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Classe [texte imprimé] / Etienne Penissat, Auteur . - Paris : Anamosa, 2023 . - 1 vol. (109 p.). - (Le mot est faible, ISSN 2678-3274) .
ISBN : 978-2-38191-063-5
Langues : Français (fre)
Catégories : 03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
323.26 Résistance armée . Lutte active. Sabotage . Guérilla
323.4 Lutte des classes
Domination / HiérarchieIndex. décimale : LUTTE En Lutte / Engagement / Contestation Résumé : Site éditeur :
Classe : historiquement, le mot est fort, associé à une remise en cause radicale de l’ordre social ; aujourd’hui, il est affaibli et ne cristallise plus les oppositions politiques, alors que les inégalités de conditions de vie et de travail sont toujours présentes. Il s’agit ici de redonner son tranchant à la classe sociale comme concept et instrument politique d’émancipation.
Pour point de départ, il y a un paradoxe : le mot classe se trouve affaibli aujourd’hui, alors même que la domination capitaliste se radicalise depuis quarante ans. Le sens associé au concept s’est en effet transformé ; le pluriel (classes populaires, classes supérieures ou classes dominantes) a remplacé le singulier de la classe ouvrière et de la bourgeoisie pour désigner les classes et, chez les chercheurs en sciences sociales, l’accent est mis sur la pluralité des conditions socio-économiques et des rapports à la culture et à la politique davantage que sur les formes d’unité. Dit autrement, « la classe ouvrière » ne constitue plus le sujet historique des transformations sociales dans le discours et l’organisation des forces de gauche.
Pour comprendre le paradoxe, il est nécessaire de faire évoluer la définition du mot en lien avec les transformations du capitalisme. L’affaiblissement de la classe est alors à mettre en relation avec la fin d’une configuration historique spécifique : les nouvelles formes de capitalisme qui se sont développées depuis les années 1970 nécessitent de repenser le concept de classe en tant qu’elles fabriquent un type de rapport d’exploitation mais aussi de marchandisation de la monnaie, du travail et de la nature. Ces transformations ne sont pas uniquement économiques, elles se jouent aussi dans les formes de sociabilités, de solidarités et de culture dans lesquelles se forment et se reforment les classes sociales. Ces recompositions sociologiques impliquent dès lors de rompre avec la vision d’une classe ouvrière synonyme de prolétariat industriel pour en redéfinir les contours.
Redonner sa force au mot classe implique également de ne pas en faire un isolat et une chose statique, qui nierait d’autres formes de dominations telles que le genre et la race. Autrement dit, les inégalités de genre, de race ou d’origine migratoire ont une base matérielle dans le capitalisme contemporain qu’il s’agit de prendre au sérieux. La configuration contemporaine invite ainsi à réinventer le processus d’affirmation du mot de classe, en y articulant positivement dans une perspective d’émancipation l’imbrication des rapports de domination. De ce point de vue, les expériences des luttes sociales récentes (par exemple la mobilisation des femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles) fournissent des points d’appui pour imaginer un réarmement du mot classe sans affaiblir les autres.Note de contenu : Table des matières
• Des classes en luttes
• Quand la classe devient le langage des dominé·es
• Les frontières de la classe
• Un âge d’or des classes ?
• La classe défaite
• La classe des sciences sociales, entre éclipse et redéfinitions
• Classes sociales et classes de sexe
• Classe, immigration et race
• Repolitiser le langage des classes
• Luttes de classes intersectionnelles
Note de lecture et bibliographie
Remerciements
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Classe Type de document : texte imprimé Auteurs : Etienne Penissat, Auteur Editeur : Paris : Anamosa Année de publication : 2023 Collection : Le mot est faible, ISSN 2678-3274 Importance : 1 vol. (109 p.) ISBN/ISSN/EAN : 978-2-38191-063-5 Langues : Français (fre) Catégories : 03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
323.26 Résistance armée . Lutte active. Sabotage . Guérilla
323.4 Lutte des classes
Domination / HiérarchieIndex. décimale : LUTTE En Lutte / Engagement / Contestation Résumé : Site éditeur :
Classe : historiquement, le mot est fort, associé à une remise en cause radicale de l’ordre social ; aujourd’hui, il est affaibli et ne cristallise plus les oppositions politiques, alors que les inégalités de conditions de vie et de travail sont toujours présentes. Il s’agit ici de redonner son tranchant à la classe sociale comme concept et instrument politique d’émancipation.
Pour point de départ, il y a un paradoxe : le mot classe se trouve affaibli aujourd’hui, alors même que la domination capitaliste se radicalise depuis quarante ans. Le sens associé au concept s’est en effet transformé ; le pluriel (classes populaires, classes supérieures ou classes dominantes) a remplacé le singulier de la classe ouvrière et de la bourgeoisie pour désigner les classes et, chez les chercheurs en sciences sociales, l’accent est mis sur la pluralité des conditions socio-économiques et des rapports à la culture et à la politique davantage que sur les formes d’unité. Dit autrement, « la classe ouvrière » ne constitue plus le sujet historique des transformations sociales dans le discours et l’organisation des forces de gauche.
Pour comprendre le paradoxe, il est nécessaire de faire évoluer la définition du mot en lien avec les transformations du capitalisme. L’affaiblissement de la classe est alors à mettre en relation avec la fin d’une configuration historique spécifique : les nouvelles formes de capitalisme qui se sont développées depuis les années 1970 nécessitent de repenser le concept de classe en tant qu’elles fabriquent un type de rapport d’exploitation mais aussi de marchandisation de la monnaie, du travail et de la nature. Ces transformations ne sont pas uniquement économiques, elles se jouent aussi dans les formes de sociabilités, de solidarités et de culture dans lesquelles se forment et se reforment les classes sociales. Ces recompositions sociologiques impliquent dès lors de rompre avec la vision d’une classe ouvrière synonyme de prolétariat industriel pour en redéfinir les contours.
Redonner sa force au mot classe implique également de ne pas en faire un isolat et une chose statique, qui nierait d’autres formes de dominations telles que le genre et la race. Autrement dit, les inégalités de genre, de race ou d’origine migratoire ont une base matérielle dans le capitalisme contemporain qu’il s’agit de prendre au sérieux. La configuration contemporaine invite ainsi à réinventer le processus d’affirmation du mot de classe, en y articulant positivement dans une perspective d’émancipation l’imbrication des rapports de domination. De ce point de vue, les expériences des luttes sociales récentes (par exemple la mobilisation des femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles) fournissent des points d’appui pour imaginer un réarmement du mot classe sans affaiblir les autres.Note de contenu : Table des matières
• Des classes en luttes
• Quand la classe devient le langage des dominé·es
• Les frontières de la classe
• Un âge d’or des classes ?
• La classe défaite
• La classe des sciences sociales, entre éclipse et redéfinitions
• Classes sociales et classes de sexe
• Classe, immigration et race
• Repolitiser le langage des classes
• Luttes de classes intersectionnelles
Note de lecture et bibliographie
Remerciements
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Exemplaires(1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 53998 LUTTE/PEN Livre Libre-accès Adultes Disponible
Décolonial [texte imprimé] / Stéphane Dufoix, Auteur . - Paris : Anamosa, 2023 . - 1 vol. (102 p.) ; 19 cm. - (Le mot est faible, ISSN 2678-3274) .
ISBN : 978-2-38191-050-5 : 9 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : 03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions
316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel
325.3 Colonisation/ décolonisationIndex. décimale : 32 Politique Résumé : Présentation de l'éditeur :
Depuis quelques années, les mots « décolonial » et « décolonialisme » ont fait leur apparition dans le débat public français : dans les tribunes, discours, essais ou encore éditoriaux divers. Ils y occupent une place très particulière, celle du mot qui divise en prétendant défendre l’unité, celle du mot qui agit en prétendant se contenter de décrire, celle de la victime contre l’ennemi qui menace.
Comme nombre de titres de la collection Le mot est faible, l’objectif de l’ouvrage est d’explorer les transformations de certaines approches épistémiques contre-hégémoniques à l’échelle mondiale. Si le mouvement décolonial n’est pas le seul existant, il est sans doute l’un des plus repris actuellement, du fait de son affinité sémantique avec l’idée de décolonisation. Explorer ces nouvelles approches nécessite aussi de s’intéresser aux logiques de résistance – politiques et intellectuelles – qui s’exercent en particulier en France à leur égard. L’ouvrage tente non pas de rester neutre, mais de plaider pour un engagement académique, tout à la fois réflexif et situé, attentif à saisir à quel point et de quelle manière l’ethnocentrisme – pas seulement eurocentré – invite au binarisme. Il s’agit d’inciter à réfléchir et à rendre possible un dialogue scientifique plus large, ouvert au(x) monde(s) et à une forme d’universalité différente, qu’on l’appelle « pluriverselle » ou tout simplement « plurielle ».
Dans Aide-mémoire 101 :
Nouvel opus de l’« encyclopédie » des éditions Anamosa, ces mots « décolonial » ou « décolonialisme », que vous avez sûrement entendu, à moins de vivre au fin fond de la forêt amazonienne, et encore… ces mots sont omniprésent dans les discours politiques, citoyens et engagés de ce début de 21e siècle. Mais de quoi parle-t-on : d’un mot qui divise ou qui unit ? Est-ce une idéologie insidieuse qui veut la fin de la République (oui, nous sommes en France) ? N’est-il que militant ou peut-il être académique ? Suivez l’auteur pour avancer dans ce labyrinthe de sens.Note de contenu : Table des matières
Comment ne pas se casser une jambe
Un mot trop lourd… et trop léger
Naissances du décolonialisme
Les circulations de la pensée décoloniale
Nouvelles querelles dans un vieux pot
Décolonisons les pensées captives et captatrices !
L’universalité comme alternative à l’universalisme
Vers la décolonie
Bibliographie
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Décolonial Type de document : texte imprimé Auteurs : Stéphane Dufoix, Auteur Editeur : Paris : Anamosa Année de publication : 2023 Collection : Le mot est faible, ISSN 2678-3274 Importance : 1 vol. (102 p.) Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-38191-050-5 Prix : 9 EUR Langues : Français (fre) Catégories : 03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions
316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel
325.3 Colonisation/ décolonisationIndex. décimale : 32 Politique Résumé : Présentation de l'éditeur :
Depuis quelques années, les mots « décolonial » et « décolonialisme » ont fait leur apparition dans le débat public français : dans les tribunes, discours, essais ou encore éditoriaux divers. Ils y occupent une place très particulière, celle du mot qui divise en prétendant défendre l’unité, celle du mot qui agit en prétendant se contenter de décrire, celle de la victime contre l’ennemi qui menace.
Comme nombre de titres de la collection Le mot est faible, l’objectif de l’ouvrage est d’explorer les transformations de certaines approches épistémiques contre-hégémoniques à l’échelle mondiale. Si le mouvement décolonial n’est pas le seul existant, il est sans doute l’un des plus repris actuellement, du fait de son affinité sémantique avec l’idée de décolonisation. Explorer ces nouvelles approches nécessite aussi de s’intéresser aux logiques de résistance – politiques et intellectuelles – qui s’exercent en particulier en France à leur égard. L’ouvrage tente non pas de rester neutre, mais de plaider pour un engagement académique, tout à la fois réflexif et situé, attentif à saisir à quel point et de quelle manière l’ethnocentrisme – pas seulement eurocentré – invite au binarisme. Il s’agit d’inciter à réfléchir et à rendre possible un dialogue scientifique plus large, ouvert au(x) monde(s) et à une forme d’universalité différente, qu’on l’appelle « pluriverselle » ou tout simplement « plurielle ».
Dans Aide-mémoire 101 :
Nouvel opus de l’« encyclopédie » des éditions Anamosa, ces mots « décolonial » ou « décolonialisme », que vous avez sûrement entendu, à moins de vivre au fin fond de la forêt amazonienne, et encore… ces mots sont omniprésent dans les discours politiques, citoyens et engagés de ce début de 21e siècle. Mais de quoi parle-t-on : d’un mot qui divise ou qui unit ? Est-ce une idéologie insidieuse qui veut la fin de la République (oui, nous sommes en France) ? N’est-il que militant ou peut-il être académique ? Suivez l’auteur pour avancer dans ce labyrinthe de sens.Note de contenu : Table des matières
Comment ne pas se casser une jambe
Un mot trop lourd… et trop léger
Naissances du décolonialisme
Les circulations de la pensée décoloniale
Nouvelles querelles dans un vieux pot
Décolonisons les pensées captives et captatrices !
L’universalité comme alternative à l’universalisme
Vers la décolonie
Bibliographie
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Exemplaires(1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 53693 32/duf Livre Libre-accès Adultes Disponible
Démocratie [texte imprimé] / Samuel Hayat . - Paris : Anamosa, DL 2020 . - 1 vol. (91 p.) ; 19 cm. - (Le mot est faible, ISSN 2678-3274) .
ISBN : 979-10-95772-85-9 : 9 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : 316.77 Communication
32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique
321.7 Démocratie / Démocratisation
323.2 Relation peuple/Etat
323.21 Militantisme Participation Engagement Agentivité
81 Linguistique LangueIndex. décimale : 321.7 Démocratie / Dictature Résumé : Site de l'éditeur
À quoi sert le mot démocratie – ou plutôt à qui sert-il ? Dans cet essai incisif, il s’agit de redonner toute sa force au mot, en mettant en lumière les différents plans sur lesquels se joue le combat autour de la démocratie entre les puissants et le peuple, afin d’éclairer ce qui fait démocratie.
« Le parti, le syndicat, le mouvement, l’organisation, le groupe affinitaire, l’association, aucune forme n’est prémunie de la captation oligarchique, mais aucune n’y est non plus condamnée. La démocratie est le pouvoir d’un peuple qui ne cesse de se reconstruire dans l’expérience collective d’un refus d’être gouverné. Ce refus préfigure un temps nouveau, celui du gouvernement du peuple et de la fin de la domination sociale. Adhérer à la démocratie au sens fort suppose de l’effectuer, c’est-à -dire de prendre parti, sans garantie de victoire. Là est le sujet collectif que cette compréhension de la démocratie construit : un nous partisan, fondé sur un commun attachement à la démocratie réelle, cette forme de gouvernement et de société qui repose sur la capacité de n’importe qui à prendre parti, pour mettre en échec collectivement les relations de pouvoir qui nous enserrent. Là est le pari de la démocratie, la condition pour que s’effectue, de manière toujours différente et inattendue, le pouvoir du peuple.»
Note de contenu : Table des matières
- Les pouvoirs du mot démocratie
- Oligarchie contre démocratie
- La souveraineté populaire et ses limites
- Le gouvernement du peuple
- La démocratie et l’esprit de parti
- Le règne de l’opinion
- Le pouvoir de la plèbe
- Politiser les divisions sociales
- Refuser collectivement d’être gouvernés
- Pour une démocratie réelle, reprendre parti
- Bibliographie
- RemerciementsPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Démocratie Type de document : texte imprimé Auteurs : Samuel Hayat Editeur : Paris : Anamosa Année de publication : DL 2020 Collection : Le mot est faible, ISSN 2678-3274 Importance : 1 vol. (91 p.) Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 979-10-95772-85-9 Prix : 9 EUR Langues : Français (fre) Catégories : 316.77 Communication
32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique
321.7 Démocratie / Démocratisation
323.2 Relation peuple/Etat
323.21 Militantisme Participation Engagement Agentivité
81 Linguistique LangueIndex. décimale : 321.7 Démocratie / Dictature Résumé : Site de l'éditeur
À quoi sert le mot démocratie – ou plutôt à qui sert-il ? Dans cet essai incisif, il s’agit de redonner toute sa force au mot, en mettant en lumière les différents plans sur lesquels se joue le combat autour de la démocratie entre les puissants et le peuple, afin d’éclairer ce qui fait démocratie.
« Le parti, le syndicat, le mouvement, l’organisation, le groupe affinitaire, l’association, aucune forme n’est prémunie de la captation oligarchique, mais aucune n’y est non plus condamnée. La démocratie est le pouvoir d’un peuple qui ne cesse de se reconstruire dans l’expérience collective d’un refus d’être gouverné. Ce refus préfigure un temps nouveau, celui du gouvernement du peuple et de la fin de la domination sociale. Adhérer à la démocratie au sens fort suppose de l’effectuer, c’est-à -dire de prendre parti, sans garantie de victoire. Là est le sujet collectif que cette compréhension de la démocratie construit : un nous partisan, fondé sur un commun attachement à la démocratie réelle, cette forme de gouvernement et de société qui repose sur la capacité de n’importe qui à prendre parti, pour mettre en échec collectivement les relations de pouvoir qui nous enserrent. Là est le pari de la démocratie, la condition pour que s’effectue, de manière toujours différente et inattendue, le pouvoir du peuple.»
Note de contenu : Table des matières
- Les pouvoirs du mot démocratie
- Oligarchie contre démocratie
- La souveraineté populaire et ses limites
- Le gouvernement du peuple
- La démocratie et l’esprit de parti
- Le règne de l’opinion
- Le pouvoir de la plèbe
- Politiser les divisions sociales
- Refuser collectivement d’être gouvernés
- Pour une démocratie réelle, reprendre parti
- Bibliographie
- RemerciementsPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 52743 321.7/HAY Livre Libre-accès Adultes Disponible
Émancipation [texte imprimé] / Federico Tarragoni, Auteur . - Paris : Anamosa, 2021 . - 1 vol. (104 p.) ; 19 cm. - (Le mot est faible, ISSN 2678-3274) .
ISBN : 978-2-38191-034-5 : 9 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : 03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions
172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
316.4 Processus sociaux. Changement dans la société
323.21 Militantisme Participation Engagement Agentivité
Domination / HiérarchieIndex. décimale : 17 Morale Pratique, tolérance, citoyenneté, civisme Résumé : Aujourd'hui comme avant, l'émancipation suscite chez certains la méfiance. Le réflexe est bien connu : que ce soit dans le domaine du politique, de la famille, de la sexualité ou du travail, les processus d'émancipation conduisent, depuis l'avènement des sociétés modernes, à rompre avec un ordre, avec une tradition pourvoyeuse de sécurités et de confort, et à les remplacer par un saut dans l'incertain). Mais, notre actualité se singularise sur un point : à ce discours anti-émancipation s'en conjugue désormais un autre, qui vise au contraire à s'emparer du mot pour le détourner de son sens originaire. C'est ainsi que l'émancipation est devenue l'un des maîtres-mots des programmes de réformes néolibérales, que l'on trouve derrière l'éloge des émancipés de la start-up Nation, la nécessité pour chacun de « se prendre en main », de devenir l'entrepreneur de sa vie, de se responsabiliser face à ses échecs et d'assumer les risques de ses choix. Le danger existe donc que l'émancipation devienne le maître-mot du retournement de la démocratie contre elle-même, la clef-de-voûte de la novlangue exprimant la volonté de gouverner sans le peuple. Dans cet essai brillant, le sociologue Federico Tarragoni, après être revenu aux origines latines du mot (l'emancipatio du mineur et de l'esclave) et à ses évolutions sémantiques (émanciper/s'émanciper) au cours des XVIIIe et XIXe siècles en particulier, tente d'arracher l'émancipation à l'oubli et au dévoiement, afin que le mot demeure la quintessence de l'humanité, qu'il continue à désigner ses aspirations vers un monde meilleur. Note de contenu : Table
Contre l'émancipation ?
La réécriture néolibérale de l'émancipation
Emancipation des tutelles, affranchissement de l'esclavage
Une tradition émancipatrice ?
1784-1794 : décennie mirabile
De l'auto-émancipation des Amériques
Les ilotes des temps modernes
Emancipation et domination
Que reste-t-il de l'émancipation dans des sociétés liberticides ?
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Émancipation Type de document : texte imprimé Auteurs : Federico Tarragoni, Auteur Editeur : Paris : Anamosa Année de publication : 2021 Collection : Le mot est faible, ISSN 2678-3274 Importance : 1 vol. (104 p.) Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-38191-034-5 Prix : 9 EUR Langues : Français (fre) Catégories : 03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions
172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
316.4 Processus sociaux. Changement dans la société
323.21 Militantisme Participation Engagement Agentivité
Domination / HiérarchieIndex. décimale : 17 Morale Pratique, tolérance, citoyenneté, civisme Résumé : Aujourd'hui comme avant, l'émancipation suscite chez certains la méfiance. Le réflexe est bien connu : que ce soit dans le domaine du politique, de la famille, de la sexualité ou du travail, les processus d'émancipation conduisent, depuis l'avènement des sociétés modernes, à rompre avec un ordre, avec une tradition pourvoyeuse de sécurités et de confort, et à les remplacer par un saut dans l'incertain). Mais, notre actualité se singularise sur un point : à ce discours anti-émancipation s'en conjugue désormais un autre, qui vise au contraire à s'emparer du mot pour le détourner de son sens originaire. C'est ainsi que l'émancipation est devenue l'un des maîtres-mots des programmes de réformes néolibérales, que l'on trouve derrière l'éloge des émancipés de la start-up Nation, la nécessité pour chacun de « se prendre en main », de devenir l'entrepreneur de sa vie, de se responsabiliser face à ses échecs et d'assumer les risques de ses choix. Le danger existe donc que l'émancipation devienne le maître-mot du retournement de la démocratie contre elle-même, la clef-de-voûte de la novlangue exprimant la volonté de gouverner sans le peuple. Dans cet essai brillant, le sociologue Federico Tarragoni, après être revenu aux origines latines du mot (l'emancipatio du mineur et de l'esclave) et à ses évolutions sémantiques (émanciper/s'émanciper) au cours des XVIIIe et XIXe siècles en particulier, tente d'arracher l'émancipation à l'oubli et au dévoiement, afin que le mot demeure la quintessence de l'humanité, qu'il continue à désigner ses aspirations vers un monde meilleur. Note de contenu : Table
Contre l'émancipation ?
La réécriture néolibérale de l'émancipation
Emancipation des tutelles, affranchissement de l'esclavage
Une tradition émancipatrice ?
1784-1794 : décennie mirabile
De l'auto-émancipation des Amériques
Les ilotes des temps modernes
Emancipation et domination
Que reste-t-il de l'émancipation dans des sociétés liberticides ?
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 53132 17/TAR Livre Libre-accès Adultes Disponible
Emeute [texte imprimé] / Michel Kokoreff, Auteur . - Paris : Anamosa, 2025 . - 1 vol. (112 p.) ; 19 cm. - (Le mot est faible, ISSN 2678-3274) .
ISBN : 978-2-38191-115-1
Langues : Français (fre)
Catégories : -053.2 Enfants / Jeunes
32(44) Politique de la France
323.21 Militantisme Participation Engagement Agentivité
323.269.3 Emeutes . Agitation civile . Guerre civile
364.25 Banlieue/Quartier défavoriséIndex. décimale : LUTTE En Lutte / Engagement / Contestation Résumé : 4e de couverture
Émeutes contre la vie chère, émeutes raciales et anti-policières, émeutes anti-immigrés, émeutes publiques quasi-insurrectionnelles… Toujours imprévisibles, extra-légales et illégitimes, les émeutes sont devenues, en ce début de XXIe siècle aussi diverses qu’innombrables, et l’auteur en fait le tour et retrace l’histoire du mot.
À l’ère de la globalisation des révoltes, l’émeute paraît en être la forme par excellence, de Pointe-à -Pitre (2009), Alger (2011) et São Paulo (2013), à Clichy-sous-Bois (2005) à Athènes (2008), Tottenham et Liverpool (2011), Hambourg (2011), Ferguson (2014) et Minneapolis (2020), en passant par le « Printemps arabe » (2011-2013), l’insurrection à Hong Kong (2017-2019) et le mouvement des Gilets jaunes (2018-2019) ; et même en Chine, sous la qualification de « urban disorders », dans le Xinjiang (2009), Wukan (2011 et 2016), ou encore Yugao (2013). Souvent spectaculaires et hypermédiatisées, ces violences collectives dites « urbaines » se muent en spectacle dans la société du même nom, vidées de leurs significations politiques.
Alors bien sûr, il y a émeutes et émeutes – frumentaires, ouvrières, xénophobes et racistes, raciales, carcérales, interethniques, urbaines, publiques, etc. Et l’inflation récente de cette notion a tendance à l’associer à toute révolte faisant usage de la violence, comme en Nouvelle-Calédonie ou au Royaume-Uni en 2024. Or l’émeute, si on reprend sa définition comme « soulèvement populaire spontané », désigne une forme de protestation collective bien définie. Il en existe plusieurs généalogies dont Michel Kokoreff ressse les grandes lignes. L’émeute a donc une histoire avec ses logiques, ses règles, ses acteurs, ses imaginaires, ses spectres aussi. Elle n’est pas qu’un « reflet » de transformations sociales et économiques plus générales. Quelles sont, en évitant les anachronismes et les risques de redondance, les similitudes et les différences, les interruptions et continuités, les impasses et avancées ? Voilà une des questions qui traverse ce livre.
Car l’essentiel est la mise en perspective des émeutes contemporaines, et plus encore, de ce qu’il faut bien appeler les émeutes de la mort, en France. C’est à peine s’il en reste des traces, vite effacées, oubliées. Nous sommes déjà passés à autre chose – comme après les attentats terroristes, l’épisode du Covid-19, la victoire politique du Rassemblement national (RN) –, aspirés par l’accélération vertigineuse du temps. Jusqu’au prochain drame et à la répétition des mêmes discours et des mêmes arguments – lassants. Conjurer l’oubli, le défaire, est impératif pour saisir les différentes causes des émeutes et entendre la parole des acteurs de l’ombre faisant irruption sur le devant de la scène – sans rien régler, l’émeute étant, précisément, ce reste : de l’inconciliable.Note de contenu : Sommaire
La mort de Nahel et les émeutes de la mort
D’une vague d’émeutes l’autre (2005-2023)
Des banlieues invisibles
Identité et participation des émeutiers
Le choix des mots
Des « grandes émotions » aux insurrections ouvrières
Généalogie des émeutes de la mort
L’extension du domaine de la rage
De l’émeute au fascisme
Références
RemerciementsPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Emeute Type de document : texte imprimé Auteurs : Michel Kokoreff, Auteur Editeur : Paris : Anamosa Année de publication : 2025 Collection : Le mot est faible, ISSN 2678-3274 Importance : 1 vol. (112 p.) Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-38191-115-1 Langues : Français (fre) Catégories : -053.2 Enfants / Jeunes
32(44) Politique de la France
323.21 Militantisme Participation Engagement Agentivité
323.269.3 Emeutes . Agitation civile . Guerre civile
364.25 Banlieue/Quartier défavoriséIndex. décimale : LUTTE En Lutte / Engagement / Contestation Résumé : 4e de couverture
Émeutes contre la vie chère, émeutes raciales et anti-policières, émeutes anti-immigrés, émeutes publiques quasi-insurrectionnelles… Toujours imprévisibles, extra-légales et illégitimes, les émeutes sont devenues, en ce début de XXIe siècle aussi diverses qu’innombrables, et l’auteur en fait le tour et retrace l’histoire du mot.
À l’ère de la globalisation des révoltes, l’émeute paraît en être la forme par excellence, de Pointe-à -Pitre (2009), Alger (2011) et São Paulo (2013), à Clichy-sous-Bois (2005) à Athènes (2008), Tottenham et Liverpool (2011), Hambourg (2011), Ferguson (2014) et Minneapolis (2020), en passant par le « Printemps arabe » (2011-2013), l’insurrection à Hong Kong (2017-2019) et le mouvement des Gilets jaunes (2018-2019) ; et même en Chine, sous la qualification de « urban disorders », dans le Xinjiang (2009), Wukan (2011 et 2016), ou encore Yugao (2013). Souvent spectaculaires et hypermédiatisées, ces violences collectives dites « urbaines » se muent en spectacle dans la société du même nom, vidées de leurs significations politiques.
Alors bien sûr, il y a émeutes et émeutes – frumentaires, ouvrières, xénophobes et racistes, raciales, carcérales, interethniques, urbaines, publiques, etc. Et l’inflation récente de cette notion a tendance à l’associer à toute révolte faisant usage de la violence, comme en Nouvelle-Calédonie ou au Royaume-Uni en 2024. Or l’émeute, si on reprend sa définition comme « soulèvement populaire spontané », désigne une forme de protestation collective bien définie. Il en existe plusieurs généalogies dont Michel Kokoreff ressse les grandes lignes. L’émeute a donc une histoire avec ses logiques, ses règles, ses acteurs, ses imaginaires, ses spectres aussi. Elle n’est pas qu’un « reflet » de transformations sociales et économiques plus générales. Quelles sont, en évitant les anachronismes et les risques de redondance, les similitudes et les différences, les interruptions et continuités, les impasses et avancées ? Voilà une des questions qui traverse ce livre.
Car l’essentiel est la mise en perspective des émeutes contemporaines, et plus encore, de ce qu’il faut bien appeler les émeutes de la mort, en France. C’est à peine s’il en reste des traces, vite effacées, oubliées. Nous sommes déjà passés à autre chose – comme après les attentats terroristes, l’épisode du Covid-19, la victoire politique du Rassemblement national (RN) –, aspirés par l’accélération vertigineuse du temps. Jusqu’au prochain drame et à la répétition des mêmes discours et des mêmes arguments – lassants. Conjurer l’oubli, le défaire, est impératif pour saisir les différentes causes des émeutes et entendre la parole des acteurs de l’ombre faisant irruption sur le devant de la scène – sans rien régler, l’émeute étant, précisément, ce reste : de l’inconciliable.Note de contenu : Sommaire
La mort de Nahel et les émeutes de la mort
D’une vague d’émeutes l’autre (2005-2023)
Des banlieues invisibles
Identité et participation des émeutiers
Le choix des mots
Des « grandes émotions » aux insurrections ouvrières
Généalogie des émeutes de la mort
L’extension du domaine de la rage
De l’émeute au fascisme
Références
RemerciementsPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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