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Contrôle social (surveillance, auto-obéissance, obéissance, soumission à l'autorité) |
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[n° ou bulletin] 37 - La joie de servir [texte imprimé] . - 2007 . - 1 fichier pdf (272p.).
Langues : Français (fre)
Catégories : 323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
Contrôle social (surveillance, auto-obéissance, obéissance, soumission à l'autorité)Résumé : « S’il ne fait aucun doute que des révoltes ont existé, ce qui appelle manifestement une explication, c’est plutôt le fait qu’elles n’aient pas été beaucoup plus fréquentes. » Cette remarque de Max Weber – tirée d’ Hindouisme et bouddhisme où elle est appliquée aux castes « impures » et à leur rapport avec le système social hindou – pose le problème que traitent, chacun à leur façon, les articles rassemblés dans ce numéro.
Une première réflexion sur la « Joie de servir » avait été amorcée dans un colloque organisé à l’École normale supérieure les 20 et 21 mai 2005, à l’initiative d’Isabelle Kalinowski et Gérard Rimbert. Certaines contributions sont présentées ici ; à côté d’autres articles venus relancer par la suite la réflexion sur ce thème qui ne cesse de nous résister.Note de contenu : SOMMAIRE :
La joie de servir. Trois personnages de domestiques, Isabelle Kalinowski
À partir des trois œuvres littéraires, ce sont trois modèles d’analyse de la position servile qui ont pu être abordés : l’inconscience et l’adhésion au rôle (Un cœur simple, Gustave Flaubert) ; la rationalisation et la justification de la vocation domestique (Les Vestiges du jour, Kazuo Ishiguro) ; la disposition au service et son principe « transcendant » (Jacob von Gunten, Robert Walser). Ces trois modèles s’opposent sur bien des points, mais ne sont pas systématiquement exclusifs les uns des autres : il arrive qu’ils se recoupent, se superposent et se brouillent. L’esquisse de comparaison qui a été proposée n’a permis de mettre l’accent que sur un très petit nombre d’éléments, aux dépens de bien d’autres…
— George Orwell, Dans la dèche à Paris et à Londres (extrait) —
« Les oreilles dans les pieds ». Les philosophes & le service des tyrans, Frédéric Junqua
La vie, aurait répondu Pythagore au tyran de Phlionte, est comme une panégyrie : il y a ceux qui s’y rendent pour remporter des couronnes et acquérir la gloire, ceux qui viennent pour faire du commerce et gagner de l’argent, et une troisième catégorie, la plus noble et la plus sensée : celle des spectateurs, qui viennent là pour observer ce qui se passe. « Philosophes » est le nom que l’on donne à ceux qui appartiennent à cette troisième catégorie. Est-ce aussi simple ? Car la figure du philosophe conseiller du prince est courante dans l’Antiquité. Cet article évoque trois figures significatives et contemporaines qui nous paraissent incarner trois postures représentatives des relations entre les philosophes antiques et le pouvoir.
Servir les hommes ou L’art de la domination déniée, Tassadit Yacine
De nombreuses femmes venant de régions dominées croient en la double supériorité de l’Européen (et surtout de l’intellectuel français) : tout se passe comme si la culture française ne pouvait être suspectée en aucune façon d’être porteuse d’une inégalité sexuelle. Dans ce contrat, tout n’est pas dit ; une lutte oppose deux systèmes, deux visions du monde. Si le système dominant (celui de l’espace culturel) se fonde sur ses propres normes (explicites), il n’en demeure pas moins qu’une partie des règles édictées sont largement implicites. Le contrat qui lie le candidat à l’institution s’inscrit dans ce lien. Le hiatus réside dans la méconnaissance de l’histoire des institutions et cette méconnaissance contribue à une terrible déception chez celui qui croit pouvoir bénéficier un jour d’une promotion méritée.
Portrait de l’artiste en réformiste, Bendy Glu
Le succès de quelques stars de la scène de l’art contemporain sur un marché où les profits sont très concentrés et où n’existe presque aucun mécanisme de redistribution contribue à occulter une réalité par ailleurs souvent déniée par les intéressés. La grande masse des artistes issus majoritairement de l’enseignement artistique sont des « précaires comme les autres » tributaires des minima sociaux et des « petits boulots », frappés comme les autres par le changement du rapport de force sur le marché du travail. Cette évolution a des effets sur la production artistique en limitant les possibilités pour les artistes de s’assurer une autonomie financière minimale, de garder du temps pour la création et finalement de « durer », condition sine qua non de la consécration artistique.
Le service littéraire. Les écrivains belges de langue « française », Paul Dirkx
Depuis cinq siècles, et de manière exclusive depuis 1650, l’État français diffuse un modèle politico-culturel qui, en dépit de toutes les mutations de l’histoire, n’a cessé de lier à une nation une langue unique, censée en véhiculer les valeurs, ainsi qu’une culture, et d’abord une littérature, censées les célébrer. L’imposition inséparablement armée et juridique de ce modèle s’est accompagnée d’une rhétorique relative à sa vocation à l’universalité (« rayonnement », « génie », etc.) et à une sorte de droit d’aînesse de la nation française, celle-ci jouissant d’une antériorité qui lui confère un droit naturel à l’éducation politique et morale des autres nations (« mission civilisatrice », etc.). La Belgique occupe une position spéciale du point de vue de cet impérialisme de l’universel…
L’art, la joie, l’effort… Entretien avec une danseuse de l’Opéra de Paris, par Joël Laillier
« Lorsque ma copine s’était arrêtée, je lui ai organisé un pot de départ. Elle, sa hanche a lâché, justement parce qu’on lui avait tellement dit ces histoires de régime qu’elle n’a pas mangé de gras pendant tellement d’années qu’elle a fait des carences très importantes, et que là, à trente-cinq ans, elle prenait des médicaments que prennent les vieilles personnes pour refaire ses os. C’était l’Opéra qui lui avait dit : “Tu dois être maigre.” Mais après, ils s’en moquent du reste. Une fois, j’ai fait une dépression. J’ai téléphoné pour dire : “Aujourd’hui, je ne pourrai pas venir à l’Opéra.” Et on m’a répondu : “Ce n’est pas grave, tu sais, il y en a un qui part, il y en a un qui revient, on s’en sort toujours.” Eux, ils ont une entreprise. »
Au service du mythe. Récit d’un capitaine de l’armée de terre, Christel Coton
Prochainement affecté dans un grand état-major, le capitaine Vernon ne cesse d’en déplorer le caractère inhumain et bureaucratique. En stage pour cinq mois à l’école d’état-major, il revient sur tout ce qui a pu accompagner son engagement dans l’armée. Devenu un de mes informateurs privilégiés, il n’a cessé de me parler du « mythe de pur milouf » dont il se sent traversé, de ce côté « mytho » forgé en école de formation il y a bientôt dix ans, mais dont il ne peut se démarquer aujourd’hui. Tout ce qui le sépare du jeune saint-cyrien tout juste consacré – « un peu con et un peu grave » – qu’il était autrefois ne l’empêche pas de toujours vouloir activer dans ses pratiques, tant sociales que professionnelles, des traits faisant écho aux valeurs qu’il entend incarner par sa position d’officier et de soldat.
Le « lièvre » en athlétisme. Conditions d’adhésion à un rôle relégué dans un univers vocationnel, Manuel Schotté
Le rôle de « lièvre » consiste à favoriser la performance d’un champion en l’« emmenant » en début de course. S’il existe de longue date sous la forme de services rendus entre coureurs, il s’est institutionnalisé à compter des années 1980, quand l’athlétisme est devenu officiellement professionnel. Dans un contexte qui voit triompher un mode de structuration privé basé sur la mise en spectacle des prestations compétitives, apparaissent en effet des coureurs qui se spécialisent dans cette tâche. Ces conditions d’émergence et les débats qui les entourent permettent de mettre en évidence que la question de la servitude volontaire se pose avec une acuité particulière en athlétisme.
Solidarité bien ordonnée. Un accueil moderne dans une Caisse primaire d’assurance maladie, Pascal Martin
Une Caisse primaire d’assurance maladie propose deux formes d’accueil : physique et téléphonique. Pour le premier, c’est un regard qui classe les individus. L’agent d’accueil se construit une représentation de l’usager à partir de la personne physique puis des éléments contenus dans son dossier. Certaines personnes qui bénéficient de la CMU sont-elles suspectées de ne pas déclarer l’ensemble de leurs ressources ? À la question posée, l’agent répond : « Ça se voit. » Il décrit la tenue vestimentaire, les bijoux portés, le véhicule dans lequel l’usager circule. À la dimension visuelle vient parfois s’ajouter une dimension « olfactive » – mieux vaut « être en odeur de sainteté »… Le dispositif mis en œuvre sépare et classe les individus selon leur origine sociale.
— Daniel Martinez, Carnets d’un intérimaire (extrait) —
Le « relationnel » comme pratique & comme croyance, Jean-Pierre Faguer
La notion de « relationnel » tend à s’imposer dans le monde du travail pour indiquer ce qui, dans un poste, est susceptible de « valoriser » la personne qui l’occupe. Elle sert à nommer ce qu’un salarié doit savoir faire lorsqu’il n’y a rien dans l’emploi de particulier à valoriser, par exemple lorsqu’il s’agit d’emplois mal payés, sans qualification précise. C’est souvent une manière de rappeler que les employés subalternes se doivent, avant tout, « d’être au service » (d’un patron, des collègues, des clients, etc.). Mais c’est aussi le « presque rien » qui, attaché aux qualités de la personne, agit comme les zéros ajoutés à la droite d’un nombre : il en est le pouvoir multiplicateur, il confère au poste même le plus humble une dimension sociale, « relationnelle », attachée à la personne. Il souligne l’importance des manières de faire et des qualités qui « vont avec » la personne : la confiance, les qualités morales, la présentation, l’éducation, etc. ; bref, tout ce qui ne peut pas faire l’objet d’un contrat de travail mais qui est impliqué, au-delà de la formalisation du contrat, dans le processus de sélection de la main-d’œuvre.
Servir au fast-food. « Petit boulot » & engagement dans le travail, Vanessa Pinto
Dans le secteur des « services », certaines entreprises recourent de façon massive à la main-d’œuvre étudiante. Parmi les emplois concernés, celui d’« équipier » en fast-food conduit à s’interroger sur les modalités de l’investissement dans un travail souvent exercé de façon temporaire et à temps partiel. Il peut en effet sembler paradoxal que l’exercice du « petit boulot » puisse être vécu sur le mode d’un véritable engagement, d’autant plus que, intense et éprouvant, ce travail peu qualifié recouvre des activités non valorisées (comme les tâches d’entretien) et fait l’objet d’un dénigrement selon les stéréotypes courants (« Bosser chez McDo »). L’enquête ethnographique met en évidence des formes d’investissement qui ne peuvent être la simple application de prescriptions managériales mais dépendent aussi des dispositions et des trajectoires des jeunes recrutés.
HISTOIRE RADICALE
Situation du mouvement ouvrier & du socialisme (1943), par Julián Gorkin ; présentation Charles Jacquier ; traduction de l’espagnol Miguel ChuecaEn ligne : http://atheles.org/agone/revueagone/agone37/index.html Format de la ressource électronique : Présentation et document à télécharger Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : 37 - La joie de servir Type de document : texte imprimé Année de publication : 2007 Importance : 1 fichier pdf (272p.) Langues : Français (fre) Catégories : 323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
Contrôle social (surveillance, auto-obéissance, obéissance, soumission à l'autorité)Résumé : « S’il ne fait aucun doute que des révoltes ont existé, ce qui appelle manifestement une explication, c’est plutôt le fait qu’elles n’aient pas été beaucoup plus fréquentes. » Cette remarque de Max Weber – tirée d’ Hindouisme et bouddhisme où elle est appliquée aux castes « impures » et à leur rapport avec le système social hindou – pose le problème que traitent, chacun à leur façon, les articles rassemblés dans ce numéro.
Une première réflexion sur la « Joie de servir » avait été amorcée dans un colloque organisé à l’École normale supérieure les 20 et 21 mai 2005, à l’initiative d’Isabelle Kalinowski et Gérard Rimbert. Certaines contributions sont présentées ici ; à côté d’autres articles venus relancer par la suite la réflexion sur ce thème qui ne cesse de nous résister.Note de contenu : SOMMAIRE :
La joie de servir. Trois personnages de domestiques, Isabelle Kalinowski
À partir des trois œuvres littéraires, ce sont trois modèles d’analyse de la position servile qui ont pu être abordés : l’inconscience et l’adhésion au rôle (Un cœur simple, Gustave Flaubert) ; la rationalisation et la justification de la vocation domestique (Les Vestiges du jour, Kazuo Ishiguro) ; la disposition au service et son principe « transcendant » (Jacob von Gunten, Robert Walser). Ces trois modèles s’opposent sur bien des points, mais ne sont pas systématiquement exclusifs les uns des autres : il arrive qu’ils se recoupent, se superposent et se brouillent. L’esquisse de comparaison qui a été proposée n’a permis de mettre l’accent que sur un très petit nombre d’éléments, aux dépens de bien d’autres…
— George Orwell, Dans la dèche à Paris et à Londres (extrait) —
« Les oreilles dans les pieds ». Les philosophes & le service des tyrans, Frédéric Junqua
La vie, aurait répondu Pythagore au tyran de Phlionte, est comme une panégyrie : il y a ceux qui s’y rendent pour remporter des couronnes et acquérir la gloire, ceux qui viennent pour faire du commerce et gagner de l’argent, et une troisième catégorie, la plus noble et la plus sensée : celle des spectateurs, qui viennent là pour observer ce qui se passe. « Philosophes » est le nom que l’on donne à ceux qui appartiennent à cette troisième catégorie. Est-ce aussi simple ? Car la figure du philosophe conseiller du prince est courante dans l’Antiquité. Cet article évoque trois figures significatives et contemporaines qui nous paraissent incarner trois postures représentatives des relations entre les philosophes antiques et le pouvoir.
Servir les hommes ou L’art de la domination déniée, Tassadit Yacine
De nombreuses femmes venant de régions dominées croient en la double supériorité de l’Européen (et surtout de l’intellectuel français) : tout se passe comme si la culture française ne pouvait être suspectée en aucune façon d’être porteuse d’une inégalité sexuelle. Dans ce contrat, tout n’est pas dit ; une lutte oppose deux systèmes, deux visions du monde. Si le système dominant (celui de l’espace culturel) se fonde sur ses propres normes (explicites), il n’en demeure pas moins qu’une partie des règles édictées sont largement implicites. Le contrat qui lie le candidat à l’institution s’inscrit dans ce lien. Le hiatus réside dans la méconnaissance de l’histoire des institutions et cette méconnaissance contribue à une terrible déception chez celui qui croit pouvoir bénéficier un jour d’une promotion méritée.
Portrait de l’artiste en réformiste, Bendy Glu
Le succès de quelques stars de la scène de l’art contemporain sur un marché où les profits sont très concentrés et où n’existe presque aucun mécanisme de redistribution contribue à occulter une réalité par ailleurs souvent déniée par les intéressés. La grande masse des artistes issus majoritairement de l’enseignement artistique sont des « précaires comme les autres » tributaires des minima sociaux et des « petits boulots », frappés comme les autres par le changement du rapport de force sur le marché du travail. Cette évolution a des effets sur la production artistique en limitant les possibilités pour les artistes de s’assurer une autonomie financière minimale, de garder du temps pour la création et finalement de « durer », condition sine qua non de la consécration artistique.
Le service littéraire. Les écrivains belges de langue « française », Paul Dirkx
Depuis cinq siècles, et de manière exclusive depuis 1650, l’État français diffuse un modèle politico-culturel qui, en dépit de toutes les mutations de l’histoire, n’a cessé de lier à une nation une langue unique, censée en véhiculer les valeurs, ainsi qu’une culture, et d’abord une littérature, censées les célébrer. L’imposition inséparablement armée et juridique de ce modèle s’est accompagnée d’une rhétorique relative à sa vocation à l’universalité (« rayonnement », « génie », etc.) et à une sorte de droit d’aînesse de la nation française, celle-ci jouissant d’une antériorité qui lui confère un droit naturel à l’éducation politique et morale des autres nations (« mission civilisatrice », etc.). La Belgique occupe une position spéciale du point de vue de cet impérialisme de l’universel…
L’art, la joie, l’effort… Entretien avec une danseuse de l’Opéra de Paris, par Joël Laillier
« Lorsque ma copine s’était arrêtée, je lui ai organisé un pot de départ. Elle, sa hanche a lâché, justement parce qu’on lui avait tellement dit ces histoires de régime qu’elle n’a pas mangé de gras pendant tellement d’années qu’elle a fait des carences très importantes, et que là, à trente-cinq ans, elle prenait des médicaments que prennent les vieilles personnes pour refaire ses os. C’était l’Opéra qui lui avait dit : “Tu dois être maigre.” Mais après, ils s’en moquent du reste. Une fois, j’ai fait une dépression. J’ai téléphoné pour dire : “Aujourd’hui, je ne pourrai pas venir à l’Opéra.” Et on m’a répondu : “Ce n’est pas grave, tu sais, il y en a un qui part, il y en a un qui revient, on s’en sort toujours.” Eux, ils ont une entreprise. »
Au service du mythe. Récit d’un capitaine de l’armée de terre, Christel Coton
Prochainement affecté dans un grand état-major, le capitaine Vernon ne cesse d’en déplorer le caractère inhumain et bureaucratique. En stage pour cinq mois à l’école d’état-major, il revient sur tout ce qui a pu accompagner son engagement dans l’armée. Devenu un de mes informateurs privilégiés, il n’a cessé de me parler du « mythe de pur milouf » dont il se sent traversé, de ce côté « mytho » forgé en école de formation il y a bientôt dix ans, mais dont il ne peut se démarquer aujourd’hui. Tout ce qui le sépare du jeune saint-cyrien tout juste consacré – « un peu con et un peu grave » – qu’il était autrefois ne l’empêche pas de toujours vouloir activer dans ses pratiques, tant sociales que professionnelles, des traits faisant écho aux valeurs qu’il entend incarner par sa position d’officier et de soldat.
Le « lièvre » en athlétisme. Conditions d’adhésion à un rôle relégué dans un univers vocationnel, Manuel Schotté
Le rôle de « lièvre » consiste à favoriser la performance d’un champion en l’« emmenant » en début de course. S’il existe de longue date sous la forme de services rendus entre coureurs, il s’est institutionnalisé à compter des années 1980, quand l’athlétisme est devenu officiellement professionnel. Dans un contexte qui voit triompher un mode de structuration privé basé sur la mise en spectacle des prestations compétitives, apparaissent en effet des coureurs qui se spécialisent dans cette tâche. Ces conditions d’émergence et les débats qui les entourent permettent de mettre en évidence que la question de la servitude volontaire se pose avec une acuité particulière en athlétisme.
Solidarité bien ordonnée. Un accueil moderne dans une Caisse primaire d’assurance maladie, Pascal Martin
Une Caisse primaire d’assurance maladie propose deux formes d’accueil : physique et téléphonique. Pour le premier, c’est un regard qui classe les individus. L’agent d’accueil se construit une représentation de l’usager à partir de la personne physique puis des éléments contenus dans son dossier. Certaines personnes qui bénéficient de la CMU sont-elles suspectées de ne pas déclarer l’ensemble de leurs ressources ? À la question posée, l’agent répond : « Ça se voit. » Il décrit la tenue vestimentaire, les bijoux portés, le véhicule dans lequel l’usager circule. À la dimension visuelle vient parfois s’ajouter une dimension « olfactive » – mieux vaut « être en odeur de sainteté »… Le dispositif mis en œuvre sépare et classe les individus selon leur origine sociale.
— Daniel Martinez, Carnets d’un intérimaire (extrait) —
Le « relationnel » comme pratique & comme croyance, Jean-Pierre Faguer
La notion de « relationnel » tend à s’imposer dans le monde du travail pour indiquer ce qui, dans un poste, est susceptible de « valoriser » la personne qui l’occupe. Elle sert à nommer ce qu’un salarié doit savoir faire lorsqu’il n’y a rien dans l’emploi de particulier à valoriser, par exemple lorsqu’il s’agit d’emplois mal payés, sans qualification précise. C’est souvent une manière de rappeler que les employés subalternes se doivent, avant tout, « d’être au service » (d’un patron, des collègues, des clients, etc.). Mais c’est aussi le « presque rien » qui, attaché aux qualités de la personne, agit comme les zéros ajoutés à la droite d’un nombre : il en est le pouvoir multiplicateur, il confère au poste même le plus humble une dimension sociale, « relationnelle », attachée à la personne. Il souligne l’importance des manières de faire et des qualités qui « vont avec » la personne : la confiance, les qualités morales, la présentation, l’éducation, etc. ; bref, tout ce qui ne peut pas faire l’objet d’un contrat de travail mais qui est impliqué, au-delà de la formalisation du contrat, dans le processus de sélection de la main-d’œuvre.
Servir au fast-food. « Petit boulot » & engagement dans le travail, Vanessa Pinto
Dans le secteur des « services », certaines entreprises recourent de façon massive à la main-d’œuvre étudiante. Parmi les emplois concernés, celui d’« équipier » en fast-food conduit à s’interroger sur les modalités de l’investissement dans un travail souvent exercé de façon temporaire et à temps partiel. Il peut en effet sembler paradoxal que l’exercice du « petit boulot » puisse être vécu sur le mode d’un véritable engagement, d’autant plus que, intense et éprouvant, ce travail peu qualifié recouvre des activités non valorisées (comme les tâches d’entretien) et fait l’objet d’un dénigrement selon les stéréotypes courants (« Bosser chez McDo »). L’enquête ethnographique met en évidence des formes d’investissement qui ne peuvent être la simple application de prescriptions managériales mais dépendent aussi des dispositions et des trajectoires des jeunes recrutés.
HISTOIRE RADICALE
Situation du mouvement ouvrier & du socialisme (1943), par Julián Gorkin ; présentation Charles Jacquier ; traduction de l’espagnol Miguel ChuecaEn ligne : http://atheles.org/agone/revueagone/agone37/index.html Format de la ressource électronique : Présentation et document à télécharger Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
Revue en pdfURL Karl Marx vu par Raoul Peck / RAOUL PECK in Philosophie magazine, 113 (octobre 2017)
[article] Karl Marx vu par Raoul Peck : " la théorie de Marx n'est belle que si elle est incarnée" [texte imprimé] / RAOUL PECK, Personne interviewée ; Victorine de Oliveira, Intervieweur . - 2017 . - p. 78-80.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 113 (octobre 2017) . - p. 78-80
Catégories : 14 Marxisme
323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie
330.82 Libéralisme - Capitalisme
929 Marx, Karl (1818-1883)
Contrôle social (surveillance, auto-obéissance, obéissance, soumission à l'autorité)Résumé : Introduction
Alors que son film “Le Jeune Karl Marx” sort au cinéma, le réalisateur haïtien Raoul Peck revient sur sa découverte du marxisme et du concept d’aliénation. Pour lui, le philosophe allemand est moins porteur d’une théorie que d’une humanité, véritable promesse pour chacun de transformer sa propre existence et le monde.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Karl Marx vu par Raoul Peck : " la théorie de Marx n'est belle que si elle est incarnée" Type de document : texte imprimé Auteurs : RAOUL PECK, Personne interviewée ; Victorine de Oliveira, Intervieweur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 78-80 Langues : Français (fre) Catégories : 14 Marxisme
323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie
330.82 Libéralisme - Capitalisme
929 Marx, Karl (1818-1883)
Contrôle social (surveillance, auto-obéissance, obéissance, soumission à l'autorité)Résumé : Introduction
Alors que son film “Le Jeune Karl Marx” sort au cinéma, le réalisateur haïtien Raoul Peck revient sur sa découverte du marxisme et du concept d’aliénation. Pour lui, le philosophe allemand est moins porteur d’une théorie que d’une humanité, véritable promesse pour chacun de transformer sa propre existence et le monde.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Philosophie magazine > 113 (octobre 2017) . - p. 78-80Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 50778 PHI Périodique Réserve Périodiques Disponible La liberté qui opprime / Marc Jacquemain in Espace de Libertés, 374 (avril 2009)
[article] La liberté qui opprime [texte imprimé] / Marc Jacquemain, Auteur . - 2009 . - p. 15 - 16.
Langues : Français (fre)
in Espace de Libertés > 374 (avril 2009) . - p. 15 - 16
Catégories : 004 Informatique / Nouvelles Technologies / Internet / Big Data / Réseaux sociaux
321.7 Démocratie / Démocratisation
Contrôle social (surveillance, auto-obéissance, obéissance, soumission à l'autorité)Résumé : Introduction
Si le contrôle social explicite se renforce dans nos sociétés, examinons le contrôle social implicite, qui résulte davantage du défaut de pouvoir que de son excès.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : La liberté qui opprime Type de document : texte imprimé Auteurs : Marc Jacquemain, Auteur Année de publication : 2009 Article en page(s) : p. 15 - 16 Langues : Français (fre) Catégories : 004 Informatique / Nouvelles Technologies / Internet / Big Data / Réseaux sociaux
321.7 Démocratie / Démocratisation
Contrôle social (surveillance, auto-obéissance, obéissance, soumission à l'autorité)Résumé : Introduction
Si le contrôle social explicite se renforce dans nos sociétés, examinons le contrôle social implicite, qui résulte davantage du défaut de pouvoir que de son excès.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Espace de Libertés > 374 (avril 2009) . - p. 15 - 16Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 52153 ESP Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Libres d'obéir / Johann Chapoutot
Libres d'obéir : le management, du nazisme à aujourd'hui [texte imprimé] / Johann Chapoutot, Auteur . - Paris : Gallimard, 2020 . - 1 vol. (169 p.) ; 19 cm. - (NRF essais, ISSN 0993-4685) .
ISBN : 978-2-07-278924-3
Langues : Français (fre)
Catégories : 321.6"1933/1945" Nazisme
331 Travail Organisation du travail
658 Management Organisation industrielle & commerciale Entreprises
94(430) Histoire de l'Allemagne
Contrôle social (surveillance, auto-obéissance, obéissance, soumission à l'autorité)Index. décimale : 329FNS Totalitarismes : fascisme, nazisme et stalinisme Résumé : 4e de couverture
Reinhard Höhn (1904-2000) est l’archétype de l’intellectuel technocrate au service du IIIe Reich. Juriste, il se distingue par la radicalité de ses réflexions sur la progressive disparition de l’État au profit de la «communauté» définie par la race et son «espace vital». Brillant fonctionnaire de la SS – il termine la guerre comme Oberführer (général) –, il nourrit la réflexion nazie sur l’adaptation des institutions au Grand Reich à venir – quelles structures et quelles réformes? Revenu à la vie civile, il crée bientôt à Bad Harzburg un institut de formation au management qui accueille au fil des décennies l’élite économique et patronale de la République fédérale :quelque 600 000 cadres issus des principales sociétés allemandes, sans compter 100 000 inscrits en formation à distance, y ont appris, grâce à ses séminaires et à ses nombreux manuels à succès, la gestion des hommes. Ou plus exactement l’organisation hiérarchique du travail par définition d’objectifs, le producteur, pour y parvenir, demeurant libre de choisir les moyens à appliquer. Ce qui fut très exactement la politique du Reich pour se réarmer, affamer les populations slaves des territoires de l’Est, exterminer les Juifs.
Passé les années 1980, d’autres modèles prendront la relève (le japonais, par exemple, moins hiérarchisé). Mais le nazisme aura été un grand moment managérial et une des matrices du management moderne.Note de contenu : Sommaire
-Prologue
-Chapitre I. Penser l’administration du Grand Reich
-Chapitre II. Faut-il en finir avec l’État ?
-Chapitre III. La « liberté germanique »
-Chapitre IV. Manager et ménager la « ressource humaine »
-Chapitre V. De la SS au management : l’Akademie für Führungskräfte de Reinhard Höhn
-Chapitre VI. L’art de la guerre (économique)
-Chapitre VII. La méthode de Bad Harzburg : la liberté d’obéir, l’obligation de réussir
-Chapitre VIII. Le crépuscule d’un dieu
-Épilogue
-APPENDICES
-Orientation bibliographique
-Notes
-Index
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Libres d'obéir : le management, du nazisme à aujourd'hui Type de document : texte imprimé Auteurs : Johann Chapoutot, Auteur Editeur : Paris : Gallimard Année de publication : 2020 Collection : NRF essais, ISSN 0993-4685 Importance : 1 vol. (169 p.) Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-278924-3 Langues : Français (fre) Catégories : 321.6"1933/1945" Nazisme
331 Travail Organisation du travail
658 Management Organisation industrielle & commerciale Entreprises
94(430) Histoire de l'Allemagne
Contrôle social (surveillance, auto-obéissance, obéissance, soumission à l'autorité)Index. décimale : 329FNS Totalitarismes : fascisme, nazisme et stalinisme Résumé : 4e de couverture
Reinhard Höhn (1904-2000) est l’archétype de l’intellectuel technocrate au service du IIIe Reich. Juriste, il se distingue par la radicalité de ses réflexions sur la progressive disparition de l’État au profit de la «communauté» définie par la race et son «espace vital». Brillant fonctionnaire de la SS – il termine la guerre comme Oberführer (général) –, il nourrit la réflexion nazie sur l’adaptation des institutions au Grand Reich à venir – quelles structures et quelles réformes? Revenu à la vie civile, il crée bientôt à Bad Harzburg un institut de formation au management qui accueille au fil des décennies l’élite économique et patronale de la République fédérale :quelque 600 000 cadres issus des principales sociétés allemandes, sans compter 100 000 inscrits en formation à distance, y ont appris, grâce à ses séminaires et à ses nombreux manuels à succès, la gestion des hommes. Ou plus exactement l’organisation hiérarchique du travail par définition d’objectifs, le producteur, pour y parvenir, demeurant libre de choisir les moyens à appliquer. Ce qui fut très exactement la politique du Reich pour se réarmer, affamer les populations slaves des territoires de l’Est, exterminer les Juifs.
Passé les années 1980, d’autres modèles prendront la relève (le japonais, par exemple, moins hiérarchisé). Mais le nazisme aura été un grand moment managérial et une des matrices du management moderne.Note de contenu : Sommaire
-Prologue
-Chapitre I. Penser l’administration du Grand Reich
-Chapitre II. Faut-il en finir avec l’État ?
-Chapitre III. La « liberté germanique »
-Chapitre IV. Manager et ménager la « ressource humaine »
-Chapitre V. De la SS au management : l’Akademie für Führungskräfte de Reinhard Höhn
-Chapitre VI. L’art de la guerre (économique)
-Chapitre VII. La méthode de Bad Harzburg : la liberté d’obéir, l’obligation de réussir
-Chapitre VIII. Le crépuscule d’un dieu
-Épilogue
-APPENDICES
-Orientation bibliographique
-Notes
-Index
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 52724 329FNS/CHA Livre Libre-accès Adultes Disponible Logiques de domination/Dominations logiques? / Coordination Nationale d'Action pour la Paix et la Démocratie (CNAPD)
Logiques de domination/Dominations logiques? [document électronique] / Coordination Nationale d'Action pour la Paix et la Démocratie (CNAPD) , Auteur . - Bruxelles : CNAPD, [s.d.] . - 6 fichiers PDF.
Langues : Français (fre)
Catégories : 316.47 Relation sociale . Violence . Torture
321.6 Régime autoritaire / Dictature / Gouvernement non démocratique / Totalitarisme
37.02 Pédagogie et outils pédagogiques
Contrôle social (surveillance, auto-obéissance, obéissance, soumission à l'autorité)
Domination / Hiérarchie
Inégalités sociales / PrécaritéRésumé : Site éditeur
De nombreuses menaces pèsent aujourd’hui sur nos démocraties. Celles-ci sont variées et vont de la montée de l’extrémisme violent et de la multiplication des conflits, aux accords de libre-échange. Il est dès lors aisé d’utiliser la violence, la domination pour la résolution de ces menaces. Ainsi, la CNAPD propose de mener une réflexion approfondie ainsi que de nouveaux outils sur les modes de domination à l’oeuvre au sein de nos sociétés. Par la mise en lumière de ces dominations, les outils réalisés auront pour ambition de promouvoir la culture de paix.
La CNAPD propose de s’arrêter sur la notion de « culture de paix » et, en miroir, sur les mécanismes de dominations favorisant le maintien d’un violence structurelle au sein de nos sociétés. La déconstruction de ces mécanismes de dominations souvent invisibilisés est essentielle et constitue un premier pas fondamental pour pouvoir ensuite construire les bases d’une véritable culture de paix.
Cet outil, intitulé « Logiques de domination. Dominations logiques ? », propose un premier détricotage des cinq mécanismes de domination que sont la domination sécuritaire, la domination environnementale, la domination culturelle, la domination de genre et la domination socio-économique. Ces cinq « logiques » de domination, qui s’entremêlent et se renforcent, constituent une matrice de la violence structurelle que nous subissons. Cet outil permet donc d’offrir une compréhension globale des processus de la violence structurelle.Note de contenu : Contient
-Introduction
-La domination socio-économique
-La domination sécuritaire
-La domination culturelle et symbolique
-La domination environnementale
-La domination du genreEn ligne : http://www.cnapd.be/publications/outils-pedagogiques/logiques-de-domination/ Format de la ressource électronique : Jien pour télécharger les documents " Logiques de domination/Dominations logiques?" Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Logiques de domination/Dominations logiques? Type de document : document électronique Auteurs : Coordination Nationale d'Action pour la Paix et la Démocratie (CNAPD) , Auteur Editeur : Bruxelles : CNAPD Année de publication : [s.d.] Importance : 6 fichiers PDF Langues : Français (fre) Catégories : 316.47 Relation sociale . Violence . Torture
321.6 Régime autoritaire / Dictature / Gouvernement non démocratique / Totalitarisme
37.02 Pédagogie et outils pédagogiques
Contrôle social (surveillance, auto-obéissance, obéissance, soumission à l'autorité)
Domination / Hiérarchie
Inégalités sociales / PrécaritéRésumé : Site éditeur
De nombreuses menaces pèsent aujourd’hui sur nos démocraties. Celles-ci sont variées et vont de la montée de l’extrémisme violent et de la multiplication des conflits, aux accords de libre-échange. Il est dès lors aisé d’utiliser la violence, la domination pour la résolution de ces menaces. Ainsi, la CNAPD propose de mener une réflexion approfondie ainsi que de nouveaux outils sur les modes de domination à l’oeuvre au sein de nos sociétés. Par la mise en lumière de ces dominations, les outils réalisés auront pour ambition de promouvoir la culture de paix.
La CNAPD propose de s’arrêter sur la notion de « culture de paix » et, en miroir, sur les mécanismes de dominations favorisant le maintien d’un violence structurelle au sein de nos sociétés. La déconstruction de ces mécanismes de dominations souvent invisibilisés est essentielle et constitue un premier pas fondamental pour pouvoir ensuite construire les bases d’une véritable culture de paix.
Cet outil, intitulé « Logiques de domination. Dominations logiques ? », propose un premier détricotage des cinq mécanismes de domination que sont la domination sécuritaire, la domination environnementale, la domination culturelle, la domination de genre et la domination socio-économique. Ces cinq « logiques » de domination, qui s’entremêlent et se renforcent, constituent une matrice de la violence structurelle que nous subissons. Cet outil permet donc d’offrir une compréhension globale des processus de la violence structurelle.Note de contenu : Contient
-Introduction
-La domination socio-économique
-La domination sécuritaire
-La domination culturelle et symbolique
-La domination environnementale
-La domination du genreEn ligne : http://www.cnapd.be/publications/outils-pedagogiques/logiques-de-domination/ Format de la ressource électronique : Jien pour télécharger les documents " Logiques de domination/Dominations logiques?" Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
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