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La Couleur et le sang / Pierre-André Taguieff
La Couleur et le sang : doctrines racistes à la française [texte imprimé] / Pierre-André Taguieff (1946-....), Auteur . - Paris : Mille et une nuits, 1998 . - 1 vol. (p. 206) ; 20 cm. - (les petits libres, ISSN 1254-9495; 15) .
ISBN : 978-2-84205-194-5
Langues : Français (fre)
Catégories : 323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie
929 Le Bon, Gustave (1841-1931)
929 Serpeille de Gobineau, Clément
929 Vacher de Lapouge, Georges (1854-1936)
94(44) Histoire de la FranceIndex. décimale : 323.12 Racisme / Antiracisme Résumé : http://barthes.ens.fr/clio/revues/AHI/livres/taguieff.html
Cet ouvrage de P.A. Taguieff, dont la parution en un format maniable et une édition peu onéreuse mérite d'être saluée, reprend et prolonge les travaux que celui-ci a consacré aux grandes figures de la pensée raciste. P.A. Taguieff rappelle d'abord que la notion de race, c'est à dire l'idée d'une division de l'humanité en groupes dont les membres partagent des traits et des moeurs héréditairement transmis est une idée ancienne, repérable dès l'aube de l'époque moderne, l'idée qu'existe entre ces groupes une hiérarchie pouvant elle être rencontrée dès le dix-huitième siècle. L'originalité du dix-neuvième siècle en ce domaine vient pour lui de ce qu'il voit surgir des discours qui, mobilisant les ressources de la "science normale", tentent de promouvoir des modes d'explication du monde social dont l'idée d'une hiérarchie des races serait la clé de voûte (P.A. Taguieff parle alors de racialisme) de même que des doctrines, qui sont aussi des projets politiques, visant à faire de la race une catégorie mobilisable dans le champ politique et prise en compte par l'action publique (P.A. Taguieff parle alors de pensée raciste) qui doit établir entre les races des discriminations.
Ce vaste archipel de doctrines et d'idées est fort divers, ce qu'illustre ici l'étude fouillée de trois théoriciens majeurs de la race, Gobineau, Vacher de Lapouge et Le Bon. Le "racialisme Gobinien" est ainsi "la longue narration de la disparition des sangs purs par l'effet des mélanges interraciaux" (page 17) et ne peut nourrir de projet politique car, venu trop tard dans un monde trop vieux, le Comte Gobineau ne peut que contempler "attristé (...) le paysage final de la décadence humaine" (page 18). La dimension politique n'est cependant pas absente de son oeuvre puisqu'il est le premier à établir un lien étroit entre les progrès de la démocratie et de l'égalité et le mélange des races qui caractérise le monde moderne. Le "racialisme évolutionniste" d'un Gustave Le Bon, largement mâtiné de darwinisme social, fait de l'Histoire le récit de la lute pour l'existence de groupes humains porteurs de caractéristiques propres et stables, lutte qui seule permet le progrès. Cela conduit donc Le Bon à plaider pour l'instauration de régimes politiques permettant à " la lutte pour la vie et à la sélection des meilleurs de s'exercer sans obstacles" (page 18). Enfin, le sélectionisme d'un Vacher de Lapouge fait de la race supérieure un idéal encore à construire. Postulant la transmission héréditaires des qualités (au sens d'Eigenschaft) humaines, il prône l'amélioration de l'espèce par le biais d'une sélection systématique des reproducteurs. Affirmant que les sociétés modernes, non seulement ne favorisent pas celles-ci mais concourent à assurer la reproduction des médiocres, il appelle de ses voeux un état fort, seul capable de mettre en oeuvre un tel projet.
Ces oeuvres, qui furent passionnément lues et commentées pendant près d'un siècle, font aujourd'hui, d'après Pierre André Taguieff, figure de reliques. "A la fin du vingtième siècle, la page du racisme scientifique est tournée (page 162) en dépit de survivances facilement observables. On peut cependant retrouver certaines composantes de ces doctrines, reformulées, recomposées dans l'imaginaire contemporain" dont les normes nous dit l'auteur semblent " en parfaite consonance" avec les idéaux eugéniques. De même existe un "néoracisme", vivace, quoique celui-ci ne "se réfère plus centralement à la race biologique et n'affirme plus directement l'inégalité entre les races" (page 20) préférant à l'ancien "déterminisme biologicoracial" un déterminisme "ethnoculturel", qui peut, ajouterons nous, se frayer un chemin jusqu'au coeur même de nos institutions 1 . , cependant que s'affirme un réductionnisme génétique dans tous les domaines des sciences du comportement et de la médecine" (page 20).
La description, précise, patiente, des discours étudiés ici s'avère convaincante et introduit des distinctions pertinentes, telle celle qui permet d'opposer racialismes et doctrines racistes. L'ouvrage cependant excite notre curiosité plus qu'il ne la satisfait. En effet nous convenons avec l'auteur que : " (...) ce qui demeure un problème, voire un défi pour les sciences sociales, c'est l'influence différée exercée non point par la philosophie de Gobineau, mais par l'idée raciale qu'il a élaborée comme un mythe moderne" (page 46). Encore que nous formulerions sans doute la question autrement en nous demandant pourquoi et comment des appareils de pouvoir très divers, ceux de l'Allemagne nazie, mais aussi de la Suède social-démocrate ou de l'Australie blanche, pour ne prendre que quelques exemples, ont pu élaborer des dispositifs conférant à la notion de race le statut d'une catégorie légitime et efficace de l'action publique. Force est de constater que l'auteur ne répond pas à cette question, sinon par le constat, emprunté à Keyserling que ce n'est pas la cohérence ou la clarté des doctrines racistes qui peut expliquer que des appareils de pouvoir s'en emparent. Il nous semble que cela revient à dire que l'Histoire des idées n'est sans doute pas la plus à même de retracer l'histoire de leurs succès ou de leur emploi, qui suppose une analyse de leurs fonctions au sein des configurations où elles apparaissent, ainsi que celle des groupes qui s'en emparent, soit un détour par le politique et le social.P. Rygiel
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mots_0243-6450_1999_num_58_1_2537#
P.-A. Taguieff nous offre ici une fois de plus un témoignage de son érudition et de sa connaissance de l'histoire des idées relative aux problèmes du racisme et de l'antisémitisme. Pour lui, le racisme idéologico-politique au sens strict s'est étendu sur une période qui va du milieu du 19e siècle jusqu'à la défaite du nazisme. Si auparavant s'exprimait déjà le thème de la pureté du sang, c'est alors seulement qu'il prend la forme moderne liée à l'apparence physique et en particulier à la couleur, d'où le titre. Cependant, cette idéologie, que l'auteur désigne par le terme de racialisme, ne doit pas être considérée comme une réalité homogène mais plutôt comme un ensemble de théories diverses qui peuvent être rattachées à trois types idéaux, représentés chacun par un penseur dominant, dont il analyse le système. On peut ainsi définir un racialisme pessimiste représenté par Gobineau et son Essai sur l'inégalité des races humaines (1853- 1855), selon lequel les races pures qui existaient à l'origine ont irrémédiablement disparu par l'effet du métissage généralisé. Établissant une hiérarchie entre les trois races traditionnelles, il attribue à l'un des rameaux de la race blanche, la « variété ariane », la supériorité absolue, mais sans faire preuve pour autant d'antisémitisme, manifestant même pour les juifs une sympathie admirative. Mais cette situation initiale n'a pu subsister car, plus une race a de qualités, plus elle a tendance à civiliser les autres et à se mélanger avec elles. Le métissage est donc à la fois la cause de la civilisation et de sa décadence, dont le symptôme ultime est la démocratie égalitaire. Ce pessimisme radical, incompatible avec quelque projet politique que ce soit, n'a pas empêché le nazisme de le revendiquer par la suite comme l'un de ses précurseurs.Note de contenu : Sommaire
Introduction.
I. Le racisme pessimiste : la vision gobinienne de l'histoire comme décadence.
II. Racialisme évolutionniste et darwinisme social "libéral" : l'élaboration doctrinale de Gustave Le Bon.
III. Déterminisme racial, antisémitisme et nationalisme : de Drumont à Soury.
IV. Théorie des races, socialisme et eugénisme : doctrines, vissions et prévisions de Georges Vacher de Lapouge.
Annexes.
I. Jules Soury - Bibliographie sélective.
II. Georges Vacher de Lapouge - Bibliographie sélective.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : La Couleur et le sang : doctrines racistes à la française Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre-André Taguieff (1946-....), Auteur Editeur : Paris : Mille et une nuits Année de publication : 1998 Collection : les petits libres, ISSN 1254-9495 num. 15 Importance : 1 vol. (p. 206) Format : 20 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84205-194-5 Langues : Français (fre) Catégories : 323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie
929 Le Bon, Gustave (1841-1931)
929 Serpeille de Gobineau, Clément
929 Vacher de Lapouge, Georges (1854-1936)
94(44) Histoire de la FranceIndex. décimale : 323.12 Racisme / Antiracisme Résumé : http://barthes.ens.fr/clio/revues/AHI/livres/taguieff.html
Cet ouvrage de P.A. Taguieff, dont la parution en un format maniable et une édition peu onéreuse mérite d'être saluée, reprend et prolonge les travaux que celui-ci a consacré aux grandes figures de la pensée raciste. P.A. Taguieff rappelle d'abord que la notion de race, c'est à dire l'idée d'une division de l'humanité en groupes dont les membres partagent des traits et des moeurs héréditairement transmis est une idée ancienne, repérable dès l'aube de l'époque moderne, l'idée qu'existe entre ces groupes une hiérarchie pouvant elle être rencontrée dès le dix-huitième siècle. L'originalité du dix-neuvième siècle en ce domaine vient pour lui de ce qu'il voit surgir des discours qui, mobilisant les ressources de la "science normale", tentent de promouvoir des modes d'explication du monde social dont l'idée d'une hiérarchie des races serait la clé de voûte (P.A. Taguieff parle alors de racialisme) de même que des doctrines, qui sont aussi des projets politiques, visant à faire de la race une catégorie mobilisable dans le champ politique et prise en compte par l'action publique (P.A. Taguieff parle alors de pensée raciste) qui doit établir entre les races des discriminations.
Ce vaste archipel de doctrines et d'idées est fort divers, ce qu'illustre ici l'étude fouillée de trois théoriciens majeurs de la race, Gobineau, Vacher de Lapouge et Le Bon. Le "racialisme Gobinien" est ainsi "la longue narration de la disparition des sangs purs par l'effet des mélanges interraciaux" (page 17) et ne peut nourrir de projet politique car, venu trop tard dans un monde trop vieux, le Comte Gobineau ne peut que contempler "attristé (...) le paysage final de la décadence humaine" (page 18). La dimension politique n'est cependant pas absente de son oeuvre puisqu'il est le premier à établir un lien étroit entre les progrès de la démocratie et de l'égalité et le mélange des races qui caractérise le monde moderne. Le "racialisme évolutionniste" d'un Gustave Le Bon, largement mâtiné de darwinisme social, fait de l'Histoire le récit de la lute pour l'existence de groupes humains porteurs de caractéristiques propres et stables, lutte qui seule permet le progrès. Cela conduit donc Le Bon à plaider pour l'instauration de régimes politiques permettant à " la lutte pour la vie et à la sélection des meilleurs de s'exercer sans obstacles" (page 18). Enfin, le sélectionisme d'un Vacher de Lapouge fait de la race supérieure un idéal encore à construire. Postulant la transmission héréditaires des qualités (au sens d'Eigenschaft) humaines, il prône l'amélioration de l'espèce par le biais d'une sélection systématique des reproducteurs. Affirmant que les sociétés modernes, non seulement ne favorisent pas celles-ci mais concourent à assurer la reproduction des médiocres, il appelle de ses voeux un état fort, seul capable de mettre en oeuvre un tel projet.
Ces oeuvres, qui furent passionnément lues et commentées pendant près d'un siècle, font aujourd'hui, d'après Pierre André Taguieff, figure de reliques. "A la fin du vingtième siècle, la page du racisme scientifique est tournée (page 162) en dépit de survivances facilement observables. On peut cependant retrouver certaines composantes de ces doctrines, reformulées, recomposées dans l'imaginaire contemporain" dont les normes nous dit l'auteur semblent " en parfaite consonance" avec les idéaux eugéniques. De même existe un "néoracisme", vivace, quoique celui-ci ne "se réfère plus centralement à la race biologique et n'affirme plus directement l'inégalité entre les races" (page 20) préférant à l'ancien "déterminisme biologicoracial" un déterminisme "ethnoculturel", qui peut, ajouterons nous, se frayer un chemin jusqu'au coeur même de nos institutions 1 . , cependant que s'affirme un réductionnisme génétique dans tous les domaines des sciences du comportement et de la médecine" (page 20).
La description, précise, patiente, des discours étudiés ici s'avère convaincante et introduit des distinctions pertinentes, telle celle qui permet d'opposer racialismes et doctrines racistes. L'ouvrage cependant excite notre curiosité plus qu'il ne la satisfait. En effet nous convenons avec l'auteur que : " (...) ce qui demeure un problème, voire un défi pour les sciences sociales, c'est l'influence différée exercée non point par la philosophie de Gobineau, mais par l'idée raciale qu'il a élaborée comme un mythe moderne" (page 46). Encore que nous formulerions sans doute la question autrement en nous demandant pourquoi et comment des appareils de pouvoir très divers, ceux de l'Allemagne nazie, mais aussi de la Suède social-démocrate ou de l'Australie blanche, pour ne prendre que quelques exemples, ont pu élaborer des dispositifs conférant à la notion de race le statut d'une catégorie légitime et efficace de l'action publique. Force est de constater que l'auteur ne répond pas à cette question, sinon par le constat, emprunté à Keyserling que ce n'est pas la cohérence ou la clarté des doctrines racistes qui peut expliquer que des appareils de pouvoir s'en emparent. Il nous semble que cela revient à dire que l'Histoire des idées n'est sans doute pas la plus à même de retracer l'histoire de leurs succès ou de leur emploi, qui suppose une analyse de leurs fonctions au sein des configurations où elles apparaissent, ainsi que celle des groupes qui s'en emparent, soit un détour par le politique et le social.P. Rygiel
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mots_0243-6450_1999_num_58_1_2537#
P.-A. Taguieff nous offre ici une fois de plus un témoignage de son érudition et de sa connaissance de l'histoire des idées relative aux problèmes du racisme et de l'antisémitisme. Pour lui, le racisme idéologico-politique au sens strict s'est étendu sur une période qui va du milieu du 19e siècle jusqu'à la défaite du nazisme. Si auparavant s'exprimait déjà le thème de la pureté du sang, c'est alors seulement qu'il prend la forme moderne liée à l'apparence physique et en particulier à la couleur, d'où le titre. Cependant, cette idéologie, que l'auteur désigne par le terme de racialisme, ne doit pas être considérée comme une réalité homogène mais plutôt comme un ensemble de théories diverses qui peuvent être rattachées à trois types idéaux, représentés chacun par un penseur dominant, dont il analyse le système. On peut ainsi définir un racialisme pessimiste représenté par Gobineau et son Essai sur l'inégalité des races humaines (1853- 1855), selon lequel les races pures qui existaient à l'origine ont irrémédiablement disparu par l'effet du métissage généralisé. Établissant une hiérarchie entre les trois races traditionnelles, il attribue à l'un des rameaux de la race blanche, la « variété ariane », la supériorité absolue, mais sans faire preuve pour autant d'antisémitisme, manifestant même pour les juifs une sympathie admirative. Mais cette situation initiale n'a pu subsister car, plus une race a de qualités, plus elle a tendance à civiliser les autres et à se mélanger avec elles. Le métissage est donc à la fois la cause de la civilisation et de sa décadence, dont le symptôme ultime est la démocratie égalitaire. Ce pessimisme radical, incompatible avec quelque projet politique que ce soit, n'a pas empêché le nazisme de le revendiquer par la suite comme l'un de ses précurseurs.Note de contenu : Sommaire
Introduction.
I. Le racisme pessimiste : la vision gobinienne de l'histoire comme décadence.
II. Racialisme évolutionniste et darwinisme social "libéral" : l'élaboration doctrinale de Gustave Le Bon.
III. Déterminisme racial, antisémitisme et nationalisme : de Drumont à Soury.
IV. Théorie des races, socialisme et eugénisme : doctrines, vissions et prévisions de Georges Vacher de Lapouge.
Annexes.
I. Jules Soury - Bibliographie sélective.
II. Georges Vacher de Lapouge - Bibliographie sélective.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 15297/1 323.12/TAG Livre Libre-accès Adultes Disponible La Couleur et le sang / Pierre-André Taguieff
La Couleur et le sang : doctrines racistes à la française [texte imprimé] / Pierre-André Taguieff (1946-....), Auteur . - Complétement refondu et largement augmenté. . - Paris : Mille et une nuits, 2002 . - 1 vol. (p. 326) ; 20 cm. - (Essai, ISSN 1629-4807) .
Langues : Français (fre)
Catégories : 323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie
929 Le Bon, Gustave (1841-1931)
929 Serpeille de Gobineau, Clément
929 Vacher de Lapouge, Georges (1854-1936)
94(44) Histoire de la FranceIndex. décimale : 323.12 Racisme / Antiracisme Résumé : http://barthes.ens.fr/clio/revues/AHI/livres/taguieff.html
Cet ouvrage de P.A. Taguieff, dont la parution en un format maniable et une édition peu onéreuse mérite d'être saluée, reprend et prolonge les travaux que celui-ci a consacré aux grandes figures de la pensée raciste. P.A. Taguieff rappelle d'abord que la notion de race, c'est à dire l'idée d'une division de l'humanité en groupes dont les membres partagent des traits et des moeurs héréditairement transmis est une idée ancienne, repérable dès l'aube de l'époque moderne, l'idée qu'existe entre ces groupes une hiérarchie pouvant elle être rencontrée dès le dix-huitième siècle. L'originalité du dix-neuvième siècle en ce domaine vient pour lui de ce qu'il voit surgir des discours qui, mobilisant les ressources de la "science normale", tentent de promouvoir des modes d'explication du monde social dont l'idée d'une hiérarchie des races serait la clé de voûte (P.A. Taguieff parle alors de racialisme) de même que des doctrines, qui sont aussi des projets politiques, visant à faire de la race une catégorie mobilisable dans le champ politique et prise en compte par l'action publique (P.A. Taguieff parle alors de pensée raciste) qui doit établir entre les races des discriminations.
Ce vaste archipel de doctrines et d'idées est fort divers, ce qu'illustre ici l'étude fouillée de trois théoriciens majeurs de la race, Gobineau, Vacher de Lapouge et Le Bon. Le "racialisme Gobinien" est ainsi "la longue narration de la disparition des sangs purs par l'effet des mélanges interraciaux" (page 17) et ne peut nourrir de projet politique car, venu trop tard dans un monde trop vieux, le Comte Gobineau ne peut que contempler "attristé (...) le paysage final de la décadence humaine" (page 18). La dimension politique n'est cependant pas absente de son oeuvre puisqu'il est le premier à établir un lien étroit entre les progrès de la démocratie et de l'égalité et le mélange des races qui caractérise le monde moderne. Le "racialisme évolutionniste" d'un Gustave Le Bon, largement mâtiné de darwinisme social, fait de l'Histoire le récit de la lute pour l'existence de groupes humains porteurs de caractéristiques propres et stables, lutte qui seule permet le progrès. Cela conduit donc Le Bon à plaider pour l'instauration de régimes politiques permettant à " la lutte pour la vie et à la sélection des meilleurs de s'exercer sans obstacles" (page 18). Enfin, le sélectionisme d'un Vacher de Lapouge fait de la race supérieure un idéal encore à construire. Postulant la transmission héréditaires des qualités (au sens d'Eigenschaft) humaines, il prône l'amélioration de l'espèce par le biais d'une sélection systématique des reproducteurs. Affirmant que les sociétés modernes, non seulement ne favorisent pas celles-ci mais concourent à assurer la reproduction des médiocres, il appelle de ses voeux un état fort, seul capable de mettre en oeuvre un tel projet.
Ces oeuvres, qui furent passionnément lues et commentées pendant près d'un siècle, font aujourd'hui, d'après Pierre André Taguieff, figure de reliques. "A la fin du vingtième siècle, la page du racisme scientifique est tournée (page 162) en dépit de survivances facilement observables. On peut cependant retrouver certaines composantes de ces doctrines, reformulées, recomposées dans l'imaginaire contemporain" dont les normes nous dit l'auteur semblent " en parfaite consonance" avec les idéaux eugéniques. De même existe un "néoracisme", vivace, quoique celui-ci ne "se réfère plus centralement à la race biologique et n'affirme plus directement l'inégalité entre les races" (page 20) préférant à l'ancien "déterminisme biologicoracial" un déterminisme "ethnoculturel", qui peut, ajouterons nous, se frayer un chemin jusqu'au coeur même de nos institutions 1 . , cependant que s'affirme un réductionnisme génétique dans tous les domaines des sciences du comportement et de la médecine" (page 20).
La description, précise, patiente, des discours étudiés ici s'avère convaincante et introduit des distinctions pertinentes, telle celle qui permet d'opposer racialismes et doctrines racistes. L'ouvrage cependant excite notre curiosité plus qu'il ne la satisfait. En effet nous convenons avec l'auteur que : " (...) ce qui demeure un problème, voire un défi pour les sciences sociales, c'est l'influence différée exercée non point par la philosophie de Gobineau, mais par l'idée raciale qu'il a élaborée comme un mythe moderne" (page 46). Encore que nous formulerions sans doute la question autrement en nous demandant pourquoi et comment des appareils de pouvoir très divers, ceux de l'Allemagne nazie, mais aussi de la Suède social-démocrate ou de l'Australie blanche, pour ne prendre que quelques exemples, ont pu élaborer des dispositifs conférant à la notion de race le statut d'une catégorie légitime et efficace de l'action publique. Force est de constater que l'auteur ne répond pas à cette question, sinon par le constat, emprunté à Keyserling que ce n'est pas la cohérence ou la clarté des doctrines racistes qui peut expliquer que des appareils de pouvoir s'en emparent. Il nous semble que cela revient à dire que l'Histoire des idées n'est sans doute pas la plus à même de retracer l'histoire de leurs succès ou de leur emploi, qui suppose une analyse de leurs fonctions au sein des configurations où elles apparaissent, ainsi que celle des groupes qui s'en emparent, soit un détour par le politique et le social.P. Rygiel
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mots_0243-6450_1999_num_58_1_2537#
P.-A. Taguieff nous offre ici une fois de plus un témoignage de son érudition et de sa connaissance de l'histoire des idées relative aux problèmes du racisme et de l'antisémitisme. Pour lui, le racisme idéologico-politique au sens strict s'est étendu sur une période qui va du milieu du 19e siècle jusqu'à la défaite du nazisme. Si auparavant s'exprimait déjà le thème de la pureté du sang, c'est alors seulement qu'il prend la forme moderne liée à l'apparence physique et en particulier à la couleur, d'où le titre. Cependant, cette idéologie, que l'auteur désigne par le terme de racialisme, ne doit pas être considérée comme une réalité homogène mais plutôt comme un ensemble de théories diverses qui peuvent être rattachées à trois types idéaux, représentés chacun par un penseur dominant, dont il analyse le système. On peut ainsi définir un racialisme pessimiste représenté par Gobineau et son Essai sur l'inégalité des races humaines (1853- 1855), selon lequel les races pures qui existaient à l'origine ont irrémédiablement disparu par l'effet du métissage généralisé. Établissant une hiérarchie entre les trois races traditionnelles, il attribue à l'un des rameaux de la race blanche, la « variété ariane », la supériorité absolue, mais sans faire preuve pour autant d'antisémitisme, manifestant même pour les juifs une sympathie admirative. Mais cette situation initiale n'a pu subsister car, plus une race a de qualités, plus elle a tendance à civiliser les autres et à se mélanger avec elles. Le métissage est donc à la fois la cause de la civilisation et de sa décadence, dont le symptôme ultime est la démocratie égalitaire. Ce pessimisme radical, incompatible avec quelque projet politique que ce soit, n'a pas empêché le nazisme de le revendiquer par la suite comme l'un de ses précurseurs.Note de contenu : Sommaire
Introduction.
I. Le racisme pessimiste : la vision gobinienne de l'histoire comme décadence.
II. Racialisme évolutionniste et darwinisme social "libéral" : l'élaboration doctrinale de Gustave Le Bon.
III. Déterminisme racial, antisémitisme et nationalisme : de Drumont à Soury.
IV. Théorie des races, socialisme et eugénisme : doctrines, vissions et prévisions de Georges Vacher de Lapouge.
Annexes.
I. Jules Soury - Bibliographie sélective.
II. Georges Vacher de Lapouge - Bibliographie sélective.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : La Couleur et le sang : doctrines racistes à la française Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre-André Taguieff (1946-....), Auteur Mention d'édition : Complétement refondu et largement augmenté. Editeur : Paris : Mille et une nuits Année de publication : 2002 Collection : Essai, ISSN 1629-4807 Importance : 1 vol. (p. 326) Format : 20 cm Langues : Français (fre) Catégories : 323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie
929 Le Bon, Gustave (1841-1931)
929 Serpeille de Gobineau, Clément
929 Vacher de Lapouge, Georges (1854-1936)
94(44) Histoire de la FranceIndex. décimale : 323.12 Racisme / Antiracisme Résumé : http://barthes.ens.fr/clio/revues/AHI/livres/taguieff.html
Cet ouvrage de P.A. Taguieff, dont la parution en un format maniable et une édition peu onéreuse mérite d'être saluée, reprend et prolonge les travaux que celui-ci a consacré aux grandes figures de la pensée raciste. P.A. Taguieff rappelle d'abord que la notion de race, c'est à dire l'idée d'une division de l'humanité en groupes dont les membres partagent des traits et des moeurs héréditairement transmis est une idée ancienne, repérable dès l'aube de l'époque moderne, l'idée qu'existe entre ces groupes une hiérarchie pouvant elle être rencontrée dès le dix-huitième siècle. L'originalité du dix-neuvième siècle en ce domaine vient pour lui de ce qu'il voit surgir des discours qui, mobilisant les ressources de la "science normale", tentent de promouvoir des modes d'explication du monde social dont l'idée d'une hiérarchie des races serait la clé de voûte (P.A. Taguieff parle alors de racialisme) de même que des doctrines, qui sont aussi des projets politiques, visant à faire de la race une catégorie mobilisable dans le champ politique et prise en compte par l'action publique (P.A. Taguieff parle alors de pensée raciste) qui doit établir entre les races des discriminations.
Ce vaste archipel de doctrines et d'idées est fort divers, ce qu'illustre ici l'étude fouillée de trois théoriciens majeurs de la race, Gobineau, Vacher de Lapouge et Le Bon. Le "racialisme Gobinien" est ainsi "la longue narration de la disparition des sangs purs par l'effet des mélanges interraciaux" (page 17) et ne peut nourrir de projet politique car, venu trop tard dans un monde trop vieux, le Comte Gobineau ne peut que contempler "attristé (...) le paysage final de la décadence humaine" (page 18). La dimension politique n'est cependant pas absente de son oeuvre puisqu'il est le premier à établir un lien étroit entre les progrès de la démocratie et de l'égalité et le mélange des races qui caractérise le monde moderne. Le "racialisme évolutionniste" d'un Gustave Le Bon, largement mâtiné de darwinisme social, fait de l'Histoire le récit de la lute pour l'existence de groupes humains porteurs de caractéristiques propres et stables, lutte qui seule permet le progrès. Cela conduit donc Le Bon à plaider pour l'instauration de régimes politiques permettant à " la lutte pour la vie et à la sélection des meilleurs de s'exercer sans obstacles" (page 18). Enfin, le sélectionisme d'un Vacher de Lapouge fait de la race supérieure un idéal encore à construire. Postulant la transmission héréditaires des qualités (au sens d'Eigenschaft) humaines, il prône l'amélioration de l'espèce par le biais d'une sélection systématique des reproducteurs. Affirmant que les sociétés modernes, non seulement ne favorisent pas celles-ci mais concourent à assurer la reproduction des médiocres, il appelle de ses voeux un état fort, seul capable de mettre en oeuvre un tel projet.
Ces oeuvres, qui furent passionnément lues et commentées pendant près d'un siècle, font aujourd'hui, d'après Pierre André Taguieff, figure de reliques. "A la fin du vingtième siècle, la page du racisme scientifique est tournée (page 162) en dépit de survivances facilement observables. On peut cependant retrouver certaines composantes de ces doctrines, reformulées, recomposées dans l'imaginaire contemporain" dont les normes nous dit l'auteur semblent " en parfaite consonance" avec les idéaux eugéniques. De même existe un "néoracisme", vivace, quoique celui-ci ne "se réfère plus centralement à la race biologique et n'affirme plus directement l'inégalité entre les races" (page 20) préférant à l'ancien "déterminisme biologicoracial" un déterminisme "ethnoculturel", qui peut, ajouterons nous, se frayer un chemin jusqu'au coeur même de nos institutions 1 . , cependant que s'affirme un réductionnisme génétique dans tous les domaines des sciences du comportement et de la médecine" (page 20).
La description, précise, patiente, des discours étudiés ici s'avère convaincante et introduit des distinctions pertinentes, telle celle qui permet d'opposer racialismes et doctrines racistes. L'ouvrage cependant excite notre curiosité plus qu'il ne la satisfait. En effet nous convenons avec l'auteur que : " (...) ce qui demeure un problème, voire un défi pour les sciences sociales, c'est l'influence différée exercée non point par la philosophie de Gobineau, mais par l'idée raciale qu'il a élaborée comme un mythe moderne" (page 46). Encore que nous formulerions sans doute la question autrement en nous demandant pourquoi et comment des appareils de pouvoir très divers, ceux de l'Allemagne nazie, mais aussi de la Suède social-démocrate ou de l'Australie blanche, pour ne prendre que quelques exemples, ont pu élaborer des dispositifs conférant à la notion de race le statut d'une catégorie légitime et efficace de l'action publique. Force est de constater que l'auteur ne répond pas à cette question, sinon par le constat, emprunté à Keyserling que ce n'est pas la cohérence ou la clarté des doctrines racistes qui peut expliquer que des appareils de pouvoir s'en emparent. Il nous semble que cela revient à dire que l'Histoire des idées n'est sans doute pas la plus à même de retracer l'histoire de leurs succès ou de leur emploi, qui suppose une analyse de leurs fonctions au sein des configurations où elles apparaissent, ainsi que celle des groupes qui s'en emparent, soit un détour par le politique et le social.P. Rygiel
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mots_0243-6450_1999_num_58_1_2537#
P.-A. Taguieff nous offre ici une fois de plus un témoignage de son érudition et de sa connaissance de l'histoire des idées relative aux problèmes du racisme et de l'antisémitisme. Pour lui, le racisme idéologico-politique au sens strict s'est étendu sur une période qui va du milieu du 19e siècle jusqu'à la défaite du nazisme. Si auparavant s'exprimait déjà le thème de la pureté du sang, c'est alors seulement qu'il prend la forme moderne liée à l'apparence physique et en particulier à la couleur, d'où le titre. Cependant, cette idéologie, que l'auteur désigne par le terme de racialisme, ne doit pas être considérée comme une réalité homogène mais plutôt comme un ensemble de théories diverses qui peuvent être rattachées à trois types idéaux, représentés chacun par un penseur dominant, dont il analyse le système. On peut ainsi définir un racialisme pessimiste représenté par Gobineau et son Essai sur l'inégalité des races humaines (1853- 1855), selon lequel les races pures qui existaient à l'origine ont irrémédiablement disparu par l'effet du métissage généralisé. Établissant une hiérarchie entre les trois races traditionnelles, il attribue à l'un des rameaux de la race blanche, la « variété ariane », la supériorité absolue, mais sans faire preuve pour autant d'antisémitisme, manifestant même pour les juifs une sympathie admirative. Mais cette situation initiale n'a pu subsister car, plus une race a de qualités, plus elle a tendance à civiliser les autres et à se mélanger avec elles. Le métissage est donc à la fois la cause de la civilisation et de sa décadence, dont le symptôme ultime est la démocratie égalitaire. Ce pessimisme radical, incompatible avec quelque projet politique que ce soit, n'a pas empêché le nazisme de le revendiquer par la suite comme l'un de ses précurseurs.Note de contenu : Sommaire
Introduction.
I. Le racisme pessimiste : la vision gobinienne de l'histoire comme décadence.
II. Racialisme évolutionniste et darwinisme social "libéral" : l'élaboration doctrinale de Gustave Le Bon.
III. Déterminisme racial, antisémitisme et nationalisme : de Drumont à Soury.
IV. Théorie des races, socialisme et eugénisme : doctrines, vissions et prévisions de Georges Vacher de Lapouge.
Annexes.
I. Jules Soury - Bibliographie sélective.
II. Georges Vacher de Lapouge - Bibliographie sélective.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 48187 323.12/TAG Livre Libre-accès Adultes Disponible Le credo de l'homme blanc / Alain Ruscio
Le credo de l'homme blanc : regards coloniaux français, XIXe-XXe siècles [texte imprimé] / Alain Ruscio (1947-....), Auteur ; Albert Memmi (1920-....), Préfacier, etc. . - Bruxelles : Complexe, 2002 . - 1 vol. (XII, 409 p., [16] p. de pl) : couv. ill. ; 20 cm. - (Bibliothèque Complexe) .
ISBN : 978-2-87027-947-2
Langues : Français (fre)
Catégories : 323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie
325 Colonisation
94(44) Histoire de la FranceIndex. décimale : 323.12 Racisme / Antiracisme Résumé : « Naissance et évolution des idées racistes » par Ali Chibani (https://la-plume-francophone.com/2009/09/01/alain-ruscio-le-credo-de-lhomme-blanc-pref-albert-memmi/)
Extrait de l'article:
l’historien revient sur plus d’un siècle de discours littéraires, scientifiques et politiques coloniaux et s’intéresse à la naissance du racisme en France aux XIXe et XXe siècles. L’auteur n’oublie pas de signaler les défiances vis-à -vis de la pensée dominante. Pour « garder à ces textes toute la sincérité possible, [Alain Ruscio s’est tenu] à écarter les plaidoyers ou les analyses, publiés après la chute du colonialisme français. » (p. 18)
L’ouvrage, préfacé par Albert Memmi, tente de comprendre « l’idéologie qui a sous-tendu les actes du colonialisme français » (p. 14) en montrant le regard porté par les Français sur les autres : « … ces gens vivant ailleurs ne nous étaient décidément pas semblables. Comment diable pouvait-on être si peu blanc ? Comment pouvait-on se nourrir, se vêtir de façon aussi bizarre ? » (p. 12) « Bizarre » est le terme qui définit le mieux le regard du colonisateur sur le colonisé. C’est aussi ce qui a longtemps justifié l’occupation des peuples de l’Asie à l’Amérique en passant par l’Afrique. Le système colonial s’est en effet construit sur des idées-projets : tout ce qui n’est pas blanc est « sauvage » et doit être civilisé… par le pillage de ses richesses.
Pour mieux explorer les méandres de l’idéologie coloniale, Alain Ruscio a privilégié la littérature moyenne. Nous entendons par là qu’il expose moins les textes de Victor Hugo, Maupassant, Baudelaire ou encore Charles Trenet que des romans à cinq sous et des ouvrages ou des chansons d’auteurs oubliés de nos jours, prouvant que cet « esprit [colonial] a eu un tronc commun fortement structuré. » (p. 20) Les grands noms scientifiques français et européens, comme Gobineau ou Darwin, ne sont pas oubliés pour autant. Les hommes politiques sont aussi évoqués comme par exemple Jules Ferry, Charles de Gaulle et François Mitterrand.Note de contenu : TABLE DES MATIERES
Préface, par Albert Memmi
INTRODUCTION
La difficile connaissance de l'Autre
« Nous ne connaissons d’hommes que les Européens » (JeanJacques Rousseau)
Le «fardeau de l’Homme blanc » : un prétexte ?
Qu’est-ce que l’idéologie coloniale ?
Quelques délimitations du champ d’étude
Variations et permanences
AU COMMENCEMENT ÉTAIT LA RACE
Hiérarchies raciales et colonialisme
De la difficulté de classer les « races »
L’Homme blanc : l’Humanité achevée
La vérification expérimentale : l’Ecole de Broca
L’inégalité sera-t-elle éternelle ?
Une hantise : le Métissage
Une vision pessimiste
Les Métis dans la littérature française
PORTRAITS DE NOS « PROTEGES »
Caractéristiques physiques
Couleurs
Visages
Comparaisons animales
La théorie des « peuples-enfants »
Caractéristiques morales
Galerie de portraits
La paresse
Violence, sauvagerie, anthropophagie
Les « évolués »
LA MISSION DE LA FRANCE
La Civilisation, c’est l’Occident
La mise en valeur du Globe
Le démiurge autoproclamé
Colonialisme ancien, colonialisme nouveau
Manichéisme et bonne conscience
Assimilation ou Association ?
L’Assimilation ou l’Idéal inaccessible
L’Association ou la Victoire du réalisme
Littérature et Assimilation
LES BARBARES SONT A NOS PORTES
La croisade contre l’islam
Un long affrontement
L'échec radical de l’évangélisation
Le combat sans merci
La théorie de l’« Afrique latine »
Les progrès de l’islam
La crainte du « Péril jaune »
La sensation d’encerclement
La hantise du communisme
EXOTISME ET ALTERITE
De la diversité des traditions artistiques
La musique et la danse
La littérature
L’architecture et la sculpture
Exotisme fondamental et exotisme de pacotille
Les Expositions coloniales
Un magma indifférencié
CONTACTS ET FAUX CONTACTS
Deux mondes juxtaposés
La Boyrie (Jean Star)
La ville coloniale
Le « bled »
Relations au travail
Sabir, petit nègre, pidgin
Scènes de la vexation quotidienne
Anecdotes
Mots blessants, insultes racistes
« Une très grande légèreté de main et de bâton » (Théophile Gautier)
L’« indigène » est un accessoire
Quel dialogue ?
LE COUPLE IMPOSSIBLE ?
Les « Feux des Tropiques » (Eugène Sue)
Portraits de femmes
Le couple inégal (hommes blancs et femmes colonisées)
Des rencontres de circonstance
L’homme blanc : doublement maître
Frigidité et frivolité
Des couples sans avenir
L’Amour véritable
Le couple scandaleux (hommes colonisés et femmes blanches) Le « mâle noir, à qui la quantité seule importe » (Paul Morand)
Des exceptions
Une relation empoisonnée
FACE AUX NATIONALISMES
Il n’y a pas de nationalismes
En Indochine
Am Maghreb
En Afrique noire
Masses paisibles et agitateurs
Le meneur est un fanatique
Le meneur est un homme du passé
Pourtant, le meneur est un « évolué »
... heureusement le meneur est isolé
Le meneur est un manipulateur
Les interventions extérieures
La main de l’étranger
La trahison des Clercs
De la virilité coloniale
LES ÉTRANGERS DANS LA CITE
Quelques étapes de l’immigration
Jusqu’au début du XX' siècle
La guerre de 1914 Ã 1918
Dans l’entre-deux-guerres
L’ère de la décolonisation
Stéréotypes
Ils nous envahissent
Ils sont malsains
Ils sont agressifs
Le mur d’incompréhension
Du SINGULIER AU PLURIEL
Les « races » : petite histoire d’une grande remise en cause
« Race supérieure » ?
« L’œuvre de la Civilisation blanche en péril » (L'Illustration)
L’idée de « race » est morte. Mais...
Découverte des civilisations différentes
En Indochine
Connaissance de l’islam
En Afrique noire
En Nouvelle-Calédonie
Les « Arts sauvages »
« L’avenir est aux peintres des Tropiques » (Paul Gauguin)
Découverte de l’art « nègre »
« Mélanophilie » et « Mélanomanie » (Guillaume Apollinaire)
ANTICOLONIALISME ?
La gauche française et le colonialisme
Le socialisme utopique
Le Mouvement socialiste français, de Jean Jaurès à Guy Mollet
L’attitude des communistes
Le « Fraternalisme » de la gauche française
Des voix qui crient dans le désert
Une littérature non consensuelle
Limites et impuissance de l’anticolonialisme
CONCLUSION
La fin d’une époque ?
BIBLIOGRAPHIE
INDEX
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Le credo de l'homme blanc : regards coloniaux français, XIXe-XXe siècles Type de document : texte imprimé Auteurs : Alain Ruscio (1947-....), Auteur ; Albert Memmi (1920-....), Préfacier, etc. Editeur : Bruxelles : Complexe Année de publication : 2002 Collection : Bibliothèque Complexe Importance : 1 vol. (XII, 409 p., [16] p. de pl) Présentation : couv. ill. Format : 20 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-87027-947-2 Langues : Français (fre) Catégories : 323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie
325 Colonisation
94(44) Histoire de la FranceIndex. décimale : 323.12 Racisme / Antiracisme Résumé : « Naissance et évolution des idées racistes » par Ali Chibani (https://la-plume-francophone.com/2009/09/01/alain-ruscio-le-credo-de-lhomme-blanc-pref-albert-memmi/)
Extrait de l'article:
l’historien revient sur plus d’un siècle de discours littéraires, scientifiques et politiques coloniaux et s’intéresse à la naissance du racisme en France aux XIXe et XXe siècles. L’auteur n’oublie pas de signaler les défiances vis-à -vis de la pensée dominante. Pour « garder à ces textes toute la sincérité possible, [Alain Ruscio s’est tenu] à écarter les plaidoyers ou les analyses, publiés après la chute du colonialisme français. » (p. 18)
L’ouvrage, préfacé par Albert Memmi, tente de comprendre « l’idéologie qui a sous-tendu les actes du colonialisme français » (p. 14) en montrant le regard porté par les Français sur les autres : « … ces gens vivant ailleurs ne nous étaient décidément pas semblables. Comment diable pouvait-on être si peu blanc ? Comment pouvait-on se nourrir, se vêtir de façon aussi bizarre ? » (p. 12) « Bizarre » est le terme qui définit le mieux le regard du colonisateur sur le colonisé. C’est aussi ce qui a longtemps justifié l’occupation des peuples de l’Asie à l’Amérique en passant par l’Afrique. Le système colonial s’est en effet construit sur des idées-projets : tout ce qui n’est pas blanc est « sauvage » et doit être civilisé… par le pillage de ses richesses.
Pour mieux explorer les méandres de l’idéologie coloniale, Alain Ruscio a privilégié la littérature moyenne. Nous entendons par là qu’il expose moins les textes de Victor Hugo, Maupassant, Baudelaire ou encore Charles Trenet que des romans à cinq sous et des ouvrages ou des chansons d’auteurs oubliés de nos jours, prouvant que cet « esprit [colonial] a eu un tronc commun fortement structuré. » (p. 20) Les grands noms scientifiques français et européens, comme Gobineau ou Darwin, ne sont pas oubliés pour autant. Les hommes politiques sont aussi évoqués comme par exemple Jules Ferry, Charles de Gaulle et François Mitterrand.Note de contenu : TABLE DES MATIERES
Préface, par Albert Memmi
INTRODUCTION
La difficile connaissance de l'Autre
« Nous ne connaissons d’hommes que les Européens » (JeanJacques Rousseau)
Le «fardeau de l’Homme blanc » : un prétexte ?
Qu’est-ce que l’idéologie coloniale ?
Quelques délimitations du champ d’étude
Variations et permanences
AU COMMENCEMENT ÉTAIT LA RACE
Hiérarchies raciales et colonialisme
De la difficulté de classer les « races »
L’Homme blanc : l’Humanité achevée
La vérification expérimentale : l’Ecole de Broca
L’inégalité sera-t-elle éternelle ?
Une hantise : le Métissage
Une vision pessimiste
Les Métis dans la littérature française
PORTRAITS DE NOS « PROTEGES »
Caractéristiques physiques
Couleurs
Visages
Comparaisons animales
La théorie des « peuples-enfants »
Caractéristiques morales
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La paresse
Violence, sauvagerie, anthropophagie
Les « évolués »
LA MISSION DE LA FRANCE
La Civilisation, c’est l’Occident
La mise en valeur du Globe
Le démiurge autoproclamé
Colonialisme ancien, colonialisme nouveau
Manichéisme et bonne conscience
Assimilation ou Association ?
L’Assimilation ou l’Idéal inaccessible
L’Association ou la Victoire du réalisme
Littérature et Assimilation
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La croisade contre l’islam
Un long affrontement
L'échec radical de l’évangélisation
Le combat sans merci
La théorie de l’« Afrique latine »
Les progrès de l’islam
La crainte du « Péril jaune »
La sensation d’encerclement
La hantise du communisme
EXOTISME ET ALTERITE
De la diversité des traditions artistiques
La musique et la danse
La littérature
L’architecture et la sculpture
Exotisme fondamental et exotisme de pacotille
Les Expositions coloniales
Un magma indifférencié
CONTACTS ET FAUX CONTACTS
Deux mondes juxtaposés
La Boyrie (Jean Star)
La ville coloniale
Le « bled »
Relations au travail
Sabir, petit nègre, pidgin
Scènes de la vexation quotidienne
Anecdotes
Mots blessants, insultes racistes
« Une très grande légèreté de main et de bâton » (Théophile Gautier)
L’« indigène » est un accessoire
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LE COUPLE IMPOSSIBLE ?
Les « Feux des Tropiques » (Eugène Sue)
Portraits de femmes
Le couple inégal (hommes blancs et femmes colonisées)
Des rencontres de circonstance
L’homme blanc : doublement maître
Frigidité et frivolité
Des couples sans avenir
L’Amour véritable
Le couple scandaleux (hommes colonisés et femmes blanches) Le « mâle noir, à qui la quantité seule importe » (Paul Morand)
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FACE AUX NATIONALISMES
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Am Maghreb
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Dans l’entre-deux-guerres
L’ère de la décolonisation
Stéréotypes
Ils nous envahissent
Ils sont malsains
Ils sont agressifs
Le mur d’incompréhension
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Les « races » : petite histoire d’une grande remise en cause
« Race supérieure » ?
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L’idée de « race » est morte. Mais...
Découverte des civilisations différentes
En Indochine
Connaissance de l’islam
En Afrique noire
En Nouvelle-Calédonie
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Découverte de l’art « nègre »
« Mélanophilie » et « Mélanomanie » (Guillaume Apollinaire)
ANTICOLONIALISME ?
La gauche française et le colonialisme
Le socialisme utopique
Le Mouvement socialiste français, de Jean Jaurès à Guy Mollet
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Le « Fraternalisme » de la gauche française
Des voix qui crient dans le désert
Une littérature non consensuelle
Limites et impuissance de l’anticolonialisme
CONCLUSION
La fin d’une époque ?
BIBLIOGRAPHIE
INDEX
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 50087 323.12/RUS Livre Libre-accès Adultes Disponible
Delete Cyberhate : racisme et discrimination sur internet : De quoi s’agit-il? Comment réagir? Informations et conseils pratiques. [texte imprimé] / Centre Interfédéral pour l'Egalité des Chances et la Lutte Contre le Racisme (CECLCR), Directeur de publication . - Bruxelles : Centre Interfédéral pour l'Egalité des Chances et la Lutte Contre le Racisme, 2009 . - 1 vol (31 p.) ; 21 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : 004 Informatique / Nouvelles Technologies / Internet / Big Data / Réseaux sociaux
323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie
329.18 Tendance d'extrême droite
34(493) Loi contre le négationnisme
34:323.12(493) Loi contre le racisme / loi contre les discriminations(Belgique)Index. décimale : 323.12 Racisme / Antiracisme Résumé : Site éditeur :
Internet est devenu une réalité incontournable dans notre vie quotidienne. On se connecte partout et à tout moment pour échanger des informations et des idées. Mais on y rencontre également des informations mensongères, des insultes et des propos racistes ou discriminatoires. Et cela, de plus en plus souvent.
Certaines personnes utilisent internet pour diffuser des propos discriminatoires envers des personnes ayant une autre couleur de peau, une autre religion ou une autre orientation sexuelle par exemple. D’autres peuvent trouver ‘amusant’, ‘provocateur’ ou ‘anticonformiste’ de les relayer à leur tour. Si on ne réagit pas, on risque d’aller vers une banalisation du racisme et de l’intolérance.
D’autre part, certains peuvent aussi avoir l’impression – fausse – qu’internet est un espace où tout est permis, sans aucune restriction légale. Ils s’imaginent même que les propos tenus en ligne ne sont pas punissables. Avec cette brochure, le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme (le Centre) propose aux internautes de mieux comprendre le phénomène et de trouver des pistes pour réagir. Chacun pourra ainsi profiter pleinement de la plus-value apportée par internet.Note de contenu : TABLE DES MATIÈRES
Avant-propos
Que puis-je attendre de cette brochure ?
1. La cyberhaine en bref
1/ Qu’est-ce que la cyberhaine ?
2/ Que dit la loi ?
3/ Que puis-je faire ?
2. Quels sont les visages de la cyberhaine ?
1/ Les blogs, les forums et les réseaux sociaux
2/ Les e-mails en chaîne
3/ Sites internet véhiculant des idéologies racistes, antisémites ou négationnistes
3. Lutter contre la cyberhaine
1/ La législation
A. Quelques pistes pour les utilisateurs
B. Initiatives de gestionnaires et modérateurs
C. Obligations des fournisseurs
2/ Les moyens d’action
3/ La Belgique peut-elle intervenir contre des sites situés à l’étranger ?
4. Pour plus d’informations
En ligne : http://www.cyberhate.be Format de la ressource électronique : Site web Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Delete Cyberhate : racisme et discrimination sur internet : De quoi s’agit-il? Comment réagir? Informations et conseils pratiques. Type de document : texte imprimé Auteurs : Centre Interfédéral pour l'Egalité des Chances et la Lutte Contre le Racisme (CECLCR), Directeur de publication Editeur : Bruxelles : Centre Interfédéral pour l'Egalité des Chances et la Lutte Contre le Racisme Année de publication : 2009 Importance : 1 vol (31 p.) Format : 21 cm Langues : Français (fre) Catégories : 004 Informatique / Nouvelles Technologies / Internet / Big Data / Réseaux sociaux
323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie
329.18 Tendance d'extrême droite
34(493) Loi contre le négationnisme
34:323.12(493) Loi contre le racisme / loi contre les discriminations(Belgique)Index. décimale : 323.12 Racisme / Antiracisme Résumé : Site éditeur :
Internet est devenu une réalité incontournable dans notre vie quotidienne. On se connecte partout et à tout moment pour échanger des informations et des idées. Mais on y rencontre également des informations mensongères, des insultes et des propos racistes ou discriminatoires. Et cela, de plus en plus souvent.
Certaines personnes utilisent internet pour diffuser des propos discriminatoires envers des personnes ayant une autre couleur de peau, une autre religion ou une autre orientation sexuelle par exemple. D’autres peuvent trouver ‘amusant’, ‘provocateur’ ou ‘anticonformiste’ de les relayer à leur tour. Si on ne réagit pas, on risque d’aller vers une banalisation du racisme et de l’intolérance.
D’autre part, certains peuvent aussi avoir l’impression – fausse – qu’internet est un espace où tout est permis, sans aucune restriction légale. Ils s’imaginent même que les propos tenus en ligne ne sont pas punissables. Avec cette brochure, le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme (le Centre) propose aux internautes de mieux comprendre le phénomène et de trouver des pistes pour réagir. Chacun pourra ainsi profiter pleinement de la plus-value apportée par internet.Note de contenu : TABLE DES MATIÈRES
Avant-propos
Que puis-je attendre de cette brochure ?
1. La cyberhaine en bref
1/ Qu’est-ce que la cyberhaine ?
2/ Que dit la loi ?
3/ Que puis-je faire ?
2. Quels sont les visages de la cyberhaine ?
1/ Les blogs, les forums et les réseaux sociaux
2/ Les e-mails en chaîne
3/ Sites internet véhiculant des idéologies racistes, antisémites ou négationnistes
3. Lutter contre la cyberhaine
1/ La législation
A. Quelques pistes pour les utilisateurs
B. Initiatives de gestionnaires et modérateurs
C. Obligations des fournisseurs
2/ Les moyens d’action
3/ La Belgique peut-elle intervenir contre des sites situés à l’étranger ?
4. Pour plus d’informations
En ligne : http://www.cyberhate.be Format de la ressource électronique : Site web Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
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Brochure PDF CyberhateURL
Site CyberhateURL La Déraison antisémite et son langage / Jean-Pierre Faye
Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 2644/1 323.12/FAY Livre Libre-accès Adultes Disponible La dernière utopie / Caroline Fourest
PermalinkPermalinkDicriminations. Non, merci ! / FGTB - ABVV
PermalinkDictionnaire historique et critique du racisme
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PermalinkEthnicisation des rapports sociaux / Martine Fourrier
PermalinkEthnische Säuberungen in Berlin und Branden 1998/99 / ANTIFASCHISTISCHE AKTION (BERLIN)
PermalinkEthnocentrisme et histoire / Roy Preiswerk
PermalinkÊtre blanc·he : le confort de l'ignorance / Nicolas Rousseau
PermalinkPermalinkPermalinkEvolution
PermalinkExemples de "bonnes pratiques" pour luter contre le racisme et l'intolérance dans les médias en Europe / Commission Européenne Contre le Racisme et l’Intolerance (ECRI)
PermalinkExtrême droite : non, merci !
PermalinkFace au mal / Michel Wieviorka
PermalinkFace au racisme / Pierre-André Taguieff
PermalinkFace au racisme / Pierre-André Taguieff
PermalinkLe Familier et l'étranger / CLIO PRESVELOU
PermalinkLes fantômes de la NBA / Grant Farred
PermalinkFigures de l'antisémitisme / Marcel Liebman
PermalinkLa foire aux illuminés / Pierre-André Taguieff
PermalinkLa Force du préjugé / Pierre-André Taguieff
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