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Classe / Etienne Penissat
Classe [texte imprimé] / Etienne Penissat, Auteur . - Paris : Anamosa, 2023 . - 1 vol. (109 p.). - (Le mot est faible, ISSN 2678-3274) .
ISBN : 978-2-38191-063-5
Langues : Français (fre)
Catégories : 03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
323.26 Résistance armée . Lutte active. Sabotage . Guérilla
323.4 Lutte des classes
Domination / HiérarchieIndex. décimale : LUTTE En Lutte / Engagement / Contestation Résumé : Site éditeur :
Classe : historiquement, le mot est fort, associé à une remise en cause radicale de l’ordre social ; aujourd’hui, il est affaibli et ne cristallise plus les oppositions politiques, alors que les inégalités de conditions de vie et de travail sont toujours présentes. Il s’agit ici de redonner son tranchant à la classe sociale comme concept et instrument politique d’émancipation.
Pour point de départ, il y a un paradoxe : le mot classe se trouve affaibli aujourd’hui, alors même que la domination capitaliste se radicalise depuis quarante ans. Le sens associé au concept s’est en effet transformé ; le pluriel (classes populaires, classes supérieures ou classes dominantes) a remplacé le singulier de la classe ouvrière et de la bourgeoisie pour désigner les classes et, chez les chercheurs en sciences sociales, l’accent est mis sur la pluralité des conditions socio-économiques et des rapports à la culture et à la politique davantage que sur les formes d’unité. Dit autrement, « la classe ouvrière » ne constitue plus le sujet historique des transformations sociales dans le discours et l’organisation des forces de gauche.
Pour comprendre le paradoxe, il est nécessaire de faire évoluer la définition du mot en lien avec les transformations du capitalisme. L’affaiblissement de la classe est alors à mettre en relation avec la fin d’une configuration historique spécifique : les nouvelles formes de capitalisme qui se sont développées depuis les années 1970 nécessitent de repenser le concept de classe en tant qu’elles fabriquent un type de rapport d’exploitation mais aussi de marchandisation de la monnaie, du travail et de la nature. Ces transformations ne sont pas uniquement économiques, elles se jouent aussi dans les formes de sociabilités, de solidarités et de culture dans lesquelles se forment et se reforment les classes sociales. Ces recompositions sociologiques impliquent dès lors de rompre avec la vision d’une classe ouvrière synonyme de prolétariat industriel pour en redéfinir les contours.
Redonner sa force au mot classe implique également de ne pas en faire un isolat et une chose statique, qui nierait d’autres formes de dominations telles que le genre et la race. Autrement dit, les inégalités de genre, de race ou d’origine migratoire ont une base matérielle dans le capitalisme contemporain qu’il s’agit de prendre au sérieux. La configuration contemporaine invite ainsi à réinventer le processus d’affirmation du mot de classe, en y articulant positivement dans une perspective d’émancipation l’imbrication des rapports de domination. De ce point de vue, les expériences des luttes sociales récentes (par exemple la mobilisation des femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles) fournissent des points d’appui pour imaginer un réarmement du mot classe sans affaiblir les autres.Note de contenu : Table des matières
• Des classes en luttes
• Quand la classe devient le langage des dominé·es
• Les frontières de la classe
• Un âge d’or des classes ?
• La classe défaite
• La classe des sciences sociales, entre éclipse et redéfinitions
• Classes sociales et classes de sexe
• Classe, immigration et race
• Repolitiser le langage des classes
• Luttes de classes intersectionnelles
Note de lecture et bibliographie
Remerciements
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Classe Type de document : texte imprimé Auteurs : Etienne Penissat, Auteur Editeur : Paris : Anamosa Année de publication : 2023 Collection : Le mot est faible, ISSN 2678-3274 Importance : 1 vol. (109 p.) ISBN/ISSN/EAN : 978-2-38191-063-5 Langues : Français (fre) Catégories : 03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
323.26 Résistance armée . Lutte active. Sabotage . Guérilla
323.4 Lutte des classes
Domination / HiérarchieIndex. décimale : LUTTE En Lutte / Engagement / Contestation Résumé : Site éditeur :
Classe : historiquement, le mot est fort, associé à une remise en cause radicale de l’ordre social ; aujourd’hui, il est affaibli et ne cristallise plus les oppositions politiques, alors que les inégalités de conditions de vie et de travail sont toujours présentes. Il s’agit ici de redonner son tranchant à la classe sociale comme concept et instrument politique d’émancipation.
Pour point de départ, il y a un paradoxe : le mot classe se trouve affaibli aujourd’hui, alors même que la domination capitaliste se radicalise depuis quarante ans. Le sens associé au concept s’est en effet transformé ; le pluriel (classes populaires, classes supérieures ou classes dominantes) a remplacé le singulier de la classe ouvrière et de la bourgeoisie pour désigner les classes et, chez les chercheurs en sciences sociales, l’accent est mis sur la pluralité des conditions socio-économiques et des rapports à la culture et à la politique davantage que sur les formes d’unité. Dit autrement, « la classe ouvrière » ne constitue plus le sujet historique des transformations sociales dans le discours et l’organisation des forces de gauche.
Pour comprendre le paradoxe, il est nécessaire de faire évoluer la définition du mot en lien avec les transformations du capitalisme. L’affaiblissement de la classe est alors à mettre en relation avec la fin d’une configuration historique spécifique : les nouvelles formes de capitalisme qui se sont développées depuis les années 1970 nécessitent de repenser le concept de classe en tant qu’elles fabriquent un type de rapport d’exploitation mais aussi de marchandisation de la monnaie, du travail et de la nature. Ces transformations ne sont pas uniquement économiques, elles se jouent aussi dans les formes de sociabilités, de solidarités et de culture dans lesquelles se forment et se reforment les classes sociales. Ces recompositions sociologiques impliquent dès lors de rompre avec la vision d’une classe ouvrière synonyme de prolétariat industriel pour en redéfinir les contours.
Redonner sa force au mot classe implique également de ne pas en faire un isolat et une chose statique, qui nierait d’autres formes de dominations telles que le genre et la race. Autrement dit, les inégalités de genre, de race ou d’origine migratoire ont une base matérielle dans le capitalisme contemporain qu’il s’agit de prendre au sérieux. La configuration contemporaine invite ainsi à réinventer le processus d’affirmation du mot de classe, en y articulant positivement dans une perspective d’émancipation l’imbrication des rapports de domination. De ce point de vue, les expériences des luttes sociales récentes (par exemple la mobilisation des femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles) fournissent des points d’appui pour imaginer un réarmement du mot classe sans affaiblir les autres.Note de contenu : Table des matières
• Des classes en luttes
• Quand la classe devient le langage des dominé·es
• Les frontières de la classe
• Un âge d’or des classes ?
• La classe défaite
• La classe des sciences sociales, entre éclipse et redéfinitions
• Classes sociales et classes de sexe
• Classe, immigration et race
• Repolitiser le langage des classes
• Luttes de classes intersectionnelles
Note de lecture et bibliographie
Remerciements
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 53998 LUTTE/PEN Livre Libre-accès Adultes Disponible Décolonial / Stéphane Dufoix
Décolonial [texte imprimé] / Stéphane Dufoix, Auteur . - Paris : Anamosa, 2023 . - 1 vol. (102 p.) ; 19 cm. - (Le mot est faible, ISSN 2678-3274) .
ISBN : 978-2-38191-050-5 : 9 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : 03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions
316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel
325.3 Colonisation/ décolonisationIndex. décimale : 32 Politique Résumé : Présentation de l'éditeur :
Depuis quelques années, les mots « décolonial » et « décolonialisme » ont fait leur apparition dans le débat public français : dans les tribunes, discours, essais ou encore éditoriaux divers. Ils y occupent une place très particulière, celle du mot qui divise en prétendant défendre l’unité, celle du mot qui agit en prétendant se contenter de décrire, celle de la victime contre l’ennemi qui menace.
Comme nombre de titres de la collection Le mot est faible, l’objectif de l’ouvrage est d’explorer les transformations de certaines approches épistémiques contre-hégémoniques à l’échelle mondiale. Si le mouvement décolonial n’est pas le seul existant, il est sans doute l’un des plus repris actuellement, du fait de son affinité sémantique avec l’idée de décolonisation. Explorer ces nouvelles approches nécessite aussi de s’intéresser aux logiques de résistance – politiques et intellectuelles – qui s’exercent en particulier en France à leur égard. L’ouvrage tente non pas de rester neutre, mais de plaider pour un engagement académique, tout à la fois réflexif et situé, attentif à saisir à quel point et de quelle manière l’ethnocentrisme – pas seulement eurocentré – invite au binarisme. Il s’agit d’inciter à réfléchir et à rendre possible un dialogue scientifique plus large, ouvert au(x) monde(s) et à une forme d’universalité différente, qu’on l’appelle « pluriverselle » ou tout simplement « plurielle ».
Dans Aide-mémoire 101 :
Nouvel opus de l’« encyclopédie » des éditions Anamosa, ces mots « décolonial » ou « décolonialisme », que vous avez sûrement entendu, à moins de vivre au fin fond de la forêt amazonienne, et encore… ces mots sont omniprésent dans les discours politiques, citoyens et engagés de ce début de 21e siècle. Mais de quoi parle-t-on : d’un mot qui divise ou qui unit ? Est-ce une idéologie insidieuse qui veut la fin de la République (oui, nous sommes en France) ? N’est-il que militant ou peut-il être académique ? Suivez l’auteur pour avancer dans ce labyrinthe de sens.Note de contenu : Table des matières
Comment ne pas se casser une jambe
Un mot trop lourd… et trop léger
Naissances du décolonialisme
Les circulations de la pensée décoloniale
Nouvelles querelles dans un vieux pot
Décolonisons les pensées captives et captatrices !
L’universalité comme alternative à l’universalisme
Vers la décolonie
Bibliographie
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Décolonial Type de document : texte imprimé Auteurs : Stéphane Dufoix, Auteur Editeur : Paris : Anamosa Année de publication : 2023 Collection : Le mot est faible, ISSN 2678-3274 Importance : 1 vol. (102 p.) Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-38191-050-5 Prix : 9 EUR Langues : Français (fre) Catégories : 03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions
316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel
325.3 Colonisation/ décolonisationIndex. décimale : 32 Politique Résumé : Présentation de l'éditeur :
Depuis quelques années, les mots « décolonial » et « décolonialisme » ont fait leur apparition dans le débat public français : dans les tribunes, discours, essais ou encore éditoriaux divers. Ils y occupent une place très particulière, celle du mot qui divise en prétendant défendre l’unité, celle du mot qui agit en prétendant se contenter de décrire, celle de la victime contre l’ennemi qui menace.
Comme nombre de titres de la collection Le mot est faible, l’objectif de l’ouvrage est d’explorer les transformations de certaines approches épistémiques contre-hégémoniques à l’échelle mondiale. Si le mouvement décolonial n’est pas le seul existant, il est sans doute l’un des plus repris actuellement, du fait de son affinité sémantique avec l’idée de décolonisation. Explorer ces nouvelles approches nécessite aussi de s’intéresser aux logiques de résistance – politiques et intellectuelles – qui s’exercent en particulier en France à leur égard. L’ouvrage tente non pas de rester neutre, mais de plaider pour un engagement académique, tout à la fois réflexif et situé, attentif à saisir à quel point et de quelle manière l’ethnocentrisme – pas seulement eurocentré – invite au binarisme. Il s’agit d’inciter à réfléchir et à rendre possible un dialogue scientifique plus large, ouvert au(x) monde(s) et à une forme d’universalité différente, qu’on l’appelle « pluriverselle » ou tout simplement « plurielle ».
Dans Aide-mémoire 101 :
Nouvel opus de l’« encyclopédie » des éditions Anamosa, ces mots « décolonial » ou « décolonialisme », que vous avez sûrement entendu, à moins de vivre au fin fond de la forêt amazonienne, et encore… ces mots sont omniprésent dans les discours politiques, citoyens et engagés de ce début de 21e siècle. Mais de quoi parle-t-on : d’un mot qui divise ou qui unit ? Est-ce une idéologie insidieuse qui veut la fin de la République (oui, nous sommes en France) ? N’est-il que militant ou peut-il être académique ? Suivez l’auteur pour avancer dans ce labyrinthe de sens.Note de contenu : Table des matières
Comment ne pas se casser une jambe
Un mot trop lourd… et trop léger
Naissances du décolonialisme
Les circulations de la pensée décoloniale
Nouvelles querelles dans un vieux pot
Décolonisons les pensées captives et captatrices !
L’universalité comme alternative à l’universalisme
Vers la décolonie
Bibliographie
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 53693 32/duf Livre Libre-accès Adultes Disponible Démocratie / Samuel Hayat
Démocratie [texte imprimé] / Samuel Hayat . - Paris : Anamosa, DL 2020 . - 1 vol. (91 p.) ; 19 cm. - (Le mot est faible, ISSN 2678-3274) .
ISBN : 979-10-95772-85-9 : 9 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : 316.77 Communication
32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique
321.7 Démocratie / Démocratisation
323.2 Relation peuple/Etat
323.21 Militantisme Participation Engagement Agentivité
81 Linguistique LangueIndex. décimale : 321.7 Démocratie / Dictature Résumé : Site de l'éditeur
À quoi sert le mot démocratie – ou plutôt à qui sert-il ? Dans cet essai incisif, il s’agit de redonner toute sa force au mot, en mettant en lumière les différents plans sur lesquels se joue le combat autour de la démocratie entre les puissants et le peuple, afin d’éclairer ce qui fait démocratie.
« Le parti, le syndicat, le mouvement, l’organisation, le groupe affinitaire, l’association, aucune forme n’est prémunie de la captation oligarchique, mais aucune n’y est non plus condamnée. La démocratie est le pouvoir d’un peuple qui ne cesse de se reconstruire dans l’expérience collective d’un refus d’être gouverné. Ce refus préfigure un temps nouveau, celui du gouvernement du peuple et de la fin de la domination sociale. Adhérer à la démocratie au sens fort suppose de l’effectuer, c’est-à -dire de prendre parti, sans garantie de victoire. Là est le sujet collectif que cette compréhension de la démocratie construit : un nous partisan, fondé sur un commun attachement à la démocratie réelle, cette forme de gouvernement et de société qui repose sur la capacité de n’importe qui à prendre parti, pour mettre en échec collectivement les relations de pouvoir qui nous enserrent. Là est le pari de la démocratie, la condition pour que s’effectue, de manière toujours différente et inattendue, le pouvoir du peuple.»
Note de contenu : Table des matières
- Les pouvoirs du mot démocratie
- Oligarchie contre démocratie
- La souveraineté populaire et ses limites
- Le gouvernement du peuple
- La démocratie et l’esprit de parti
- Le règne de l’opinion
- Le pouvoir de la plèbe
- Politiser les divisions sociales
- Refuser collectivement d’être gouvernés
- Pour une démocratie réelle, reprendre parti
- Bibliographie
- RemerciementsPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Démocratie Type de document : texte imprimé Auteurs : Samuel Hayat Editeur : Paris : Anamosa Année de publication : DL 2020 Collection : Le mot est faible, ISSN 2678-3274 Importance : 1 vol. (91 p.) Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 979-10-95772-85-9 Prix : 9 EUR Langues : Français (fre) Catégories : 316.77 Communication
32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique
321.7 Démocratie / Démocratisation
323.2 Relation peuple/Etat
323.21 Militantisme Participation Engagement Agentivité
81 Linguistique LangueIndex. décimale : 321.7 Démocratie / Dictature Résumé : Site de l'éditeur
À quoi sert le mot démocratie – ou plutôt à qui sert-il ? Dans cet essai incisif, il s’agit de redonner toute sa force au mot, en mettant en lumière les différents plans sur lesquels se joue le combat autour de la démocratie entre les puissants et le peuple, afin d’éclairer ce qui fait démocratie.
« Le parti, le syndicat, le mouvement, l’organisation, le groupe affinitaire, l’association, aucune forme n’est prémunie de la captation oligarchique, mais aucune n’y est non plus condamnée. La démocratie est le pouvoir d’un peuple qui ne cesse de se reconstruire dans l’expérience collective d’un refus d’être gouverné. Ce refus préfigure un temps nouveau, celui du gouvernement du peuple et de la fin de la domination sociale. Adhérer à la démocratie au sens fort suppose de l’effectuer, c’est-à -dire de prendre parti, sans garantie de victoire. Là est le sujet collectif que cette compréhension de la démocratie construit : un nous partisan, fondé sur un commun attachement à la démocratie réelle, cette forme de gouvernement et de société qui repose sur la capacité de n’importe qui à prendre parti, pour mettre en échec collectivement les relations de pouvoir qui nous enserrent. Là est le pari de la démocratie, la condition pour que s’effectue, de manière toujours différente et inattendue, le pouvoir du peuple.»
Note de contenu : Table des matières
- Les pouvoirs du mot démocratie
- Oligarchie contre démocratie
- La souveraineté populaire et ses limites
- Le gouvernement du peuple
- La démocratie et l’esprit de parti
- Le règne de l’opinion
- Le pouvoir de la plèbe
- Politiser les divisions sociales
- Refuser collectivement d’être gouvernés
- Pour une démocratie réelle, reprendre parti
- Bibliographie
- RemerciementsPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 52743 321.7/HAY Livre Libre-accès Adultes Disponible Émancipation / Federico Tarragoni
Émancipation [texte imprimé] / Federico Tarragoni, Auteur . - Paris : Anamosa, 2021 . - 1 vol. (104 p.) ; 19 cm. - (Le mot est faible, ISSN 2678-3274) .
ISBN : 978-2-38191-034-5 : 9 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : 03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions
172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
316.4 Processus sociaux. Changement dans la société
323.21 Militantisme Participation Engagement Agentivité
Domination / HiérarchieIndex. décimale : 17 Morale Pratique, tolérance, citoyenneté, civisme Résumé : Aujourd'hui comme avant, l'émancipation suscite chez certains la méfiance. Le réflexe est bien connu : que ce soit dans le domaine du politique, de la famille, de la sexualité ou du travail, les processus d'émancipation conduisent, depuis l'avènement des sociétés modernes, à rompre avec un ordre, avec une tradition pourvoyeuse de sécurités et de confort, et à les remplacer par un saut dans l'incertain). Mais, notre actualité se singularise sur un point : à ce discours anti-émancipation s'en conjugue désormais un autre, qui vise au contraire à s'emparer du mot pour le détourner de son sens originaire. C'est ainsi que l'émancipation est devenue l'un des maîtres-mots des programmes de réformes néolibérales, que l'on trouve derrière l'éloge des émancipés de la start-up Nation, la nécessité pour chacun de « se prendre en main », de devenir l'entrepreneur de sa vie, de se responsabiliser face à ses échecs et d'assumer les risques de ses choix. Le danger existe donc que l'émancipation devienne le maître-mot du retournement de la démocratie contre elle-même, la clef-de-voûte de la novlangue exprimant la volonté de gouverner sans le peuple. Dans cet essai brillant, le sociologue Federico Tarragoni, après être revenu aux origines latines du mot (l'emancipatio du mineur et de l'esclave) et à ses évolutions sémantiques (émanciper/s'émanciper) au cours des XVIIIe et XIXe siècles en particulier, tente d'arracher l'émancipation à l'oubli et au dévoiement, afin que le mot demeure la quintessence de l'humanité, qu'il continue à désigner ses aspirations vers un monde meilleur. Note de contenu : Table
Contre l'émancipation ?
La réécriture néolibérale de l'émancipation
Emancipation des tutelles, affranchissement de l'esclavage
Une tradition émancipatrice ?
1784-1794 : décennie mirabile
De l'auto-émancipation des Amériques
Les ilotes des temps modernes
Emancipation et domination
Que reste-t-il de l'émancipation dans des sociétés liberticides ?
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Émancipation Type de document : texte imprimé Auteurs : Federico Tarragoni, Auteur Editeur : Paris : Anamosa Année de publication : 2021 Collection : Le mot est faible, ISSN 2678-3274 Importance : 1 vol. (104 p.) Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-38191-034-5 Prix : 9 EUR Langues : Français (fre) Catégories : 03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions
172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
316.4 Processus sociaux. Changement dans la société
323.21 Militantisme Participation Engagement Agentivité
Domination / HiérarchieIndex. décimale : 17 Morale Pratique, tolérance, citoyenneté, civisme Résumé : Aujourd'hui comme avant, l'émancipation suscite chez certains la méfiance. Le réflexe est bien connu : que ce soit dans le domaine du politique, de la famille, de la sexualité ou du travail, les processus d'émancipation conduisent, depuis l'avènement des sociétés modernes, à rompre avec un ordre, avec une tradition pourvoyeuse de sécurités et de confort, et à les remplacer par un saut dans l'incertain). Mais, notre actualité se singularise sur un point : à ce discours anti-émancipation s'en conjugue désormais un autre, qui vise au contraire à s'emparer du mot pour le détourner de son sens originaire. C'est ainsi que l'émancipation est devenue l'un des maîtres-mots des programmes de réformes néolibérales, que l'on trouve derrière l'éloge des émancipés de la start-up Nation, la nécessité pour chacun de « se prendre en main », de devenir l'entrepreneur de sa vie, de se responsabiliser face à ses échecs et d'assumer les risques de ses choix. Le danger existe donc que l'émancipation devienne le maître-mot du retournement de la démocratie contre elle-même, la clef-de-voûte de la novlangue exprimant la volonté de gouverner sans le peuple. Dans cet essai brillant, le sociologue Federico Tarragoni, après être revenu aux origines latines du mot (l'emancipatio du mineur et de l'esclave) et à ses évolutions sémantiques (émanciper/s'émanciper) au cours des XVIIIe et XIXe siècles en particulier, tente d'arracher l'émancipation à l'oubli et au dévoiement, afin que le mot demeure la quintessence de l'humanité, qu'il continue à désigner ses aspirations vers un monde meilleur. Note de contenu : Table
Contre l'émancipation ?
La réécriture néolibérale de l'émancipation
Emancipation des tutelles, affranchissement de l'esclavage
Une tradition émancipatrice ?
1784-1794 : décennie mirabile
De l'auto-émancipation des Amériques
Les ilotes des temps modernes
Emancipation et domination
Que reste-t-il de l'émancipation dans des sociétés liberticides ?
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 53132 17/TAR Livre Libre-accès Adultes Disponible Féminisme / Éléonore Lépinard
Féminisme [texte imprimé] / Éléonore Lépinard (1976-....), Auteur . - Paris : Anamosa, 2024 . - 110 p. ; 19 cm. - (Le mot est faible, ISSN 2678-3274) .
ISBN : 978-2-38191-087-1
Langues : Français (fre)
Catégories : 32 Politique
323.21 Militantisme Participation Engagement Agentivité
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
396 Droits des femmes. Féminisme. Emancipation des femmesIndex. décimale : 342.7 Droits humains Résumé :
Site éditeur
Féminisme, voilà un mot chargé de batailles, d’identifications et de contradictions. Mot d’importance donc pour la collection Le mot est faible, dont Éléonore Lépinard s’empare ici avec brio pour le recharger d’une exigence toujours renouvelée de penser ses propres contradictions et de réinventer de nouvelles pratiques d’émancipation.
Un mot explosif, qui serait pour certain·es, à chaque époque, porteur d’excès, d’une demande d’égalité risquant de renverser l’ordre établi, d’un désir d’imposer de nouvelles identités ou de prescrire un nouveau langage. Un mot brûlant aussi, dont l’incandescence est aujourd’hui ravivée, à coups de hashtags, de témoignages et de colères rendues publiques, de manifestations et de chorégraphies à dimension planétaire. Un mot porteur de contradictions également, car la tentation est toujours grande d’imposer une définition commune et légitime du féminisme pour toutes celles et ceux qui voudraient se revendiquer de ce projet politique, et le risque tout aussi grand que cette définition se révèle excluante. Les rassemblements de toutes, #NousToutes, contrastent ainsi avec les conflits et colères, les #NousAussi clamés par les exclu·e·x·s d’un discours qui se veut universaliste mais qui ne manquerait pas de toujours ériger des frontières, des clôtures autour d’un « bon » féminisme, accessible à certaines et pas à d’autres…
Face à tout cela et à ces avalanches de tendances ou de versions (féminisme radical, business feminism, féminisme matérialiste, afro-féminisme, transféminisme, féminisme queer, écoféminisme…), on peut se demander si le mot peut désigner un projet commun dont les contours seraient identifiables. Comment un mouvement qui semble s’énoncer au nom d’un sujet qui a l’apparence de l’évidence, les femmes, peut-il s’avérer si protéiforme ? Comment peut-il être étiré jusqu’aux limites de ses possibilités et de son histoire puisque, dans certains contextes, il devient revendiqué par des fractions de ceux-là même qui l’ont tant combattu, les idéologies de droite voire d’extrême droite ? Y a-t-il encore un dénominateur commun ? Le féminisme est-il voué à l’éclatement et à la récupération ou peut-il continuer de nourrir nos imaginaires, nos désirs, nos luttes et nos vies ?
L’autrice défend ici brillamment que ces luttes et ces conflits sont essentiels au féminisme, au sens où le féminisme porte une exigence toujours renouvelée de penser ses contradictions, de répondre à celles qui en contestent les frontières, de réinventer de nouvelles pratiques d’émancipation. Pour autant, accepter l’importance de ces conflits n’est pas céder au relativisme : toutes les versions du féminisme ne sont pas bonnes à adopter ou équivalentes. Loin de là .
Note de contenu :
Sommaire
• Un mot explosif
• Des luttes pour se définir
• Égalité, liberté, autonomie ?
• Les femmes ne sont pas le sujet du féminisme
• Les femmes : catégorie politique du féminisme
• Non-mixité et frontières du sujet féministe
• Pratiques d’émancipation, pratiques de désordre
• Se dire féministe : subjectivation politique et éthique féministe
• Responsabilités féministes
• #weshouldallbefeminist
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Féminisme Type de document : texte imprimé Auteurs : Éléonore Lépinard (1976-....), Auteur Editeur : Paris : Anamosa Année de publication : 2024 Collection : Le mot est faible, ISSN 2678-3274 Importance : 110 p. Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-38191-087-1 Langues : Français (fre) Catégories : 32 Politique
323.21 Militantisme Participation Engagement Agentivité
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
396 Droits des femmes. Féminisme. Emancipation des femmesIndex. décimale : 342.7 Droits humains Résumé :
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Féminisme, voilà un mot chargé de batailles, d’identifications et de contradictions. Mot d’importance donc pour la collection Le mot est faible, dont Éléonore Lépinard s’empare ici avec brio pour le recharger d’une exigence toujours renouvelée de penser ses propres contradictions et de réinventer de nouvelles pratiques d’émancipation.
Un mot explosif, qui serait pour certain·es, à chaque époque, porteur d’excès, d’une demande d’égalité risquant de renverser l’ordre établi, d’un désir d’imposer de nouvelles identités ou de prescrire un nouveau langage. Un mot brûlant aussi, dont l’incandescence est aujourd’hui ravivée, à coups de hashtags, de témoignages et de colères rendues publiques, de manifestations et de chorégraphies à dimension planétaire. Un mot porteur de contradictions également, car la tentation est toujours grande d’imposer une définition commune et légitime du féminisme pour toutes celles et ceux qui voudraient se revendiquer de ce projet politique, et le risque tout aussi grand que cette définition se révèle excluante. Les rassemblements de toutes, #NousToutes, contrastent ainsi avec les conflits et colères, les #NousAussi clamés par les exclu·e·x·s d’un discours qui se veut universaliste mais qui ne manquerait pas de toujours ériger des frontières, des clôtures autour d’un « bon » féminisme, accessible à certaines et pas à d’autres…
Face à tout cela et à ces avalanches de tendances ou de versions (féminisme radical, business feminism, féminisme matérialiste, afro-féminisme, transféminisme, féminisme queer, écoféminisme…), on peut se demander si le mot peut désigner un projet commun dont les contours seraient identifiables. Comment un mouvement qui semble s’énoncer au nom d’un sujet qui a l’apparence de l’évidence, les femmes, peut-il s’avérer si protéiforme ? Comment peut-il être étiré jusqu’aux limites de ses possibilités et de son histoire puisque, dans certains contextes, il devient revendiqué par des fractions de ceux-là même qui l’ont tant combattu, les idéologies de droite voire d’extrême droite ? Y a-t-il encore un dénominateur commun ? Le féminisme est-il voué à l’éclatement et à la récupération ou peut-il continuer de nourrir nos imaginaires, nos désirs, nos luttes et nos vies ?
L’autrice défend ici brillamment que ces luttes et ces conflits sont essentiels au féminisme, au sens où le féminisme porte une exigence toujours renouvelée de penser ses contradictions, de répondre à celles qui en contestent les frontières, de réinventer de nouvelles pratiques d’émancipation. Pour autant, accepter l’importance de ces conflits n’est pas céder au relativisme : toutes les versions du féminisme ne sont pas bonnes à adopter ou équivalentes. Loin de là .
Note de contenu :
Sommaire
• Un mot explosif
• Des luttes pour se définir
• Égalité, liberté, autonomie ?
• Les femmes ne sont pas le sujet du féminisme
• Les femmes : catégorie politique du féminisme
• Non-mixité et frontières du sujet féministe
• Pratiques d’émancipation, pratiques de désordre
• Se dire féministe : subjectivation politique et éthique féministe
• Responsabilités féministes
• #weshouldallbefeminist
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 54157 342.7/LEP Livre Libre-accès Adultes Disponible PermalinkMérite / Annabelle Allouch
PermalinkPeuple / Déborah Cohen
PermalinkPermalinkPermalinkUtopie / Thomas Bouchet
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