1933-1984)
Bourreaux
Contrôle social (surveillance, auto-obéissance, obéissance, soumission à l'autorité)
Domination / HiérarchieRésumé : Une série documentaire vient de reproduire la fameuse expérience de Stanley Milgram sur la soumission à l’autorité pour voir jusqu’où l’on peut induire chez un individu certains comportements. Le résultat est très inquiétant. Il apparaît qu’un individu anonyme peut se transformer en bourreau ordinaire, n’hésitant pas à torturer à la demande. Pour Jean-Léon Beauvois, cela démontre l’existence d’une «?servitude volontaire?», qui va à l’encontre de nos idéaux et illusions démocratiques.
Est-il vrai que les citoyens, les consommateurs, les spectateurs, les salariés que nous sommes soient devenus de nouvelles victimes consentantes de notre propre asservissement??
Il est temps de reprendre le grand problème posé par Etienne de La Boétie dans son discours sur la servitude volontaire et de s’interroger sur l’énigme de la soumission.
Note de contenu : Anatomie de la soumission / Dossier coordonné par Jean-François Dortier
- Tous soumis ? / Achille Weinberg
Des foules qui se rassemblent pour prier avec dévotion un dieu invisible, des quidams qui se transforment en tortionnaires, une petite victime qui s’éprend de son bourreau, etc. Jusqu’où sommes-nous soumis??
(Article complet en ligne)
- Stanley Milgram. Les bourreaux ordinaires / Jean-François Marmion
Une personne ordinaire peut accepter de supplicier un innocent. C’est ce qu’a révélé, voici cinquante ans, l’expérience la plus célèbre de toute l’histoire de la psychologie.
- Torturez, vous êtes filmés ! / Jean-François Marmion
Sommes-nous prêts à électrocuter un inconnu pour les besoins d’un jeu télévisé?? Oui, d’après les résultats d’une expérience très ingénieuse. La télévision nous soumet-elle à ce point??
- Rencontre avec Jean-Léon Beauvois : «On est beaucoup plus facilement soumis aujourd'hui»
Le professeur de psychologie sociale, Jean-Léon Beauvois, a été le conseiller scientifique du documentaire «?Jusqu’où va la télé?» qui porte sur l’expérience de Stanley Milgram.
- Les salariés sont-ils des victimes consentantes ? / Jean-François Dortier
Un nouveau management, fondé sur l’autonomie, la responsabilité et l’épanouissement au travail, aurait réussi cet exploit?: faire des salariés les victimes consentantes de leur propre exploitation. Quel crédit accorder à cette théorie??
- Dominant-dominé. Anatomie d'une relation / Achille Weinberg
Des tyrans et des soumis, il en existe dans tout le monde vivant. Mais chez les humains, la hiérarchie sociale ne recoupe pas les relations personnelles de pouvoir.
- Quatre formes de soumission
1. Courtisans - De l’art de la servilité
2. Ulysse- La pire soumission à soi-même
3. Le syndrome de Stockholm- Aimer qui nous soumet
4. Masochisme -Le plaisir d’être dominé
(Article complet en ligne)
Encart:
- La banalité du mal, constat trop banal ?
- Enfants, leaders, dominés, solitaires...Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Sciences Humaines > 213 (mars 2010) . - pp. 36-51Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 45848 SCI Périodique Réserve Périodiques Disponible Documents numériques
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Tous soumis ?URLLa Boétie et la servitude volontaire in Philosophie magazine, 86 (février 2015)
[article] La Boétie et la servitude volontaire [texte imprimé] . - 2015 . - p. 78-83 + 16 p.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 86 (février 2015) . - p. 78-83 + 16 p.
Catégories : 929 La Boëtie,Estienne de 1530-1563
Contrôle social (surveillance, auto-obéissance, obéissance, soumission à l'autorité)
Domination / HiérarchieRésumé : Pourquoi accepte-t-on de se soumettre?? Près de cinq siècles après La Boétie, l’énigme de la servitude volontaire n’a pas fini de hanter nos vies. Inutile de rejeter la faute sur les oppresseurs de tout poil qui nous écraseraient à notre corps défendant?: c’est aux asservis que s’adresse le penseur humaniste pour interroger cet étrange plaisir de la soumission que nous achetons au prix de notre liberté. En effet, cet asservissement n’est pas une fatalité?: si c’est en nous que s’enracine la tyrannie, c’est en scrutant nos désirs les plus obscurs que nous pourrons la déloger. La portée révolutionnaire du Discours de la servitude volontaire nous est expliquée par Frédéric Gros?: en montrant que ce n’est pas le pouvoir qui crée l’obéissance, mais l’obéissance qui crée le pouvoir, l’ami de Montaigne renverse la perspective traditionnellement adoptée en philosophie politique. Dans le cahier central, Miguel Benasayag analyse les nouvelles formes de domination économique et technologique qui se nourrissent de notre servilité et nous propose quelques pistes pour s’en libérer. Note de contenu : Articles :
Le principe d’inquiétude
Le traité de La Boétie violemment nous appelle, nous provoque, nous convoque à repenser l’«énigme du politique», ce secret par lequel nous acceptons d’obéir.
Par Frédéric Gros
La Boétie trahi par Montaigne?
En août?1563, sur son lit de mort, La Boétie confie à son ami Montaigne une ultime mission?: l’édition de ses œuvres, qu’il n’a pas eu le temps de publier, fauché par la peste à 32 ans. Or, l’auteur des «Essais» ne publiera jamais le «Discours». Trahison posthume?? Ou ultime témoignage d’amitié??
Par Mathilde Lequin
Sept conceptions de l’obéissance
Tyrannique : Xénophon / Rationelle : Hobbes / Artificielle : Pascal / Dialectique : Hegel / Civile : Thoreau / Etatique : Clastres / Scientifique : Milgram
Par Mathilde Lequin
Livret : La Boétie et le “Discours de la servitude volontaire” (Extraits)
On trouvera les premières pages du “Discours de la servitude volontaire”, suivies des passages les plus marquants du texte.
Par Mathilde Lequin
contient :
Le plaisir d’être libre
« Voici un texte baigné de références antiques, dont la genèse épouse la situation politique du Périgord au XVIe siècle. Qu’a-t-il encore à nous dire, près de cinq cents ans plus tard ? Nos démocraties ne nous ont-elles pas affranchis de la tyrannie, faisant de nous des individus libres de congédier leurs dirigeants?? »
Par Mathilde Lequin
La Boétie. Biographie
Par Mathilde Lequin
La Boétie. L’œuvre
Un épais mystère entoure toujours le Discours de la servitude volontaire : ni les circonstances de sa composition, ni sa cible potentielle ne sont clairement identifiées.
Par Mathilde Lequin
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : La Boétie et la servitude volontaire Type de document : texte imprimé Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 78-83 + 16 p. Langues : Français (fre) Catégories : 929 La Boëtie,Estienne de 1530-1563
Contrôle social (surveillance, auto-obéissance, obéissance, soumission à l'autorité)
Domination / HiérarchieRésumé : Pourquoi accepte-t-on de se soumettre?? Près de cinq siècles après La Boétie, l’énigme de la servitude volontaire n’a pas fini de hanter nos vies. Inutile de rejeter la faute sur les oppresseurs de tout poil qui nous écraseraient à notre corps défendant?: c’est aux asservis que s’adresse le penseur humaniste pour interroger cet étrange plaisir de la soumission que nous achetons au prix de notre liberté. En effet, cet asservissement n’est pas une fatalité?: si c’est en nous que s’enracine la tyrannie, c’est en scrutant nos désirs les plus obscurs que nous pourrons la déloger. La portée révolutionnaire du Discours de la servitude volontaire nous est expliquée par Frédéric Gros?: en montrant que ce n’est pas le pouvoir qui crée l’obéissance, mais l’obéissance qui crée le pouvoir, l’ami de Montaigne renverse la perspective traditionnellement adoptée en philosophie politique. Dans le cahier central, Miguel Benasayag analyse les nouvelles formes de domination économique et technologique qui se nourrissent de notre servilité et nous propose quelques pistes pour s’en libérer. Note de contenu : Articles :
Le principe d’inquiétude
Le traité de La Boétie violemment nous appelle, nous provoque, nous convoque à repenser l’«énigme du politique», ce secret par lequel nous acceptons d’obéir.
Par Frédéric Gros
La Boétie trahi par Montaigne?
En août?1563, sur son lit de mort, La Boétie confie à son ami Montaigne une ultime mission?: l’édition de ses œuvres, qu’il n’a pas eu le temps de publier, fauché par la peste à 32 ans. Or, l’auteur des «Essais» ne publiera jamais le «Discours». Trahison posthume?? Ou ultime témoignage d’amitié??
Par Mathilde Lequin
Sept conceptions de l’obéissance
Tyrannique : Xénophon / Rationelle : Hobbes / Artificielle : Pascal / Dialectique : Hegel / Civile : Thoreau / Etatique : Clastres / Scientifique : Milgram
Par Mathilde Lequin
Livret : La Boétie et le “Discours de la servitude volontaire” (Extraits)
On trouvera les premières pages du “Discours de la servitude volontaire”, suivies des passages les plus marquants du texte.
Par Mathilde Lequin
contient :
Le plaisir d’être libre
« Voici un texte baigné de références antiques, dont la genèse épouse la situation politique du Périgord au XVIe siècle. Qu’a-t-il encore à nous dire, près de cinq cents ans plus tard ? Nos démocraties ne nous ont-elles pas affranchis de la tyrannie, faisant de nous des individus libres de congédier leurs dirigeants?? »
Par Mathilde Lequin
La Boétie. Biographie
Par Mathilde Lequin
La Boétie. L’œuvre
Un épais mystère entoure toujours le Discours de la servitude volontaire : ni les circonstances de sa composition, ni sa cible potentielle ne sont clairement identifiées.
Par Mathilde Lequin
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Philosophie magazine > 86 (février 2015) . - p. 78-83 + 16 p.Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 49222 PHI Périodique Réserve Périodiques Disponible
Le chef contre l'homme ; suivi de Le refus de la hiérarchie [texte imprimé] / Marcel Martinet (1887-1943), Auteur ; Philippe Geneste, Auteur . - Forcalquier : Quiero, 2023 . - 1 vol. (75 p.) : ill. ; 22 cm.
ISBN : 978-2-914363-29-7 : 18,00 EUR
Texte de Marcel Martinet précédemment paru en 2 parties dans la revue "Esprit" n°16 et 17, 1934
Bibliogr. p. 73-74
Langues : Français (fre)
Catégories : 171:329.18 Antifascisme - Lutte contre l'extrême droite
Domination / Hiérarchie
Martinet, Marcel (1887-1943)Index. décimale : 329FNS Totalitarismes : fascisme, nazisme et stalinisme Résumé : 4e de couv.
Le Chef contre l'homme de Marcel Martinet n'est pas un texte circonstanciel face à l'extrême droite car il ne se limite pas à montrer les dangers du national-socialisme et du fascisme. Il demande aux individus un effort de lucidité afin de combattre les mécanismes qui en autorisent l'avènement, à commencer par ceux qui génèrent cette attitude de respect de la hiérarchie ancrée dans les normes mêmes de toute société inégalitaire. Le texte de Martinet est suivi par une analyse de Philippe Geneste intitulée Le Refus de la hiérarchie et d'une biographie.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Le chef contre l'homme Autre titre : suivi de Le refus de la hiérarchie Type de document : texte imprimé Auteurs : Marcel Martinet (1887-1943), Auteur ; Philippe Geneste, Auteur Editeur : Forcalquier : Quiero Année de publication : 2023 Importance : 1 vol. (75 p.) Présentation : ill. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-914363-29-7 Prix : 18,00 EUR Note générale : Texte de Marcel Martinet précédemment paru en 2 parties dans la revue "Esprit" n°16 et 17, 1934
Bibliogr. p. 73-74Langues : Français (fre) Catégories : 171:329.18 Antifascisme - Lutte contre l'extrême droite
Domination / Hiérarchie
Martinet, Marcel (1887-1943)Index. décimale : 329FNS Totalitarismes : fascisme, nazisme et stalinisme Résumé : 4e de couv.
Le Chef contre l'homme de Marcel Martinet n'est pas un texte circonstanciel face à l'extrême droite car il ne se limite pas à montrer les dangers du national-socialisme et du fascisme. Il demande aux individus un effort de lucidité afin de combattre les mécanismes qui en autorisent l'avènement, à commencer par ceux qui génèrent cette attitude de respect de la hiérarchie ancrée dans les normes mêmes de toute société inégalitaire. Le texte de Martinet est suivi par une analyse de Philippe Geneste intitulée Le Refus de la hiérarchie et d'une biographie.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 53879 329fns/mar Livre Libre-accès Adultes Disponible
Classe [texte imprimé] / Etienne Penissat, Auteur . - Paris : Anamosa, 2023 . - 1 vol. (109 p.). - (Le mot est faible, ISSN 2678-3274) .
ISBN : 978-2-38191-063-5
Langues : Français (fre)
Catégories : 03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
323.26 Résistance armée . Lutte active. Sabotage . Guérilla
323.4 Lutte des classes
Domination / HiérarchieIndex. décimale : LUTTE En Lutte / Engagement / Contestation Résumé : Site éditeur :
Classe : historiquement, le mot est fort, associé à une remise en cause radicale de l’ordre social ; aujourd’hui, il est affaibli et ne cristallise plus les oppositions politiques, alors que les inégalités de conditions de vie et de travail sont toujours présentes. Il s’agit ici de redonner son tranchant à la classe sociale comme concept et instrument politique d’émancipation.
Pour point de départ, il y a un paradoxe : le mot classe se trouve affaibli aujourd’hui, alors même que la domination capitaliste se radicalise depuis quarante ans. Le sens associé au concept s’est en effet transformé ; le pluriel (classes populaires, classes supérieures ou classes dominantes) a remplacé le singulier de la classe ouvrière et de la bourgeoisie pour désigner les classes et, chez les chercheurs en sciences sociales, l’accent est mis sur la pluralité des conditions socio-économiques et des rapports à la culture et à la politique davantage que sur les formes d’unité. Dit autrement, « la classe ouvrière » ne constitue plus le sujet historique des transformations sociales dans le discours et l’organisation des forces de gauche.
Pour comprendre le paradoxe, il est nécessaire de faire évoluer la définition du mot en lien avec les transformations du capitalisme. L’affaiblissement de la classe est alors à mettre en relation avec la fin d’une configuration historique spécifique : les nouvelles formes de capitalisme qui se sont développées depuis les années 1970 nécessitent de repenser le concept de classe en tant qu’elles fabriquent un type de rapport d’exploitation mais aussi de marchandisation de la monnaie, du travail et de la nature. Ces transformations ne sont pas uniquement économiques, elles se jouent aussi dans les formes de sociabilités, de solidarités et de culture dans lesquelles se forment et se reforment les classes sociales. Ces recompositions sociologiques impliquent dès lors de rompre avec la vision d’une classe ouvrière synonyme de prolétariat industriel pour en redéfinir les contours.
Redonner sa force au mot classe implique également de ne pas en faire un isolat et une chose statique, qui nierait d’autres formes de dominations telles que le genre et la race. Autrement dit, les inégalités de genre, de race ou d’origine migratoire ont une base matérielle dans le capitalisme contemporain qu’il s’agit de prendre au sérieux. La configuration contemporaine invite ainsi à réinventer le processus d’affirmation du mot de classe, en y articulant positivement dans une perspective d’émancipation l’imbrication des rapports de domination. De ce point de vue, les expériences des luttes sociales récentes (par exemple la mobilisation des femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles) fournissent des points d’appui pour imaginer un réarmement du mot classe sans affaiblir les autres.Note de contenu : Table des matières
• Des classes en luttes
• Quand la classe devient le langage des dominé·es
• Les frontières de la classe
• Un âge d’or des classes ?
• La classe défaite
• La classe des sciences sociales, entre éclipse et redéfinitions
• Classes sociales et classes de sexe
• Classe, immigration et race
• Repolitiser le langage des classes
• Luttes de classes intersectionnelles
Note de lecture et bibliographie
Remerciements
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Classe Type de document : texte imprimé Auteurs : Etienne Penissat, Auteur Editeur : Paris : Anamosa Année de publication : 2023 Collection : Le mot est faible, ISSN 2678-3274 Importance : 1 vol. (109 p.) ISBN/ISSN/EAN : 978-2-38191-063-5 Langues : Français (fre) Catégories : 03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
323.26 Résistance armée . Lutte active. Sabotage . Guérilla
323.4 Lutte des classes
Domination / HiérarchieIndex. décimale : LUTTE En Lutte / Engagement / Contestation Résumé : Site éditeur :
Classe : historiquement, le mot est fort, associé à une remise en cause radicale de l’ordre social ; aujourd’hui, il est affaibli et ne cristallise plus les oppositions politiques, alors que les inégalités de conditions de vie et de travail sont toujours présentes. Il s’agit ici de redonner son tranchant à la classe sociale comme concept et instrument politique d’émancipation.
Pour point de départ, il y a un paradoxe : le mot classe se trouve affaibli aujourd’hui, alors même que la domination capitaliste se radicalise depuis quarante ans. Le sens associé au concept s’est en effet transformé ; le pluriel (classes populaires, classes supérieures ou classes dominantes) a remplacé le singulier de la classe ouvrière et de la bourgeoisie pour désigner les classes et, chez les chercheurs en sciences sociales, l’accent est mis sur la pluralité des conditions socio-économiques et des rapports à la culture et à la politique davantage que sur les formes d’unité. Dit autrement, « la classe ouvrière » ne constitue plus le sujet historique des transformations sociales dans le discours et l’organisation des forces de gauche.
Pour comprendre le paradoxe, il est nécessaire de faire évoluer la définition du mot en lien avec les transformations du capitalisme. L’affaiblissement de la classe est alors à mettre en relation avec la fin d’une configuration historique spécifique : les nouvelles formes de capitalisme qui se sont développées depuis les années 1970 nécessitent de repenser le concept de classe en tant qu’elles fabriquent un type de rapport d’exploitation mais aussi de marchandisation de la monnaie, du travail et de la nature. Ces transformations ne sont pas uniquement économiques, elles se jouent aussi dans les formes de sociabilités, de solidarités et de culture dans lesquelles se forment et se reforment les classes sociales. Ces recompositions sociologiques impliquent dès lors de rompre avec la vision d’une classe ouvrière synonyme de prolétariat industriel pour en redéfinir les contours.
Redonner sa force au mot classe implique également de ne pas en faire un isolat et une chose statique, qui nierait d’autres formes de dominations telles que le genre et la race. Autrement dit, les inégalités de genre, de race ou d’origine migratoire ont une base matérielle dans le capitalisme contemporain qu’il s’agit de prendre au sérieux. La configuration contemporaine invite ainsi à réinventer le processus d’affirmation du mot de classe, en y articulant positivement dans une perspective d’émancipation l’imbrication des rapports de domination. De ce point de vue, les expériences des luttes sociales récentes (par exemple la mobilisation des femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles) fournissent des points d’appui pour imaginer un réarmement du mot classe sans affaiblir les autres.Note de contenu : Table des matières
• Des classes en luttes
• Quand la classe devient le langage des dominé·es
• Les frontières de la classe
• Un âge d’or des classes ?
• La classe défaite
• La classe des sciences sociales, entre éclipse et redéfinitions
• Classes sociales et classes de sexe
• Classe, immigration et race
• Repolitiser le langage des classes
• Luttes de classes intersectionnelles
Note de lecture et bibliographie
Remerciements
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 53998 LUTTE/PEN Livre Libre-accès Adultes Disponible
Classer nos manières de parler, classer les gens [texte imprimé] / Malo Morvan (1987-....), Auteur . - Rennes : Éditions du commun, DL 2022 . - 1 vol. (263 p.) ; 21 cm.
ISBN : 979-10-95630-52-4 : 16 €
Bibliogr. pp. 249-254
Langues : Français (fre)
Catégories : 81 Linguistique Langue
81'27 Sociolinguistique
811 Langues particulières
Domination / HiérarchieIndex. décimale : 37 Livres Pédagogiques et sur l'enseignement Résumé : Nous faisons quotidiennement usage de catégories floues et mal définies pour désigner nos manières de parler, mais cet usage engendre des conséquences sociales de mise à l'écart de certaines populations ne s'exprimant pas selon les normes édictées par l'école. Certaines pratiques sont valorisées comme représentant un "standard" ou une "norme", alors que d'autres sont considérées comme des "erreurs", voire des "fautes".
L'auteur déroule dans ce livre une analyse accessible des espaces langagiers actuels et questionne le fait de classer nos manières de parler. Il articule les enjeux théoriques et politiques à de nombreux exemples concrets et examine les grands courants de la sociolinguistique tout en interrogeant avec une vigilance critique leurs présupposés.
La question des classements linguistiques est omniprésente dans nos quotidiens et a des effets sur la manière dont nous intériorisons des jugements sociaux plus ou moins légitimes.
Ce livre contribue à les déconstruire.Note de contenu : Sommaire :
Avant-propos
Introduction
I. Les insuffisances de la notion de "langue"
1. "Langue" : des critères aux présupposés
1.1. "Langue", "identité", "culture", "patrimoine" : des associations d'idées
1.2. Quel critère de définition ?
1.2.1. La référence à un groupe ou une communauté
1.2.2. L'intercompréhension
2. Le présupposé d'homogénéité
2.1. La communauté introuvable
2.2. Un corollaire de l'homogénéité : la délimitation
2.2.1. Délimiter géographiquement une langue ?
2.2.2. Délimiter historiquement ?
2.2.3. Délimiter socialement ?
2.3. De l'unité à l'unification
2.3.1. Les capacités à converger
2.3.2. L'homogénéisation par les institutions
2.3.3. un processus dialectique
3. Le présupposé d'indépendance envers le contexte social
3.1. Les mots ne voyagent pas tout seuls
3.1.1. Comment expliquer les changements linguistiques ?
3.1.2. Le même social s'applique au linguistique et au reste
3.2. Ce sont des gens qui décident des normes
3.2.1. De qui décrit la linguistique décrit-elle la pratique ?
3.2.2. Proposer un regard historique et social sur la norme
3.2.3. Dépasser le relativisme en prenant en compte l'usage attendu
3.2.4. Le critère de l'adaptation au contexte
3.3. Proposition : se centrer sur les "pratiques", "usages" et "manières"
3.3.1. Un exemple d'application : la "disparition des langues"
II. Les catégories de la sociolinguistique : intérêts et limites
4. Hétérogénéité et polarisation des pratiques linguistiques
4.1. L'hétérogénéité géographique
4.1.1. La notion de "dialecte"
4.1.2. Langues "Ausbau" et "Abstand"
4.1.3. Les "langues régionales" et "minoritaires"
4.2. L'hétérogénéité sociale
4.2.1. Quelques catégories communes
4.2.2. Y-a-t-il un "parler populaire" ?
4.2.3. l'approche variationniste
4.3. La notion de "diglossie"
4.3.1. Son élaboration par FERGUSON (1959)
4.3.2. Les développements de la notion de "diglossie"
4.4. Multiplication et interaction des facteurs de variation
4.4.1. Les "-lectes"
4.4.2. La variation et les "dia-"
5. Porosité, fluidités, circulations
5.1. La notion d' "emprunt"
5.1.1. Présentation
5.1.2. Quelques difficultés théoriques
5.2. Langues véhiculaires et vernaculaires
5.3. La notion de "créole"
5.3.1. Acrolecte, basilecte, mésolecte
5.3.2. Substrat, superstrat
5.3.3. D'autres termes pour désigner les situations de mélanges
5.4. Le "code-switching"
5.4.1. Définition et distinctions
5.4.2. Identifier des raisons à l'usage de chaque code
III. Les classements comme objets d'étude
6. Les effets de classe
6.1. Que nous reste-t-il pour décrire les manières de parler ?
6.1.1. L'aporie de la classification
6.1.2. Esquisse des processus à l'œuvre dans les interactions verbales
6.2. Les catégories de gens : entre pertinence descriptive et fonction sociale
6.2.1. L'argument épistémologique : une simplification nécessaire ?
L'argument sociologique : donner de la visibilité -
6.3. Le rapport scolaire à la norme
6.3.1. Un exemple de mauvaise question : la "maîtrise de la langue" dans l'enseignement
6.3.2. Langue quotidienne et langue scolaire
6.3.3. La cécité scolaire face à l'alternance codique et à ses motivations
7. Analyser les positionnements sur la langue
7.1. Un retournement de perspective
7.2. Des notions pour objectiver les processus de classements linguistiques
7.3. La norme et la faute : questions de hiérarchie
7.3.1. La création de la périphérie
7.3.2. Analyser l'instance qui édicte la norme
7.3.3. La diffusion et la réappropriation du discours normatif
7.4. Le national et l'étranger : questions de frontières
7.4.1. Définir des identités nationales
7.4.2. Faire advenir une identité
7.4.3. De la définition du "nous" au rejet des "autres"
Conclusion
Bibliographie
Index des catégorisations linguistiques et des notions théoriques
Index des noms de personnesEn ligne : https://www.editionsducommun.org/collections/all/products/classer-nos-manieres-d [...] Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Classer nos manières de parler, classer les gens Type de document : texte imprimé Auteurs : Malo Morvan (1987-....), Auteur Editeur : Rennes : Éditions du commun Année de publication : DL 2022 Importance : 1 vol. (263 p.) Format : 21 cm. ISBN/ISSN/EAN : 979-10-95630-52-4 Prix : 16 € Note générale : Bibliogr. pp. 249-254 Langues : Français (fre) Catégories : 81 Linguistique Langue
81'27 Sociolinguistique
811 Langues particulières
Domination / HiérarchieIndex. décimale : 37 Livres Pédagogiques et sur l'enseignement Résumé : Nous faisons quotidiennement usage de catégories floues et mal définies pour désigner nos manières de parler, mais cet usage engendre des conséquences sociales de mise à l'écart de certaines populations ne s'exprimant pas selon les normes édictées par l'école. Certaines pratiques sont valorisées comme représentant un "standard" ou une "norme", alors que d'autres sont considérées comme des "erreurs", voire des "fautes".
L'auteur déroule dans ce livre une analyse accessible des espaces langagiers actuels et questionne le fait de classer nos manières de parler. Il articule les enjeux théoriques et politiques à de nombreux exemples concrets et examine les grands courants de la sociolinguistique tout en interrogeant avec une vigilance critique leurs présupposés.
La question des classements linguistiques est omniprésente dans nos quotidiens et a des effets sur la manière dont nous intériorisons des jugements sociaux plus ou moins légitimes.
Ce livre contribue à les déconstruire.Note de contenu : Sommaire :
Avant-propos
Introduction
I. Les insuffisances de la notion de "langue"
1. "Langue" : des critères aux présupposés
1.1. "Langue", "identité", "culture", "patrimoine" : des associations d'idées
1.2. Quel critère de définition ?
1.2.1. La référence à un groupe ou une communauté
1.2.2. L'intercompréhension
2. Le présupposé d'homogénéité
2.1. La communauté introuvable
2.2. Un corollaire de l'homogénéité : la délimitation
2.2.1. Délimiter géographiquement une langue ?
2.2.2. Délimiter historiquement ?
2.2.3. Délimiter socialement ?
2.3. De l'unité à l'unification
2.3.1. Les capacités à converger
2.3.2. L'homogénéisation par les institutions
2.3.3. un processus dialectique
3. Le présupposé d'indépendance envers le contexte social
3.1. Les mots ne voyagent pas tout seuls
3.1.1. Comment expliquer les changements linguistiques ?
3.1.2. Le même social s'applique au linguistique et au reste
3.2. Ce sont des gens qui décident des normes
3.2.1. De qui décrit la linguistique décrit-elle la pratique ?
3.2.2. Proposer un regard historique et social sur la norme
3.2.3. Dépasser le relativisme en prenant en compte l'usage attendu
3.2.4. Le critère de l'adaptation au contexte
3.3. Proposition : se centrer sur les "pratiques", "usages" et "manières"
3.3.1. Un exemple d'application : la "disparition des langues"
II. Les catégories de la sociolinguistique : intérêts et limites
4. Hétérogénéité et polarisation des pratiques linguistiques
4.1. L'hétérogénéité géographique
4.1.1. La notion de "dialecte"
4.1.2. Langues "Ausbau" et "Abstand"
4.1.3. Les "langues régionales" et "minoritaires"
4.2. L'hétérogénéité sociale
4.2.1. Quelques catégories communes
4.2.2. Y-a-t-il un "parler populaire" ?
4.2.3. l'approche variationniste
4.3. La notion de "diglossie"
4.3.1. Son élaboration par FERGUSON (1959)
4.3.2. Les développements de la notion de "diglossie"
4.4. Multiplication et interaction des facteurs de variation
4.4.1. Les "-lectes"
4.4.2. La variation et les "dia-"
5. Porosité, fluidités, circulations
5.1. La notion d' "emprunt"
5.1.1. Présentation
5.1.2. Quelques difficultés théoriques
5.2. Langues véhiculaires et vernaculaires
5.3. La notion de "créole"
5.3.1. Acrolecte, basilecte, mésolecte
5.3.2. Substrat, superstrat
5.3.3. D'autres termes pour désigner les situations de mélanges
5.4. Le "code-switching"
5.4.1. Définition et distinctions
5.4.2. Identifier des raisons à l'usage de chaque code
III. Les classements comme objets d'étude
6. Les effets de classe
6.1. Que nous reste-t-il pour décrire les manières de parler ?
6.1.1. L'aporie de la classification
6.1.2. Esquisse des processus à l'œuvre dans les interactions verbales
6.2. Les catégories de gens : entre pertinence descriptive et fonction sociale
6.2.1. L'argument épistémologique : une simplification nécessaire ?
L'argument sociologique : donner de la visibilité -
6.3. Le rapport scolaire à la norme
6.3.1. Un exemple de mauvaise question : la "maîtrise de la langue" dans l'enseignement
6.3.2. Langue quotidienne et langue scolaire
6.3.3. La cécité scolaire face à l'alternance codique et à ses motivations
7. Analyser les positionnements sur la langue
7.1. Un retournement de perspective
7.2. Des notions pour objectiver les processus de classements linguistiques
7.3. La norme et la faute : questions de hiérarchie
7.3.1. La création de la périphérie
7.3.2. Analyser l'instance qui édicte la norme
7.3.3. La diffusion et la réappropriation du discours normatif
7.4. Le national et l'étranger : questions de frontières
7.4.1. Définir des identités nationales
7.4.2. Faire advenir une identité
7.4.3. De la définition du "nous" au rejet des "autres"
Conclusion
Bibliographie
Index des catégorisations linguistiques et des notions théoriques
Index des noms de personnesEn ligne : https://www.editionsducommun.org/collections/all/products/classer-nos-manieres-d [...] Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 53575 37/MOR Livre Libre-accès Adultes Disponible PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkL'enfantisme, la nouvelle cause des enfants / Béatrice Kammerer in Sciences Humaines, 378 (mai 2025)
PermalinkL’éthique protestante et l’esprit « woke » / Ian Buruma in Le Monde Diplomatique, 834 (septembre 2023)
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