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Une petite ville nazie (1930-1935) / William Sheridan Allen
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 28992/1 329fns/ALL Livre Libre-accès Adultes Disponible Un peuple qui voudrait redevenir vraiment "normal" / JAN ROSS in Courrier International, 424 (17/12/98)
[article] Un peuple qui voudrait redevenir vraiment "normal" : paru dans Die Zeit (Hambourg). le souvenir d'Auschwitz ne peut plus servir de boussole politique pour affronter les problèmes du siècle prochain [texte imprimé] / JAN ROSS . - 0000 . - pp. 6 - 7.
Langues : Français (fre)
in Courrier International > 424 (17/12/98) . - pp. 6 - 7
Catégories : (430) Allemagne
17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs
316 Sociologie
316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel
32(430) Politique de l'Allemagne
321.6"1933/1945" Nazisme
94(430) Histoire de l'Allemagne
Judéocide / ShoahPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Un peuple qui voudrait redevenir vraiment "normal" : paru dans Die Zeit (Hambourg). le souvenir d'Auschwitz ne peut plus servir de boussole politique pour affronter les problèmes du siècle prochain Type de document : texte imprimé Auteurs : JAN ROSS Année de publication : 0000 Article en page(s) : pp. 6 - 7 Langues : Français (fre) Catégories : (430) Allemagne
17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs
316 Sociologie
316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel
32(430) Politique de l'Allemagne
321.6"1933/1945" Nazisme
94(430) Histoire de l'Allemagne
Judéocide / ShoahPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Courrier International > 424 (17/12/98) . - pp. 6 - 7Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 30633/1 dossier 17/12/98 Périodique Libre-accès Farde Dossiers Disponible Peut-il revenir ? Comment Hitler est arrivé au pouvoir, causes de la victoire des nazis, l'Allemagne aujourd'hui, l'extrême droite en Europe in L'Evénement du jeudi, ([28/01/1993])
[article] Peut-il revenir ? Comment Hitler est arrivé au pouvoir, causes de la victoire des nazis, l'Allemagne aujourd'hui, l'extrême droite en Europe [texte imprimé] . - 1993 . - pp.1 - 18.
Langues : Français (fre)
in L'Evénement du jeudi > [28/01/1993] . - pp.1 - 18
Catégories : 316 Sociologie
321.6"1933/1945" Nazisme
324 Elections Plébiscites
329.18 Tendance d'extrême droite
930 Science historique
94(430) Histoire de l'AllemagnePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Peut-il revenir ? Comment Hitler est arrivé au pouvoir, causes de la victoire des nazis, l'Allemagne aujourd'hui, l'extrême droite en Europe Type de document : texte imprimé Année de publication : 1993 Article en page(s) : pp.1 - 18 Langues : Français (fre) Catégories : 316 Sociologie
321.6"1933/1945" Nazisme
324 Elections Plébiscites
329.18 Tendance d'extrême droite
930 Science historique
94(430) Histoire de l'AllemagnePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in L'Evénement du jeudi > [28/01/1993] . - pp.1 - 18Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 22565/1 dossier 28/01/93 Périodique Libre-accès Farde Dossiers Disponible La place financière et les banques suisses à l'époque du national-socialisme
La place financière et les banques suisses à l'époque du national-socialisme : les relations des grandes banques avec l'Allemagne (1931-1946) [texte imprimé] / Marc Perrenoud (1956-....), Directeur de publication ; Commission indépendante d'experts Suisse - Seconde guerre mondiale, Éditeur scientifique . - Zürich : Chronos, 2002 . - 1 vol. (724 p.) ; 23 cm. - (Publications de la Commission indépendante d'experts Suisse - Seconde guerre mondiale; 13) .
ISBN : 978-2-601-03289-5
Résumés en français, allemand, italien et anglais. - En annexes, choix de documents. - Notices biographiques. Bibliogr. p. 669-700. Index
Langues : Français (fre)
Catégories : 321.6"1933/1945" Nazisme
33(430) Economie politique et sociale de l'Allemagne
33(494) Economie politique et sociale de la Suisse
336.7 Monnaie Banque Bourse
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(430) Histoire de l'AllemagneIndex. décimale : 940.53 Histoire de la Seconde Guerre mondiale Résumé : http://www.chronos-verlag.ch
La présente étude est consacrée à la place financière suisse. Elle se penche en particulier sur les activités des grandes banques suisses avec l'Allemagne de 1931 à 1946. Six thèmes sont analysés: 1. les structures et les mutations de la place financière suisse; 2. les activités hors bilan des grandes banques et les profits réalisés durant la guerre; 3. les crédits accordés par les grandes banques suisses à l'Allemagne et les négociations pour rapatrier ces crédits et les intérêts après la crise financière de 1931; 4. les affaires des grandes banques avec des établissements bancaires allemands; 5. l'antisémitisme et la confrontation des banques suisses avec les mesures antisémites en Allemagne; 6. les relations des banques suisses avec les Alliés.
Dans le premier chapitre, les facteurs structurels et conjoncturels qui contribuèrent à l'essor de la place financière suisse sont exposés: l'émergence de la Suisse comme place financière lors de la Première Guerre mondiale, la stabilité du franc suisse, le secret bancaire, la stabilité politique, la paix sociale, le libéralisme et la neutralité. Cette partie met en évidence, par la publication de chiffres inédits, l'importance des activités hors bilan des banques suisses (gestion de fortune). De même, des chiffres inédits sont publiés en ce qui concerne les profits réels réalisés par le Crédit Suisse (CS) et la Société de Banque Suisse (SBS) durant les années 1930 et durant la guerre.
Le deuxième chapitre traite de la crise financière allemande de 1931 et des accords internationaux qui en résultèrent. Face à la crise financière, les créanciers internationaux de l'Allemagne s'accordèrent pour ne pas retirer leurs prêts à court terme et éviter ainsi la faillite totale du système économique allemand. Les créanciers internationaux signèrent des accords, appelés accords de prorogation ou accords de crédits allemands, dans lesquels ils s'engageaient à ne pas retirer leurs crédits d'Allemagne avant six mois. En échange, l'Allemagne garantissait, entre autres, le paiement des intérêts des capitaux bloqués. Cet accord fut renouvelé annuellement par tous les créanciers jusqu'en 1939; ensuite il ne fut plus renouvelé que par quelques pays (Etats-Unis, Belgique, Pays-Bas, Suisse) et après 1941 uniquement par la Suisse.
Les investissements des banques suisses en Allemagne étaient presque entièrement constitués de crédits à court terme qui tombaient sous les accords de prorogation et qui bénéficiaient ainsi du versement des intérêts en devises. Par contre, les autres créanciers financiers (les porteurs de papiers-valeurs allemands notamment) ne bénéficiaient pas des mêmes facilités pour le transfert des revenus de leurs investissements, car l'Allemagne avait déclaré en 1933 un moratoire général sur les transferts financiers, appliqué à l'ensemble des dettes à moyen et à long terme. En Suisse cette situation donna lieu à des tensions entre les banques et les autres créanciers financiers, mais aussi avec les milieux industriels qui souhaitaient obtenir des devises de l'Allemagne pour les exportations de marchandises. Sauf exceptions, tous ces paiements étaient réglementés par les accords de clearing dès 1934.
Le troisième chapitre traite de la stratégie mise en place par les sept grandes banques suisses pour faire face au blocage de leurs avoirs en Allemagne en 1931. Dès juillet 1931, les banques suisses durent faire face à deux problèmes majeurs: le blocage de leurs crédits en Allemagne et la crise économique suisse. Comme elles ne pouvaient pas maintenir d'importantes sommes bloquées en Allemagne - elles avaient besoin de liquidés en Suisse - elles négocièrent dans le cadre des accords de prorogation diverses solutions pour rapatrier leurs crédits allemands, dont la principale fut la création de marks enregistrés, c'est-à -dire une catégorie de Reichsmark dévalués qui générait des pertes lorsqu'ils étaient changés en devises. La crise économique suisse, le manque de liquidités et les pertes dues aux rapatriements des crédits allemands mirent plusieurs banques en difficultés: après sa fusion avec l'Union financière, le Comptoir d'Escompte de Genève prit le nom de Banque d'Escompte Suisse et fut liquidé en 1934; l'Union de Banques Suisses (UBS) réduisit son capital à deux reprises; la Banque Populaire Suisse reçut 100 millions de la Confédération (1/4 des dépenses fédérales) et dut être assainie une seconde fois; la Banque Fédérale (BF) et la Banque Commerciale de Bâle (BCB) furent soutenues par l'intermédiaire de la Caisse de prêts de la Confédération avant d'être absorbées, en 1945, par l'Union de Banques Suisses et la Société de Banque Suisse; la banque Leu & Co. fut aidée par la SBS. Cette étude a établi pour la première fois une statistique des investissements allemands des différentes banques. Deux banques, le CS et la SBS, purent faire face au blocage de leurs avoirs en Allemagne, car elles avaient accumulé des réserves internes qui leur permettaient d'amortir les pertes et parce que leurs affaires étaient assez diversifiées. L'UBS parvint grâce à la reprise de la BF à se hisser au niveau des deux plus grandes banques. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, le paysage bancaire suisse était dominé par ce trio.
Le quatrième chapitre traite des affaires des banques suisses avec le Troisième Reich. Le type d'affaires réalisées par les banques suisses avec l'Allemagne concernait des opérations réalisées à court terme: achats d'or, de papiers-valeurs, de billets de banques, ouverture d'accréditifs, financement d'exportations d'armes, transferts financiers camouflés. Pour certaines banques, telles que la BCB ou la banque Leu & Co., ces opérations étaient essentielles et ont assuré leur survie provisoire. Pour d'autres banques, telles la SBS, le CS ou l'UBS, ces affaires ont permis de dégager des profits supplémentaires. Depuis le blocage de leurs crédits en Allemagne en 1931, la politique des banques a consisté à ne plus accorder de nouveaux crédits outre-Rhin. Elles accordèrent toutefois des crédits à de grandes entreprises allemandes, comme I.G. Farben, dans l'espoir de conserver ces dernières comme clientes pour l'après-guerre.
Les chapitres trois et cinq traitent de l'attitude des banquiers suisses face à l'arrivée au pouvoir des nazis, face aux mesures antisémites et face aux violences nazies. L'arrivée au pouvoir de Hitler fut considérée par plusieurs banquiers comme un rempart contre le communisme et comme une stabilisation rassurante. Dans un deuxième temps, les banquiers éprouvèrent de plus en plus de méfiance à l'égard des nazis en raison de leur politique économique. Il faut comparer ces réactions avec d'autres situations: la SBS fut parmi les premières banques étrangères à accorder un crédit au gouvernement de Franco; en revanche après l'arrivée au pouvoir du Front populaire en France, les banques suisses réduisirent leurs crédits à ce pays.
Plusieurs dirigeants de banques étaient imprégnés d'un anti-judaïsme latent qui se transforma dans certains cas en antisémitisme. De fortes réticences furent exprimées dans quelques banques (CS, SBS entre autres) face à l'idée de travailler avec des financiers juifs. L'UBS engagea un membre du parti nazi pour représenter ses intérêts en Allemagne. A la SBS, certains collaborateurs employèrent pour des clients suisses des expressions nazies telles que «aryens» ou «non aryens».
Les banques suisses furent confrontées aux aryanisations d'entreprises juives auxquelles elles avaient accordé des crédits. Leur attitude consista alors à essayer de sauver leurs crédits, en travaillant avec toutes les parties, mais elles ne recherchèrent pas elles-mêmes des affaires d'aryanisation. Ces opérations étaient considérées comme trop délicates pour leur réputation internationale et ces transactions risquaient d'être contestées ultérieurement. Dans quelques cas, les banquiers suisses ont aidé des Juifs à transférer leurs fortunes en Suisse et à les mettre à l'abri des nazis.
Le sixième chapitre traite des relations des banques suisses avec les Alliés. Plusieurs cas mettent en évidence le rôle des banques suisses pour dissimuler des intérêts allemands aux Etats-Unis: transactions camouflées pour la Reichsbank, gestion de fortune pour le compte de clients allemands aux Etats-Unis et création de sociétés écran pour dissimuler l'influence allemande dans des sociétés américaines ou anglaises. L'année 1941 marqua un tournant important pour les banques suisses: blocage des avoirs suisses aux Etats-Unis (juin 1941), enquêtes sur leurs activités, pressions pour qu'elles cessent certaines transactions en faveur de l'Allemagne. La résistance des banques s'organisa autour de deux éléments: la neutralité et le secret bancaire. Cette résistance est illustrée par l'action des banquiers dans le cadre du blocage des avoirs allemands en Suisse et leur liquidation ultérieure. Afin de ne pas créer un précédent, les banquiers suisses voulurent que les clients allemands soient indemnisés. C'était un message important adressé aux détenteurs de capitaux à travers le monde: dans les pires situations, la Suisse garantissait des conditions plus sûres que les autres pays.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : La place financière et les banques suisses à l'époque du national-socialisme : les relations des grandes banques avec l'Allemagne (1931-1946) Type de document : texte imprimé Auteurs : Marc Perrenoud (1956-....), Directeur de publication ; Commission indépendante d'experts Suisse - Seconde guerre mondiale, Éditeur scientifique Editeur : Zürich : Chronos Année de publication : 2002 Collection : Publications de la Commission indépendante d'experts Suisse - Seconde guerre mondiale num. 13 Importance : 1 vol. (724 p.) Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-601-03289-5 Note générale : Résumés en français, allemand, italien et anglais. - En annexes, choix de documents. - Notices biographiques. Bibliogr. p. 669-700. Index Langues : Français (fre) Catégories : 321.6"1933/1945" Nazisme
33(430) Economie politique et sociale de l'Allemagne
33(494) Economie politique et sociale de la Suisse
336.7 Monnaie Banque Bourse
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(430) Histoire de l'AllemagneIndex. décimale : 940.53 Histoire de la Seconde Guerre mondiale Résumé : http://www.chronos-verlag.ch
La présente étude est consacrée à la place financière suisse. Elle se penche en particulier sur les activités des grandes banques suisses avec l'Allemagne de 1931 à 1946. Six thèmes sont analysés: 1. les structures et les mutations de la place financière suisse; 2. les activités hors bilan des grandes banques et les profits réalisés durant la guerre; 3. les crédits accordés par les grandes banques suisses à l'Allemagne et les négociations pour rapatrier ces crédits et les intérêts après la crise financière de 1931; 4. les affaires des grandes banques avec des établissements bancaires allemands; 5. l'antisémitisme et la confrontation des banques suisses avec les mesures antisémites en Allemagne; 6. les relations des banques suisses avec les Alliés.
Dans le premier chapitre, les facteurs structurels et conjoncturels qui contribuèrent à l'essor de la place financière suisse sont exposés: l'émergence de la Suisse comme place financière lors de la Première Guerre mondiale, la stabilité du franc suisse, le secret bancaire, la stabilité politique, la paix sociale, le libéralisme et la neutralité. Cette partie met en évidence, par la publication de chiffres inédits, l'importance des activités hors bilan des banques suisses (gestion de fortune). De même, des chiffres inédits sont publiés en ce qui concerne les profits réels réalisés par le Crédit Suisse (CS) et la Société de Banque Suisse (SBS) durant les années 1930 et durant la guerre.
Le deuxième chapitre traite de la crise financière allemande de 1931 et des accords internationaux qui en résultèrent. Face à la crise financière, les créanciers internationaux de l'Allemagne s'accordèrent pour ne pas retirer leurs prêts à court terme et éviter ainsi la faillite totale du système économique allemand. Les créanciers internationaux signèrent des accords, appelés accords de prorogation ou accords de crédits allemands, dans lesquels ils s'engageaient à ne pas retirer leurs crédits d'Allemagne avant six mois. En échange, l'Allemagne garantissait, entre autres, le paiement des intérêts des capitaux bloqués. Cet accord fut renouvelé annuellement par tous les créanciers jusqu'en 1939; ensuite il ne fut plus renouvelé que par quelques pays (Etats-Unis, Belgique, Pays-Bas, Suisse) et après 1941 uniquement par la Suisse.
Les investissements des banques suisses en Allemagne étaient presque entièrement constitués de crédits à court terme qui tombaient sous les accords de prorogation et qui bénéficiaient ainsi du versement des intérêts en devises. Par contre, les autres créanciers financiers (les porteurs de papiers-valeurs allemands notamment) ne bénéficiaient pas des mêmes facilités pour le transfert des revenus de leurs investissements, car l'Allemagne avait déclaré en 1933 un moratoire général sur les transferts financiers, appliqué à l'ensemble des dettes à moyen et à long terme. En Suisse cette situation donna lieu à des tensions entre les banques et les autres créanciers financiers, mais aussi avec les milieux industriels qui souhaitaient obtenir des devises de l'Allemagne pour les exportations de marchandises. Sauf exceptions, tous ces paiements étaient réglementés par les accords de clearing dès 1934.
Le troisième chapitre traite de la stratégie mise en place par les sept grandes banques suisses pour faire face au blocage de leurs avoirs en Allemagne en 1931. Dès juillet 1931, les banques suisses durent faire face à deux problèmes majeurs: le blocage de leurs crédits en Allemagne et la crise économique suisse. Comme elles ne pouvaient pas maintenir d'importantes sommes bloquées en Allemagne - elles avaient besoin de liquidés en Suisse - elles négocièrent dans le cadre des accords de prorogation diverses solutions pour rapatrier leurs crédits allemands, dont la principale fut la création de marks enregistrés, c'est-à -dire une catégorie de Reichsmark dévalués qui générait des pertes lorsqu'ils étaient changés en devises. La crise économique suisse, le manque de liquidités et les pertes dues aux rapatriements des crédits allemands mirent plusieurs banques en difficultés: après sa fusion avec l'Union financière, le Comptoir d'Escompte de Genève prit le nom de Banque d'Escompte Suisse et fut liquidé en 1934; l'Union de Banques Suisses (UBS) réduisit son capital à deux reprises; la Banque Populaire Suisse reçut 100 millions de la Confédération (1/4 des dépenses fédérales) et dut être assainie une seconde fois; la Banque Fédérale (BF) et la Banque Commerciale de Bâle (BCB) furent soutenues par l'intermédiaire de la Caisse de prêts de la Confédération avant d'être absorbées, en 1945, par l'Union de Banques Suisses et la Société de Banque Suisse; la banque Leu & Co. fut aidée par la SBS. Cette étude a établi pour la première fois une statistique des investissements allemands des différentes banques. Deux banques, le CS et la SBS, purent faire face au blocage de leurs avoirs en Allemagne, car elles avaient accumulé des réserves internes qui leur permettaient d'amortir les pertes et parce que leurs affaires étaient assez diversifiées. L'UBS parvint grâce à la reprise de la BF à se hisser au niveau des deux plus grandes banques. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, le paysage bancaire suisse était dominé par ce trio.
Le quatrième chapitre traite des affaires des banques suisses avec le Troisième Reich. Le type d'affaires réalisées par les banques suisses avec l'Allemagne concernait des opérations réalisées à court terme: achats d'or, de papiers-valeurs, de billets de banques, ouverture d'accréditifs, financement d'exportations d'armes, transferts financiers camouflés. Pour certaines banques, telles que la BCB ou la banque Leu & Co., ces opérations étaient essentielles et ont assuré leur survie provisoire. Pour d'autres banques, telles la SBS, le CS ou l'UBS, ces affaires ont permis de dégager des profits supplémentaires. Depuis le blocage de leurs crédits en Allemagne en 1931, la politique des banques a consisté à ne plus accorder de nouveaux crédits outre-Rhin. Elles accordèrent toutefois des crédits à de grandes entreprises allemandes, comme I.G. Farben, dans l'espoir de conserver ces dernières comme clientes pour l'après-guerre.
Les chapitres trois et cinq traitent de l'attitude des banquiers suisses face à l'arrivée au pouvoir des nazis, face aux mesures antisémites et face aux violences nazies. L'arrivée au pouvoir de Hitler fut considérée par plusieurs banquiers comme un rempart contre le communisme et comme une stabilisation rassurante. Dans un deuxième temps, les banquiers éprouvèrent de plus en plus de méfiance à l'égard des nazis en raison de leur politique économique. Il faut comparer ces réactions avec d'autres situations: la SBS fut parmi les premières banques étrangères à accorder un crédit au gouvernement de Franco; en revanche après l'arrivée au pouvoir du Front populaire en France, les banques suisses réduisirent leurs crédits à ce pays.
Plusieurs dirigeants de banques étaient imprégnés d'un anti-judaïsme latent qui se transforma dans certains cas en antisémitisme. De fortes réticences furent exprimées dans quelques banques (CS, SBS entre autres) face à l'idée de travailler avec des financiers juifs. L'UBS engagea un membre du parti nazi pour représenter ses intérêts en Allemagne. A la SBS, certains collaborateurs employèrent pour des clients suisses des expressions nazies telles que «aryens» ou «non aryens».
Les banques suisses furent confrontées aux aryanisations d'entreprises juives auxquelles elles avaient accordé des crédits. Leur attitude consista alors à essayer de sauver leurs crédits, en travaillant avec toutes les parties, mais elles ne recherchèrent pas elles-mêmes des affaires d'aryanisation. Ces opérations étaient considérées comme trop délicates pour leur réputation internationale et ces transactions risquaient d'être contestées ultérieurement. Dans quelques cas, les banquiers suisses ont aidé des Juifs à transférer leurs fortunes en Suisse et à les mettre à l'abri des nazis.
Le sixième chapitre traite des relations des banques suisses avec les Alliés. Plusieurs cas mettent en évidence le rôle des banques suisses pour dissimuler des intérêts allemands aux Etats-Unis: transactions camouflées pour la Reichsbank, gestion de fortune pour le compte de clients allemands aux Etats-Unis et création de sociétés écran pour dissimuler l'influence allemande dans des sociétés américaines ou anglaises. L'année 1941 marqua un tournant important pour les banques suisses: blocage des avoirs suisses aux Etats-Unis (juin 1941), enquêtes sur leurs activités, pressions pour qu'elles cessent certaines transactions en faveur de l'Allemagne. La résistance des banques s'organisa autour de deux éléments: la neutralité et le secret bancaire. Cette résistance est illustrée par l'action des banquiers dans le cadre du blocage des avoirs allemands en Suisse et leur liquidation ultérieure. Afin de ne pas créer un précédent, les banquiers suisses voulurent que les clients allemands soient indemnisés. C'était un message important adressé aux détenteurs de capitaux à travers le monde: dans les pires situations, la Suisse garantissait des conditions plus sûres que les autres pays.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 48289 940.53/PLA Livre Libre-accès Adultes Disponible Ploetz, Rüdin, Fischer, Lenz, Von Verschuer / Rita Thalmann in Revue d'histoire de la Shoah, 183 (juillet-décembre 2005)
[article] Ploetz, Rüdin, Fischer, Lenz, Von Verschuer : pionniers et cautions scientifiques de l'"hygiène raciale" [texte imprimé] / Rita Thalmann (1926-....), Auteur . - 2005 . - pp. 212-224.
Langues : Français (fre)
in Revue d'histoire de la Shoah > 183 (juillet-décembre 2005) . - pp. 212-224
Catégories : 57 Sciences biologiques
575 Eugénisme
929 Fischer, Eugène (1874-1967)
929 Lenz, Fritz (1888-1976)
929 Ploetz, Alfred (1860-1940)
929 Rüdin, Ernst (1874-1952)
929 Verschuer, Otmar von (1896-1969)
94"19" Histoire du XXe siècle
94(430) Histoire de l'AllemagneRésumé : Alfred Ploetz (1860-1940)
Ernst Rüdin (1874-1952)
Eugène Fischer (1874-1967)
Fritz Lenz (1888-1976)
Otmar von Verschuer (1896-1969)
La Formation d'un réseau sous l'Empire
La biologie comme remède à la crise de la société (1920-1932)
Adaptation et ralliements (1933-1945)Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Ploetz, Rüdin, Fischer, Lenz, Von Verschuer : pionniers et cautions scientifiques de l'"hygiène raciale" Type de document : texte imprimé Auteurs : Rita Thalmann (1926-....), Auteur Année de publication : 2005 Article en page(s) : pp. 212-224 Langues : Français (fre) Catégories : 57 Sciences biologiques
575 Eugénisme
929 Fischer, Eugène (1874-1967)
929 Lenz, Fritz (1888-1976)
929 Ploetz, Alfred (1860-1940)
929 Rüdin, Ernst (1874-1952)
929 Verschuer, Otmar von (1896-1969)
94"19" Histoire du XXe siècle
94(430) Histoire de l'AllemagneRésumé : Alfred Ploetz (1860-1940)
Ernst Rüdin (1874-1952)
Eugène Fischer (1874-1967)
Fritz Lenz (1888-1976)
Otmar von Verschuer (1896-1969)
La Formation d'un réseau sous l'Empire
La biologie comme remède à la crise de la société (1920-1932)
Adaptation et ralliements (1933-1945)Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Revue d'histoire de la Shoah > 183 (juillet-décembre 2005) . - pp. 212-224Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40794/1 p/5356 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Une poignée d'humains... / Michael Horbach
PermalinkPolémique sur les souffrances de l'Allemagne / BRIGITTE PATZOLD in Le Monde Diplomatique, 601 (avril 2004)
PermalinkLa politique monétaire et financière de l'Allemagne / Hector-Th. De Meester
PermalinkPolitique nazie, main-d'oeuvre juive, bourreaux allemands / Christopher R. Browning
PermalinkPour la défense du socialisme in Etudes marxistes, 19 (3ème trimestre 1993)
PermalinkPour une inscription constitutionnelle de la mémoire d'Auschwitz dans l'Allemagne réunifiée in Fondation Auschwitz (bulletin trimestrielle), 25-26 (octobre-décembre 1990)
PermalinkPrague fait un pas vers les Allemands des Sudètes / Maurin Picard in Farde Articles 2005, 2 (2005)
PermalinkLe premier féminisme allemand, 1848-1933
PermalinkPrésentation du débat sur l'incendie du Reichstag en 1933 / HUGO DE SCHAMPHELEIRE in Fondation Auschwitz (bulletin trimestrielle), 22 (octobre-décembre 1989)
PermalinkPrisons allemandes / Octave Pétry
PermalinkLa Propagande anticommuniste en Allemagne fédérale / Bernard Ludwig in Vingtième siècle, 80 (octobre-décembre 2003)
PermalinkPropagande graphique in Lettre des Héritiers de la Mémoire, 40 ([10/05/2004])
PermalinkQu'est-ce que le nazisme ? / Ian Kershaw
PermalinkQue faisaient-ils sous Hitler ? / François Kersaudy in Historia, 618 (juin 1998)
PermalinkQue faisiez-vous en 1940 ? / DANIEL LECONTE
PermalinkDe quel côté le mur est-il tombé / Martin Legros in Philosophie magazine, 34 (novembre 2009)
PermalinkQuelques précisions quant au voyage d'un fantôme historique... H.F. Grynszpan / GEORGES MIEDZIANAGORA in Fondation Auschwitz (bulletin trimestrielle), 30 (octobre-décembre 1991)
PermalinkQuelques remarques sur la responsabilité dans le génocide des JUIFS / MAURICE CLING in Fondation Auschwitz (bulletin trimestrielle), 64 (juillet-septembre 1999)
PermalinkLes racines intellectuelles du Troisième Reich / George Lachmann Mosse
PermalinkRAF / Anne Steiner
PermalinkLes Réactions à la menace stratégique allemande en Europe occidentale / MARTIN S. ALEXANDER in Cahiers d'Histoire de la Seconde Guerre Mondiale, 7 (avril 1982)
PermalinkLa Réalisation de l'utopie : la "Solution finale de la question juive" dans le IIIe Reich / Hans Mommsen in Fondation Auschwitz (bulletin trimestrielle), 29 (juillet-septembre 1991)
PermalinkRecherche dans le domaine de l'éducation : coment les nationaux-socialistes sont-ils arrivés au pouvoir ? / CHRISTEL HOPF in Fondation Auschwitz (bulletin trimestrielle), 16 (décembre 1987-février 1988)
PermalinkLa récupération des anciens nazis par les services secrets occidentaux / Laurent, D' Altoe in Résistance liégeoise, 196 (juillet-août-septembre 2010)
PermalinkRefuge en enfer / Daniel B. Silver
PermalinkPermalinkRegroupements des forces d'extrême droite / Oskar Wiesflecker in Résistance unie, 13 (janvier-mars 1971 (19e année))
PermalinkReinhard Heyndrich (Protecteur de Bohême et Moravie) / GEORGES PAILLARD
PermalinkRéparations, annexions ou rectifications ? / Christoph Brüll in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 16 (novembre 2005)
PermalinkLa République de Weimar / Horst Möller
PermalinkLa République de Weimar, prélude au nazisme / Roger Gillet in Résistance liégeoise, 181 (juillet-septembre 2006)
PermalinkResistance against National Socialism:exhibition and catalog information, 1. Resistance against National Socialism
PermalinkPermalinkResistance against National Socialism:exhibition and catalog information, 4. Resistance from the workers'movement
PermalinkLa résistance allemande contre Hitler / Barbara Koehn
PermalinkLa Résistance des coeurs / NATHAN STOLTZFUS
PermalinkRésistance dans une Allemagne en crise
PermalinkUne Résistance ? Non, des résistances / Christine Levisse-Touzé in Historia, 618 (juin 1998)
PermalinkLes Résistances allemandes à Hitler / GILBERT MERLIO
PermalinkLa Résistible ascension d'Arturo Ui / Bertolt Brecht
PermalinkLes Responsabilités de l'Allemagne / Vicken Cheterian in Manière de voir, 76 (août-septembre 2004)
PermalinkLa Réunification allemande et les courants nationalistes in Résistance liégeoise, 119 (1er trimestre 1991)
PermalinkRévolte ouvrière à Berlin-Est / Margaret Manale in Manière de voir, 82 (août-septembre 2005)
PermalinkLa révolution du nihilisme / Hermann Rauschning
PermalinkLa Rose blanche / Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation (CHRD Lyon)
PermalinkLa Rose blanche / GEORGES WITTENSTEIN
PermalinkLa Rose blanche / Inge Scholl
PermalinkRosenstrasse in Bulletin pédagogique de la Fondation Auschwitz, 22 (avril-juin 2004)
PermalinkRudolf Hess dévoile son mystère / Eugène K. Bird
PermalinkDes S.S. au parlement, des Résistants en prison
PermalinkPermalinkSans la trahison du parti socialiste allemand, le fascisme n'aurait jamais triomphé en Allemagne dans les années trente / Herwig Lerouge in Etudes marxistes, 15 (3ème trimestre 1992)
PermalinkSavoir pourquoi ? Parties I-II / Frans Buyens
PermalinkSavoir pourquoi ? parties III-IV / Frans Buyens
PermalinkSeconde Guerre Mondiale 40-45 : son histoire (1e partie) in Souviens-toi, 57 (avril-juin 2000)
PermalinkSecret et violence / Pierre Sommermeyer in Le Monde Libertaire, 1422 ([19/01/2006])
PermalinkPermalinkLes secrets de la guerre dévoilés par Nuremberg / Raymond Cartier
PermalinkSéminaire IV : les sciences sous le IIIè Reich / ANNE-FRANçOISE GILLAIN in Bulletin pédagogique de la Fondation Auschwitz, 14-15 (avril-septembre 2002)
PermalinkSéminaire IV : les sciences sous le IIIè Reich / ANNE-FRANçOISE GILLAIN in Bulletin pédagogique de la Fondation Auschwitz, 12 (octobre-décembre 2001)
PermalinkSeul celui qui crie en faveur des juifs a le droit de chanter du grégorien / RENE HAMM in Historia, 618 (juin 1998)
PermalinkSignes avant-coureurs de La terreur nazie / Jacques Aron in En jeu, 4 (décembre 2014)
PermalinkLes Socialistes quittent le NSDAP / Otto Strasser
PermalinkLa Société allemande sous le IIIe Reich / Pierre Ayçoberry
PermalinkSommaire n°149 in Gavroche, 149 (janvier-mars 2007)
PermalinkUne source vive / Martin Walser
PermalinkStaline, Hitler : deux anniversaires / Jean-Marie Chauvier in Espace de Libertés, 309 (mars 2003)
PermalinkStefan Heym, Christa Wolf, Heiner Müller, ces voix loyales de la critique du communisme / Carol-Ann Bellefeuille in Vingtième siècle, 136 (octobre-novembre-décembre 2017)
PermalinkLe suicide d'une république / Peter Gay
PermalinkSur les chemins de la mémoire / Conseil communal des Jeunes (Walcourt)
PermalinkLe tableau papou de Port-Vila / Joe Giusto Pinelli
PermalinkTableaux de l'évolution de la population de 1816 à 2001 / INSTITUT DES STATISTIQUES ALLEMAGNE
Permalink113 - septembre 2012 - Les tabous de l'histoire allemande (Bulletin de Témoigner. Entre histoire et mémoire)
PermalinkLe Tambour / VOLKER SCHLONDORFF
PermalinkLe Tambour / Günter Grass
PermalinkUn Témoin solitaire / Gordon Zahn
PermalinkLe Temps des mots à voix basse / ANNE-LISE GROBETY
PermalinkLa Terreur nazie / Eric A. Johnson
PermalinkUn texte écrit à Auschwitz sur la question nationale allemande et la coresponsabilité du peuple allemand / ALFRED KLAHR in Fondation Auschwitz (bulletin trimestrielle), 27 (janvier-mars 1991)
PermalinkPermalinkTo bylo Dachau / STANISLAV ZAMECNIK
PermalinkLe Tournant / Klaus Mann
PermalinkTous les allemands n'ont pas un coeur de pierre / MARIE KAHLE
PermalinkTrade unions nazi-style / KLAUS MALER in Searchlight, 347 (may 2004)
PermalinkLa tragédie des Allemands des sudètes / Austin J. App
PermalinkLa tragédie des soldats juifs d'Hitler / Bryan Mark Rigg
PermalinkLe Travail obligatoire en Allemagne : De verplichte tewerkstelling in Duitsland : 1942-1945 / SOMA-CEGES
PermalinkLa trilogie berlinoise / Philip Kerr
PermalinkTroisième nuit de Walpurgis.. / Karl Kraus
PermalinkLe Troisième Reich / François-Georges Dreyfus
PermalinkLe Troisième Reich, 1. L'avènement / Richard J. Evans
PermalinkLe Troisième Reich, 2. 1933-1939 / Richard J. Evans
PermalinkLe Troisième Reich / William L. Shirer
PermalinkLes Trompettes de Berlin / Christian Bernadac
PermalinkUlg - Saint-Luc . Architecture. Entre architecture et mémoire / Caroline Thonnart
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