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Les exécuteurs / Harald Welzer
Les exécuteurs : des hommes normaux aux meurtriers de masse [texte imprimé] / Harald Welzer (1958-....), Auteur ; Bernard Lortholary (1936-....), Traducteur . - Paris : Gallimard, 2007 . - 1 vol. (354 p.) ; 21 cm. - (NRF essais, ISSN 0993-4685) .
ISBN : 2-07-077941-6
Terminologie. Sources et bibliographie. Notes. Index
Langues : Français (fre) Langues originales : Allemand (ger)
Catégories : 316.4 Processus sociaux. Changement dans la société
316.47 Relation sociale . Violence . Torture
316.6 Psychologie sociale
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
341.4 Droit pénal international
341.485 Génocide . Massacre . Epuration ethnique
BourreauxIndex. décimale : 17 Morale Pratique, tolérance, citoyenneté, civisme Résumé : Site éditeur : Résumé :
« Je ne suis pas le monstre qu'on fait de moi. Je suis victime d'une erreur de raisonnement », déclare Adolf Eichmann à l'issue de son procès. Comme après lui tous les exécuteurs allemands, rwandais, serbes et croates, dont les cas sont étudiés dans ce livre, il récuse résolument l'idée qu'il aurait agi monstrueusement et en dehors des catégories morales de la communauté des hommes. Pourtant tous ont tué systématiquement ceux qu'eux et leurs semblables avaient exclus de l'humanité par définition. Qu'on puisse les qualifier de meurtriers est une idée restée jusqu'à ce jour étrangère aux exécuteurs dans leur immense majorité, car leur projet anti-humain avait bâti un système de responsabilité morale dans lequel le meurtre de masse était une évidence.
Dans un dispositif social, montre Hararld Welzer, il suffit qu'une seule coordonnée – l'appartenance sociale ou ethnique – se décale pour que tout l'ensemble change et que s'établisse une réalité autre que l'antérieure. Ce décalage, observable dans le national-socialisme, où il est fondé scientifiquement sur une théorie des races, et dans l'ex-Yougoslavie et au Rwanda, où il est fondé ethniquement, consiste en une redéfinition radicale de qui fait partie ou non de l'univers d'obligation générale. La distinction inéluctable est absolue entre appartenants et non-appartenants est commune à ces sociétés meurtrières, par ailleurs extrêmement différentes.
Une fois lancée, la pratique d'exclusion conduit à la spoliation, et la déportation et la violence dont elle est assortie transforment, avec une régularité terrifiante, le déplacement en « nettoyage », en extermination pure et simple des non-appartenants.Note de contenu : Table :
- avant-propos : qu'est-ce qu'un meurtrier de masse ?
I. Meurtre de masse et morale
1. morale de meurtre
2. morale national-socialiste
3. le IIIe Reich en tant que modèle normatif
II. Situations de meurtre
1.les acteurs : groupes, les hommes
2. avant les massacres
3. initiations au massacre : obéissance (proximité sociale, comportem"ent de l'expérimentateur, la décision d'obéir) - les ordres
4. la mise en oeuvre du travail de mise à mort : problèmes - ordres de grandeur - les enfants - variations - aider
5. Tueries et vie quotidienne : sexe, travail, voyeurisme, rapports sociaux, brutalité
6. difficultés psychiques
III. Comment et pourquoi on anéantit des ennemis
1. Vietnam
2. Rwanda
3. Yougoslavie
IV. Tout est possible
AppendicesPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Les exécuteurs : des hommes normaux aux meurtriers de masse Type de document : texte imprimé Auteurs : Harald Welzer (1958-....), Auteur ; Bernard Lortholary (1936-....), Traducteur Editeur : Paris : Gallimard Année de publication : 2007 Collection : NRF essais, ISSN 0993-4685 Importance : 1 vol. (354 p.) Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-07-077941-6 Note générale : Terminologie. Sources et bibliographie. Notes. Index Langues : Français (fre) Langues originales : Allemand (ger) Catégories : 316.4 Processus sociaux. Changement dans la société
316.47 Relation sociale . Violence . Torture
316.6 Psychologie sociale
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
341.4 Droit pénal international
341.485 Génocide . Massacre . Epuration ethnique
BourreauxIndex. décimale : 17 Morale Pratique, tolérance, citoyenneté, civisme Résumé : Site éditeur : Résumé :
« Je ne suis pas le monstre qu'on fait de moi. Je suis victime d'une erreur de raisonnement », déclare Adolf Eichmann à l'issue de son procès. Comme après lui tous les exécuteurs allemands, rwandais, serbes et croates, dont les cas sont étudiés dans ce livre, il récuse résolument l'idée qu'il aurait agi monstrueusement et en dehors des catégories morales de la communauté des hommes. Pourtant tous ont tué systématiquement ceux qu'eux et leurs semblables avaient exclus de l'humanité par définition. Qu'on puisse les qualifier de meurtriers est une idée restée jusqu'à ce jour étrangère aux exécuteurs dans leur immense majorité, car leur projet anti-humain avait bâti un système de responsabilité morale dans lequel le meurtre de masse était une évidence.
Dans un dispositif social, montre Hararld Welzer, il suffit qu'une seule coordonnée – l'appartenance sociale ou ethnique – se décale pour que tout l'ensemble change et que s'établisse une réalité autre que l'antérieure. Ce décalage, observable dans le national-socialisme, où il est fondé scientifiquement sur une théorie des races, et dans l'ex-Yougoslavie et au Rwanda, où il est fondé ethniquement, consiste en une redéfinition radicale de qui fait partie ou non de l'univers d'obligation générale. La distinction inéluctable est absolue entre appartenants et non-appartenants est commune à ces sociétés meurtrières, par ailleurs extrêmement différentes.
Une fois lancée, la pratique d'exclusion conduit à la spoliation, et la déportation et la violence dont elle est assortie transforment, avec une régularité terrifiante, le déplacement en « nettoyage », en extermination pure et simple des non-appartenants.Note de contenu : Table :
- avant-propos : qu'est-ce qu'un meurtrier de masse ?
I. Meurtre de masse et morale
1. morale de meurtre
2. morale national-socialiste
3. le IIIe Reich en tant que modèle normatif
II. Situations de meurtre
1.les acteurs : groupes, les hommes
2. avant les massacres
3. initiations au massacre : obéissance (proximité sociale, comportem"ent de l'expérimentateur, la décision d'obéir) - les ordres
4. la mise en oeuvre du travail de mise à mort : problèmes - ordres de grandeur - les enfants - variations - aider
5. Tueries et vie quotidienne : sexe, travail, voyeurisme, rapports sociaux, brutalité
6. difficultés psychiques
III. Comment et pourquoi on anéantit des ennemis
1. Vietnam
2. Rwanda
3. Yougoslavie
IV. Tout est possible
AppendicesPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 44145 17/WEL Livre Libre-accès Adultes Disponible L'expérience / Chloé Rocourt in Entre-vues, 70-71 (mars 2007)
Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 46049 ENT Périodique Réserve Périodiques Disponible
Expérience sur l’obéissance et la désobéissance à l’autorité [document électronique] / Stanley Milgram (1933-1984), Auteur ; Michel Terestchenko, Préfacier, etc. ; Mariane Fazzi, Auteur de la postface, du colophon, etc. . - Paris : Zones, 2013.
Langues : Français (fre)
Catégories : 323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
Bourreaux
Contrôle social (surveillance, auto-obéissance, obéissance, soumission à l'autorité)Résumé : Site éditeur :
Le savant, en blouse blanche, vous ordonne d’appuyer à nouveau sur le bouton, d’augmenter encore le voltage. Face à vous, vous pouvez voir l’homme se tordre de douleur et crier à chaque nouvelle décharge électrique. De plus en plus fort. On vous a dit que c’était une expérience scientifique. Que le cobaye était consentant. Vous êtes payé. « Vous devez continuer », répète la voix.
Allez-vous obtempérer ? Irez-vous jusqu’à la décharge maximale ?
Mais le cobaye n’est pas celui qu’on croit. L’homme là-bas était un acteur. Il n’y avait pas de courant dans les électrodes. C’était vous, et non lui, qui faisiez l’objet de l’expérience.
Ce dispositif était celui que le psychologue américain Stanley Milgram avait imaginé, en 1961, alors que le procès retentissant du criminel nazi Adolf Eichmann faisait la « une » des journaux, pour conduire une série d’expériences sur les « conditions de l’obéissance et de la désobéissance à l’autorité ».
Pourquoi obéit-on ? Pourquoi se soumet-on à l’autorité ? Et surtout : comment désobéir ?
La célèbre « expérience de Milgram » a fait couler beaucoup d’encre. En complément à ce texte fondateur, publié en 1965, cette édition met en perspective la longue histoire des débats qui ont accompagné sa réception.En ligne : http://www.editions-zones.fr/spip.php?article172 Format de la ressource électronique : présentation + document à lire en ligne Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Expérience sur l’obéissance et la désobéissance à l’autorité Type de document : document électronique Auteurs : Stanley Milgram (1933-1984), Auteur ; Michel Terestchenko, Préfacier, etc. ; Mariane Fazzi, Auteur de la postface, du colophon, etc. Editeur : Paris : Zones Année de publication : 2013 Langues : Français (fre) Catégories : 323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
Bourreaux
Contrôle social (surveillance, auto-obéissance, obéissance, soumission à l'autorité)Résumé : Site éditeur :
Le savant, en blouse blanche, vous ordonne d’appuyer à nouveau sur le bouton, d’augmenter encore le voltage. Face à vous, vous pouvez voir l’homme se tordre de douleur et crier à chaque nouvelle décharge électrique. De plus en plus fort. On vous a dit que c’était une expérience scientifique. Que le cobaye était consentant. Vous êtes payé. « Vous devez continuer », répète la voix.
Allez-vous obtempérer ? Irez-vous jusqu’à la décharge maximale ?
Mais le cobaye n’est pas celui qu’on croit. L’homme là-bas était un acteur. Il n’y avait pas de courant dans les électrodes. C’était vous, et non lui, qui faisiez l’objet de l’expérience.
Ce dispositif était celui que le psychologue américain Stanley Milgram avait imaginé, en 1961, alors que le procès retentissant du criminel nazi Adolf Eichmann faisait la « une » des journaux, pour conduire une série d’expériences sur les « conditions de l’obéissance et de la désobéissance à l’autorité ».
Pourquoi obéit-on ? Pourquoi se soumet-on à l’autorité ? Et surtout : comment désobéir ?
La célèbre « expérience de Milgram » a fait couler beaucoup d’encre. En complément à ce texte fondateur, publié en 1965, cette édition met en perspective la longue histoire des débats qui ont accompagné sa réception.En ligne : http://www.editions-zones.fr/spip.php?article172 Format de la ressource électronique : présentation + document à lire en ligne Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
Document en ligneURL Experiment / Olivier Hirschbiegel
Experiment = L'Expérience [document projeté ou vidéo] / Olivier Hirschbiegel, Monteur . - Senator Film, 2000.
ISSN : 5412370812629
Langues : Français (fre) Langues originales : Allemand (ger)
Catégories : 3 Sciences sociales
316 Sociologie
316.47 Relation sociale . Violence . Torture
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
791.4 Cinéma Film
BourreauxTags : oébissance autorité Note de contenu : SYNOPSIS
Cela commence comme un jeu au nom de la science. Le but : étudier les effets psychologiques de l'enfermement carcéral. La paye : 2000$. Une vingtaine d'hommes sont ainsi enfermés durant deux semaines dans une prison. Arbitrairement, huit d'entre eux sont désignés gardiens, les douze autres prisonniers. Les prisonniers doivent suivre les règles établies, les gardiens doivent maintenir l'ordre. Mais donner du pouvoir à un homme peut l'amener à faire des choses inattendues. Priver un autre de son honneur et de son humanité peut être pire encore.
Plus la tension monte, plus la ligne entre l'expérience et la réalité diminue et plus le jeu devient mortellement dangereux…
VO, VF et Sous-titre françaisPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Experiment Titre original : L'Expérience Type de document : document projeté ou vidéo Auteurs : Olivier Hirschbiegel, Monteur Editeur : Senator Film Année de publication : 2000 ISBN/ISSN/EAN : 5412370812629 Langues : Français (fre) Langues originales : Allemand (ger) Catégories : 3 Sciences sociales
316 Sociologie
316.47 Relation sociale . Violence . Torture
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
791.4 Cinéma Film
BourreauxTags : oébissance autorité Note de contenu : SYNOPSIS
Cela commence comme un jeu au nom de la science. Le but : étudier les effets psychologiques de l'enfermement carcéral. La paye : 2000$. Une vingtaine d'hommes sont ainsi enfermés durant deux semaines dans une prison. Arbitrairement, huit d'entre eux sont désignés gardiens, les douze autres prisonniers. Les prisonniers doivent suivre les règles établies, les gardiens doivent maintenir l'ordre. Mais donner du pouvoir à un homme peut l'amener à faire des choses inattendues. Priver un autre de son honneur et de son humanité peut être pire encore.
Plus la tension monte, plus la ligne entre l'expérience et la réalité diminue et plus le jeu devient mortellement dangereux…
VO, VF et Sous-titre françaisPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40178/1 dvd/10 Audiovisuel Réserve Multimédia Disponible De l'extermination considérée comme un des beaux-arts / François Meyronnis
De l'extermination considérée comme un des beaux-arts [texte imprimé] / François Meyronnis, Auteur . - Paris : Gallimard, impr. 2007 . - 1 vol. (190 p.) ; 21 cm. - (L' Infini, ISSN 0756-2403) .
ISBN : 2-07-078591-2 : 17 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
14 Nihilisme
17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
82-3 Oeuvres de fiction
BourreauxIndex. décimale : 82 Fictions : roman, théâtre, poésie, bande dessinée adulte Résumé : Site éditeur :
« Le démoniaque va au plus simple. Il ne prend plus tant de détours. Il aurait tort, d'ailleurs. Plus sa méchanceté s'exhibe et mieux les humains se laissent mettre les menottes.
Son programme s'affiche, il en fait étalage. Son dessein clignote : il apparaît en scintillant. L'anéantissement de la vie, voilà ce qu'il veut. Ou, ce qui revient au même, sa colonisation par la mort. Tantôt cela passe par l'agencement du massacre, tantôt par la grande herse de l'économie, ou par la capture des corps au plus intime. Une attaque filtre à travers des millions et des millions d'actes, de pensées, de gestes. »
Cette force franchit la ligne de dévoilement avec les œuvres de Littell et de Houellebecq. Tout le monde marche, et personne ne veut rien en savoir. On lit, mais dans la torpeur. Avec cynisme et innocence, ce livre prend le somnambulisme humain à revers. Dans le dos du Diable, il trouve la phrase de réveil.
Evene par Pierre Michel :
Ni pamphlet, ni brûlot, l’opposition marquée de Meyronnis pour Houellebecq dans ‘De l’extermination considérée comme un des beaux-arts’ tient avant tout de l’analyse du discours de l’écrivain à succès. Sans jalousie ni moralisme, il s’attaque à cette fascination contemporaine pour l’anéantissement et le discours des bourreaux. Définitivement, Houellebecq, sous le cache-sexe de la provocation, y apparaît comme un moraliste, tant au sens étymologique – étude de moeurs – que dans son acceptation courante. Houellebecq ne témoigne pas d’un “axe de la mort” dans lequel nous serions mais l’incite et l’espère. Il n’évolue pas en retrait de ce que Meyronnis appelle l’événement, mais se trouve de plain-pied dans l’époque, incapable de donner à sa vision comme à son écriture l’allant nécessaire pour sortir du carcan du ressentiment et des passions tristes. Après tout, l’écrivain à succès est avant tout là comme symptôme d’un penchant contemporain, que Meyronnis pense aussi trouver chez Little : celui de l’espérance d’un aplatissement et d’un anéantissement du désir sous toutes ses formes. Houellebecq compose, il fait avec son temps et ses moeurs, mais ne construit pas. Tout au long de ces 200 pages, Meyronnis décortique, dans un style qui peut parfois déconcerter tant il est saturé, une pensée actuelle qui ne développe plus de concepts, mais jouit sur les charniers du nihilisme. Il a l’intelligence de ne pas y opposer un humanisme désuet mais propose une conception de l’homme qui réside dans la singularité plutôt que dans le générique. On déplore une analyse parfois confuse et en pointillés, de même que des parallèles hasardeux entre ce qu’il appelle une société gestionnaire et le nazisme. Comme si ce régime ne pouvait être que l’axiome, la clé de voûte indispensable pour cerner les tenants et aboutissants d’une société déshumanisante.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : De l'extermination considérée comme un des beaux-arts Type de document : texte imprimé Auteurs : François Meyronnis, Auteur Editeur : Paris : Gallimard Année de publication : impr. 2007 Collection : L' Infini, ISSN 0756-2403 Importance : 1 vol. (190 p.) Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-07-078591-2 Prix : 17 EUR Langues : Français (fre) Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
14 Nihilisme
17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
82-3 Oeuvres de fiction
BourreauxIndex. décimale : 82 Fictions : roman, théâtre, poésie, bande dessinée adulte Résumé : Site éditeur :
« Le démoniaque va au plus simple. Il ne prend plus tant de détours. Il aurait tort, d'ailleurs. Plus sa méchanceté s'exhibe et mieux les humains se laissent mettre les menottes.
Son programme s'affiche, il en fait étalage. Son dessein clignote : il apparaît en scintillant. L'anéantissement de la vie, voilà ce qu'il veut. Ou, ce qui revient au même, sa colonisation par la mort. Tantôt cela passe par l'agencement du massacre, tantôt par la grande herse de l'économie, ou par la capture des corps au plus intime. Une attaque filtre à travers des millions et des millions d'actes, de pensées, de gestes. »
Cette force franchit la ligne de dévoilement avec les œuvres de Littell et de Houellebecq. Tout le monde marche, et personne ne veut rien en savoir. On lit, mais dans la torpeur. Avec cynisme et innocence, ce livre prend le somnambulisme humain à revers. Dans le dos du Diable, il trouve la phrase de réveil.
Evene par Pierre Michel :
Ni pamphlet, ni brûlot, l’opposition marquée de Meyronnis pour Houellebecq dans ‘De l’extermination considérée comme un des beaux-arts’ tient avant tout de l’analyse du discours de l’écrivain à succès. Sans jalousie ni moralisme, il s’attaque à cette fascination contemporaine pour l’anéantissement et le discours des bourreaux. Définitivement, Houellebecq, sous le cache-sexe de la provocation, y apparaît comme un moraliste, tant au sens étymologique – étude de moeurs – que dans son acceptation courante. Houellebecq ne témoigne pas d’un “axe de la mort” dans lequel nous serions mais l’incite et l’espère. Il n’évolue pas en retrait de ce que Meyronnis appelle l’événement, mais se trouve de plain-pied dans l’époque, incapable de donner à sa vision comme à son écriture l’allant nécessaire pour sortir du carcan du ressentiment et des passions tristes. Après tout, l’écrivain à succès est avant tout là comme symptôme d’un penchant contemporain, que Meyronnis pense aussi trouver chez Little : celui de l’espérance d’un aplatissement et d’un anéantissement du désir sous toutes ses formes. Houellebecq compose, il fait avec son temps et ses moeurs, mais ne construit pas. Tout au long de ces 200 pages, Meyronnis décortique, dans un style qui peut parfois déconcerter tant il est saturé, une pensée actuelle qui ne développe plus de concepts, mais jouit sur les charniers du nihilisme. Il a l’intelligence de ne pas y opposer un humanisme désuet mais propose une conception de l’homme qui réside dans la singularité plutôt que dans le générique. On déplore une analyse parfois confuse et en pointillés, de même que des parallèles hasardeux entre ce qu’il appelle une société gestionnaire et le nazisme. Comme si ce régime ne pouvait être que l’axiome, la clé de voûte indispensable pour cerner les tenants et aboutissants d’une société déshumanisante.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 44184 82/MEY Livre Libre-accès Adultes Disponible Face au nazisme
PermalinkPermalinkFahrenheit 451 / Ray Bradbury
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkFaire rire in Agir par la culture, 49 (printemps 2017)
PermalinkFascistes, communistes et paysans / Antoine Roger
PermalinkFem / Joan Nestle
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PermalinkLa femme noire qui refusa de se soumettre : Rosa Parks / Catherine Le Quellenec
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PermalinkPermalinkFemmes migrantes, noires, sans-papiers / Henriette Essami Khaullot in Agir par la culture, 67 (printemps 2022)
PermalinkFlashmob: bouffonnerie, marketing ou contestation ? / Jenifer Devresse in Aide-Mémoire, 83 (janvier-février-mars 2018)
PermalinkLa forme-Commune / Kristin Ross
PermalinkLes Formes de l'amitié / CLAIRE BIDART in Sciences Humaines, 150 (juin 2004)
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